Chapitre 12 : Angéla
Après les avoirs harcelé enfant toute la journée, Démona et Antigone acceptèrent d'aller voir un spécialiste. Un psy que Mira, une hypnotises de talent, avait programmer pour qu'elles puissent lui parler sans risque.
« -Alors mesdames, d'après ce que j'ai compris, vous êtes en froid en se moment ?
-Non, on est pas en froid.
-Pardon Antigone mais ne parle pas pour vous deux, seulement pour vous même. Démona qu'en pensez vous ?
-On est pas en froid. Antigone continue à se faire du soucie pour moi alors qu'il n'y a aucune raison.
-T'as vue le nombre de fois où tu allais mieux pour au final faire une rechute ?
-Et toi tu as vue l'effet que ça a sur toi de t'inquiété ?
-Qu'est-ce que ça me fait ?
-Tu somatise ! T'es tellement parano que ton corps pense que tu es infecté !
-C'est pas vrai !
-Calmez vous mesdames, pas besoin d'hurler, parlez calmement est encore plus efficace. Si je comprend bien, les conflits on commencer quand Démona a été kidnappé et a reçu absolue ?
-On est pas en froid ! C'est juste que je m'inquiète pour elle et qu'elle ne le comprend pas !
-C'est toujours la même chose... tu te fais du soucis pour rien...
-Mais c'est toi qui...
-Que tu m'aide au lieux de me rendre dingue avec tes inquiétudes. J'étais quand même convaincue que tu te servais de moi et toi tu ne faisais que m'enfoncer !
-Toi tu me donne tellement de stresse que j'ai l'impression d'être posséder !
-C'est bien, il y a de grands progrès. Continuer à parler et à régler vos problèmes en discutant. Démona, vous voulez moins d'angoisse et plus d'action, Antigone, vous voulez que Démona soit rassurante.
-C'est ridicule ! Je n'ai pas besoin de thérapie ! Encore moins conjugal ! »
Le psy se fit foudroyer sur place, Démona partie en claquant la porte. Antigone la rattrapa.
« -Démona ! Je me fait toujours du soucie pour toi parce que tu n'exprime jamais rien ! Si tu me disais ce qui t'arrive, je serais quoi faire et je pourrais t'aider ! »
Démona ne s'arrêta pas de marcher.
« -Tu me demande tout le temps comment je vais alors que tu sais très bien que je préfère écouter plutôt que de parler. Avec toi, c'est impossible de parler, tu veux toujours que tout le monde te révèle tout mais tu ne laisse jamais l'occasion.
-Tu viens de le faire, tu viens de me dire ce que tu ressens.
-Et toi tu m'as écouté...
-Je laisse jamais personne parler parce que j'ai peur d'entendre que le problème c'est moi. »
Démona se retourna et examina les bras d'Antigone. Elle lui montra.
« -Au lieu de t'angoisser pour moi, parle, moi j'arrive très à écouter. Ou alors retourne chez un psy.
-C'est toi qui a besoin d'un psy ! Tu as vue ce que tu lui a fait ?
-Raison de plus pour que je n'y aille plus. Alors, tu ne m'en veut plus trop ?
-Je t'en ai jamais voulue, tu y ai pour rien... tu n'y ai jamais pour rien. Tu as été élevé comme ça.
-Toi aussi, c'est pour ça qu'on s'entend, on est complémentaire sur certain point et pareille sur d'autres.
-Oui. »
Le téléphone de Démona sonna, elle dit que c'était Angéla, elle décrocha et mit le haut parleur, elles étaient à l'extérieur de l'immeuble, c'était la nuit. Elles étaient seuls dans la rue, elles c'étaient immobilisées. Antigone écoutait sans faire le moindre bruit, Démona ne signala pas qu'elle n'était pas seul, Angéla avait l'air paniquée.
« -Attend, ralentie, je comprend rien !
-Non ! Non ! Je peux pas ! C'est grave ! Très grave !
-Mais quoi ? Qu'est-ce qui t'arrive ?
-J'ai des pouvoirs ! J'ai des pouvoirs !
-Mais comment c'est possible ? Il t'es arrivé quoi ?
-Je sais pas ! Rien ! J'en sais rien !
-Attend, doucement respire et raconte moi ta journée.
-Rien d'inhabituel ! La journée était normal jusqu'au diner avec Jay, c'est le seul moment qui change de d'habitude ! »
Antigone et Démona levèrent les yeux au ciel.
« -Et c'est tout ?
-Non ! Il m'a demander... il m'a demander...
-En mariage ?
-Oui !
-Et tu as dit quoi ?
-J'ai pulvérisée la table et je suis partie en courant !
-Tu es où là ?
-Je sais pas... chez moi je crois. »
Antigone murmura « quoi ? » à Démona qui leva les épaules pour dire qu'elle n'en avait aucune idée.
« -Comment tu as pulvériser la table ?
-J'en sais rien... j'ai juste touché la table ! Je comprend rien ! J'ai besoin d'aide et Drake m'a dit qu'il valait mieux que je t'appelle ! »
Démona regarda Antigone pour lui demander quoi faire, Antigone murmura « dit lui qu'on arrive ! »
« -Ecoute ne bouge pas, on te ramène des gants... garde les mains contre ton corps. Il faut juste que tu me confirme que tu es chez toi et que tu me donne ton adresse.
-D'accord...
-Et arrête de pleurer ! T'es déjà un cafard, ne soit pas en plus une pleurnicharde ! »
Angéla donna son adresse à Démona qui raccrocha une fois qu'Antigone avait noté l'adresse.
« -Pourquoi je t'ai écouté ?
-Pardon ?
-On peut pas lui donné des gants parce que les seuls qu'on a son dans le gymnase avec absolue !
-Démona, tu as toujours mis un point d'honneur à aider tout ceux qui on des pouvoirs et, même si c'est pas le grand amour entre elle et moi, il faut que tu l'aide.
-Alors tu me conseille de prendre le risque de me refaire contaminer par absolue ?
-Non pas question ! Il suffit de demander à Maestro de fabriquer une nouvelle paire de gants. Pendant ce temps, on ira aider Angéla à ne pas tout pulvériser !
-Comme tu veux... faudrait vraiment que devienne patron un jour !
-Haha, très drôle ! » dit-elle sarcastiquement.
Démona alla voir Maestro pour lui commander les gants, i s'y mis immédiatement.
« -Je te dois bien ça.
-Merci...
-Tu devrais aller dormir, je ne suis pas médecin, mais tes cernes sont encore plus grande que d'habitude.
-Tu as raison... appelle moi quand c'est près.
-Tu vas dormir ?
-Je vais essayer. »
Démona en avait marre de courir dans tout les sens pour Angéla, elle dit à Antigone qu'elle rentrait se coucher. Antigone rentra avec elle et en fit de même. Ca allait beaucoup mieux entre elles, parler est toujours une bonne solution surtout quand on est amies depuis aussi longtemps qu'elles. Le lendemain, Antigone se leva tôt, elle prépara le petit déjeuner, Démona fit une blague « oh, encore des cristaux de plomb ? Miam ! » Et Antigone répondit : « Mais non ! C'est de la mort au rat, ça a plus de goût et c'est plus efficace. » Les autres étaient rassurer, tout était normal. Karma rentra, elle avait veiller sur Angéla une partie de la nuit, la prochaine c'était Démona. Elle bue une tasse de café, s'habilla et fonça aller voir Angéla qui était au fond du gouffre.
« -Alors ma chère grande soeur ? Tu te sens comment ?
-Comme un monstre !
-Oh ! Merci, c'est charmant !
-Pardon... je voulais pas... je...
-Hey n'oublie pas, il n'y a que deux chose que je ne supporte pas : les cafards et les pleurnichards et toi tu es déjà un cafard ! »
Angéla sourit, Démona savait toujours comment lui remonter le moral même si c'était un peu malgré Démona.
« -J'aurais dû faire comique !
-Tu aurais fait un carton en politique... merci d'être venue.
-Remercie Antigone, elle m'a rappeler un autre de mes principes.
-Tu en as d'autre que celui de laisser tout le monde crever ?
-Beaucoup même. Tellement que tu ne peux même pas imaginer. La preuve, tes gants sont bientôt terminé.
-Merci... merci mille fois... petite soeur.
-De rien, cafard ! »
Angéla riait, elle avait presque oublié son malheur.
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