Emprisonnée
Je voulais à tout prix éviter la conversation de sa tentative de m'embrasser. Il n'y a pas plus gênant.
-Tu sais, Bex n'était pas sérieuse lorsqu'elle nous proposait d'ouvrir un club de lecture. Dis-je, d'un rire gêné en sachant pertinemment qu'il ne parlait pas de ça.
-Je ne parlais pas de ça et tu le sais. Ne penses-tu pas que je mérite la vérité ?
-Bien, si tu veux vraiment le savoir. J'ai une phobie de l'attachement. Tout ce que j'aime finit par mourir. De plus qu'on aime, de plus qu'on aie susceptible de perdre et tu le sais.
-Sauf que moi, je suis l'hybride originel, je ne risque rien.
-Moi non plus, je ne risque rien, alors pourquoi me retiens-tu prisonnière ici ?!
-Ce n'est pas le sujet.
-Et alors ?! Tu n'as aucun droit sur moi ! Tu te sens redevable parce que grâce à moi, tu as pu réunir ta famille mais sache que je n'ai besoin de personne pour survivre étant donné que je l'ai déjà fait durant 10 siècles de ma vie ! Je ne suis pas un petit vase fragile en cristal et encore moins ta chose. Hurlais-je, énervée. Maintenant, Candelaria est à la maison, dans le même endroit que les Cooper, te rends-tu compte de ce qui peuvent faire à une petite sorcière qui est incapable de se débrouiller toute seule !
J'en avais marre de rester coincée chez les Mikealson alors que les Cooper peuvent s'attaquer à ma sœur.
-T'as fini ? Candelaria est une sorcière, les Cooper, des humains. Elle n'a rien à craindre.
-“Des humains” capables de kidnapper l'hybride originel et une des deux sorcières immortelles. N'est-ce pas un peu trop... Disons surnaturel pour de simples humains.
-Les humains sont stupides mais savent parfois être astucieux.
-Et si justement, ils n'étaient pas des humains ? S'il y avait d'autres êtres surnaturels ? Klaus, ma petite sœur est sans protection et s'ils étaient capables de nous kidnappés, ils sont capables de faire du mal à Candelaria. Répondis-je, stressée, les larmes aux yeux.
-Il ne pourra rien lui arriver, elle sait se débrouiller. Inutile d'être aussi émotive.
-Il est vrai que toi, on ne t'a jamais accusé de ça, étant donné que les émotions, ce n'est pas vraiment ton truc. Répondis, énervée, avec agressivité.
Il est sorti de la bibliothèque, énervé. Je pris mon téléphone et j'appela Cande qui m'avait laissé une bonne dizaine de messages texto.
-Allô ? Candelaria ?
-Allô ? Kam ? Où es-tu ? Je ne te trouve pas à la bibliothèque publique.
-C'est normal, petit génie ; j'ai menti.
-Quoi ?! Mais pourquoi ?!
-Écoute, les Cooper sont encore en vie, dès que tu rentres à la maison, ne leur adresse pas la parole, ne les regarde pas dans les yeux et ne respire même pas leur air, est-ce bien clair ? Dis-je d'un ton autoritaire et protecteur.
-Oui mais pourquoi autant d'interdictions ? Demanda-t-elle, naïvement.
-Je n'en sais rien... Peut-être parce qu'ils sont mes kidnappeurs, que je les ai brûlés vifs et que maintenant, je m'avance peut-être mais j'imagine qu'ils chercheront probablement à se venger. Ironisai-je.
-T'es entrain de me dire que tu vas commettre à nouveau un massacre ?!
-Non. “Massacre”est un bien grand mot, je vais juste leur donner une mort douce et sereine en mettant fin à leur triste existence. Ne t'en fais pas. Ils ne sentiront presque rien.
-Sérieusement ?
-Bon... D'accord, je vais non seulement les tuer mais également les faire souffrir durant toute la durée de leurs morts.
-Kamelia ! Tu m'avais pourtant promis que tu allais être une meilleure personne... Répondit-elle, déçue.
-Bah quoi ? On ne peut pas devenir une bonne personne en un éclair. Il faut y aller étape par étape. Bon, excuse moi mais je ne peux pas trop te parler, en ce moment, je --
-Ne me fais pas le coup de “je passe dans un tunnel” ; je le connais déjà celui-là. Ça ne marchera plus sur moi.
-Non, soeurette, je n'allais pas dire ça... En fait, j'allais te dire que je ne veux juste pas te parler. Bonne soirée !
Et je coupa notre conversation téléphonique. J'adore ma sœur mais je me passerais volontiers de ses remarques impertinentes. Elle était en sécurité et cela m'assurait. J'ai appelé Jones Quinn et je lui ai dit que j'allais dormir chez mon amie Rebekah. Je savais bien que si je le disais à Kate, elle n'allait pas accepté. Après deux heures de lecture, je remis le roman à sa place et je suis partie dans un des chambres d'amis de la forteresse des Mikealson. J'ai trouvé une nuisette rouge qui appartenait sûrement à Rebekah et je l'ai mise. Je me suis installée dans le lit et je me suis endormie.
Le lendemain était un mardi, je ne pouvais pas aller au lycée car j'étais enfermée chez les Mikealson et de toute manière je n'avais pas envie d'y aller. Je me suis réveillée vers 10:00. Je pris ma douche et j'ai mis des vêtements que j'avais trouvé chez Rebekah.
Je suis descendue et je vis Hayley, Klaus, Freya, Elijah et Bekah déjà attablés.
-Bonjour, tout le monde ! Votre petit rayon de soleil du sarcasme est arrivé ! Dis-je, faussement enthousiaste.
-Waouh, un total look noir, c'est l'enterrement de qui, aujourd'hui ? Demanda Hayley, en plaisantant.
-Je n'ai pas encore décidé. Dis-je en regardant autour de moi. Ce qui fit rire Bex, Hayley, Freya et Eli.
Je me suis assise aux côtés de Freya.
Ils buvaient tous du sang tandis que l'aînée des Mikealson et moi buvions un cappuccino au lait.
-Kamelia va encore rester ici durant un certain laps de temps. Tandis que Elijah et moi allions prendre en otage les Cooper pour savoir ce qu'ils veulent de cette chère petite sorcière. Dit Klaus.
-Encore, en me levant le matin, je me suis dis : “Quelle belle journée à ne pas entendre les bêtises incessantes de Klaus !” Et bien, il faut croire que même les plus belles choses, ne durent jamais très longtemps, enfin... Sauf moi ; ma beauté est éternelle. Dis-je en faisant un clin d'œil à Nik.
-Petite sorcière, jusqu'à là, j'ai été très clément et compréhensif avec toi mais j'en ai assez. dit Klaus d'un ton autoritaire.
Mais pour qui se prend-il ?!
Je pris la fourchette qui se trouvait à proximité de ma main.
-Cher Klaus, ça te dirait de voir cette fourchette de plus près ? Enfoncée dans ta main, par exemple. À moins que tu préfèrerais le pied de ma chaise en guise de pieu dans ton ventre ? Demandai-je d'un air menaçant et en souriant légèrement.
-Ça suffit ! Hurla-il, en colère et en se levant de sa chaise. Personne ne me menace sous MON toit. Continua-t-il en appuyant bien sur le “mon”.
-On a qu'à régler nos différents dehors mais vois-tu, tu me l'interdis ! Dis-je en me relevant à mon tour et en m'approchant dangereusement de Klaus.
-Parce que tu es en danger !
-Oh... Je suis tellement désolée... Je n'avais pas réalisé que tu étais un expert de ma vie et de comment je devrais la vivre ! S'il te plaît, continue, je vais prendre des notes. Ironisai-je.
Klaus leva sa main sur moi et Elijah se mettait instinctivement entre nous afin de nous séparer. Je suis remontrer furieusement au premier étage tandis que le reste des Mikealson tentait de calmer l'hybride originel. J'appela Rydag pour plaindre de Klaus.
-Allô, Rydag ?
-Allô, salut, Kam ! Comment ça va ?
-Je suis au bord de la rupture, j'en peux plus. Le petit génie du nom de Klaus m'a enfermé dans sa forteresse. Dis-je, énervée, les larmes aux yeux.
-Attend ? Mais quoi ?! Pourquoi ? N'as-tu pas essayé de fuir ?
-Si j'avais un quelconque moyen d'évasion, ne crois-tu pas que je m'en serais déjà servie ?
-Je vois. J'arrive. J'en ai plus qu'assez que cet idiot de Klaus.
-Quoi ?! Non, Ryd, reste en dehors de ça.
-La sœur de Rydag Veliano n'a pas à recevoir l'ordre de quiconque et encore moins d'un espèce de loup-vampire qui se croit supérieur.
-Ryd, je suis sérieuse, reste là où tu es.
-Et bien, il faut croire que je tombe à pic car je suis juste devant la demeure des Mikealson.
J'entendis toquer je suis descendue ouvrir la porte.
*Point de vue de Rydag Veliano*
Ma petite sœur, Kamelia m'a appelé pour se plaindre... Encore. Mais cette fois-ci, il s'agit de ce vaut-rien de Klaus. Kam l'apprécie mais il abuse clairement de ce privilège. Il n'a aucunement le droit d'enfermer MA petite sœur chez lui. J'étais en colère mais je savais que je ne pouvais rien faire contre ce bâtard de Klaus. C'est pour cela que j'ai pris la décision de boire du sang de vampire, préalablement avant de débarquer chez les Mikealson. Comme dirait mon père, Danalar Veliano, avoir une longueur d'avance est primordiale, surtout si tu n'es pas plus fort que ton adversaire. Mon plan était simple ; Niklaus allait me tuer, Kamelia va croire qu'elle a perdu son frère une deuxième et ce, par la faute de Klaus et enfin, j'allais me transformer en vampire. Je voulais que Kamelia déteste Klaus car il faut bien le reconnaître, sa liste d'ennemis est longue et ils n'hésiteront pas à se servir de Kamelia comme appât étant donné que Klaus a un faible pour ma petite sœur. De plus, la manière d'aimer de Niklaus est toxique, la preuve, il l'a enfermé chez lui. J'attendais de redevenir un vampire depuis un bon moment et l'occasion s'est enfin présentée. Kam m'a ouvert la porte d'entrée et je suis parti me battre contre Klaus, comme prévu.
-Niklaus Mikealson ?! Je t'interdis formellement de t'approcher ne serait-ce qu'encore une fois de ma sœur ! Hurlais-je, en colère, en m'approchant dangereusement de Klaus.
-Sinon quoi ? Demanda-t-il d'un ton menaçant, provoquant et en colère.
-Sinon, ça. Dis-je d'un air provocateur et en le poussant.
Kamelia semblait perdue. Elle et Elijah tentaient de nous séparer mais le moment fatidique arriva. Klaus m'a brisé la nuque. J'étais mort, enfin, plutôt en transition vampirique.
*Retour vers le point de vue de Kamelia Veliano*
Rydag provoquait ouvertement Klaus. Est-il devenu fou ?! Est-il courageux ou tout simplement complètement stupide ? Aller chercher des conflits chez l'hybride immortel en étant un simple sorcier c'est clairement une tentative de suicide.
Ni moi, ni même Elijah, avions pu séparer Niklaus et mon frère. Lors d'une seconde d'inattention de ma part, Klaus brisa la nuque de mon frère. Il est tombé, mort, tué par Klaus.
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