Chapitre 24 : Plus précieux
Antigone se réveilla attaché à un mur avec des chaînes. C'était dans une sorte de cave noir, elle ne pouvait pas bouger. Antigone ne paniquait pas, il y avait un moyen simple de s'échapper : passé sous forme liquide et partir. Une fois libre, elle chercha un moyen de s'échapper, sans penser un seul instant aux autres. Elle trouva une petite fente entre les pierres qui menait vers l'extérieur, elle y passa goute après goute mais n'était pas à l'extérieur, elle était maintenant dans un long couloir, Antigone empruntait une porte au hasard, elle réapparue exactement au début du couloir, là où elle était.
« -Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? »
Elle en ouvrit une autre et toujours rien, c'est là qu'elle se souvenue que les autres avaient disparue et qu'ils pouvaient être ici.
« -Quelqu'un m'entend ? » hurla-t-elle.
Elle entendit un petit cris lointain, comme une réponse.
Lana se réveilla, elle était peine de sang. Ce n'était pas le sien, elle regarda autour d'elle, il y avait plein de cadavre par terre.
« -C'est quand même pas moi qui est fait ça ? »
Elle se leva pour voir de plus près les corps. Il avaient un trou béant dans la poitrine, comme si une tornade l'avait éventré. Elle recula, tuer, elle l'avait déjà fait mais elle s'en souvenait ! Elle regarda autour d'elle, aucune sortie mais un courant d'air. Il suffisait de le remonté. La voilà, comme Antigone dans un long couloir, toute seul.
« -Y'a quelqu'un ? »
Elle entendit un bruit discret, elle reconnue une voix mais impossible de savoir à qui elle appartenait. Elle commença à chercher, elle passa une porte. Elle se retrouva dans sa chambre d'enfant, sans fenêtre, sans air, toute noir, toute triste.
Zander fut bousculé, Alagé le tirait par le bras.
« -A... Alagé ?
-Viens grand frère ! J'ai un truc à te montrer !
-Tu es vivante ?
-Mais oui ! Qu'est-ce que tu raconte ? Pourquoi je ne devrais pas être vivante ? »
Il l'a vit, elle était jeune, elle devait avoir douze ans.
« -Pour rien, je suis un peu dans la lune.
-Aller viens ! Je dois te montrer quelque chose de très, très important ! »
Elle le tira jusqu'à un trou immense dans le sol, dedans, le cercueil de Titan.
« -Viens, regarde, il y a quelqu'un dedans. »
Elle se laissa glisser jusqu'au fond du trou et, en s'appuyant contre le cercueil, elle regarda par un petit hublot pour voir l'intérieur.
« -Comme elle est belle... » dit-elle en regardant Titan profondément endormie. Zander était toujours en haut du trou, partager entre « oh non, pas ça pas encore ! » et « si je réagit autrement, elle ne deviendra pas un monstre. », comment réagir ?
« -Viens voir frangin !
-J'arrive. »
Il rejoignis sa soeur.
« -C'est vrai, elle est très jolie.
-Elle est magnifique tu veux dire... Zander, il faut qu'on l'aide à sortir de la dedans !
-Tu es... tu compte faire comment ?
-Je sais pas mais on peut pas la laisser la dedans !
-D'accord.
-Je suis sérieuse Zander !
-Je sais, ne t'en fais pas, on va trouver une solution.
-Merci... »
Alagé le serra dans ses bras, elle avait l'air si heureuse. La première fois ne c'était pas passé comme ça, c'était se jour là qu'ils ont commencé à être en « froid ».
Veina leva les yeux, elle était devant sa mère, Magellan était à côté d'elle, elle pleurait.
« -Qu'est-ce qui ne va pas Magel ?
-Pardon... je t'ai pas protégée...
-Pourquoi tu dis ça ? »
Veina cligna des yeux, elles étaient seul dans la rue, Veina sentait qu'elle allait craquée mais, pour des raisons obscure, elle ne le faisait pas.
Magellan ouvrit les yeux, elle était toute petite et frappait avec colère dans un mur. Elle le brisa d'un coup de poing enflammé, elle vit Démona entrer dans la pièce.
« -Je croyais que tu ne voulais pas que Veina voit tes pouvoirs ?
-Tu veux bien dire qu'i est tombé tout seul ?
-Je dirais que c'est moi, j'aurais des problèmes avec Antigone mais ça va aller.
-Merci.
-Qu'est-ce qui t'arrive ? » dit-elle en se couchant sur son lit et en prenant son livre.
« -C'est... notre anniversaire à moi et à Veina demain.
-Oh merde ! Pourquoi tu ne nous l'a pas dit avant ?
-Parce que Veina veut juste me faire un cadeau et... je sais pas quoi lui offrir.
-C'est pour ça que tu défonce mes murs ?
-Démona !
-Je plaisante, je vais t'aider à en trouver un. Enfin, je vais demander à Antigone de venir avec nous.
-C'est plus sûr.
-Oui. »
Karma pleurait, elle était au fond d'un gouffre, littéralement. Sa mère et son père étaient mort devant elle, dans la voiture familiale. Ce jour là, c'est sa lumière qui la sauver. Elle c'est soigné toute seul et c'est sa lumière qui a permis aux secouriste de la retrouvé. C'est aussi ça qui lui a value d'aller en foyer spécialisé et de rencontré Antigone et Démona. Au fond, sans mauvais jeu de mots, c'était une bonne chose. Mais là, elle ne pensait pas à ça, elle pensait juste que ses propres parents ont essayé de la tuer.
« -Vous... je vous déteste ! Tant... mieux que vous êtes mort ! Sinon... je vous... je vous aurez tué moi même ! »
C'était la seul chose qu'elle avait en tête à ce moment précis.
Démona n'était pas en train d'halluciner, elle était consciente et hurlait de douleur, elle était reliée à une perfusion. Elle ne savait pas pourquoi mais ce n'était plus aussi douloureux vers la fin. C'était presque agréable même. Elle était toujours dans le noir et, tout s'arrêta, le vide complet.
« -Une si précieuse chose mérite une bonne préparation, n'est-ce pas absolue ? » c'était une voix familière, une voix masculine. J'aurais mieux fait de rester morte se dit Démona.
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