Démona se réveilla.

« -Bonjour Démona, comment te sens tu ?

-Va crever !

-Toujours digne de toi même !

-C'est pas près de changer connard !

-C'est bien, continue, tu es vraiment digne de toi même ma chère absolue...

-Je ne suis pas absolue ! Cette incarnation de la folie n'existe plus, absolue est mort pour toujours !

-Absolue est une déesse ! Ce n'est pas l'incarnation de la folie ! C'est un honneur d'être son corps, honneur qui t'incombe !

-Au risque de me répéter, va crever connard ! »

Elle essaya de bouger, impossible, elle était paralysé.

« -Pas encore...

-Et si, je injecté tout le sang qu'Antigone avait récupéré ! Je suis doué n'est-ce pas ? Enfin, j'en ai un peu gardé pour moi même si maintenant que tu es hors jeu, ça va être simple de récupéré Maëlla.

-C'est pour ça que tu ne l'as prend pas pour absolue, tu as besoin d'elle.

-Ben oui ! Pourquoi je perd mon temps avec toi sinon ? Y'a beaucoup plus simple que toi mais pas aussi forte et c'est toi qui a ses pouvoirs.

-Mes pouvoirs !

-J'adore quand tu parle comme absolue.

-Mais oui, dans tes rêves espèces de malade, je parle comme toujours.

-Bon, ça ne sert à rien. Changement de plan, tu retourne dans le cercueil.

-Tant mieux, j'aurais plus à supporter ton odeur immonde !

-C'est pas vrai ! Je pue pas !

-Tu sens le vieux.

-Je ne suis plus vieux ! Remettez la dans ce foutue cercueil ! »

Antigone cherchait un moyen de retrouver les autres. On la plaqua au sol.

« -Je ne te comprend pas... enfin, tu es la même que Démona donc c'est logique.

-Comment ça ? Qui êtes vous ?

-Je suis celui qui a enfermé tout tes amis dans leurs pire cauchemar. J'ai voulue te faire la même chose mais, impossible, tu te raccroche toujours à la même chose. C'est pour ça que tu es ici.

-Qu'est-ce que vous leurs avez fait ?

-J'ai ramené Lana dans sa chambre d'enfant ; Veina revit les pleurs de sa soeur chérie sans pouvoir rien faire ; Magellan est en train de courir après un cadeau pour montrer qu'elle est une bonne soeur, sans y arriver ; Karma ressent à nouveau la haine la plus forte qu'elle n'avait jamais plus ressentit ; et Zander va voir que même en changeant le plus important des moments de sa vie, tout ce passe exactement pareil.

-Démona ?

-Rien, absolue la rendu complètement insensible à ce genre de chose. Elle arrive à faire la différence entre la réalité et les mondes de mes fantômes, je ne peux rien lui faire... sans toi.

-Jamais ! Je lui est déjà fait assez de mal comme ça ! Je ne ferais plus rien contre elle ! Jamais !

-Non, tu ne lui feras rien, je lui ferais quelque chose, tu seras juste mon jouet. »

Démona était dans sa tête, elle réfléchissait, il fallait qu'elle trouve un moyen de sortir de la. La première raison était qu'elle mourrait d'envie de de tuer, de torturer, de massacrer, d'atomiser, de pulvériser et de faire souffrir cette sale petite merde qui lui a déjà échappé. La seconde était qu'il fallait encore jouer les héros et sauver tout le monde, en pensant ça, elle eu un coup de mou, elle n'avait plus envie de faire quoi que se soit. Mais, troisièmement, il fallait le faire. Démona ne pouvait plus bouger mais elle pouvait encore utiliser ses pouvoirs. Elle créa des éclaires bleues, le conteneur en était plein et il résistait.

« -Vas-y, fait le. »

Le cercueil finit par exploser sous l'impulsions d'éclaires rouges. Démona, épuisé, sortie. Elle arrivait à tenir debout et à respirer, elle aspira l'électricité qu'elle avait libéré.

« -Comment ose-tu faire cela ?

-Parce que tu pense vraiment que j'allais te laisser mon énergie ?

-Et bien, tu me complique toujours les choses... apportez la moi. »

Des fantômes trainaient Antigone jusqu'à leurs maître. Ils l'assirent sur un fauteuil puis l'y attachèrent.

« -Et alors ?

-Si tu veux qu'elle s'en sorte sans la moindre égratignure, donne moi ce que tu viens de me reprendre. »

Démona ne réagit pas.

« -Vu ta magnifique expression, je pense qu'il te faut une motivation supplémentaire ! Figure toi que cela tombe bien, j'en ai justement cinq de plus sous la main. »

Des fauteuils sur roulette bougeant tout seul amenèrent les autres, ils étaient dans un état, ils étaient complètement hallucinés.

« -Alors ? Tu n'as toujours pas envie de coopéré ?

-Hélas pour toi, toujours pas. Je ne vais te donner suffisamment d'énergie pour pulvériser un pays, il n'y a que moi qui peut faire ça.

-Parce que tu compte vraiment sacrifier tes amis pour sauver cent ou deux cent millions de personnes ? Tu me déçoit.

-Non, je te dis qu'il n'y a que moi qui est le droit de massacrer des humains ! Et de toute façon, ils ne risquent rien, tu n'es qu'un vieillard qui a fait un peu de chirurgie, tu ne fais peur qu'à tes fantôme et là, c'est que pour te faire plaisir !

-Normalement, je te traiterais de peste mais... j'ai rajeunie, je suis grand, blond, j'ai de splendides yeux bleue et je suis très séduisant.

-Il n'y a que les mégalomane pas marrant qui se décrivent et se trouve séduisant !

-Tu es une très belle jeune femme... nous formerions un couple des plus idyllique tu ne pense pas ?

-T'es pas mon genre.

-Nous serions les maître du monde, beau, amoureux, puissants et immortel !

-Tu ne m'écoute même pas.

-Si nous serions ensemble, je boirais toute tes paroles. Je te propose un marché, nous nous marions et je libère tes amis en plus du faite que nous partagerons le trône de ce monde et l'immortalité.

-Il va falloir m'en donner plus pour que j'accepte d'être mariée avec un albinausse comme toi.

-Et si je te disais que tu auras tout ça seul sans devoir m'épouser à une seul condition.

-La quelle ?

-Un simple baisé et je les libèrent.

-Beurk !

-Allons ce n'est qu'un simple baisé, juste un tout petit baisé sur les lèvres.

-Je ne veux pas de l'immortalité, je ne veux pas être la reine du monde et je peux survivre sans eux, j'adore être seul.

-Un simple petit bisous et je te laisse me tuer.

-Oh mais c'est vrai ! J'avais presque oublié avec toute tes conneries ! »

Démona transperça soudainement le thorax de ce pauvre crétin, elle lui arracha le coeur.

« -Ta stupidité est ta plus grande faiblesse.

-C'est ta soif de sang... qui causera ta... perte !

-Elle l'a déjà fait une fois et je m'en suis très bien sortie. »

Les autres se réveillèrent, ils étaient dans un état.

« -Pas trop traumatisé ?

-Démona ?

-Où est-ce qu'on est ?

-Je devais chercher un cadeau...

-Où est passé Alagé ?

-Démona, tu vas bien ? Tu es toute pâle.

-Un peu fatigué, on rentre, vous aussi, vous avez besoin de repos. »

Avant de partir, Magellan grilla complètement le corps, pour être sûr qu'il ne se relève pas, elle le réduisit en cendre.

« -Personne ne me fait passé pour une mauvaise soeur même si c'est juste dans ma tête ! »

A l'extérieur :

« -Tu te sens capable de nous ramener ? » demanda Antigone à Veina.

« -Je ne sais pas... je vais essayer. » Lana était avec Démona.

« -Tu peux nous faire rentrer ?

-J'ai plus trop de force et je me sens pas très bien. » dit-elle en bougeant frénétiquement les doigts.

« -Tu as plus de sensation ?

-Depuis que j'ai fait explosé ce satané cercueil... mais toi, tu as l'air encore plus à bout que moi, qu'est-ce qui t'es arrivé ?

-J'étais dans ma chambre d'enfant.

-J'te plaint. »

Magellan alla parler avec Antigone et Veina, Zander alla vers Démona et Lana, il dit, en passant, deux mots aux autres.

« -Vous voulez venir explorer avec moi ?

-Bonne idée, avec un peu de chance on trouvera de la bouffe.

-Et de l'eau... j'ai chaud et soif. Karma tu viens avec nous ? »

Elle regardais dans le vide, elle était complètement déprimé, Démona se mit devant elle.

« -Viens Karma, ça te fera du bien.

-D'accord. »

Elle lui tendit la main, Démona l'aida à se lever. Ils allèrent donc fouiller un peu partout dans cette espèce de château pendant qu'Antigone et Magellan restaient avec Veina qui se reposait. Zander semblait vouloir se rapprocher le plus possible de Démona. Il avait eu une révélation : il aimait Démona, il le savait depuis qu'elle était morte et c'était encore plus fort maintenant qu'elle était revenue, mais il ne lui avait toujours pas dit. Il aurait préféré être seul avec elle mais c'était pas le moment pour une déclaration d'amour. Comme dirait Alagé : « Tu choisis toujours le bon moment toi, surtout pour se genre de chose ! » Ce sur quoi il aurait répondu : « Au moins je ne tombe pas amoureux d'une femme dans un conteneur et contrôlé par une créature née de la folie ! » Ils avaient tout les deux des problèmes avec les relations amoureuse mais lui, il voulait être avec cette femme de son vivant et pas mort. Lana voyait bien le manège de Zander, elle laissa sa place à côté de Démona à Zander à contre coeur. D'un côté, elle voulait faire le bonheur de ses amis mais... quelque chose n'allait pas. « Je commence à penser comme Antigone ! » pensait-elle.

« -Lana, tu ne pense pas comme Antigone, tu es comme Antigone.

-Ah non c'est pas vrai ! Jamais je t'empoisonnerais même si je pense que c'est pour ton bien !

-Je sais.

-Tu me taquine, je sais aussi. »

Elles se mirent à rire, évinçant complètement Zander.