xii. j1 // cody
Feeling good, like I should
Je me sens bien, tel que je le devrais
Went and took a walk around the neighborhood
Je me promenais dans le quartier
Feeling blessed, never stressed
Je me sentais béni, je ne stressais jamais
~
Ça fait une heure que je fixe le plafond en attendant de pouvoir me lever.
C'est ça de se réveiller à six heures du matin et de pas oser sortir de la chambre à cause de la porte qui grince.
Je tourne la tête en direction d'Illyas, qui dort comme une marmotte, indiffèrent à la luminosité de plus en plus insistante de la pièce. Les quelques rayons de lumière qui arrivent à se frayer un chemin à travers les volets se reflètent dans ses cheveux bruns, et éclairent son teint pâle. Ses lèvres légèrement entrouvertes laissent s'échapper des soupirs réguliers, manifestant son confort évident. Je souris à cette vision, attendri. Après tout, avec la dure soirée qu'il a passée hier, il faut bien qu'il récupère de ses émotions.
Surtout si ce nouveau jour lui apporte autant d'anxiété que le précédent.. À cette pensée, je me promets de me tenir à distance, afin d'éviter de le brusquer. Vu comme il a semblé m'apprécier hier.. Quoi que, il a tout de même fini par plaisanter avec moi, donc tout espoir n'est pas perdu !
Je pousse un rire silencieux en me remémorant son humour gêné et son sourire timide. Je reste encore pendant une durée indéterminée à me tourner et me retourner dans mon lit, trouvant comme je peux une occupation dans mes pensées. Mais mon hyperactivité, plus forte que ma volonté d'attendre qu'il se réveille, me presse de plus en plus de sortir de ce pieux infernal, et de pouvoir libérer la boule d'énergie qui fait déjà rage en moi dès le matin.
Je finis par soupirer et céder à mon impulsion. Je me lève sur la pointe des pieds, marche le plus précautionneusement possible jusqu'à la sortie, ouvre à peu près délicatement la porte en la maudissant pour son léger couinement, et sors en dehors de la pièce au plus grand soulagement de mon corps tout entier.
Une fois arrivé en bas, je vais chercher la vieille guitare acoustique de mon père que Kendra garde précieusement dans son bureau depuis toutes ces années, et la ramène à la salle à manger afin de jouer un peu avec.
Quand je suis installé, je prends pas mal de temps à simplement passer les doigts sur le bois légèrement poussièreux, soudain nostalgique. À chaque fois que je le voyais, mon père finissait toujours par s'asseoir sur le canapé de son petit appartement, et il me prenait sur ses genoux pour me faire jouer avec lui. C'est de lui que me vient ma passion pour la musique, lui qui a été le premier à croire en mon rêve de devenir chanteur. Et aujourd'hui, c'est lui qui est parti bien trop tôt pour voir mon potentiel succès, si un jour il arrive. Pas que je crache sur mon adorable communauté sur les réseaux, qui est déjà bien davantage que ce que le moi de onze ans osait espérer à l'époque. Sans elle, je ne sais pas où j'en serais aujourd'hui, surtout vu ce qui s'est passé quand j'avais quatorze ans..
Je finis par rire doucement en imaginant comme il serait fier s'il me voyait maintenant, chaque jour plus déterminé, et me mets à gratter quelques notes en disparaissant petit à petit dans un monde à part, un monde fait de mélodies et de rythmes endiablés.. Mon monde à moi.
_x.
Je suis soudain ramené à la réalité environ une demi-heure plus tard, en entendant des pas s'arrêter sur le seuil de la porte. C'est Illyas, qui s'est appuyé contre l'encadrement afin de m'observer. Et toujours avec les grands yeux intrigués avec lesquels il me fixait hier.
Il semble hésiter à parler, et je choisis de me taire, ayant peur que, à l'instar un chat sauvage, il ne s'enfuie en courant à la moindre tentative de ma part de créer un rapprochement s'il estime que c'est trop tôt pour l'envisager.
Puis, au moment où je pense qu'il va laisser tomber, ça finit par venir :
- J'aimais bien ce que tu jouais, dit-il d'une voix hésitante.
-Merci. C'est Punching bag de Palaye Royale, je l'écoute beaucoup en ce moment. Tu connais ?
Une chanson qui me fait pas mal penser à ma famille.. Il opine négativement du chef, sans sourire, mais sans sembler me repousser non plus. Il fait mine de s'approcher, avant de se dégonfler. Partant du principe que son comportement était un feu vert, je lui propose de s'installer auprès de moi, et il tire une chaise pour s'asseoir à mes côtés, puisque je m'étais écarté de la table afin d'être totalement libre de mes mouvements.
Un blanc s'installe, mais il semble être moins lourd qu'hier. Cette fois, nous nous analysons juste mutuellement du regard, tel deux cowboys attendant de voir qui tirera la première balle. Je sens de la curiosité brûler dans son regard, mais pas de la curiosité de quelqu'un qui s'intéresse réellement à la personne d'en face, plutôt une curiosité retenue, du genre qu'on éprouve pour quelque-chose d'étrange et déstabilisant. Je suis si exotique que ça, à ses yeux ? Ça me fait rire intérieurement, mais je choisis de ne pas le laisser transparaître sur mon visage, afin qu'il ne se vexe pas.
- C'est dur d'apprendre à en jouer ? il me questionne soudain.
Au début surpris, je lui réponds avec un petit rictus.
- Quand tu débutes, oui, mais une fois que t'as compris le truc ça finit par rentrer tout seul.
Incapable de me retenir plus longtemps, je ne peux m'empêcher de le charrier :
- Tu avais pas dit que tu voulais que j'évite de te parler, toi ? Je suis pas si dénué d'intérêt que ça, hein !
Il hausse des épaules, ce qui ne m'étonne même plus à force. Purée, il va me rendre fou avec ça.. Parle, enfin ! Dis ce que tu as dans la tête ! Ose t'affirmer ! Mais au moins, il ne semble pas prendre mal ma boutade.
Allez hop, déjà trois points pour Cody Wilson. Son sourire à ma blague d'hier, notre conversation d'après manger, et là.
- Je sais pas.
J'étire mes lèvres en constatant que cette fois, il a fait l'effort d'accompagner son geste d'une réaction orale. Les siennes ne bougent pas d'un poil, mais le coin de ses yeux se plisse légèrement, ce qui me satisfait comme ça. Je vous avais dit que ça allait bien se passer ! Il faut juste l'apprivoiser tout doucement...
Je recommence à gratter un peu sur mon instrument, histoire de meubler le silence entre nous. Je ne dis plus rien, parce qu'on a déjà un peu convergé, et que c'est déjà pas mal vu sa difficulté à se sociabiliser.
Mais tout à coup, il baisse la tête, et fait une mine désolée en inspirant profondément. Je voudrais lui demander ce qui se passe, mais je me retiens, lui laissant le loisir de m'expliquer ou non ce qui vient de lui passer par l'esprit.
- Désolé pour hier, s'excuse-t-il en retour. C'est toi qui m'as demandé pardon, alors que pourtant j'étais celui qui a été malpoli avec toi. Mais j'avais juste peur, c'est tout. Enfin je.. c'est encore le cas, mais.. bref, t'as compris. Enfin j'espère ?
Il plante son regard concerné dans le mien, ses pupilles me suppliant presque de le rassurer. Je lui adresse un sourire sincèrement chaleureux, impressionné qu'il en fasse autant pour se racheter de quelque-chose qui n'est même pas de sa faute.
- T'en fais pas pour ça, c'est rien. J'ai bien compris que c'était pas contre moi, tout ce qui m'importait c'était de pas trop aggraver ta situation.
-Merci de comprendre.
- De rien. Mais dis-moi, qu'est-ce qui t'effrayait, si je peux me permettre de te demander ? Je vais pas te manger, tu sais.
Quelque-chose passe sur son visage, son teint pâlit tout à coup. Qu'est-ce que j'ai fait, encore ? Il romp le contact visuel, et ferme les yeux, déglutissant avec peine.
- Sujet sensible ? ai-je tenté.
- Un peu.
- Laisse tomber, alors. C'est pas important.
Sa voix émet un tremblement alors qu'il murmure :
- Ok..
_x.
Faute de savoir quoi faire aujourd'hui, j'ai opté pour demander à mes amis de venir me rejoindre devant chez Kendra. Au moins, ça permettra à Illyas de respirer un peu.. Même si ça fait faire une quarantaine de minutes de voiture à tout le monde. Rrrooh, ils s'en remettront. C'est pour me voir, après tout !
La SUV que Jonas a empreinté à sa mère se gare bientôt dans la rue, de laquelle sortent tous les membres des Silent Cries. Meghan est la première à poser les pieds au sol, et à peine qu'elle me voit qu'elle me court déjà dans les bras.
Je l'enlace avec douceur, puis me sépare d'elle pour aller déposer un baiser sur la joue d'Alyssa puis de Jonas. Parce que désolé, mais deux mecs peuvent bien se faire un bisou affectueux sans que ça soit romantique, bordel. Nous nous saluons oralement un à un, échangeons quelques banalités, avant qu'Alyssa ne rejette ses longs cheveux bruns et bouclés en arrière, sa façon à elle d'exprimer qu'il est l'heure des choses sérieuses.
- Alors, ça se passe comment avec le petit timide d'hier ? demande-t-elle.
- Ça va, il est plutôt sympa.
Aux regards avides que se mettent à me lancer tous les autres, je devine que ceci n'est que le début d'un long interrogatoire..
- Vous avez réussi à causer ? questionne mon meilleur ami.
- Ouais, pas mal même. Je pense qu'il était juste un peu déboussolé d'être entouré d'autant d'inconnus.
Meghan pouffe :
- En même temps, il a raison, les humains c'est pas une espèce fiable de toute façon.
Je lève les yeux au ciel, toujours aussi excédé de son amour pour notre espèce. Nous nous connaissons depuis la petite enfance, mais elle n'a pas changé en une décennie d'amitié : c'est toujours une vraie sauvage !
- Tu dis pas ça quand tu vas en soirée et que tu finis systématiquement avec une langue dans la bouche.. rétorque Alyssa
La petite rousse frappe sur l'épaule de cette dernière, mécontente d'avoir été mise en face de ses contradictions.
- Ouais mais ça compte pas, car iels sont que de passage ! Comme ça, iels risquent pas de me briser le cœur après. Puis moi au moins je ne vais jamais plus loin qu'un bisou.
Elle me lance un coup d'oeil accusateur, ce qui me fait glousser. Je m'offusque :
- C'est quoi cette attaque gratuite ! Je t'ai rien fait, moi. Et arrête, j'en ai pas eu tant que ça, des coups d'un soir.
- Je sais pas, pour le plaisir. Puis on sait tous que tu en aurais eu davantage, si ta mère te laissait plus sortir.
Rien qu'avec son petit sourire malicieux de la chieuse qu'elle est, j'ai déjà envie de l'assassiner. Pourquoi j'ai des amis insupportables, déjà ? Ah oui : on attire ce qu'on est. Merde.
Et Jonas qui en profite pour nous faire la morale :
- D'abord, je vois même pas pourquoi vous avez pris cette habitude, peu importe vos raisons. Faire l'amour, ça s'appelle comme ça parce que c'est censé être un acte romantique, pas un truc qui se fait avec le premier venu. Et pareil pour embrasser.
- Facile à dire pour toi, réplique Alyssa. Ta copine habite à trois rues de chez toi, et tu es tellement souvent chez elle qu'on dirait que tu y habites de façon permanente. Cody, lui, il est demiromantique, donc c'est chaud pour lui de trouver quelqu'un pour qui il aura suffisamment d'attachement pour ça. Meghan, elle, n'ose plus se mettre en couple depuis sa rupture avec son ex - elle a pas fait d'effort, aussi - et moi qui suis dans une relation à distance, je dois pour l'instant me contenter de mes doigts.. On fait au mieux.
Meghan, au lieu d'exprimer sa reconnaissance d'avoir été défendue, râle :
- Comme si vous aviez besoin de sexe pour vivre. Moi je l'ai encore jamais fait et je suis pas morte, hein !
Nous explosons tous en un fou rire commun. Rien n'a de sens, avec nous. Quand on se dispute pour se taper mutuellement sur les nerfs, il n'y a plus d'amitié qui puisse exister : tout le monde est contre tout le monde, on en envoie plein la gueule à ceux qui nous défendent, juste pour le plaisir de semer ce chaos qu'on aime tant entre nous.
On finit par calmer le jeu, et on se met à marcher dans les rues, errant dans cette ville qui m'a davantage fait évoluer que celle dans laquelle j'ai grandi. L'air déjà torride dès le matin nous faisant suer comme des boeufs, je m'arrête à un stand pour payer des glaces à tous le monde, malgré leurs protestations.
- Oh, allez les gens, c'est cadeau.
Puis, après un long débat que j'ai fini par gagner à l'usure, nous repartons, parlant de tout et de rien, insouciants.
_x.
Nous marchons longtemps, faisant un détour jusqu'à nous retrouver dans un bosquet d'arbres, au bord du lac opposé à la maison de Kendra, qu'on peut apercevoir au loin si on plisse des yeux.
Jonas enlève son haut, en criant :
- Le dernier à l'eau est une poule mouillée !
- C'est pas plutôt l'inverse ? répliqué-je en me déshabillant.
Une fois tous en sous-vêtements, nous courons en nous bousculant les uns les autres jusqu'à plonger dans l'eau fraiche. Ou plutôt nous faire tomber les uns les autres dedans, tous trop avides de gagner pour faire attention au reste. Meghan est la première à remonter à la surface, et elle croise les bras en grelottant.
- C'est froid ! a-t-elle gémi.
Nous rions tous à sa remarque, amusés par le comique de la situation. Elle tire la langue d'un air boudeur, en écartant ses mèches écarlates de devant ses yeux noisettes. Je me laisse flotter sur le dos en position de l'étoile, serein.
Enfin, bien sûr c'était avant qu'Alyssa ne commence à me jeter de l'eau dans la figure. C'est pas possible d'être tranquille deux secondes, avec eux !
-Connasse ! je m'énerve gentiment.
Je prends de l'élan pour lui sauter dessus et la faire couler, et ça y est, tout le monde s'y met, marquant le début d'une longue bataille acharnée.
C'est cette complicité et simplicité que j'aime le plus chez mes amis : on a beau tous avoir des vies un peu compliquées, on ne se prend jamais la tête avec nos soucis, on profite juste de l'instant présent sans se poser de questions. Chacun fait oublier ses chagrins à l'autre, et on se tire vers le haut en permanence. Maintenant, je me sens juste bien, je ne pense ni à mes problèmes, ni à toutes les autres choses toxiques que j'ai quittées pour être ici. Et ça fait du bien, putain.
Parce que, même si en général je ne me fais jamais trop de soucis pour moi-même et reste toujours le plus optimiste possible, ça n'empêche pas mon besoin de sérénité et d'accalmie de temps en temps. Oui, c'est bien de ne pas se laisser abattre par ses ennuis, mais ça ne m'empêche pas de désirer qu'il n'y en ait pas. Ou juste moins.
_x.
Quand je rentre à la maison, il est déjà le soir. Je rejoins Illyas dans le jardin, qui était assis dans l'herbe en train de parler en appel vidéo à des personnes sur son téléphone. Je lui fais salut de la main, geste qu'il me rend en m'appercevant.
- C'est l'heure de manger ? s'enquiert-il.
- Je sais pas, je viens seulement d'arriver. Mais en passant par la cuisine j'ai vu que Nathaniel avait bientôt fini de préparer le repas, donc ça doit être pour bientôt.
- Ok, merci.
Sur ce, il prévient ceux avec qui il était en train de discuter - ses amis, je suppose - et ils se disent au revoir, avant que le jeune homme à côté de moi ne mette fin à leur appel.
Il se tourne vers moi, m'accordant ainsi toute son attention, tandis que je m'assois à ses côtés.
- Tu as passé une bonne journée ? je lui demande.
- Oui, ça va. Et toi, t'étais où ?
- J'étais parti avec mes potes pour me balader.
-Vous vous êtes baignés ?
Mes yeux roulent dans leurs orbites devant le manque de nécessité de cette question. Après tout, mes cheveux encore mouillés témoignent déjà d'eux-mêmes du fait qu'on est encore retournés barboter cet aprèm..
- Nan, juste à peine.
- Cool.
Je vois bien qu'il se force à me parler parce qu'il pense que ça va me faire plaisir, mais honnêtement ça me fait ni chaud ni froid. Enfin, ça serait toujours mieux pour l'harmonie de la maisonnée qu'il m'apprécie, et j'ai réellement envie de lui rendre son séjour ici agréable, mais le reste, je m'en fiche un peu. De toute façon, j'ai jamais vraiment accordé d'importance à l'avis que les gens ont de moi, malgré mon besoin incessant de venir au secours de tout le monde. Pour être honnête, je le fais juste par compassion, mais franchement, c'est pas ça qui les rend précieux à mes yeux. Loin de là.
Bon, de toute façon, c'est pas compliqué, car les seules personnes que j'aime sont les Silent Cries, ma mère - un peu quand même, malgré ma rancune envers elle, la famille de Kendra, et moi-même. Ça fait pas beaucoup de monde, si on fait le compte.
Malgré tout, ne sachant pas quoi faire demain, et me disant que ça pourrait être une bonne idée de l'éloigner un peu de la maison, je propose à mon colocataire :
- Tu voudras que je te fasse visiter la ville, demain ?
Je m'attends à ce qu'il trouve une excuse et refuse poliment, mais au bout de quelques secondes de ce que j'identifie comme de la réflexion intense, le verdict tombe.
- Si tu veux.
~~~
wesh mes petits palmiers !
oui, j'arrive à nouveau dans vos vies, avec un jour de retard dans ma publication, mais bon, j'ai eu des ennuis ok ??? 😭
et ouais, hier j'étais à un repas de famille, donc j'étais pas trop dispo pour la réécriture, et j'ai passé la moitié de la journée d'aujourd'hui à me débattre avec wattpad qui ne veut plus se connecter sur mon ordi.. donc j'ai eu l'immense joie (hum hum) de devoir tout faire sur téléphone. nice.
bon, le principal c'est que le chapitre soit là, donc tout va pour le mieux - enfin presque.
héééé, n'empêche illyas et cody ça commence à se causeeerrrr ! et vous avez vu, des vraies phrases cette fois, wouaaaaah ! 😱😂 maintenant, le plus dur va être de continuer sur cette voie, hehe. 👀 rroooh, mais me regarde pas comme ça, c'est trop facile sinon !
bref, de toute façon vous aurez bien le temps de découvrir tout ça.
on en apprend + sur le groupe d'amis de cody, sinon ! qu'est-ce que vous pensez d'eux ? perso, j'adore tellement leur complicité, elle représente tout ce que j'aime. c'est qui votre perso préféré pour l'instant, tout le monde compris ? moi je crois que c'est illyas, il est si chou 🤭
allez, bisous tout le monde, en espérant que la prochaine fois sera pas aussi galère bouhahaha.
n'hésitez pas à voter et vous abonner si l'histoire vous plaît, ça m'aiderait beaucoup !
mon insta _supernovagabonde_
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top