[Chapitre 1]
დ WARNING დ
დ Sang - Guerre - Pauvreté დ
Il faisait froid, très froid, mes membres tremblaient, le pauvre tissu qui me recouvrait était honteux d'être aussi inutile. Mon regard se déposa sur ma fenêtre grise, moisit par le temps, la peinture s'enlevait discrètement avec les intempéries. Les jours qui m'accompagnaient étaient frêles et le temps me semblait monotone, il pleuvait assez souvent et le beau soleil que j'avais connu jadis n'existait plus.
Ce jour-là, la pluie tombait violemment sur les terres de mon village. La boue semblait devenir le nouveau sol de ma maison. J'entendis soudain une explosion au loin, mon corps se raidit même si mon cerveau connaissait ce son... La guerre, oui c'était elle, elle faisait rage dans ce monde, c'était deux égos qui s'affrontaient sans relâche. C'est dans la nature de l'homme après tout, de vouloir montré qui est le plus fort, qui mérite le plus d'acclamations, de régner... Si seulement ils pouvaient régner dans le silence.
C'est ce qu'on appelait la deuxième grande guerre ninja, les ninjas, des sortes de samouraïs possédants des techniques qu'ils avaient acquis avec leurs "clans", tout les êtres de cette planète possédaient en eux ce qu'on appelait "chakra", une sorte d'énergie vitale, lorsqu'on effectuait une technique, on puisait dans notre "chakra", ce qui pouvait amener certains à l'évanouissement, s'ils puisaient trop dans cette réserve. Je possédais une quantité modeste de cette énergie, certaines grandes personnes en avaient une quantité infinie, mais pas moi. C'étaient ces "grandes personnes" qui détruisaient tout les villages comme le mien.
Il y avait un village à côté du mien, avec des gens admirables qui vivaient dedans, une jeune femme blonde, dotée d'une forte poitrine m'avait un jour accueilli dans son humble demeure, elle m'avait souri et rassurée, en me disant qu'elle me protégerais du danger... Je n'avais pas bien compris son message à l'époque.
Mais je l'ai compris quand elle était gisante sur la terre boueuse de son village détruit. La boue était rouge et j'avais cru entendre les cri perçants des villageois avant que ceux-ci soit exterminés.
La moitié de mon village était en feu, hurlant de douleur et suppliant qu'on l'achève, avec mon frère, j'avais réussi à sauver quelques personnes. Bien que la plupart sont morts de famine juste après. Je le savais, au fond de moi, que bientôt viendrait notre tour, à moi et mon frère, il fallait être crédule pour penser qu'on aller s'en sortir. Malgré tout, au fond de moi je priais pour qu'on puisse s'en sortir. J'étais comme tout ces gens apeurés qui ne font que crier en espérant que quelqu'un les entendent. Evidemment qu'on les entendaient, évidemment que tout le monde faisaient semblant d'être sourds. Ne pas écouter les problèmes des autres, c'est ne pas s'attirer des problèmes.
Mon frère aurait dû vivre une vie normale, il était adolescent, du haut de ses 16 ans, j'aurais aimé qu'il fasse sa vie, qu'il puisse ouvrir son magasin de fleur, car je le savais, que c'était son rêve. Un rêve qui ne pouvait pas être réaliser, du moins pas pendant un temps de guerre. Moi, j'étais "adulte", j'étais dans "l'âge d'or", l'âge où on était s'amuser avec des amis, l'âge où on pleurait car notre petit ami avait rompu avec nous. C'était sensé être ça ma vie, mais quand j'atteignis mes 21 ans, je compris que cette vie ne m'était pas réservé. Qu'aucun bonheur, à part celui d'être en vie, m'était dû.
C'est un concept que je trouvais fascinant, la vie. Après tout, pourquoi sommes-nous capable de prendre compte de la valeur des choses seulement quand on les perds ? Je me suis rendue compte à quel point la vie était importante quand je l'ai vu s'éteindre sous mes yeux, je me suis rendue compte que j'aimais mes parents quand ils sont morts. J'aurais aimé savoir plus tôt, si j'avais su, est-ce que ma situation aurait était différente ?
J'ai promis à mes parents, quand ils étaient sur le point de partir pour leur voyage, de prendre soin de mon frère, de l'idolâtrer, de lui dire à quel point je l'aime, à quel point il doit aimer la vie. Je leur ai promis ça, je n'échouerais pas dans ma promesse. Je le protégerais, quitte à sacrifier ma vie.
Après avoir senti des larmes couler le long de mes jours, je m'essuya le visage d'une vitesse fulgurante, il ne fallait pas que mon frère me voit dans cet état. Je posa ma main droite sur le mur qui était sensé nous protéger et je pris appui dessus pour me relever. Je regarda mon "lit", un pauvre drap noir de saletés et un tas de boue qui me servait d'oreiller.
Je marchais dans notre "maison" et me dirigea vers ce que j'appelais notre "cuisine", un coin avec des meubles en décomposition, deux assiette étaient posés là, que j'avais nettoyés la veille à la rivière et séchés dans notre maison. La poussière me remplissait l'estomac alors que je m'avançais. Il m'arrivait d'être dépasser par les évènements, je devais m'entraîner pour pouvoir protéger mon frère, j'essayais tant bien que mal de tenir notre maison "propre". Je tentais de nourrir correctement mon frère avec les moyens du bord. Je me devais de paraître heureuse devant lui pour ne pas le peiner, pour essayer de lui donner un peu de lumière dans sa vie... Rare étaient les fois où j'avais l'occasion de dormir. Surtout avec les explosions que l'ont pouvaient entendre à longueur de journée.
Je me dirigea vers nos provisions, ou du moins ce qu'il en restait...Du pauvre pain, voilà ce qui nous restait, il semblait moisi, à chaque seconde qui passait je pouvais apercevoir la décomposition de ce pain. Je le pris et le goba, pour éviter de sentir le goût infecte de celui-ci et je pris le dernier pain, qui était en meilleur état, avec un peu plus de couleur, pour le cuisiner, destiné ensuite à mon frère.
Je le découpa en fines tranches et le chauffa délicatement avec une petite flamme, que j'avais produit à base de "katon", technique ninja, qui permettait de produire entre autre, du feu.
Je posa le plat finit dans la plus belle des deux assiettes, je pris un peu de temps pour observer le repas, voir s'il n'y avait pas une poussière afin de l'enlever, après avoir terminer mon inspection, je déposa l'assiette sur notre "table", table qui n'était qu'un morceau d'arbre découpé, sûrement le plus "beau" meuble que nous aillons en notre possession.
Après avoir déposé l'assiette, je pris mes sandales et pris la direction de la rivière, quand je passa le seuil de ma porte, l'air ensanglanté me fit face et était accompagné d'hurlement de douleur, de haine, de tristesse, je fermais les yeux d'instincts pour ne pas apercevoir les personnes blessés, avec une jambe déchiqueté, le sang coulant à flot. J'avais déjà vu cette scène et si possible, j'aimerais ne pas en voir d'avantage.
La rivière était boueuse, mais malgré la boue, on pouvait apercevoir le sang qui se baignait dedans. J'enleva mon haut marron, au départ, il était blanc, mais avec la saleté et la boue, il a rapidement changer de couleur. J'enleva ensuite mon pantalon, ma culotte et mes sandales afin de les déposer sur un tas de feuilles fraîches, bien que je me posais la question de savoir comment c'était possible d'avoir des feuilles aussi propres dans un environnement aussi sale...
Je pris mon courage à deux mains et plongea dans le sang et la boue de la rivière, je me caressais le corps en espérant faire partir quelques saletés, je lâcha un soupir de frustration quand je remarqua que mon corps restait sale. Je me leva et prit mes vêtements, puis je les plongeais dans l'eau, enlevant ainsi quelques saletés, ce qui me fit sourire.
Je ne savais pas pourquoi, mais mon corps avait envie de se détendre un petit peu, juste quelques minutes, histoire de décompresser. Alors je déposa mes vêtements "lavés" sur le tas de feuilles et me reposa dans la rivière, bien qu'elle était sale, cela ne m'empêcher pas de me détendre. Le vent se fit doux et la pluie avait cesser de s'abattre sur mon village. L'air me caressait les narines et je faisais le vide dans mon esprit, je déposa ma tête sur un rocher au bord de la rivière et ferma les yeux, cela ne pouvait faire que du bien.
Ce moment de détente fut de courte durée, en effet, d'un coup sec, le vent se chauffa et se fit violent, j'entendis ensuite une explosion à quelques dizaines de mètres de moi, l'eau de la rivière se leva et s'abattu sur mon pauvre corps. Je tenta de me débattre mais le courant m'emporta, dans la panique, j'avais réussis à attraper un vêtement, qui n'était autre que ma culotte. Je n'attendis pas pour l'enfiler, au moins j'avais un petit bout de tissu sur ma peau.
Une fois que la vague m'avait emporté au loin, je me relevais avec difficulté, je releva la tête en tentant de reconnaître le lieu mais je ne le reconnaissais pas. Il fallait que je retourne là où je m'étais baigné pour récupérer mes vêtements et ainsi être apte à combattre si nécessaire. Du coin de mon œil droit j'aperçus la rivière. C'est alors qu'un vague d'espoir me parcourait, il fallait que je longe cette rivière pour retrouver mes bouts de tissus. Je m'avança alors, à la recherche de mes vêtements perdus.
Les faibles rayons du soleil qui réussissaient à franchir les branches d'arbres s'abattaient sur moi, me plongeant dans une petite chaleur confortable. Je leva ma main gauche pour cacher certains rayons qui dérangeaient ma vue. L'air autour de moi était chaud, ce n'était pas désagréable mais je savais à quoi il était dû, à l'explosion. J'espérais secrètement qu'il n'y avait pas eu de victime, naïvement.
Alors que je me "promenais" je vis un tas de feuilles au loin et le reconnût, c'était ici que j'avais déposé mes vêtements. Folle de joie d'avoir pu retrouver mes bouts de tissus, je m'étais mise à courir, mais c'est alors que mes jambes s'étaient élancés que l'air devint brûlant, prise par surprise, je m'arrêta aussitôt. L'herbe sous mes pieds nus était à présent brûlée, d'où venait une telle puissance ? Je regardais devant moi et vis avec horreur que mes vêtements avaient brûlés, ainsi que la rivière à mes côtés, qui s'était asséchée face à la chaleur. Je sentis de la sueur perler sur mon visage, j'avais mal, cette chaleur me faisait perdre la tête.
Alors que je tentais de rester debout, je compris, sous une pression inconnue, qu'une présence écrasante se plaçait derrière moi, je le savais sans le savoir, la personne se tenant derrière moi était celle qui avait asséchée la rivière, celle qui avait brûlé mes vêtements. Dans un élan de courage ou de colère, je me retourna vivement.
"Qui êtes-vous ?!" Hurlais-je à la personne devant moi
"Vous, qui êtes-vous ?" Répliqua l'inconnu, je pris le temps d'analyser cette personne, un jeune homme avec des cheveux en épis, couleur ébène, assez long, tombant sur ses épaules.
J'aurais voulu continuer à l'analyser mais je me rendis compte que je n'était habillé que d'une petite et fine culotte, et que mes seins étaient à l'air, bien que je n'étais pas dotée d'une forte poitrine, celle-ci existait tout de même. Je tentais de répliquer mais je n'arrivais pas à aligner deux mots. Le jeune homme sembla comprendre soudainement ma gêne, ce qui eu pour effet de le faire rougir violemment.
"Désolé, je n'avais pas vu ! Ce n'est pas pour vous importuner mais que faites-vous dans cette tenue ? Elle n'est pas très adaptée au combat...Désolé..." Dit-il, rougissant de honte.
"C'est vous ?" Réussissais-je à dire
"Moi ?
-Vous avez brûlés mes vêtements avec votre technique katon" lâchais-je, énervée d'avoir perdue des vêtements d'une manière aussi brève.
"Oh ? Oh mince désolé ! C'est mon frère, il voulait abattre un ninja, je suis désolé, on ne voulais pas vous importuner...
-Eh bien maintenant je le suis, je fais comment moi ? Je ne vais pas me pavaner avec les seins à l'air dans mon village tout de même ?
-Non je suis désolé, si vous voulez, je peux vous donner mon kimono ?" Demanda le jeune homme, en enlevant son kimono.
C'est à se moment que je remarquais qu'il portait un t-shirt noir moulant ainsi qu'une sorte de pantalon noir sous son kimono bleu royal qui me tendit après l'avoir enlevé. J'aurais pu refuser, mais sachant qu'il avait brûler mes vêtements et que son kimono était propre et qu'il me plaisait, je le pris sans remord. Je me hâta de l'enfiler et lâche un faible remerciement à ce jeune garçon devant moi, bien trop polie pour un ninja.
"Dites-moi, vous êtes vraiment un ninja ? Vous me paraissez bien trop poli." Dis-je, brisant un silence qui s'était installer entre nous.
"Oui, même si je tue des gens, ça ne veut pas dire qu'il faut oublier la politesse, de plus, je vous ai importuner, alors je vous dédommage." Avoua-t-il en se grattant la nuque, comme gêné que je lui pose cette question.
"Je respecte ta politesse... Comment Vous appelez-vous ?
-Izuna, et vous ?" Répondit-il, étonné d'une telle question de ma part.
"T/p, enchantée.
-Bien.. Hm.. T/p ? Pourquoi une telle question ?
-C'est une manière pour moi de vous témoignez mon respect, je m'intéresse à vous, prenez ça comme une forme de remerciement pour le kimono si vous voulez." Répondis-je dans un sourire assez faible, mais existant.
"Vous avez un frère vous aussi ?
-Hein ? Hm, oui, il est assez jeune...
-Ah c'est donc votre petit frère ? Moi, je suis le cadet de ma famille !" Me dit-il, dans un sourire qui ne tarda pas à m'éblouir. "Ca va paraître peut-être insolent pour vous que je pose une telle question, mais aurais-je l'honneur de connaître son prénom ?
-Je vous donne cette honneur, dis-je, souriante, il s'appelle Eiji, ce qui veut dire éternel, mes parents pensaient qu'en donnant ce prénom, il resterait leur fils éternellement, c'est con hein ? " Questionnais-je en regardant les yeux noirs du jeune homme.
"Je trouve ça beau, au contraire, vos parents ont du goût. Mon frère, lui s'appelle Madara." M'avoua-t-il en soutenant mon regard.
"Et depuis quand une prostitué à l'honneur de connaître mon prénom ?"
დდდდდ
Bonjour bonsoir !
J'espère que ce petit chapitre introductif vous aura plu !
Le sachiez-tu ?
Le serpent "cobra royal" est le serpent venimeux le plus long du monde ! Pouvant mesurer jusque 5 mètres !
ça fait peur non ?
Bonne journée à vous დ
დ2404 motsდ
დAmaდ
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