(Quatrième année) Ce serait bien que le passé reste à sa place

L'euphorie du bal prit bientôt fin,laissant place à un groupe de rock très populaire chez les sorciers dont Aménia ne reteint même pas le nom tant elle était fatiguée. Seamus avait passé toute la soirée avec elle, veillant à ce qu'elle ne manque de rien mais aussi surveillant les garçons l'approchant. La jeune fille avait décidé de fermer les yeux sur ce défaut et cette possession car c'était le soir de Noël. Sa main glissée dans celle de celui qu'elle aimait, elle riait aux blagues de Dean. Elle ne savait pas ce qui c'était passé mais Hermione et Ron s'étaient disputés. Harry et son meilleur ami était donc retourné se coucher. Elle avait retrouvé Hermione qui séchait ses larmes. Mais la brune n'avait pas voulu révélé la cause de ses tourments. Vexée, Aménia était retournée vers son copain.

-...et là,le troll s'est exclamé "Par une face de géants!"! termina Dean.

Aménia et Seamus éclatèrent de rire. Aménia sentit la main de Seamus presser la sienne et ne répondit pas à l'étreinte, sans savoir pourquoi.

- Oh! dit-elle, mes yeux se ferment tous seuls.

- Déjà fatiguée ? soupira tendrement son copain, tu veux rentrer à la tour ?

- Allons-y.

- À demain alors ! leur cria Dean alors qu'ils s'éloignaient déjà, main dans la main.

Il montèrent quelques marches, Seamus devait soutenir Aménia qui tombait de sommeil.

- Et bien ! Tu es exténuée. Je ne t'avais jamais vu comme ça avant.

- C'est parce que, je ...  n'ai jamais participer à d'aussi... longues soirées, arriva à articuler Aménia entre deux baillements.

Mais elle savait qu'elle mentait. Elle avait déjà participer à des soirées milles fois plus longues que celle-ci. Et bien pires. La raison de sa fatigue n'était que les nuits blanches qu'elle accumulait. Elle tourna soudain la tête.

-T'as vu ? Le baron sanglant se disputait avec  Nick-quasi-sans-tête.

-C'est ça, mon Amé. Mais là, on va se coucher.

Durant leur discussion, ils avaient grimpé le reste de l'escalier et se tenaient maintenant devant le portrait de la Grosse dame. Le garçon lança le mot de passe et les jeunes amoureux se faufilèrent dans le trou. Il débouchèrent dans la salle commune et le silence se fit.
Il y avait peu de lumière et comme une atmosphère calme et douce. La nuit brillait de ses étoiles. C'est en regardant justement les étoiles puis sa petite amie que Seamus se rendit compte de combien il l'aimait. S'il était jaloux et possessif, c'est parce qu'il avait peur de la perdre. Il aimait tant son côté sarcastique et fou que celui solitaire et perdu dans ses pensées. Il aimait tout d'elle. Il resta longuement à la contempler tandis que la demoiselle fixait la lune, l'air de réfléchir.
Il perdit espoir d'un coup. Cette jeune fille à l'air sérieux qui fixait la lune ne semblait pas avoir besoin de lui, pas le moins du monde. Il soupira. A ce son, elle tourna la tête et lui sourit. Comme à chaque fois,le coeur de Seamus battit bien fort. Doucement, il posa ses lèvres sur les siennes avant de repousser une mèche de son visage. Ils se fixèrent un moment, faiblement éclairé par la lune et les étoiles. Aménia avec ses grands yeux et un charmant sourire et Seamus avec un air tendre.

-Je peux savoir qui est là ? lança soudain une voix.

Seamus vit vaguement une longue chevelure rousse.

-Ginny ? C'est Seamus et Aménia. Tu pourrais la ramener dans votre dortoir, elle est complètement vidée.

Seamus se décolla d'Aménia mais celle-ci du se raccrocher à Ginny pour ne pas s'écrouler.

- Bien, je la ramène au dortoir.

Elle passa le bras d'Aménia sur ses épaules et enroula un bras autour de la taille de son amie. Seamus les regarda tendrement s'éloigner. Mais même une fois qu'elles eurent disparu, il n'eu pas plus envie d'aller se coucher. Il resta longtemps sans bouger,perdu dans ses pensées.

***

-Touché ! s'écria Georges.

-Même pas ! contredit Lee avec sérieux.

Fred se pencha.

-Mais si ! Tu as de la neige sur ton blouson, fit remarquer le Weasley.

Il rassembla la neige entre ses mains.

-Parce que je suis tombé, répliqua Lee de mauvaise foi.

Fred façonna une boule. Aménia sourit en les voyant se battre, Ron grognait et Harry frottait ses mains dans l'espoir de les réchauffer.

-Mais une boule de neige pareille,tu l'as bien sentie ! insista le rouquin.

Fred visa avec soin.

-Pas du tout,lança Lee.

Fred lança. Quelques dixièmes de seconde plus tard,une boule de neige atterrissait sur la joue d'Aménia. La guerre était déclarée. La jeune fille se pencha et visa Fred. Lee en lança une sur Georges. Ron se prit une boule de neige et riposta en prennant Harry pour cible. Déjà de très mauvaise humeur à cause du froid, Harry ne mit pas plus de quelques secondes à réagir. D'autre élèves vinrent bientôt se joindrent à eux. Il étaient maintenant ne vingtaine de personnes se réchauffant comme ils le pouvaient. Le petit groupe n'avait pas mis longtemps à transformer le parc de Poudlard en un grand champ de bataille.
La jeune blonde, qui avait pris soin de confectionner une petite réserve de boules derrière elle, voulu en prendre. Ne sentant que le contact de la neige molle sous ses gants, elle se retourna. Elle se figea instantanément. Trois silhouettes s'avançaient vers eux. Elle devinait Dumbledore, McGonagall mais ne parvenait pas à identifier la dernière ombre. Mais étrangement, elle lui était familière. Trop familière...Une silhouette assez grande, enrobée et surtout, cette démarche assurée et hautaine. Mais elle n'arrivait pas à trouver qui cela pourrait être. Elle se releva. Les autres, trop pris dans la bataille ne remarquèrent pas les intrus. Les boules de neige volaient autour d'elle sans la toucher. Elle plissa les yeux, se concentra...et le temps se figea. Elle venait de comprendre. Non, pas maintenant, jamais d'ailleurs. Pas elle. Non, non ! La jeune gryffondor recula. Un pas, encore un. De plus en plus vite, avec de plus en plus de peur. Elle se cogna contre Lee qui était de dos. Il grogna et se retourna.

-Quoi encore ? Tu vas pas t'y mettre ! Déjà que Fred et George ont transformé cette bataille en...

Il compris que quelque chose n'allait pas. Le visage d'Aménia n'était plus enjoué, la joie et l'euphorie disparues. Elle avait à présent peur et fixait un point, livide. Mais ce qu'il ne comprit pas, c'est qu'elle tremblait de haine. Lee vit les trois personnes s'approcher. Dumbledore, souriant comme à son habitude, Mc Gonagall à son air sévère et une femme qu'il n'avait jamais vu. Elle était aussi grande que la professeur de métamorphose, avait des cheveux noirs dissimulé sous un chapeau, une robe de sorcière noire et était assez enrobée. Elle semblait satisfaite et son rictus avait quelques chose qui ramenait à celui de Rogue. Les autres se figèrent aussi en voyant les professeurs arriver, mais plus par peur des réprimandes. Personne ne remarqua le trouble d'Aménia.

- Oh ! Professeur, lança Ron. Ce n'est pas nous pour la bataille de boule de neige. Le groupe d'avant, heu...viens d'en faire une et nous...réparions les dégâts pour...

- Ne vous fatiguez pas, Weasley, répliqua McGonagall.

- Oui, continua Dumbledore, la neige est faite pour être utilisée, comme tout chose. Il se fait bien dommage de ne pas en profiter, n'est-ce pas ?

Fred et George approuvèrent avec véracité. Aménia était presque cachée derrière Lee, espérant qu'on l'oublie. Mais c'était sans compter McGonagall.

- Miss Villabos, voulez-vous venir ?

- C'est qu'il faut qu'elle profite de la neige avec nous, commença Lee.

- Elle en profitera un autre jour, Jordan.

- Mais aujourd'hui, nous n'avons pas cours. C'est le dernier jour de vacances, laissez-lui en profiter.

Les autres suivaient la scène, intrigué. 

- Merci, Lee, dit calmement Aménia, mais je me suis assez amusée, de tout façon, j'allais rentrer, elle s'adressa ensuite à son professeur de métamorphose. Mais je m'excuse, ma dissertation pour l'Histoire de la Magie m'attend. 

- Elle attendra, trancha McGonagall. Ne faites pas l'enfant capricieuse et venez !

Amenez se dirigea mécaniquement vers les adultes. Elle ne se retourna, ne regarda pas ses amis, s'éloignant simplement aux côtés des professeurs. Ce fut Dumbledore qui prit en premier la parole quand ils furent assez loin.

- Aménia ? J'imagine que vous vous souvenez de Mme Grace, votre tante. J'imagine également que vous vous souvenez de ce qui lui était arrivé ? Dumbledore attendit une réponse, mais comme celle-ci n'arrivait pas, il poursuivit, son mari fut assassiné par les partisans de Voldemort ainsi que son fils et sa fille, lors de la guerre. Étant donné que vos grands-parents et vos parents sont morts également, vous êtes, vous et votre sœur, les dernières personnes de sa famille qui lui reste.

- Mme Grace sort d'Askaban ou elle a été emprisonnée par sécurité, sa famille étant soupçonnée. Mais elle est à présent lavée de toute accusation, poursuivit McGonagall.

- Et j'ai souhaité vous revoir, finit Grace.

Amenez la fusilla du regard sans répondre. Comment osait-elle revenir ? Mais sa tante garda son regard de tendresse, sans fléchir.

- Voulez vous que nous vous laissions discuter ? demanda le directeur.

-Volontiers, cela fait tellement longtemps que je n'ai pas vu ma chère nièce ! dit Grace d'un ton mielleux, J'aimerais que nous puissions revenir à nos anciennes discussions.

Aménia suivi sa parente à contre cœur, lançant un regard impuissant aux deux autres adultes présents. Malheureusement ceux-ci s'étaient déjà éloigné. Ils marchaient à présents de dos, ce qui les empêcha d'apercevoir le message de la blonde. Après quelques pas, la tante se retourna pour fixer sa nièce. Elle n'avait plus cet air doux et affligé qu'elle affichait quelques secondes plus tôt. À présent, elle avait un visage froid et menaçant accompagné d'un sourire narquois.

- Alors ? Comment vont les affaires ?

L'adolescente fronça les sourcils sans comprendre.

- Quelles affaires ?

-Mon commerce ! rit l'adulte. Tu ne me fera pas croire que ta sœur ou toi n'avez pas été tenté de le reprendre ? Un si beau commerce !

À présent, elle avait peur de comprendre. Le commerce de sa tante...Aménia n'avait vu sa tante que quelque fois lorsqu'elle était enfant et son père avait ensuite vite coupe les pons avec sa sœur. Du magasin de sa tante, elle ne gardait qu'un vague souvenir du ne boutique noir et de sombre client. Même si elle savait parfaitement en quoi cela consistait.

- Si vous croyez que  nous avons repris cette immondicité, vous vous trompez, dit Aménia en s'éloignant de quelques pas. Votre ignoble commerce ! Rappelez moi en quoi il consistait ? Oh ! Je me rappelle ! À donner, ou plutôt à vendre à des milliers de gallions, des potions ou objets touchant à la Magie Noire ! Vous pensiez donc vraiment que ma sœur ou moi allions reprendre votre horrible travail ?!

- Je m'attendais à plus de gentillesse de ta part, Aménia ! J'ai passé les seuls moments où je pouvais te voir, à te montrer toutes les astuces et les ficelles de mon métier ! Mais apparemment tout cela n'a servi à rien ! Tu resteras toujours la jeune fille égoïste de mon souvenir ! cracha la tante.

- Sachez, que ni moi, ni Casilda ne reprendrons jamais votre affaire et encore moins dans votre boutique ! Maintenant, je dois retournez à mes études car celles-ci sont plus importante qu'un commerce interdit ! déclara la jeune blonde.

Alors qu'Aménia s'apprêtait à partir, l'adulte lui attrapa le bras, enfonçant ses ongles dans sa chair et la menaça.

-Tu ne t'en tireras pas comme cela, ma petite ! Si ce  n'est pas toi qui me reprendra et m'aidera, ce sera ta sœur.

Les pupilles d'Aménia vrillèrent un instant.

-Touchez à un seul cheveux de ma sœur, et vous savez ce qu'il vous en coûtera, dit-elle d'un ton sans réplique.

-Nous verrons, sourit sa tante.

Puis elle serra encore plus fort le bras de la la Gryffondor avant de la relâcher et partit à grandes enjambées en direction des grilles.

Aménia resta quelques instants enragée et avec quelques doutes par la discussion qu'elle venait d'avoir puis s'en fut vers les portes  du château. Elle ne voulait pas revenir sur le champ de bataille, elle ne se sentait plus d'humeur à s'amuser. D'ailleurs, en regardant mieux, les boules de neige ne volaient plus en tous sens et tout le monde était rentré. Elle passa à son tour dans là hall, maudissant son passé.

***

-Mais puisque je te dis qu'on l'a pas revu ! s'écria Harry exaspéré.

-Vous êtes ses amis, rageait Seamus, vous savez bien où elle est non ?

-Non, coupa Hermione. Et puis à cette heure là, elle est forcément dans le château. Il fait nuit !

À peine la Gryffondor eût-elle prononcé ces mots que Seamus su où elle était. Il tourna les talons et s'en fut de la salle commune. Il dévala les escaliers capricieux et se précipita dans le hall. Là grand porte était fermée. Il soupira, certain qu'elle était dehors. Mais comment sortir ? Il eu soudain une illumination et remonta à toute vitesse. Il cria le mot de passe à la Grosse Dame qui mit quelque minutes à pivoter. Sans que le trio eu le temps de lui demander si il l'avait trouvé, il couru dans sa chambre. Il poussa la valise qui était devant son lit et attrapa son balai. Il ouvrit grand la fenêtre et s'élança dans le vide, Le jeune home vola quelques minutes avant d'apercevoir une lueur près du lac. Il se posa doucement dans l'herbe, laissant tomber son balai. Elle était là. Aménia était assise sur un rocher, le regard dans le vide. Sa baguette brillait à côté d'elle. Il s'approcha doucement. Elle ne souhaitait voir personne, malheureusement pour elle, il s'assit à ses côtés, ramenant comme elle ses genoux contre son torse. Le silence plana de longues minutes.

-Pourquoi t'es là ? demanda enfin Seamus.

-Et toi...?

-Je te cherchais.

Elle ne répondit rien, portant une bouteille à ses lèvres. C'est à ce moment là que le jeune homme remarqua qu'une autre bouteille était déjà vide, reposant à ses côtés. Pris d'un doute, il l'examina. C'était du Wisky Pur Feu.

-Aménia ? Ça va ?

Elle rit.

-Tout va pour le mieeeeuuux ! Ma famille est gééééniale ! Que...hips...que demandez de plus ?

-Que tu sois pas ivre, marmonna son copain.

Elle ne sembla pas l'entendre et se leva, titubant un peu. La bouteille vide glissa et se fracassa contre les rochers. Elle éclata de rire.

-On finit tous par se cassser ! On est tous morts ! Pourri de l'intérieur !

Elle rit encore et porta la boisson à sa bouche. Mais dans ses gestes maladroits, le liquide coula le long de son menton.

-La magie ! Ça sert à rien !!! A riiiiien !

Seamus soupira et se leva à son tour. 

-Arrête de boire. Qu'est-ce qui ne va pas ?

-Rien ! Rien du tooouuut !

Il voulut passer un bras autour de sa taille mais elle le repoussa et s'éloigna. Elle lui lança un regard noir.

-Tu n'approche pas ! Personne n'approche ! Je suis un monstre sauvage, une bête. Je suis maudite, ma famille est maudite !

Elle rit en portant sa main au collier qui ornait en permanence son cou. Un rond blanc.

-Aménia ! Tu n'es pas maudite, arrête. Et ta famille non plus. T'es une sorcière normale.

-Une sorcière  normale qui n'a plus que sa sœur et devient un monstre ? Une sorcière qui a vu trop d'horreur, trop de  guerre ! J'étais là ! Quand ma cousine est morte ! J'étais là quand ils sont morts ! Quand il les a tué ! Il les as assassinés ! Tu n'as rien perdu ! Sorcière normale !

Son rire ressemblait à un hoquet mais ça ne l'empêcha pas de continuer.

-Mes parents sont morts ! Morts !

-Beaucoup d'enfant ont perdu leur parents, regarde Harry. Il n'a même pas de sœur.

-Tu ne comprends pas ??!! Tu ne comprendra...hips...jamais rien ! Riiiien ! Il les as tué ! Il était de mèche avec lui.

-Aménia, je ne comprends rien, fit Seamus, complètement perdu.

-Il les as tué. Pourquoi j'suis pas...hips...morte ? Ah !!!!

Craignant qu'il n'y ai quelque chose, il se retourna. Mais le cri d'Aménia se dirigea vers lui. Ils n'étaient qu'eux d'eux, elle titubante et criant, lui désemparé.

-T'as voulu me tuer ! Et Casilda ? Elle ferait quoi...hips...sans moi ? Je veux rester ici pour mourir avant !!!

Elle rit et se recroquevilla soudain sur elle même. Elle était accroupie, la tête entre les bras, secouées de spasmes. Seamus crut qu'elle riait encore mais elle pleurait.

-Ils...ils les a tué ! Tué !

Il se pencha vers elle pour l'aider mais elle se releva d'un coup, en colère.

-Je ne veux pas partir avec toi ! Tu vas m'emmener avec elle ? C'est ça ?

-Je ne comprends rien.

Il jeta un coup d'œil au lac. Elle n'aimait pas l'eau mais elle était ivre, totalement. Il n'eut pas le choix. Il s'approcha et entoura sa taille de son bras.

-Lâche-moi !!! 

Elle se débattait comme un fauve mais il ne céda pas et l'entraîna dans sa chute. Elle s'accrocha soudain à lui de tout ses forces.

-Non ! Pas l'eau ! Seamus, non...

Elle ne finit pas sa phrase, ils étaient déjà dans le lac. Des millions d'aiguilles leur percèrent la peau, le froid les paralysant. Aménia gardait les yeux désespérément fermés et Seamus la regarda un instant. Ses cheveux blonds volait dans l'eau, autour, d'elle et il la trouva splendide. Il resserra son étreinte et ils remontèrent à la surface. Elle inspira l'air dans ses poumons, essuyant sa figure avec des gestes imprécis. Ils tremblaient de froid, glacés. Elle s'agita longuement avant de ralentir ses mouvements et de s'arrêter pour fixer Seamus. Il tendait sa main vers elle. 

-Je te déteste, murmura-t-elle.

 La main de Seamus frémit sous l'insulte et elle vit ses yeux se perdre un moment. Elle avança dans l'eau qui lui arrivait à la taille, passant à côté de sa main. La colère était nettement visible sur son visage. Elle s'arrêta à quelques centimètres de lui. Il crut qu'elle allait le gifler mais elle posa son front contre son épaule. Il ramena sa main contre lui, l'entourant de ses deux bras. Personne ne parla pendant quelques minutes. Il souffla enfin.

-On rentre ?

Elle releva la tête, lui sourit, puis tourna son regard vers les étoiles.

-Oui.

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Voici la première partie de ce livre que j'écris en collaboration avec Ariana. J'espère que ça vous a plu . Je m'excuse pour le retard de ce chapitre.

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