Petite Virée À Mystic Falls
Je ne savais pas vraiment où aller ; je ne connaissais personne à Mystic Falls.
Je pris le premier taxi que j'ai vu pour aller au plus grand hôtel de la ville.
Après une dizaine de minutes, je rentra dans un hôtel luxueux aux prix exorbitants. Il m'a juste fallu hypnotiser le directeur général pour privatiser l'hôtel, c'était comme voler une sucette à un enfant. Je pris l'ascenseur pour m'installer dans une suite gigantesque.
J'ai passé la matinée à me faire des soins par des esthéticiennes que j'avais hypnotisé. Je n'avais jamais autant pris soin de moi depuis des siècles.
Je me remémorais le 17ème siècle, l'époque où j'étais une princesse, je passais mon temps dans des bals et à me faire pomponner. Mais malheureusement, je ne suivais pas forcément le protocole.
Mais peu importe, j'ai toujours aimé faire de nouvelles expériences, une décennie j'étais une princesse, puis l'autre une astronome.
Je crois bien que c'est le seul côté positif à être immortelle ; on peut tout tester.
Après quelques heures, Klaus m'appela.
Qu'est-ce qu'il est collant celui-là.
Je ne répondais pas et je suis sortie visiter le cœur de la ville. La ville était infectée d'êtres surnaturels, je n'avais plus vu ça depuis la veille du procès des sorcières de Salem.
Mais étant une des rares sorcières immortelles, je n'ai rien à craindre.
J'avoue qu'il y a 10 siècles, je ne savais pas encore pour mon immortalité.
Après m'être faite chassée par tout mon village, je voyageais de tribu en tribu et de ville en ville sans prendre la moindre ride. C'est alors, je me suis seulement contentée d'accepter ce cadeau empoisonné et je continuais ma requête pour resusciter Candelaria.
Mais après cela, je n'avais plus de but dans ma vie. Candelaria me manquait, certe, mais je brise tout ce que j'approche et je ne peux pas me permettre de la blesser une unième fois. Il fallait qu'elle fasse sa vie, lorsque j'étais à Mystic Falls, elle devait sûrement être à la maison, en Louisiane, à la Nouvelle Orléans. Ma famille d'accueil était sûrement avec elle afin de lui donner l'amour qu'elle mérite. Elle a été privé de sa vraie famille, je lui devais au moins ça.
J'étais pratiquement sûre que Jack avait rencontré Candelaria. Cette petite fouine de Jack trouve toujours le moyen de mettre son nez là où ça ne le regarde pas. Mais je tiens beaucoup à lui. J'ai très peu d'amis, alors, j'accorde énormément d'importance à mes amis.
Je me baladais quand soudain Klaus m'approcha. Je l'ignora en continuant ma balade. En une vitesse vampirique, il vint et me coupa la route.
-À quoi tu joues ?! Demanda fermement Klaus. Cette ville est infestée de monstres.
-Je me balade et je te rappelle que je suis un monstre également.
-Non, c'est faux ; il y a un brin de pureté en toi, tu as passé un millénaire à t'obstiner à vouloir ramener ta sœur à la vie.
-Et finalement, il s'avère qu'elle n'était même pas ma sœur ! Hurlais-je.
-Tu as osé abandonné TA sœur après des siècles de séparation ! Hurla Klaus.
-Et toi tu poignardais tes frères et ta sœur avec une dague !
Les passants nous regardaient d'une manière étrange, je fis donc un signe à Klaus pour continuer notre conversation ailleurs. Nous sommes allés vers mon hôtel privatisé et nous avons continué notre engueulade.
-Je ne peux pas abandonner une sœur que je n'ai même pas, Klaus !
-Ça ne change en rien l'amour fraternel que tu éprouves pour elle !
-Elle doit profiter de sa vie, avoir une adolescence ordinaire et c'est mission impossible en restant avec moi. Je suis un monstre, tu sais ça ? J'ai tué des pauvres innocents et j'ai aimé ça, durant un millénaire et je n'ai pas regretté une seule seconde ! Elle mérite mieux...
-Moi aussi j'ai fait des massacres et tu sais quoi ? Ça n'a pas empêché ma famille de rester à mes côtés tout en étant heureux et soudés ! Hurla Klaus.
-Penses-tu sincèrement qu'ils sont heureux avec toi ? Dis-je en rigolant. Ils doivent supporter ta colère, tes crises de nerfs, tes ennemis et j'en passe et tu penses qu'ils sont heureux à tes côtés ? Tu te méprends sur toute la ligne, Niklaus. Dis-je d'un ton sérieux.
Je vis dans son regard que je l'avais blessé inconsciemment. Il s'en alla. Cela m'a fait de la peine de le voir ainsi, je l'appréciais au fond..
-Klaus, je ne voulais pas... Dis-je mais il était trop tard.
Je n'avais plus la tête à rien mais il était hors de question que je recommence une seconde fois de soi-disant oublier grâce à l'alcool.
J'étais donc à l'hôtel, à fixer les quatres mûrs du living room désespérément.
Puis, Rebekah m'appela.
-Allô, Rebekah ?
-Allô, Kam, as-tu vu Klaus récemment ? Dit l'orignelle, inquiète.
-Bah oui j'étais avec lui il y a quelques temps à l'hôtel où je loge, à Mystic Falls pourquoi ?
-Mais que faites-vous à Mystic Falls déjà ? Bon, Kam, pars à sa recherche, il peut être en danger, il a des nombreux ennemis, tu sais et il ne répond pas je sais pas ce qu--. Répondit Rebekah, stressée, en bafouillant.
-Calme moi Bekah, je vais le chercher t'en fais pas. Dis-je en coupant mon amie originelle.
-Bien, rappelle moi dès qu'il y a du nouveau.
Rebekah et le reste de la fratrie des Mikealson tiennent tellement à Klaus, j'aurais aimé que mes frères, enfin, ceux que je pensais qui étaient mes frères.
Madenia Veliano n'avait pas de pouvoir magique, ce que je n'ai jamais compris étant donné qu'elle était une descendante de sorciers. Elle a toujours été jalouse de moi. Lorsque la congrégation des Veliano ont su que j'étais une sorcière prodige, Madenia prétendait que je lui ai soi-disant volé ses pouvoirs ou un truc du genre. Elle a réussi à convaincre le reste de la fratrie Veliano, à savoir, Dalen, Johorran et même Rydag.
Dalen, l'aîné, était du genre leader. Il aimait tout contrôler, c'était une sorte de dictateur. Il prenait la magie beaucoup trop au sérieux étant donné qu'il devait être le futur chef de la congrégation de la famille Veliano.
Johorran, le deuxième, était sanguin, froid et sans cœur. Il était impitoyable, il m'a fait enduré des souffrances atroces à des fins personnelles. Il aimait plus que tout Madenia et étant donné que j'étais la cause de la tristesse de sa chère Madenia, il collait sa colère sur moi.
Madenia était la troisième, une garce manipulatrice au caractère insupportable.
Quant à Rydag, le quatrième des Veliano, il était du genre grand frère jaloux et protecteur, il a toujours pris soin de moi mais malheureusement Madenia a profité de sa naïveté et depuis, elle l'a convaincu à l'idée que j'étais un monstre mais il reste le seul à vraiment me manquer. Je ferais tout pour le revoir.
Après ces souvenirs, je suis partie à la recherche de Klaus. Je cherchais l'hybride partout. Dans tous les bars du coin, dans le centre commercial et même à l'aéroport.
Je le vis avec sa valise et un billet à la main. Je m'approcha.
-Klaus... Je suis vraiment désolée, j'ai été idiote de t'avoir dit ça, je fais toujours tout de travers et --
-T'en fais pas, tu avais raison, je suis un démon et je ne fais que détruire ma propre famille. Dit l'orignel en me coupant.
-Klaus... Il y a une lueur angélique en toi et ce, même dans tes pires démons. J'ai juste collé ma frustration sur toi et je m'en excuse... Dis-je, désolée.
Il ne me répondit pas. Je lui fis signe de me suivre aux toilettes des femmes afin de ne pas attirer l'attention.
-Parle moi, enfin ! Je sais pas, moi, crie sur moi, insulte moi, fais moi souffrir, venge toi ! Hurlais-je.
-Tu n'as pas à me donner des ordres petite sorcière et ce n'est pas parce que je t'apprécie que tu peux tout te permettre ! Hurla Klaus.
À ce moment là, mon cœur loupa un battement, alors il m'appréciait.. Mais bon il ne m'intéressait pas spécialement. Malgré tout, Klaus apprécie très peu de personnes, c'était donc un privilège pour moi.
-Klaus... Rebekah est inquiète à en mourir et ta fille a besoin de toi.
-Je pense que ma sœur survivra étant donné qu'elle est immortelle, quant à Hope, elle a encore sa mère.
-Arrête, t'as très bien compris où je voulais en venir. dis-je en rigolant.
Il sourit et s'apprêta à partir puis je lui attrapa sa main libre.
-Hope a besoin de toi, tes frères et sœurs ont besoin de toi, j'ai besoin de toi...
Je n'en revenais pas d'avoir dit ça. C'était sans doute mon inconscient ou la fatigue.
-Ah bon ? Répète ce que t'as dit ? Dit Klaus en souriant.
-Klaus, retourne chez toi... S'il te plaît.
Il refusa. Qu'est-ce qu'il est têtu. Il ne me restait qu'une solution, à vrai dire, j'adore faire des farces et jouer la comédie. Je sortis la seule dague ensorcelée capable de m'endormir, enfin, me mettre dans une sorte de coma. Je l'ai prise et je l'ai mise sur ma poitrine afin de viser mon cœur.
Je voulais le faire réagir, et je savais qu'il n'y avait qu'en le heurtant qu'il allait réagir et rentrer chez lui.
Je le regardais droit dans les yeux.
-Klaus... Dit à Candelaria que je l'aime et que peu importe d'où je viens, elle restera pour toujours ma sœur. Dit lui que le soleil finira toujours par se lever et qu'il faut qu'elle reste forte. Dis-je en jouant la comédie.
Je versa une larme et j'enfonça la dague dans mon cœur bien que Klaus ait usé de toutes ses forces pour m'en empêcher. Il enlèva la dague de mon cœur en ignorant qu'elle ne m'a pas tué.
J'avais les yeux fermés mais je sentis la tristesse de Klaus. J'arrive à sentir les émotions des autres. Il me caressait le visage mais ne dit rien.. Il me prit dans ses bras. J'entendis la voix de l'homme du guichet puis de l'hôtesse de l'air. Il nous avait pris deux billets pour la Nouvelle Orléans. Pendant le vol, j'étais à bout, ma position et mon siège étaient inconfortables, j'ai donc ouvert les yeux. Klaus était sous le choc.
Je ne pus plus m'empêcher de rire.
-Oh mais t'aurais dû vu ta tête. Dis-je en éclatant de rire. Je suis immortelle, Klaus, ça m'étonne que tu ne l'aies toujours pas enregistré dans ta tête en sachant le nombre de fois où je l'ai répété.
-Je ne trouve pas ça drôle. Dit-il d'une mine légèrement énervée.
Même en boudant il arrivait à être craquant. Je mis un film d'horreur de vampires et je sentis plusieurs fois le regard de Klaus sur moi. Ensuite, il craqua et regarda le film avec moi. Nous avions critiqué le jeu de rôle des acteurs et les effets spéciaux pendant tout le film.
-Tu sais quoi ? Je te déteste un peu moins chaque jour. Dis-je en rigolant.
-Ah, donc, par conséquent, tu m'apprécies de plus en plus chaque jour. Répondit-il en souriant.
-Je n'ai pas dit ça. Dis-je en éclatant de rire en rougissant.
-Mais tu l'as sous entendu. Répondit-il fièrement en souriant. La preuve, tu rougis. Reprit-il en me caressant la joue gauche.
Et nous passâmes les dernières dizaines de minutes du vol à se taquiner.
Cela faisait longtemps que je ne me suis pas autant amusé et rigolé. Klaus est cultivé drôle et agréable.
Nous descendions de l'avion et nous prîmes un taxi. Klaus était à côté de moi aux sièges de l'arrière et d'un coup je me suis mise à rire.
-Qui y a-t-il de drôle ?
-Ton expression faciale lorsque tu m'as vu ouvrir les yeux. Répondis-je en éclatant de rire.
-Ce n'était pas drôle j'y ai vraiment cru. Si jamais il n'arrivait malheur, je --
-Ça ne changera en rien ta vie. Dis-je d'un ton sérieux.
-Je voulais dire que je ne me le permettrais pas... Dit Klaus.
C'était gentil, certe, mais je ne voulais pas qu'il me voit tel un objet fragile qu'il faut protéger. Je me suis contenté de sourire et de me coucher sur son épaule. Nous étions en route vers le manoir des Mikealson. En rentrant, nous avions aperçu la famille Mikealson et Candelaria au salon. Je m'avançais vers Cande et je me jeta dans ses bras.
-Le soleil finit toujours par briller et depuis tout ce temps, mon soleil était toi, tu me guides par ta lumière solaire même dans les ténèbres et tu sais quoi ? Lien de sang ou pas, tu resteras pour toujours ma petite sœur.
-Je ne suis pas sûre d'avoir compris, cher Baudelaire. Répondit-elle en rigolant.
Je me sois éloignée de Cande afin de parler aux Mickealson. Je leur ai racontais en détail tout ce que Vayla avait raconté à son sujet et au mien. Puis Vayla vint.
-J'ai entendu parlé de moi. Dit Vayla avec un sourire machiavélique.
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