Surprotection
C'était celui de James Parker mais... Comment ? J'étais pourtant sûre qu'il a brûlé vif dans la maison où Klaus et moi étions kidnappés. Je voulais l'interpeller mais il disparut simultanément. Je devenais probablement folle. Arrivée au lycée, je m'avançais vers Candelaria et son groupe d'amis qui était composé de deux brunes et un garçon.
-Salut, enchantée, je suis Kamelia, la sœur de cette chère Candelaria. Dis-je en souriant et en encerclant le cou de Cande.
-Ouais, évite de dire ça à voix haute. Répondit-elle en enlevant mon bras de son épaule. Ce qui fit rire ses amis.
-Tu as donc une sœur secrète. Dit l'une des brunes.
-Pourquoi n'avoir jamais évoqué son existence ? Demanda le garçon.
-Elle n'aime pas se vanter ; elle est du genre très modeste. Un peu trop à mon goût. Dis-je la deuxième phrase en lançant un regard noir à ma sœur.
Comment osait-elle ne pas parler de moi à ses amis ? Elle devrait être ravie d'être la sœur de Kamelia Veliano, celle qui a mis 10 siècles pour la ramèner à la vie, tout de même.
J'étais assez populaire au lycée mais malheureusement les lycéens étaient pour la plus part, superficiels et hautains.
J'aimais bien être une adolescente ordinaire, j'étais dans l'équipe de hockey sur glace de l'école. Je sais, c'est complètement différent de ce que j'aime, c'est-à-dire l'art mais je sais pas... Je voulais du changement. Qui aurait pu le croire ? Moi, faire du sport volontèrement. Si l'on m'avait dit ça, il y a encore quelques mois, j'aurais sûrement cru qu'il s'agissait d'une blague.
Après l'école, je suis rentrée chez moi. Simon et Diana Cooper, les parents de James Cooper étaient au salon en compagnie des Quinn. Comment ? J'étais pourtant sûre d'avoir vu Simon mourir sous mes yeux, il n'était pas des loups-garous et encore moins des vampires. Aucun sorcier n'aurait pu lui lancer un sort de protection étant donné que je ne sentais aucune magie venant de cet homme.
-Kamelia, quel plaisir de te revoir ! Me dit Simon d'un sourire hypocrite.
Je voulais vraiment lui briser les os mais je ne pouvais pas en présence des Quinn. Qu'est-ce que je haïssais le fait de vivre une double vie ; celle de la sorcière et celle de l'adolescente. Ne pas utiliser ma magie était insupportable. Et puis, comment est-ce possible qu'il soit encore en vie ?
-Moi de même ! Dis-je d'un air faussement enthousiaste. Je vous prie de m'excuser.
-Où vas-tu, Kamy ? Demanda Kate.
-J'ai oublié quelque chose au lycée, puis je vais aller à la bibliothèque de la ville. Ne m'attendez pas pour le dîner. Mentis- je.
Je suis sortie de la maison.
Je pris ma voiture, direction les Mikealson. Peut-être Freya aurait les réponses à mes questions sur Simon. Elle m'a ouvert la porte.
-Salut, Freya ! Dis-je en la serrant dans mes bras.
-Salut, Kamelia !
Nous sommes rentrées et nous nous sommes installées au salon.
-Alors, comment ça va ? Demandai-je.
-Tout va plutôt bien, ce qui est assez rare chez les Mikealson. Et toi, comment ça va ?
-En excluant ma vie de sorcière, ma vie sociale, spirituelle, psychologique et amoureuse. Je vais bien. Dis-je d'un sourire forcé.
-Tu n'as toujours pas parlé à Klaus ?
-Il m'évite mais bon... Maintenant j'ai un problème bien plus grand que celui-là.
-Comment ça ?
-Te rappelles-tu des Cooper ? Ceux qui nous ont kidnappés, Klaus et moi. Bah, il se trouve que Simon est toujours en vie, il était chez moi en compagnie des Quinn et son épouse. De plus, j'ai aperçu James Cooper en allant au lycée.
Klaus vint.
-Peut-être que tes charmantes petites flammes bleues n'étaient pas si ardentes que ça. Dit-il d'un air hautain.
-Cher Klaus, tu t'ennuies peut-être mais ce n'est pas du tout le moment, alors, fais moi le plaisir de la fermer. Dis-je d'un ton autoritaire et en m'en approchant de lui.
Il mit ses mains autour de ma nuque et avant même que je puisse réagir, il me brisa la nuque.
Je me suis réveillée dans un lit double d'une des chambres d'amis des Mikealson.
Nik était assis sur un fauteuil juste à côté de moi.
-Sérieusement, Klaus ? Me briser la nuque ?
Il y avait pourtant une centaine de manières plus douces de me faire taire.
-Oui mais celle-ci était de loin, la plus amusante de toutes. Répondit-il en souriant sadiquement.
-Ravie que ça t'aies plu mais je dois y aller. Dis-je en me relevant du lit.
-Tu n'iras nul part. Répondit-il d'un ton autoritaire et me me retenant par le bras.
-C'est marrant, j'ai presque cru entendre que tu m'empêchais de faire ce que j'ai envie de faire. Ironisai-je.
-Ce n'est pas négociable.
-Je ne cherche pas à négocier. Dis-je en sortant de son emprise et en m'avançant vers la porte.
Il me barra le chemin à une vitesse vampirique.
-Je n'aime pas trop me répéter. Dit-il.
-Ça tombe mal car moi de même. Écoute, Klaus, tu ne peux pas juste revenir deux semaines plus tard comme si de rien n'était et jouer à l'Alpha avec moi.
-Je ne joue pas à l'Alpha ; je suis l'Alpha.
-Sauf que je suis un Omega, une louve solitaire, sans meute. Alors, à présent, excuse moi, je dois aller tuer quelques Cooper... Encore, une deuxième fois. Tu sais ce qu'on dit, la seconde fois, c'est la bonne.
-Tu ne peux pas débarquer dans le champ de bataille sans connaître ton adversaire.
-Et pourquoi pas ? Qu'est-ce que ça peut bien te faire ?!
-Je n'accepterais pas qu'il t'arrive quelque chose !
-Je suis immortelle ! Qu'est-ce qui peut bien m'arriver ?!
-Bien, donc tu vas foncer droit dans le mûr en allant chez les Cooper ! Pour faire quoi, ensuite ? Demanda-t-il, plus calmement.
-J'en sais rien, cœurs arrachés, têtes coupées, j'improviserai. J'ai fait assez de plans dans ma vie pour comprendre qu'il y aura toujours une faille ; une chose va mal tourner et nous voilà avec une série d'imprévus incontrôlables.
Je suis sortie de la pièce et j'ai descendu les escaliers. Bizarrement, Klaus ne m'en a pas empêché. Je m'apprêtais à sortir de la demeure, quand quelque chose m'en empêcha ; une barrière magique invisible.
-Je regrette, love, mais je ne peux pas prendre le risque de te laisser y aller. Dit Klaus en s'avançant vers moi.
-Tu as donc demandé à Freya de faire une barrière magique que je pourrais briser en moins de cinq minutes. C'est très ingénieux. Ironisai-je.
-Non, j'ai demandé à ma fille et à Freya de faire une dizaine de barrières magiques qui se succèdent autour de la demeure pendant que tu dormais paisiblement. Bonne chance pour briser autant de sorts venant d'une ancienne sorcière et d'une tribride en sachant que tu t'es affaiblie en ayant la nuque brisée.
-Tu ne peux pas juste m'emprisonner chez toi comme si c'était tout à fait normal !
-Bien sûr que si. Tu es beaucoup plus en sécurité ici que chez tes potentiels ennemis. Fais moi confiance.
-La confiance, ça va dans les deux sens. Dis-je en colère avant de remonter vers les escaliers, direction la chambre de Hope.
Comment osait-il me priver de ce dont j'ai envie de faire dans MA propre vie.
Il n'a aucun droit sur moi. J'étais récoltée mais impuissante. Autant de barrières magiques allaient m'affaiblir encore plus. Je suis rentrée dans la chambre de la fille de Klaus sans toquer.
-Hope ? Sérieusement ? Tu sais très bien ce que ça fait d'être emprisonnée par quelqu'un et tu n'hésites pas à me le faire.
Je faisais allusion au fait que son père ne la laisse rien faire. Elle s'en plaigne sans arrêt.
-Je suis vraiment désolée, Kam. Mais Papa a raison.
-J'aurais jamais cru que tu dirais ça, un jour.
-Il veut juste de te protéger, maladroitement, certe, mais prend en compte le fait qu'il essaie.
-Écoute, Hope, j'ai survécu à 10 siècles de solitude et de souffrances alors ce n'est pas une petite famille,qui soit dit en passant, est super louche, qui va me ôter la vie.
Alors tu vas me faire le plaisir d'annuler tes barrières magiques, merci. Dis-je avant de sortir de sa chambre.
-C'est la meilleure des solutions et tu le sais. Tes pulsions meurtrières sont incontrôlables, une fois que tu tueras, tu ne t'arrêteras pas. Répondit-elle tandis que j'étais de l'autre côté de la porte.
De toute manière, je savais bien qu'elle n'allait pas le faire mais je me disais peut-être qu'avec un peu de chance, elle accepterait. Et puis, il était vrai que mes pulsions meurtrières m'ont toujours poussé à me jeter dans la gueule du loup. En réalité, ce qui m'énervait vraiment était que Klaus se croyait tout permis en me privant de faire ce que je souhaite faire. Mon orgueil est assez élevée, je l'admets.
Je suis redescendue et je vis Elijah, Rebekah, Klaus et Hayley, installés, les uns à côtes des autres, au salon.
-Salut, Bex, Hayley et Eli. Saluai-je en leur faisant la bise.
Je suis arrivée devant Klaus et je le lui ai tournée le dos. Je me suis retournée.
-Ah, et voilà Niklaus, pas le plus noble ni le plus beau des Mikealson, en fait, c'est celui dont le monde entier prie pour ne pas croiser son chemin. Dis-je d'un sourire forcé.
Ma réplique fit rire Rebekah, Elijah et Hayley tandis que Klaus me lançait des regards noirs.
-Assez rigolé. Les Cooper se sont attaqués à Kamelia et elle les a potentiellement brûlés. Dit Klaus en interrompant nos rires.
-Monsieur "aie confiance en moi ", je les ai vraiment brûlés et t'étais là, je te signale. Dis-je, sûre de moi.
-Peu importe, je propose qu'on arrache leurs cœurs. Dit Elijah.
-Voyons, frère, cette manière est beaucoup trop radicale. Ironisa Rebekah. Je propose qu'on offre leurs corps encore vivants aux alligators du bayou en guise de repas. Dit-elle en souriant sadiquement.
-Génial ! Ironisai-je. Une réunion entre immortels sadiques et complètement dérangés.
J'ai toujours été beaucoup plus sadique de tous les Mikealson réunis mais j'avais décidé de faire des efforts pour éviter les leçons de morale de Candelaria.
-Ah, parce que tu penses qu'aller chez tes ennemis était une meilleure idée ? C'était courir tout droit vers une zone de danger. Dit Klaus en m'adressant la parole d'une manière assez autoritaire.
Je savais qu'il voulait me protéger mais je n'avais pas besoin d'une figure autoritaire. J'ai appris à me défendre avant même d'apprendre à marcher.
-En fait, ce qui m'inquiète vraiment c'est plutôt la zone des sociopathes. Dis-je en les désignant des mains.
Je me suis relevée, direction la bibliothèque.
La lecture, l'écriture et l'art m'ont toujours permis de décompresser, lâcher prise. Il fallait que je me détende sinon j'allais vraiment exploser de colère. Je pris le premier tôme de la saga de JK Rowling, Harry Potter. Je me lasserai jamais de cette histoire. Je me suis installée sur un moelleux fauteuil et je commençais ma lecture.
Rebekah vint.
-Sérieusement, tes ex kidnappeurs veulent ta mort et toi, tu lis ? Dit Bex, suprise.
-Ils auraient tenté de me tuer depuis bien longtemps si c'était ce qu'ils voulaient. Malheureusement pour eux, je suis immortelle. Je ne sais pas si tu le sais mais l'immortalité nous protège de la mort et des blessures. Ironisai-je en relevant la tête.
-Alors, tu lis un Harry Potter ? Pourtant, le monde surnaturel de l'histoire n'est pas du tout comme le nôtre.
-Ma vie est une mauvaise version d'Harry Potter ; je suis littéralement, à la fois Harry, le protagoniste victime et Voldemort, l'abominable monstre.
Klaus vint et prit un livre également et prit place sur un fauteuil, en face de moi.
-Nik, tu t'y mets aussi ? Vous n'avez qu'à ouvrir un club de lecture entre immortels avec Elijah, tant que vous y êtes. Ironisa Rebekah, désespérée.
-Bex... S'il te plaît... Dis-je à mon amie originelle.
-Je vois, tu es de mauvaise humeur. Répondit-elle, compréhensive.
-C'est pas comme si j'étais enfermée dans la forteresse des Mikealson. Ironisai-je en lançant un regard noir à Klaus. J'ai l'impression d'être un bébé ours en hibernation.
Rebekah et Nik se mirent à ricaner.
-C'est vraiment pas drôle. Je préférais même aller travailler dans un élevage de chèvres au Portugal plutôt que de rester enfermée ici.
Et ils continuèrent à rire. Klaus s'approcha de moi.
-Bon, je crois bien que vous avez des choses à vous dire. Dit Bex juste avant de sortir de la pièce.
-Tu vas encore me briser la nuque ? Demandai-je.
-Il faut qu'on parle.
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