Dans les chapitres précédents, Hope est portée disparue, capturée par les Cooper. James, Kamelia et Klaus sont partis à la recherche de l'adolescente. Ils l'ont trouvé dans une grange rouillée. Kamy obligea Niklaus de s'en aller avec sa fille. Simon Cooper utilisa une seringue pleine d'aconite tue dragon. Kam s'affaiblie...

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Lorsque je me suis réveillée, je ne sentais plus mon corps, avec un maux de tête en prime. Je ne savais pas où j'étais et encore moins pourquoi j'étais là. Étais-ce encore un de mes sorts qui a mal tourné ? Je ne me souvenais plus de rien. J'étais comme dirai-je... Perdue. Oui, c'est le mot, j'étais perdue dans tous les sens du terme.

J'ai mis plusieurs instants à me rendre que j'étais ligotée sur une sorte de lit d'hopitâl, dans un laboratoire assez glauque. Pourquoi est-ce que je finis toujours dans des endroits improbables ? Bon d'accord, il y a des milliers de réponses qui répondraient à cette question. J'ai juste fini par m'y faire. Peu importe où, quand, comment, avec qui, mon passé me suivra toujours. Je suis le double de la sorcière originelle, je dois l'accepter.
J'entendis des pas...

*Point de vue de Candelaria Veliano.*

Alors que j'étais dans le bayou, j'eus un très mauvais préssentiment. Tête en l'air que je suis, j'ai sûrement laissé le four allumé. Enfin, j'espère que c'est juste ça.
Je me suis relevée et j'allais en ville, jusqu'à ce que Niklaus m'appela. Klaus ? Mais depuis quand je l'ai dans mes contacts téléphoniques ? Génial, il s'est enregistré tout seul dans mon téléphone. Un peu comme le jeune homme étrange qui s'invite dans les fêtes appelées "soirées". Les jeunes ont tout de même un drôle de language, de nos jours. Ils ont carrément inventé des termes d'exclamations qui n'existent nul part dans le dictionnaire. Ainsi, je suis la dernière à comprendre les phrases humoristiques, appelées "vannes/blagues". Oups, je m'égare.

J'ai répondu.

-Petite rouquine.

Klaus me surnomme, géniale. Notez l'ironie.

-Alors, d'abord, mes cheveux sont blonds vénitiens. Deuxièment, il y a sept milliards de personnes sur Terre et tu n'as trouvé que moi à m'embêter ? Dis moi, tu n'avais pas des hybrides esclaves rien que pour ça ?

-Kamelia avait raison. Tu ne cesses donc jamais de te plaindre. Me répond Klaus, d'un ton lassé, voir même agaçé.

Kamelia se plaint de moi chez tout le monde. Heuresement que je fais de même car sinon, je lui en aurais voulu.

-Je cesse de me plaindre lorsque j'en ai envie. Et au fait, où elle est, ma soeur ?

-C'est pourquoi je t'ai appelé. Mais tu ne me seras d'aucune utilité étant donné que tu n'as pas l'air de savoir où elle est.

-Comment suis-je sensée savoir où elle est ? Elle était avec toi, je te signale.

-Sauf que ta soeur eut l'ingénieuse idée de se livrer à ses potentiels pires ennemis.

-Quoi ? Mais non elle ne ferait jamais ça...

Quoi que...

-Oh mais oui, elle en est capable. Dès que je la retrouve, elle va m'entendre cette psychopathe de haut niveau. Elle --

-Tu auras tout le temps de te plaindre plus tard. Pour l'instant, on va la chercher puis on lui fera sa fête. Me coupa-il.

-Ça me semble raisonable. Bon, où es-tu ?

-Non, toi, où tu es. Je suis un vampire, je viendrai plus vite à toi que toi vers moi.

-Qu'est-ce que tu insinues ? Que je suis plus lente que toi sous prétexte que tu es un vampire et que je ne suis qu'une sorcière ?

-Et bien oui, c'est exactement ce que j'insinues.

Bon... Il n'a peut-être pas tort...

-Retrouve moi près du lac, au bayou.

-J'arrive tout de suite.

Il raccrocha. Je ne voulais pas le montrer mais j'étais stressée à l'idée de sauver Kamelia.
Et si je n'étais pas suffisamment forte pour affronter les ennemis de notre famille ? Et si je n'en étais tout bonnement incappable ? De plus que mes songes défilaient dans ma tête, de plus que je paniquais.
Niveau magie, je ne suis qu'une novice et niveau self défense.... Mieux vaut ne pas aborder ce sujet.

J'ai regardé autour de moi et j'ai apperçu des petites branches au sol. Rien d'étonnant, je suis dans une forêt. Prendre quelques branches pour en faire des pieux afin de me défendre me paraissait comme une initiative. J'en ai pris quelques unes. Ensuite, Niklaus arriva.

-Qu'est-ce que tu comptes faire de ces branches ? Me demanda Klaus.

-Je veux en faire des pieux.

-Ah oui ? Et des pieux pour quoi ? Pour petits chiots ?

Génial. Il ne manquerait plus qu'il se moque de moi.
Je fis mine d'être offensée, avec un peu de chance, il s'excusera.

-Ne fais pas cette tête-là, petite rouquine...

Attendez... Est-il sérieux ou est-ce du sarcasme ?

-Tu sais... Avec plus de branches, on arriverait à faire des petits cerceuils pour les petits chiots. Me dit-il en souriant fièrement de sa blague.

Et dire que je croyais qu'il allait enfin être gentil.
Son sourire me donne la nausée. Et dire qu'il trouve ça drôle...
Bon j'admets que c'était bien trouvé mais rire lui fera penser qu'il est vraiment drôle. Or que... Non.

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Quelques minutes à marcher vers la ville en passant. Nous étions toujours dans le bayou.

-Candelaria, es tu au courant que grâce à ma vitesse vampirique, nous pourrions sortir du bayou beaucoup plus tôt ?

-Et ?

-Laisse tomber, puisque Candelaria, notre altesse veut marcher. Marchons.

-Hilarant. Tu veux bien te taire deux minutes ? Étant une citoyenne du monde, je souhaite sauver la population de ton humour désastreux.

-On appelle ça du sarcasme. Tu devrais t'en trouver. C'est assez drôle lorsque je converse avec personne aux facultés intelectuelles supérieur à la stupidité.

-Est-ce que tu insinues que je suis stupide ?

-Ah bah ça, c'est toi qui le dit... Me répondit-il avec ce sourire aux coins des lèvres.

-Je me demande bien ce que Kamelia te trouve, Niklaus. C'est vrai quoi, tu es ennuyeux, ennuyant, ennuyé et tu n'attires que des ennuis.

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-Même une fourmis circule plus vite que toi. N'as-tu pas peur pour ta soeur ? Je croyais que tu lui en voulais pour s'être mise en danger.

-Ça serait une idée complètement stupide de lui en vouloir étant donné que c'est moi qui lui ai dit d'aller de t'aider à sauver Hope.

-Ah bah voilà, tu m'apprécies finalement.

Et le revoilà, avec son sourire tout fier. Cet homme a vraiment une tête à claques.

-Non, Klaus, ça n'a rien à voir et puis arrête de tirer des conclusions avec si peu d'informations.

-Ce n'est pas compliqué à déduire. Tu as demandé à ta soeur de m'aider et à présent même, tu m'aides.

-Tu ne comprends pas, Klaus. Laisse tomber.

-Qu'est-ce que je ne comprends pas ?

-Le fait de subir les conséquences des erreurs de notre famille.

-Crois moi, petite rouquine. J'en connais un rayon. C'est d'ailleurs l'histoire de ma vie...

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Nous avions marché jusqu'à arriver à la sortie du bayou. Pendant ce temps-là, Klaus m'a narré tout ce qu'il a vécu durant dix siècles. Kamelia m'avait déjà raconté un résumé de l'histoire des Mikealson mais venant d'un Mikealson... L'histoire devenait vivante ; J'entendais ses émotions par le ton de sa voix. J'avais l'impression que ses yeux se brouillaient par des larmes à chaque fois qu'il prononçait le prénom de son père ; Mikeal.

Je suis touchée du fait que Klaus s'est confié à moi. Peut-être que je devrais faire de même. Se sentir écouté(e) apaise le cœur. J'ai tellement de choses enfuis au plus profond de moi. Tout ce que j'ai toujours voulu, c'est être aimée mais personne n'a voulu le faire. Pendant quelques instants, j'ai cru qu'on m'aimait. Mais c'était faux. L'amour est un terme inventé par les hommes dans le but de manipuler les femmes. Il y a autre chose aussi ;
j'entends des voix dans ma tête, j'ai l'impression d'être folle. Elles deviennent de plus en plus fortes. De plus en plus sombres. Et elles prennent de plus en plus le contrôle de moi-même. Pendant ce temps-là, je me regarde sombrer dans le néant. Je coule de plus en plus bas. Je devrais plutôt nager mais à quoi bon ? Je suis si douée à la noyade. Si douée à échouer. Voilà ce que je suis ; je suis une enfant mal aimée, qui n'a rien demandé et qui pourtant, possède une pluie sans fin de soucis. J'ai toujours tout foiré. J'ai toujours tout donné et c'est bien ça le problème. Je me suis toujours protégée de la haine. Or j'aurais dû me protéger de l'amour car celui-çi engendre la haine, les songes puis les soucis, la soufrance, les cœurs brisés. Je n'ai pas signé pour ça. Si la vie, c'est souffrir et que le seul moyen de vivre la vie que je souhaite vivre, c'est dans mes rêves, autant me rendormir. Et me voilà, entrain d'admirer les gâchis de ma vie. Les yeux, brouillés par les déceptions ou est-ce juste mon espoir qui s'affaibli ? Je suis impuissante. Je suis comme de l'autre côté du miroir.

Je regardais Klaus depuis plusieurs secondes. Devrais-je lui dire ou non ? Bon, je suis à un stade de ma vie, où j'ai fait tellement d'erreurs que je ne dois même plus me poser la question.

-Klaus ?

-Candelaria ?

-N'as-tu jamais ressenti d'avoir des voix qui te murmurent de mauvaises pensées dans ta tête ?

-Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

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Désolée, ça fait plus d'un mois que je n'ai pas écrit cette histoire. Je fus occupée avec mes examens et je manquais d'inspiration. Bonne lecture!