The Cooper's
-Je ne sais pas ce que veut ma famille de vous mais je ne tarderai pas à la découvrir. Pour l'instant, allez vous en. Dit James.
-Cher humain, si nous avions eu la possibilité de fuir ce trou à rats, nous l'aurions fait bien avant ta charmante demande. Dit Klaus.
-Je suis beaucoup trop épuisée pour lancer un sort. Dis-je.
-Un sort ? Mais de quoi...
-Je vois que les véritables présentations n'ont pas été faites. Je me présente, Klaus Mikealson, meurtrier à plein temps et mi-loup mi-vampire. Coupa Klaus.
-Et moi Kamelia Veliano, la sorcière immortelle et meurtrière à temps partiel même si je peux être... Disons incontrôlable lorsque je n'obtiens guère ce que je désire. Dis-je d'un air menaçant.
-Vous êtes complément malades, oui. Dit James, surpris.
-Tes parents enferment des gens dans leur cave ou bien je-ne-sais-où mais savoir que le surnaturel existe te choque ? Dis-je.
-Ton pendentif ! Hurla Nik.
-Attendez, mais quel pendentif et puis c'est quoi toutes ces histoires à en dormir debout ? Demanda l'humain, affolé.
Je récitais alors la formule que Eléonore Mentello, ma mère, m'avait donné afin qu'elle apparaisse. Mais avant même que je puisse finir mon incantation, j'entendis que des pas s'approchaient vers nous.
-Mini Cooper, sort d'ici ! Quelq'un arrive. Dis-je à James.
James sortit dans l'immédiat. Klaus s'est faussement rattaché et moi de même afin d'éviter d'éveiller les soupçons. Cameron Cooper entra dans la pièce et s'approcha de moi. Il avait dépassé la barrière invisible.
-Ma cousine et moi avions appris que tu n'étais pas un vampire. Qu'est-ce t'es, alors, dans ce cas, petite immortelle et quel âge as-tu tu ? Demanda Cameron.
-Je vous l'ai déjà dit. Je suis humaine. J'ai 17 ans et bientôt 18. Mentis-je. Je vous aurais bien invité à mon anniversaire mais tu vois, je ne t'apprécie pas. Dis-je d'un regard noir.
-Qu'est-ce que les femmes peuvent être attirantes lorsque qu'elles mentent. Dit le jeune homme en me caressant la joue à l'aide de son pouce.
Klaus se détacha rapidement et mordit Cameron. Je me détacha et les sépara.
-Mais ça va pas ?! qu'est-ce qu'il t'a pris ?! Maintenant, on va vraiment avoir de sérieux problèmes. Hurlais-je.
-Personne ne flirte avec toi et reste en vie, angry love.
Il était jaloux, c'était clair comme le ciel sans nuage. Mais je ne suis pas sa chose, il n'a aucun droit sur ma personne et mes fréquentations. Je voulus rire mais je me rappelais d'une chose.
-Mais attends, tu sais, j'ai toujours dit que le sang des innocents est le sang le plus puissant. Je n'ai qu'à le tuer en sacrifice et m'imprégner de son énergie vitale afin d'ouvrir cette barrière magique. Dis-je d'un sourire sadique.
Klaus souria également en scrutant le corps à moitié mort de l'humain. Je le tua de mes propres mains en lui brisant la nuque.
Je n'avais aucun objet tranchant hormis le bout de mon pendentif. Je gravais un triangle isocèle coupé, au sommet par une droite perpendiculaire. Je récitais une incantation et le sacrifice eut lieu.
Comme prévu, je me suis imprégnée de son énergie vitale et j'ouvris la barrière.
Je tomba juste après. J'avais un terrible mal de tête. J'eus une vision. J'y vis Jack, perdu au beau milieu de nul part. Tout était sombre. Je criais son nom mais il ne semblait pas m'entendre. Il était assis sur le sol.
-Jack ! Jack ! Reviens ! Je n'ai pas fini de t'aimer ! S'il te plaît... Hurlais-je en pleurant.
En ouvrant les yeux, j'aperçus que j'étais au sol, dans les bras de Nik, toujours dans la pièce où Klaus et moi étions captifs.
-Je commence à croire que tu passes ton temps à t'évanouir. Me dit Nik en souriant.
-Comme si j'avais choisi d'avoir des visions incontrôlables.
En réalité, en outre que mes pouvoirs magiques de sorcières, j'ai également des visons, des rêves prémonitoires et des intuitions sauf que je ne les contrôle pas. Au fond, j'aurais été une fille ordinaire si la magie n'existait pas. Je me suis longuement haï. Que ce soit mon côté sorcière ou mon côté immortelle. Mais j'ai appris à apprécier ce qui me rendait spéciale. Je suis la femme la plus puissante sur terre juste après Vayla Veliano et j'en suis fière. Rien ne peut m'atteindre et encore moins me tuer.
Je soupira et me releva.
-Sortons vite de là, petit cœur. Dit Klaus en se relevant.
Nous sommes sortis de la pièce et nous sommes montés. À l'étage, enfin au grand salon, nous avions croisé cinq personnes costumés du même smoking noirs et armés.
-Que c'est charmant, vos uniformes me rappellent mon ancien lycée d'Angleterre. Dis-je.
-Je vous laisse trente secondes pour nous dire ce que vous voulez. 29, 28, 27 --
Alors que Klaus faisait son décompte, Simon Cooper vint.
-Nous souhaitons juste un petit service. Coupa Simon.
-Oh, vous croyez encore au père Noël ? Demandai-je, ironiquement.
-Votre sang guérit des vies et vous ne vous en servez même pas ! Vous avez des capacités, des dons surnaturels que vous gardez égoïstement pour vous-même !
-Bien sûr que si, je m'en sers. La preuve. Dis-je en utilisant mon pouvoir de télékinésie afin de briser la nuque d'un des costumés.
*Point De Vue De Rydag Veliano*
Sérieusement ? Cela fait des heures que Klaus et ma Kam sont partis. J'aurais bien cru qu'ils étaient intimement liés mais ce n'était pas le genre de Kamelia. Les Mikealson estimaient qu'ils passaient la soirée tranquillement à deux mais j'étais sûr que c'était impossible. Quelque chose se tramait et je voulais savoir quoi. Je les ai appelé une bonne dizaine de fois mais en vain. Kamy me rend complètement dingue, elle ne sait pas rester ne serait-ce que quelques minutes sans surveillance. Elle est toujours sur la lune. Elle est imprévisible et sa devise le confirme : «Agit ensuite réfléchit.» Il faudrait être complètement borné pour pratiquer cette citation.
Je décida alors d'aller sortir par la porte de derrière afin de les chercher. En sortant, je vis le bracelet de Kamelia au sol. Grâce à celui-ci, je fis un sort de localisation dans les toilettes des hommes. Elle se trouvait en dehors de la Nouvelle Orléans, au beau milieu de nul part, et je supposais que Klaus était avec. J'ai donc pris un taxi direction leur emplacement.
*Retour Au Point De Vue De Kamelia Veliano*
Klaus avait tué tous les gardes du corps de Simon Cooper. Il ne restait plus que Simon.
-Nik, t'es pas marrant ni généreux. Comment oses-tu tuer sans partager tes victimes avec moi ? Dis-je. Ce qui fit rire Klaus.
-Mademoiselle Kamelia, nous voulons juste de l'aide, inutile de continuer votre massacre sanguinaire. Dit Simon.
-C'est marrant, je n'ai pas l'habitude d'aider mes kidnappeurs, pas toi, Nik ? Demandai-je en souriant sadiquement à mon ami hybride.
Alors que Klaus s'avançait vers Simon afin de le tuer. Quelque chose le bloqua.
-C'est pas vrai ! Combien de barrières magiques, avez-vous, au juste ?! Demanda Nik, agacé, en colère.
-Assez pour vous retenir prisonniers pendant quelques temps. Chez les Cooper, on obtient toujours ce que l'on veut. Dit Simon.
Qu'est-ce que je détestais être impuissante face à la situation. J'étais trop épuisée pour faire le moindre sort. Je me suis affalée sur l'un des canapés pendant que Klaus menaçait Simon. Je me suis endormie et je fis un rêve assez étrange qui me disait de puiser dans le pouvoir du soleil. C'était la voix de ma mère. Même en la blessant, elle arrive malgré tout à m'aider. Je suppose que c'est ça le rôle d'une mère ; toujours être là pour ses enfants même lorsqu'ils font des bêtises.
Après une demie-heure, je me réveilla. Le soleil commençait à se lever. Klaus était endormi à côté de moi. Il semblait si paisible et innocent. Je le réveilla. Simon Cooper semblait trop occupé à passer des coups de fil puis il brisa le silence.
-Bien dormi, ma chère ? Demanda-t-il.
-Je crois bien que je n'avais pas assez profité de mon lit, hier soir. Dis-je en m'étirant. Et puis je m'ennuie, ici.
-Tu n'as qu'à sortir, profiter du beau soleil et de sa chaleur mais tu vois, tu ne peux pas. Dit Simon en riant.
C'est là que je pris conscience de ce que ma mère me disait dans mon rêve. Il fallait que je puise mon énergie du soleil.
-Si je ne peux pas aller voir le soleil et le sentir me réchauffer la peau, je ferai venir le soleil vers moi. Dis-je en me relevant.
Je récitais une incantation afin de me servir de la puissance du soleil. Puis la table basse en bois prit feu. Elle contamina le tapis qui contamina un des canapés, suivis des rideaux. Le feu était bleu. Les flammes étaient encore plus déchaînées que la normale. Mais j'oubliais un petit détail ; James Cooper. Il était caché je-ne-sais-où mais il était hors de question que je le laisse mourir. Était-ce de l'attachement ou de la gratitude car il a essayé de nous aider ? Personne ne le saura. Mais le laisser mort, brûlé vif à cause des bêtises de sa famille de psychopathes, était une chose inouïe pour moi.
-James ! Où est-il ?! Demandai-je, affolée.
-Kamelia, c'est trop tard. Me dit Nik en me retenant par le bras.
Klaus et moi avions pas peur, normal, étant donné qu'on n'allait pas mourir.
Une explosion eut lieu, ce qui nous expulsa, Klaus et moi. Laissant ainsi Simon et James brûler dans la maison en feu, enfin, de ce qui reste de la maison. Je vis Rydag sortir d'un taxi, il était fou de rage.
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