Chapitre 16


Résumé du capitre précédent :

Izuku, après de nombreux combats internes, parvient enfin à sortir de son subconscient, rempli de souvenirs douleureux. Il a sombré, après avoir lutté contre le sommeil, de son Amant, Katsuki.

Désormais, son secret mis à jour, il ne sait pas à quelles réactions s'attendre de ses proches. 

Vont-ils l'ignorer ? Le rabaisser ? Ou au contraire... L'aider ?


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La tête encore douloureuse, il se redresse, dodelinant. Son lit grince. Un goût d'amertume lui remplit la bouche, suite à ses pensées peu joyeuses. Il y a de cela 7 heures, il sombrait dans les bras de Katsuki. Maintenant, il est réveillé bien avant tout de monde, en proie à ses idées sombres de nuits blanches. Comment va-t-il faire ? Il y aura trop de regards rivés sur lui, demain. Il ne souhaite pas attirer l'attention. Même si son père n'est plus là pour lui faire subir mille et une sévices, il garde cette facheuse habitude à faire profil bas.

Alors qu'il se penchait pour saisir son téléphone et son casque, pensant qu'écouter de la musique l'aidera à dormir plus facilement, son oreille à l'affut capte un faible bruit de fond. Il se redresse, le coeur battant soudainement plus vite. Il se surprend à penser qu'un tel agitement est exagérer mais fort est de constater que personne, à UA tout du moins,  n'a pour habitude d'être réveillé à quatre heure et demi du matin. 

Il se redresse et se dirige vers sa porte. Ses pieds forment de faibles bruits sur la parquet, qu'il tente d'étouffer en allant plus lentement. Il entrebaîlle la porte. Il se fait aveugler par la lumière du couloir, allumée comme en plein jour.

Les ronflements réguliers de Mineta, bien plus calmes que les battements de son coeur, le forcent à se poser une question.

Mais, si le couloir est allumé, pourquoi personne ne s'est réveillé ?

Certe, certains peuvent avoir le sommeil lourd, mais typiquement, Tokoyami est quelqu'un au sommeil léger et très sensible à la lumière. Elle aurait dû le déranger !

Inquiet mais déterminé à connaitre la source de ces murmures transformés en faibles paroles, Izuku se dépêche, toujours d'un pas calfeutré, vers la chambre victime du bruit.

Il s'étonne à se tenir debout devant la chambre de Katsuki. Sur le moment, il s'est même dit qu'il s'était trompé de chambre, mais le vrombissement sonore qui s'était tut est aussitôt reparti. La chambre semble être le théâtre d'un débat engagé. Malheureusement, il n'arrive pas à en saisir le sens. Il semble que son ouïe a été tout de même affecté par toutes ces années où elle s'est retrouvée condamné au silence.

Les mots volent en tous sens, formant des pièces qu'il tente d'assembler. Mais comment effectuer un puzzle de mille pièces lorsqu'il en manque les trois quart ?

Cependant, il n'abandonne pas. Le bras collé à la porte, aussitôt rejoint par son oreille, il n'entend que des sons. Les mots ont été découpés en syllabes sans queue ni tête. Les murs isolés le narguent de tous ses secrets qu'ils gardent en leur sein.

Il essait tout de même. 

Il entend un "mu".

Ensuite, un peu plus tard, il en distingue deux. Sur le feu de l'action, sa mémoire oublie la première, pour simplement retenir la deuxième.

"til"

Il se gratte le bras inconsciemment. Des couches de sang séchés viennent se loger sous ses ongles. Pourquoi les seules syllabes qu'il retient deviennent un mot si lugubre, si macabre ?

Putain, maintenant, il ne parvient plus à suivre la conversation ! Il ne pense plus qu'à ça. Il se sent faible, dans ces situations. Bien trop faible. 

Les larmes lui montent aux yeux, l'aveuglant. Ainsi, il ne se rend pas tout de suite compte que la porte de Katsuki s'ouvre. Ni que ses amis, ceux de la célèbre Bakusquad, sursautent lorsqu'un "ploc" se fait entendre distinctement et s'écrase au sol en une fleur rouge.

Clignant enfin les yeux, afin de chasser ses larmes peu désirables, il comprend. C'est trop tard pour fuir. 

Avant qu'il ne prenne la fuite, Katsuki lui attrape le bras. Plus aucun son ne se fait entendre, hormis le faible râle de douleur qui s'échappe de la gorge d'Izuku. Prenant consience de sa blessure, Katsuki passe de son bras à son épaule afin de le pousser dans sa chambre. La bakusquad, elle ne part pas. 

En y regardant déplus près, il aperçoit d'audres visages, dont Tokoyami. Ceci explique cela, songe-t-il.

Il se fait asseoir sur la chaise de bureau de Katsuki par ce dernier, qui prend place au sol. Il croise ses jambes en tailleur, une position qu'il a l'habitude de prendre sans réfléchir.

- Bon, Izuku, il va falloir que tu nous écoutes. 

Il le sent pas, sur ce coup-là. Mais qu'est-ce qu'ils manigancent à 4h30 du mat', sérieux ! 

- Pour quoi ?

Il désigne son bras d'un coup d'oeil.

- Pour ça.

Prit d'un réflexe premier, il prend son bras dans son autre main afin de tenter vainement de le subtituer aux regards intrusifs de ses camarades. Il a certes, plus ou moins accepter l'aide de Katsuki, mais pas de toute sa classe. 

Il se lève brusquement de sa chaise.

- Mais en quoi ça vous...

- Tais-toi. Laisse-moi finir.

Il prend une grande inspiration.

- Enlève ton tee-shirt.

Le cerveau d'Izuku bugue. Attends, quoi ? Il a bien entendu ?

- Tu peux répéter ?

- Tu peux enlever ton tee-shirt s'il te plaît ?

Son coeur s'est mis à redoubler de vitesse. Son souffle s'écourte. Des sueurs froides lui coulent le long de la colonne vertébrale, le faisant frémir.

Ses putains de cicatrices. 

- Izuku, respire, lui intime son amant.

Il obtempère, puis lui hurle dessus.

- Mais t'es complètement givré ma parole ! Pourquoi tu voudrais que je me déshabille devant tout le monde ?

- Ecoute. Tout le monde sait. La police a publié un article. On l'a tous lu. Ils le savent. Pour tes cicatrices. 

Ses yeux s'équarquillent et sont remplis de larmes. Il les retient du mieux qu'il peut même si ça fait mal. 

Des bras l'enlacent tendrement.

- Vas-y, Deku. T'en a besoin. 

Il a le droit. Maintenant il peut. Alors tout ce qu'il a gardé jusqu'à maintenant sort. Il étouffe ses sanglots dans la chemise trempée de larmes de Katsuki. Ce dernier lui relève la tête et l'embrasse doucement. Un baiser discret, mais d'une douceur inégalable, ce qui a le don de faire fondre les dernières parois de son coeur emprisonné. 

(POV Mina : Oooooooh, je fonds !!! Ils sont trop meugnooooon !!! Mais putain, Katsuki, tu le regrettera de m'avoir caché cet amour !😈)

Après 5 minutes passés dans les bras de l'autre, Katsuki se recule légèrement pour lui faire face. 

- Tu me fais confiance, Deku ?

Il hoche la tête.

- On va t'enlever ton tee-shirt. Ne t'inquiète pas, on ne va rien faire, ok ?

Il afirme sa conviction, lui faisant entièrement confiance. Il va le réparer. Comme ce pot.

Il saisit le tissu qui tremblote à son toucher. Son haut rejoint le sol. Ses muscles roulent lorsqu'il se rassoit. 

(POV Mina  : Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! T'es trop beau Izuukuuuuuu ! Comment Katsuki va bien kiffer au lit... 😏)

Katsuki s'oblige à ne pas faire dévier son regard vers les cicatrices qui parsème son corps afin de le mettre en confiance.

Momo, silencieuse jusqu'à maintenant, prend la parole.

- Katsuki ? Je...

Il la coupe et lui répond.

- Oui.

Elle active son pouvoir après avoir hoché la tête. Elle tend un sceau remplit à Katsuki.

Sans un mot, chaque élève plonge la main dans le sceau.

Katsuki ouvre le bal en plaçant la main badigeonné du liquide un peu visqueux sur le torse d'Izuku. Il sursaute suite à la sensation du froid sur sa peau brûlante d'impatience.

Katsuki prend un torchon et s'essuit la main. Izuku lui, tente d'enlever la peinture, mais il semblerait qu'elle s'est incrustée sous sa peau. Il commence à stresser sérieusement, bien que l'idée d'avoir la trace de main de son amant incrusté dans sa chair ne le dérange pas trop.

- Ne t'inquiète pas, c'est comme une sorte de peinture.

Izuku bégaye.

- Mais... mais pourquoi tu fais ça ?

Il émet un deuxième sursaut suite à la main froide d'Eijiro qui lui arrive sur l'épaule droite.

- Laisse-le faire, bro. Il veut juste te sauver.

C'est en silence que les mains s'abattent sur sa peau nu, recouvrant toute la partie haute de son corps. 

Momo sur son flanc gauche.

Sero, Tsuyu et Shoto sur son dos.

Denki et Kyoka sur ses deux avant-bras.

Mina et Occhaco sur la partie haute de ses bras.

Fumikage sur son torse, à côté de Katsuki.

Pensant que ce calvaire était fini et qu'il aurait des explications, il frémit légèrement au touché de Katsuki qui, du bout des doigts, comble les trous par des empreintes digitales, accompagné très vite par Eijiro et Denki.

Ensuite, Katsuki s'assoit.

- Izuku.

Il tourne vite la tête en sa direction et sort d'une petite voix aigu.

- Oui ?

- On va jouer à un jeu. Toi, moi et toutes les personnes dans la pièce. 

Il hoche la tête, avide d'en savoir plus sur cette solution miracle qu'il a élaboré afin de l'en sortir.

- Tu vois chaque main ?

Il affirme une nouvelle fois.

- Elle représente une personne présente dans la classe. 

Katsuki prend une grande inspiration.

- Ecoute. A chaque fois que tu te couperas, chaque main que ta coupure touchera sera considérée comme morte, jusqu'à la fin du jeu. Bien sûr, les mains des personnes éliminées seront remplacées par celles des joueurs en liste. Sur le moment, ça peut te sembler ridicule, mais la personne qui sera "morte" devra, en signe distinctif, porter des lentilles de couleurs blanche et un message écrit partout sur ces vêtements. Je préfère ne pas te dire ce qu'il contiendra, cela fera trop d'informations d'un coup. Et pour chaque trace de doigts, une entaille sera faite sur la joue et sur le lieu où le joueur a posé sa main. C'est pour cela que seul moi, Eijiro et Denki avons fait les traces, parce qu'on s'est porté volontaire si tu finis par te mutiler. Tu as compris ?

Alors c'est ça, sa méthode miracle ? Il a pas confiance. Il le sent pas. Il va jamais tenir. Tous les joueurs vont être éliminé ! Comment va-t-il s'empêcher de se couper ? 

Il ne veux surtout pas blesser ses amis, et encore moins son amant. Parce que sinon, cela veut dire qu'il se comporte comme son père. 

Mais comment passer une journée sans se couper ?

Il peut le cacher aux regards des autres ?

Il prend la parole.

- Comment allez-vous savoir si je vous ai touché ?

Momo intervient.

- Enfaite, Izuku, c'est pas vraiment de la peinture. C'est une encre spécifique constitués de nanoradars, qui envoient un signal à son récepteur. Pour savoir qui est touché, on a nous aussi une marque qui nous signalera notre "mort".

Elle tend sa tête pour montrer son cou. Maintenant qu'il observe mieux, il aperçoit que chacun de ses camarades a cette marque. 

Momo reprend.

- Il nous envoit une petite décharge. Pour que le test soit concluant, on ne retirera pas tes lames, parce que plus tard, elles resteront chez toi à ta portée, et que le monde qui nous entour en a toujours trop. Et, concernant la "peinture", elle ne s'enlève pas au lavage et ne résorbe qu'avec le temps. Tu auras gagné le jeu lorsque que tu ne te couperas pas jusqu'à l'absorption du produit par ta peau.

- Et combien de temps prend l'absorption ?

- Un mois. 

Devant la mine déconfite et stressé de l'amant de son ami, Eijiro intervient.

- Sois fort, Izuku. Résiste à la tentation. Remplace ce plaisir par autre chose ! Ta volonté est forte, je sais que tu peux y arriver. En tout cas, on ne te laissera pas tomber.

Sur ces mots, les élèves s'en vont un à un, pour ne laisser plus que Katsuki. Normal, c'est sa chambre. 

Alors qu'Izuku aussi se lève, Katsuki l'enlace.

- Tu veux rester avec moi, ce soir ? Enfin plutôt ce matin. 

Les yeux lourds de sommeil, il accepte de s'endormir, lové dans les bras de son petit-copain.

Ce dernier lui tripote les cheveux et lui caresse son abdomen, toujours nu. Après cette prise de conscience, il rougit et tente de se relever. Katsuki n'es pas de son avis.

- Dors, Deku. T'inquiète pas, on est que tous les deux.

Peau contre peau, bercée dans cette chaleur réconfortante, il s'endort paisiblement.

Il est cinq heures du matin, et Izuku s'avance vers le premier pas de sa guérison.

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Coucou les p'tits choux !

Comment ça va, la forme ?

On est ENFIN en vacances !!!!! Oui, bon, je le suis depuis une semaine, mais bon, avec le boulot, ça s'est pas vu. Les profs ils sont trop chiants, on a toujours une tonne de boulot XP

Sinon, je sais, ça fait un moment qu'il est sorti, mais vous avez achetés les MHA 38 ? Moi oui !

Comme toujours, j'ai kiffé, bien que j'aurai aimé voir un peu plus mes bebous ensemble (#fangirl du bkdk !)

Sinon, je sais, je suis en retard, mais j'ai commencé SNK, et je suis déjà à fond dedans ! Jsp comment j'ai fais pour passer à côté de cette pépite...

Sinon, petit conseil de ma part, lisez ou regardez les "blue period". C'est trop bien, si vous aimez le dessin. Ah, et aussi Your lie in april. J'ai chialé à la fin, mais c'est incroyable, que vous aimiez la musique ou non !!!

Voili voilou, à plus les bijoux !

Jadou

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