Chapitre 8

Un passant assis depuis maintenant plusieurs heures sur un banc flane. Son regard dévi de son téléphone pour se fixer sur un adolescent, sûrement dans la quinzaine. Il est étonné par la couleur de ses cheveux, peu commune. Un vert resplendissant. C'est assez étonnant, mais pas tant que ça, quand on y pense. C'est vrai, ce monde est désormais rempli d'alter en tout genre. C'est nostalgique qu'il se remémore de cette époque où les pouvoirs n'appartenaient qu'au monde de la fiction, de l'irréel, du fantastique. Les pouvoirs faisaient pétiller les yeux des enfants, ils s'imaginaient dragon ou licorne, fée ou sirène. Maintenant, c'est normal d'avoir trois yeux, des ailes, des cornes, ou des cheveux verts, comme ce petit garçon, qui attend devant ce qui semble être sa maison. Il a le trousseau en main, ces dernières tremblantes. Il a dû avoir une mauvaise note pour avoir ce genre de réaction, se dit-il. 

Il en vient même à espérer que son père ou sa mère ne s'énerve pas trop. Pour ce qu'il imagine être une simple étourderie, ce serait dommage. Le passant à la vague impression que le vert doit s'attirer la sympathie de tous ses camarades de classe. Il a vraiment une bouille d'ange, en y regardant de plus près. De grands yeux verts avec toutes ses nuances, entouré de longs cils et parsemés de tâches de rousseur... Il doit avoir pleins de prétendantes à ses pieds. Et sûrement deux trois prétendants. 

Le passant voit que le vert se décide enfin d'ouvrir cette porte. Son mental doit être prêt à se faire réprimander. Il lui en fallut, du temps, tout de même... Il n'a quand même pas tué quelqu'un ! 

Soudain, un scène d'une violence inouïe se joue devant ses yeux.

Un homme d'environ deux mètres se situe devant la porte. Il voit les larmes arriver au coin des yeux du vert. Et sans raison apparente, l'homme qu'il déduit être le père du petit le prend par les cheveux et le lance dans le couloir. Il voit la tête du vert se cogner violemment contre le sol. Puis le sang. Son sang. 

Le passant à le coeur qui bat à toute allure. Il ne s'imaginait jamais être témoin un jour de violence sur un enfant. Il aimerait fermé les yeux sur ce qu'il vient de voire, comme la femme qui vient de passer. Comme beaucoup d'autres ont dû le faire avant. Mais l'espace d'un instant, il s'est mis à la place du vert. A la place de cet enfant, qui subit depuis qu'il est entré dans la maison. 

Il regarde son téléphone. 3 minutes. Ca va faire 3 minutes que le petit subit les coups. Depuis combien de temps a-t-il subit ? une semaine ? Un mois ? Deux mois ? Un an ?

A vrai dire, il n'ose même pas imaginer.

Toujours son téléphone à la main, la vibration d'une notification le fait réagir : ni une, ni deux, il saisit le numéro d'urgence. Une sonnerie. Puis deux. Deux secondes qui paraissent heures. Puis une réponse libératrice.

- Allô le service d'urgence j'écoute ?

Le passant a une voix chevrotante, qu'il éclaircit après de nombreux essais. Ayant fait une formation de premier secours étant plus jeune, il a un vague souvenir des priorités d'informations qu'il doit apporter à la personne au bout du fil.

- Oui, allo ? Hum hum. Bonjour, je suis actuellement au ** avenue * dans la préfecture de Shiuzoka, mon numéro de téléphone est le +81 003 1234 1234, et j'ai été témoin d'une scène de violence sur un enfant, et je ne sais pas du tout qui contacter !

- D'accord monsieur, avant que je vous transfert sur le bon numéro, pouriez-vous me dire s'il a des risques que la victime soit blessé gravement ?

Le passant se met à accélérer la parole. Depuis combien de temps est-il enfermé, putain ! Trop longtemps, et il en est conscient.

- Oui, c'est sûr, il est blessé à la tête, je l'ai vu, il saignait, il y avait du sang, beaucoup trop pour ne pas être une blessure grave, et...

- Calmez-vous monsieur, ne vous en faites pas. Je vous dirige sur le service "enfance en danger". Je vous envoie aussi les pompiers pour soigner l'enfant.

Le passant murmure.

- Merci madame.

Il entend un je vous en prie. Puis, deux bip sonore répété à court terme. Puis une voix d'homme lui répond, cette fois-ci.

- Bonjour, service de l'enfance en danger, je vous écoute. 

- Bonjour, je suis au ** avenue * dans la préfecture de Shiuzoka, mon numéro de téléphone est le +81 003 1234 1234, et j'ai été témoin d'une scène de violence sur un enfant.

- Racontez-moi en détail, s'il vous plait, je vous fait parvenir les autorités.

La voix du passant tremble au fur et à mesure de son récit. 

- Alors, euh, j'étais assis sur le banc en face d'une maison, et j'ai vu un petit garçon qui doit avoir quoi, quinze ans, et il s'apprétait à rentrer chez lui. Il était tout tremblant, et ensuite, il a ouvert sa porte, et puis un homme que je pense qui est son père est apparue, puis il lui a attrapé les cheveux et l'a balancé sur le sol du couloir ! C'est son père, hein, qui lui a balancé sa tête sur le sol du couloir, pas le petit. Puis ensuite, le petit s'est redressé, dodelinant, et là, j'ai vu une plaie énorme sur sa tête, euh, d'à peu près, hum... 

Il essaie de mesurer le diamètre avec son pouce et son index de sa main gauche.

_ La taille d'une balle de ping-pong !

- D'accord Monsieur, est-ce que vous avez toujours la victime en visuelle ?

- Non non, elle est chez elle ! Mais la porte d'entrée est toujours ouverte, et...

- D'accord Monsieur, mais surtout, n'y allez pas, ça peut devenir dangereux pour vous. 

Le passant souffle d'impuissance. Il ne peut rien faire, à part attendre que les secours arrivent. Si seulement il avait eu un alter...

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Une douleur lacinante lui traverse le crâne. Il connaît cette douleurs, celle de s'être ouvert la tête, mais elle n'en fait pas moins mal. Il se relève péniblement. Il vacille sur un pied, puis sur l'autre, pour enfin réussir à ce stabiliser. Il croise le regard d'une femme qui traverse la rue devant chez lui. Celle-ci baisse la tête, honteuse. C'est pas grave, de toute façon, il est déjà trop tard. Personne ne peut le sauver. Son père est bien trop puissant. Et puis ces gens, tous autant qu'ils sont, ils ont un rendez-vous important, ou alors une famille les attend à la maison ! 

Oui, mais lui, elle est où sa famille ? Parce qu'il le sait, l'homme devant lui n'a en commun avec lui que son sang. Mais après tout, il a arrêté de se comparer aux autres. Il ne le peut pas. Parce que l'écart est tellement grand que la comparaison en devient ridicule. Il a arrêté aussi, d'imaginer sa vie sans son père. Il se dit que s'il souffre dans cette vie, c'est sûrement que ses vies antérieurs ont été trop catastrophiques, qu'il a besoin d'une vie de souffrance pour expier ses nombreux péchés.

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Izuku, connaissant la routine, se dirige d'un pas chancelant dans la cuisine, l'esprit embrouillé. Il est encore un peu sonné par la violence dont a fait preuve son père.

Mais il en a l'habitude. Alors en silence, il pose son sac de cours dans le coin du salon et va chercher une trousse de secours. Il redescend et voit son père, totalement bourré, dormir sur le canapé. En essayant de faire le moins de bruit possible, il s'installe sur la table du salon, un coton dans une main et de l'alcool à 90% dans l'autre. Il positionne le petit miroir de la salle de bain en face de lui.

Il jure.

D'habitude, elle n'est pas aussi profonde, sa plaie. Le sang lui coule devant l'oeil droit, qu'il ferme d'un coup. Une goutte s'écrase sur la nappe.

- Merde !

Il prit un saupallin dans une main et une éponge dans l'autre. La tâche est finalement partie, à son plus grand soulagement. Bon, maintenant, il est temps de s'occuper de sa blessure.

Prenant une grande inspiration, il ouvre l'alcool. L'odeur envahit vite la maison, lui faisant tourner la tête. Elle lui prend aux yeux, ses narines le picotent et sa gorge le gratte. Bientôt, toute la maison est envahit par cette forte odeur.

Il prit un coton, qu'il imbibe soigneusement. Fébrile, il apporte sa main à son visage. 

La douleur le fait vaciller. Elle le brûle et s'étend dans chacune de ses cellules, son coeur semble cesser de battre et ses poumons refusent de faire leur travail. C'est larmoyant et suffocant qu'il jette le coton imbibé désormais de son sang. Il entend son père grogner depuis le canapé. Il se réveille.

Oh non, pense-t-il.

Car là sont les seuls mots qu'il a eut le temps de penser. Très rapidement, son père est arrivé devant lui et l'a giflé. Il est maintenant inconscient.

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Il se réveille, sur une chaise, ligoté. Il comprend. Non, non, non ! Tout mais pas ça ! 

- Alors, on a bien dormi, sale batard ?

Un frisson lui parcourt l'échine. Son père s'avance vers le seul point de lumière, créé par cette petite lampiote artificielle, qui menace de s'éteindre à tout moment. Il s'avance, trop proche, beaucoup trop proche. Il se penche vers Izuku, apeuré. Il murmure.

- Tu sais combien de temps tu as dormi, connard ?

Un frisson lui parcourt le corps. Izuku secoue frénétiquement la tête de gauche à droite. Bien qu'il n'est pas entendu la voix de son père ou qu'il n'a pas lu sur ces lèvres, ce dialogue, il le connait les yeux fermés. Il pleure de terreur.

- Et tu veux le savoir ?

Il connait la suite. Il doit répondre oui, comme d'abitude. Mais aujourd'hui, Izuku n'en peut plus. Il est fatigué de ses rengaines de colère et de ses accès d'hystérie. Alors, pour la première fois en 2 ans, il secoue négativement la tête. Un sanglot le fait tressauter, mais il le tait. Il doit se montrer fort. Il sent la main de son père s'abattre sur sa joue, devenue rouge.

- PUTAIN, TU OSES REPONDRES PAR AUTRE CHOSE QUE JE T'AI APPRIS ? SALE FILS DE PUTE, ECOUTE MOI QUAND JE TE PARLE ! AH, C'EST VRAI, J'AVAIS OUBLIE : ET BAS TU PEUX PAS ! TU RESSEMBLES BIEN A LA PUTE QUI TE SERVAIT DE MERE SERIEUX, TOUT POUR FAIRE CHIER SON MONDE ! MAINTENANT, REPONDS MOI VRAIMENT, SALE CHIEN !

Hisashi prend une grande inspiration, tandis qu'Izuku, lui, tente de lire sur les lèvres de son père, en vain. Ses yeux sont bien trop embués. Mais il sait qu'il a du l'insulter, lui et sa mère. Il le fait souvent.

- Est ce que tu veux savoir combien de temps tu as dormi !

Izuku secoua encore une fois la tête de gauche à droite. Il ne veut rien voire. Hisashi fulmine.

- Ah ouai, on veut jouer au plus malin ! 

Un rire malsain lui traverse le bord des lèvres, au début faiblement, puis devenant de plus en plus fort. Bientôt, toute la maison tremble d'effroi et Izuku le premier, devant le visage psychotique de son père. Puis le silence. Rien que le silence, coupé seulement par les démons rodant autour de son ouïe. Le manque de réaction de son père l'effraie bien plus que ses insultes et ses piques de colère. Parce qu'il sait qu'après, sa colère se déverse en violence et en test en tout genre. 

- Et bien il n'en tient qu'à toi même.

Izuku, encore aveugle de ses larmes, se sent frissoner. Alors que son père abat son poing sur le corps frêle de l'adolescent, la sonnette retentit.

Hisashi, pas patient, décide de détacher Izuku pour qu'il aille ouvrir, le temps qu'il puisse préparer ses instruments de torture. Tandis qu'Izuku monte, fébrile, son père jubile.

- Après, mon petit, tu va bien morflé. 

Un sourire à faire pâlir un assassin prend place sur son visage malsain. Des idées lui traversent l'esprit, mais surtout, il est heureux. Heureux que son plan marche à merveille, heureux de voire l'état de son fils empirer, heureux de voire que ses expériences arrivent à termes.

Car il est sûr, si dans moins d'un mois, Izuku a des troubles de la personnalités, cela voudrait dire que son produit marche et qu'il pourra le mettre en vente auprès des villains qui tentent de casser l'image de la perfection qu'ont les héros à ce jour.

Izuku, lui, ouvre la porte au malheureux qui croisera son regard vide. Surpris de voire la porte déjà ouverte, et surtout de voire des policiers à l'entrée. Il recule, fébrile. Parce que si les policiers voyaient l'état dans lequel il est maintenant, à coup sûr, son père lui rendrait sa douleur au quintuple. Apeuré, il retourne en fuyant dans la cave, le coeur bourdonnant. Il claque la porte qu'il verrouille à clef et entend les policiers frappés la porte de leurs grands points.

- Ouvre, petit, on ne te veut pas de mal !

Toujours paniqué, Izuku ne voit pas son père passer derrière lui et lui mettre un couteau sous la gorge. Même sans le voire, il perçoit ses pulsions meurtières. Il est en colère, voilà pourquoi il ne voulait pas chercher les secours. Il le sait, si les policiers n'arrivent pas à ouvrir cette putain de porte qu'il a fermé à clef, il est foutue.

Alors, dans un dernier élan, les veines remplis d'adrénalines, il hurle à s'en déchirer les poumons un appel à l'aide que les policiers entendent, leur déchirant le coeur.

Les policiers entendent de l'agitation. Ils hurlent entre eux pour trouver une parade à l'ouverture d'une porte fermée à double tour. 

Son père est fou de rage.

Et ce qu'il devait arriver arrive : dans l'incapacité à se concentrer sur trop d'éléments en même temps, Hisashi annule son alter sur Izuku. 

Il n'y croit pas.

Ce dernier pleure de joie. De surprise. D'excitation aussi. 

Il pleure de nouveaux sentiments, de nouvelles sensations, qu'il pensait ne jamais retrouver. Il pleure à en crever, il pleure à s'évaporer, mais il pleure de bonheur. 

Il est fébrile, mais un sourire sincère et immense est affiché sur ce visage enfantin. 




Il inspire.

Putain.









Putain, il entend.










Il entend quoi ?










Rien.









Le silence. 










Le calme absolu. 




Le calme de 3 secondes. 3 secondes d'espoir.





3 sencondes réduits au silence, à l'espoir.














Mais, comme tout, après l'espoir, vient le désespoir.



Ah, ce sale espoir, qui la fait respirer de nouveau, qui le saisit dans les tripes ! Ah, il le sent bien dans ces poumons, papillonnants dans ses poumons, virevoltants, volant entre le soleil d'une vie meilleure. 

Mais après, la chute n'en est que plus violente. 

Plus dure.

Insurmontable.

Et c'est son père qui le fait tomber dans les tréfonds du désespoir. Ce père là qui le bats en lui crachant une vérité qu'il aurait aimé ne jamais entendre. Ah, pour la première fois de sa vie, il aurait juste aimé que son père réactive son alter.

- PUTAIN DE MERDE, SALE CONNARD ! T'ES BIEN CONTENT DE TON COUP, HEIN ? TU CROIS ENCORE QUE QUELQU'UN VA TE SAUVER, SALE MERDEUX ? MAIS JE VAIS TE LES DIRE, MOI, TES QUATRES VERITES : TA MERE EST MORTE ! 

TA SALOPE DE MERE EST MORTE ! ET C'EST PAS EN ENFERMANT LA PERSONNE QUI L'A ASSASSINÉ QUE TU LA RAMENERAS ! TU VEUX QUE JE TE DISE, SALE FILS DE PUTE ? ET BIEN ECOUTE BIEN, TANT QUE TU LE PEUX. TU VEUX REVOIR TA MERE ? SUICIDE TOI ! DE TOUTE FACON, T'ES DEJA MORT ! MORT DE L'INTERIEUR, CROIS-MOI, CE JOUR-LA, J'AI REUSSI A TUER DEUX PERSONNES : TOI ET TA MERE ! BAH OUAI, MON PETIT GARS, TU LE SAVAIS PAS ? T'ES MORT DE L'INTERIEUR ! ALORS IL NE RESTE PLUS QU'A TUER TON CORPS MUTILÉ, PARCE QU'IL N'AVANCERA PAS LOIN ! 

Hisashi s'avance et saisit violemment les poignets d'Izuku. Il lui dit.

- Tu sais que t'es vraiment malsain, comme personne. Parce que tu détestes voir le sang, mais tu le fais couler toi même. Tu sais ce que c'est ? Une invitation à te faire mal. Alors j'y ai répondu, et j'y réponds aujourd'hui : JE VAIS TE FAIRE MAL, COMME A PRIORI, C'EST CE QUE TU AIMES !

Sur ce, il le frappe de maintes et maintes reprises au rythme des poings qui s'abattent sur la porte verrouillée et à ses pleurs d'impuissance. Il a espéré. Il n'aurait pas dû. 

Après quelques minutes, le père, lassé, sort une seringue. Une seringue plus grosse que d'habitude. Mais contenant le même liquide. Ce liquide...

Seul son père sait ce que s'est. Seul lui sait que ce liquide fera sa richesse. Seul lui sait qu'il détruit et tue Izuku petit à petit et scinde sa personne en deux êtres à part entière. Seul lui sait. Et ça doit resté comme ça. 

Alors, dans un dernier geste, comme à chaque fois, il déverse le liquide mauve dans les veines du petit Izuku, bien que ces dernières ressortent sur sa peau au teint maladif. Il hurle de douleur et menace de s'effondrer. Mais, il n'empêche qu'il est heureux, car son père a arrêté son alter. Il a arrêté sa torture. Juste pour entendre ses mots qui l'ont un peu plus brisés, certe, mais il se dit que c'est un mal pour un bien. 

Le bruit d'un verrou qui saute lui redonne goût à l'espoir. Il a envie d'y croire, qu'on viendrait le sauver, rien qu'une dernière fois. Cette petite flamme, cette dernière mêche qui, si elle s'éteint, elle l'éteindra aussi, et définitivement.Parce qu'il sait que s'il chute, cette dernière sera mortelle. Alors il s'accroche de toutes ses forces en cet espoir. Il le maintient, il a encore trop peur pour mourir. Il n'est pas encore prêt, il a trop de raisons de vivre.

Ou non, il en a une seule, qui le ronge : Katsuki.

Il veut apprendre à connaître ce sentiment qui l'habite, à le découvrir avec lui, sans lui, peut importe ! Mais il veut savoir. Alors il pleure, de savoir qu'il va peut-être pouvoir observer de meilleurs jours. Il pleure en espérant retrouver un vrai sourire et l'adresser à son cher ami d'enfance. 

Mais la douleur qui le saisit le fai divaguer, il ne parvient plus à penser à son rival. Il perçoit le monde comme un nourisson qui voit le jour pour la première fois : des couleurs vives, des cris, des grands coups, le bruit du métal qui tombe et du verre qui se brise, un liquide au teinte mauve qui se déverse jusqu'à ses pieds. Un visage encore inconnu d'une personne vêtu de bleu et aux cheveux noirs de jais qui se penche au dessus de lui. Le-dit visage prononce des syllabes qui n'ont ni queue ni tête. Il ne parvient pas à les assembler pour en faire un mot. Alors comme un nourisson, il laisse quelques larmes s'échapper de ses yeux un peu plus grand que la moyenne et s'endort pour une durée dont il ne connaitra pas la valeur exacte.

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Alors, vous comprenez tout ? Dites-moi si un truc ou une incompréhension de l'histoire vous turlupine.

Sinon, tout va bien ?

Je vous avoue, je suis en grosse panne d'inspi pour mon recueil de poèmes... J'ai que des bribes de vers qui volent vers mon esprit et qui ne reviennent jamais...

Bref, très chiant.

Sinon, rien de neuf sous le soleil ! Ou la pluie :,)

Voili voilou , à plus les bijoux !

Jadou

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