*Récapitulatif du point de vue omniscient.*

Dans les chapitres précédents, Klaus et Kamelia ont découvert que Kamelia a détruit le féerie à cause des mauvaises fées qui se nourrissaient de la vitalité des sorcières en abondance. Kam a ensuite effacé ce souvenir de sa mémoire car elle culpabilisait. Niklaus et Kamelia se sont rapprochés au point d'être sur le point de s'embrasser.

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Au dernier moment, j'ai repensé aux raisons pour lesquelles Klaus et moi aurait été un véritable échec et je me suis éloignée.

-Euh... Ne trouves-tu pas qu'il se fait tard ? Dis-je, gênée. Je vais aller me coucher. Dis-je en me levant.

-Kamelia, je ne te demanderai pas les raisons pour laquelle tu t'empêches de m'aimer car je les connais déjà. La vraie question est plutôt ; pour combien de temps comptes-tu te voiler la face sur tes sentiments ?

-Assez longtemps pour bâtir des mûrs entre nous. Et à chaque mûr que tu détruiras, j'en bâtirai deux de plus. Bonne nuit, Niklaus.

J'ai été dur avec lui mais il le fallait. Peut-être qu'il finira par comprendre et lâcher enfin l'affaire. Je ne peux pas me permettre d'être avec Klaus.
Je suis montée vers ma chambre et me suis endormie dans mon lit.

Le lendemain, j'entendais les rideaux s'ouvrir. je me fais réveillée par mon grand frère.

-Dégage de là, abruti ! Hurlais-je.

Me réveiller aussi tôt est vraiment une mauvaise idée.

-En voilà une qui s'est levée du mauvaise pied.

-Plutôt par la mauvaise personne. Répliquai-je en me levant.

-Bonne journée, soeurette. Dit-il en se dirigeant vers la porte.

-Où comptes-tu encore aller ?

-Visiter la ville, comme d'habitude.

-Cleven Hills est une toute petite ville. Une journée suffit pour faire le tour complet de celle-ci.

-J'aime bien voir les choses plusieurs fois.

-Rydag...

-À ce propos, tu as fait du très bon travail, la ville est splendide.

-Rydag, on n'achète pas mon silence avec des compliments.

-Bon d'accord, en fait, je comptais rendre visite aux tombeaux de nos parents.

-Je vois...

-Je sais bien le mal qu'ils t'ont fait subir mais --

-Ils restent tes parents, je comprends... Le coupai-je.

-Kamelia, ne fais pas cette tête, tu n'étais pas sensée le savoir.

Je n'aime pas qu'on fasse les choses derrière mon dos.

-Ne t'en fais pas, je comprends Rydag. Puis-je t'accompagner ?

-Ai-je vraiment le choix ?

-Absolument pas. Répondis-je avec un sourire forcé.

-Rassure moi, tu comptes changer de tenue ? Père est capable de revenir d'entre les morts uniquement pour t'ordonner de vêtir des vêtements plus descents.

-Je sais. Riai-je. Aller, sors de là, voyeur. Dis-je en le poussant vers la porte.

Rydag est sorti de ma chambre.
Je mis une robe évasée bordeau, un perfecto en cuire noir et des bottes en cuir. Mon grand frère et moi avions marché jusqu'au cimetière.

-Où est James ? Demandai-je à Ryd.

-Disons que son petit corps d'humain n'a pas supporté autant de verres d'alcool. Dit-il d'un air amusé.

-Tu as fait boire un ado mais enfin qu'est-ce qu'il t'a pris ?!

-Nous aussi, nous avions déjà bu de la réserve de père.

-Oui et j'ai perdu contrôle de mes pouvoirs. Rydag, j'ai tué ma meilleure amie !

-Et depuis, tu refuses de boire de l'alcool, je sais. Comment s'appelait-elle, déjà ?

-Katalina...

-J'ai du mal à croire que tu avais une amie, ne l'avais-tu pas hypnotisé, par hasard ?

Katalina fut ma meilleure amie un certain temps, il y a dix siècles. Elle était si innocente, jusqu'à ce que je la tue... Je n'avais plus le contrôle sur moi-même. Mon côté obscur avait pris le dessus, enfin, plutôt le dragon qui sommeille en moi.

-Ce n'est pas drôle, sa mort m'a affecté au plus haut point.

-Tu avais pourtant dit que tu ne le vivais pas si mal.

-Et bien j'ai menti, gros bêta. Le problème lorsqu'on a la réputation d'être fort c'est que personne ne se soucie de nous.

-Moi, je me soucis de toi.

-Je sais mon frère, je sais.

Je n'aime pas inquiéter mon entourage.

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Nous avions discuté jusqu'à arrivé devant les tombeaux de Karolina et Danalar Veliano, nos parents.

-Et dire qu'il y a dix siècles, nous étions tous réunis. Dit Rydag avec nostalgie.

-Avant la prophétie du démon aux yeux bleus luminescents, tu veux dire. Ricanai-je.

-Tout commence avec la famille ; l'amour, la joie, les éclats de rire, la haine, la douleur, les pleurs. Mais rien ne finit avec la famille.

-Famille qui a tenté de me brûler vive afin de me purifier pour avoir été le démon aux yeux bleus luminescents.

-Ils ne t'ont pas vraiment tué ; tu es immortelle.

-Mais ils ne le savaient pas. Tuer autrui sans savoir qu'il va revenir à la vie reste un crime.

-Tu parles de toi ou de moi ? Écoute, Kamelia, j'ai quelque chose à t'avouer à propos de Klaus.

-Tu l'as provoqué, il t'a tué mais tu avais du sang de vampire ce qui fait que tu es revenu à la vie sans qu'il ne le sache. Il avait donc prévu ta mort. Point.

-Tu as loupé le début, un élément qui change toute l'histoire... C'était prévu que Klaus me tue afin que tu le détestes.

-Tu as fait quoi ?!

-J'ai --

-Je sais bien ce que t'as fait mais pourquoi ?

-Niklaus est un monstre sanguinaire, il fait tout par intérêt. Il est prêt à tuer des innocents au nom de sa famille de dégénérés.

-Un peu comme nous, quoi.

-Tu es le feu et il est le feu. Ça ne marchera jamais entre vous.

-Ce n'est qu'un ami, Ryd. Mentis-je.

-Tu n'es pas qu'une "amie" pour lui. Et puis, une amitié avec les vampires originels n'est pas une chose envisageable. Je sais que tu t'entends bien avec eux mais notre famille les haie.

-Famille morte depuis dix siècles, Rydag.

-Te rends-tu compte de ce que tu dis, devant le tombeau de nos défunts parents ?! J'en ai assez entendu, on s'en va.

-TU t'en vas. Je ne compte pas te suivre, cette fois-ci.

-Bien.

-Bien.

-Super.

-Super. Dis-je.

Il s'en alla, en colère. J'observais les pierres tombeaux et je mis quelques bougies que j'ai trouvé dans mon sac.

-Après dix siècles dans l'autre côté, je suppose que vous savez que je ne suis pas vraiment votre fille. Ce qui est drôle chez les Veliano, c'est que l'anticipation est enseigné dès le plus jeune âge mais vous n'aviez pas anticipé le fait que je sois la fille de vos ennemis, les Mentello. Quelle ironie, quand on y pense ; vous aviez tenté de me tuer à multiples reprises mais je suis toujours en vie, contrairement à vous qui vous trouvez six pieds sous terre. Je ne t'en veux pas Karolina mais je t'en veux Danalar.
Vous êtes sensés être mes parents, les personnes qui offrent à leurs enfants un amour inconditionnel. Dis-je, attristée.

Je suis rentrée chez moi à pied. J'ai retrouvé James totalement bourré aux côtés de Rydag, au salon.

-Je vais rentrer à NOLA. Dis-je.

-Et pour les fées ? Demanda mon grand frère.

-J'ai pu récupérer assez d'informations. Les gens risqueraient de se poser des questions en voyant un adolescent bourré.

-Nous allons te suivre dès que James aura repris conscience. Niklaus est déjà parti.

Je hocha la tête en signe d'accord.

-Souhaiterais-tu que je te dépose à l'aéroport ? Demanda Rydag.

-Non, ça va aller, je t'en remercie. Répondis-je, froidement.

Je suis ressortie, je pris un taxi vers l'aéroport. Je pris le premier vol direction, la Nouvelle Orléans. Je me suis dirigée vers la demeure des Mikealson. Ils devaient prendre connaissance de cette histoire de fées. Rebekah m'ouvrit la porte.

-Salut Bex. Dis-je en souriant et en entrant.

Nous nous sommes dirigées vers le salon.

-Nik m'a raconté ce qui s'est passé entre vous, enfin, ce qui aurait dû se passer entre vous.

-Ne t'en fais pas, je ne l'ai pas embrassé.

Nous nous sommes assises l'une à côté de l'autre.

-C'est bien ça le problème. Mon frère craque pour toi et toi de même mais pour une raison que j'ignore, tu refuses de l'aimer.

-Il y a plusieurs raisons à cela. D'abord, de plus que tu aimes, de plus que tu es faible ; mes ennemis s'en prendront à lui. Deuxième, il se trouve que ma mère biologique, Eléonore a trouvé un moyen afin de garder l'esprit de Jack Parker en vie. J'ai des sentiments pour Jack et Klaus, je ne peux pas jouer sur les deux tableaux. Et puis, ce n'est pas réaliste, surtout lorsque l'un veut sauver l'autre. Nous allons nous perdre.

-Qui est-ce que tu essaies de convaincre, toi ou moi ? Tu agis comme un petit animal blessé, difficile à apprivoiser. Insensible, froide, presque dure, tu refuses de perdre le contrôle en te laissant envahir par les sentiments. L'amour n'est pas une faiblesse mais une force.

-De toute manière, c'est trop tard, Klaus va sûrement passer à autre chose.

-Je connais Klaus. Il ne passera jamais à autre chose tant que tu ne lui avoues pas tes sentiments.

-Comment en être si sûre ?

-Ce n'est pas comme si j'ai passé toute mon existence à ses côtés. Ironisa mon amie originelle. Crois moi, il n'a été attiré à ce point que de très peu de femmes et il ne les a jamais laissé tranquille.

-Quel privilège. Ironisai-je.

-Ce que je veux dire c'est qu'il tient à toi et ce peut importe tes choix. Il est aussi blessé que toi et il sait ce que cela engendre. Il comprendra.

-On verra bien. Où sont le reste des Mikealson ? Changeai-je de sujets.

-Elijah s'occupe d'une affaire de sorcières. Klaus est je-ne-sais-où et Hayley est au lycée avec Hope. Freya est sortie avec sa petite-amie.

-Et toi ? Que fais-tu là ?

-Je m'accordais un jour de repos loin de toutes ces histoires surnaturelles.

-En parlant de surnaturel, ton jour de repos est annulé car --

-Tu as contribué à l'extinction des fées, les Cooper sont des fées aux pouvoirs bloquée. Klaus nous a tout raconté. Me coupa elle.

-Tous les Mikealson sont au courant, alors. Et pour Candelaria ? Le sait-elle.

-Oh oui et réjouis toi de ne pas avoir été là lorsqu'elle se plaignait d'avoir une sœur imprévisible.

-Elle ne peut pas s'en empêcher. La bonne nouvelle c'est que même lorsque je ne suis pas là, mon nom circule toujours. Plaisantai-je.

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Un quart d'heure de conversations est passé. Après avoir salué Rebekah, je suis repartie chez moi. Je me suis installée sur un sofa et j'alluma la télévision. Kate et Jones sont venus vers moi.

-Peut-on savoir avec qui tu étais à Cleven Hills ? Demanda Jones.

-Oui, merci, j'ai passé un excellent voyage. Ironisai-je.

-Pourquoi avoir fugé avec le fils des Cooper ? Demanda Kate.

-Vous étiez déjà au courant, ce n'est donc pas une fuge et puis, que ferais-je avec James ? Répondis-je.

-Nous savons bien que vous vous appréciez mais c'est totalement irresponsable d'aller à l'autre bout des États-Unis par amour de jeunesse. Les Cooper ont géolocalisé son smartphone et figure toi qu'il se trouvait au même emplacement que toi. M'expliqua Kate.

Amour de jeunesse ? Laissez moi rire. J'ai failli rire jusqu'à avoir entendu la fin de sa phrase.

-Attendez, vous avez installés un système pour me géolocaliser également ?

Vive la vie privée, noté l'ironie.

-Je suis le shérif, à présent. Mais la question n'est pas là. Kamy, fuger avec un jeune homme est un acte irresponsable.
Répondit Jones.

J'adore les Quinn mais qu'est-ce que je déteste qu'on me sermonne. Et puis, depuis quand Jones est devenu aussi sérieux et adulte ?

-Ce n'était pas une fugue et puis, je n'ai pas forcé James à aller à Cleven Hills.

«Enfin, juste un petit peu.» pensai-je.

-Ils nous ont menacé ! Hurla Kate.

Je sentis de l'inquiétude dans son regard mais de la fureur dans sa voix.

-Quoi ?!

Comment Simon et Diana ont osé les menacer ?! Je suis le double de la sorcière originelle et pourtant, des minables petites fées ont menacé mon toit.

-Ils ont dit que si James ne rentre pas au coucher du soleil, ils allaient faire sauter la moitié de la ville... Dit Jones.

Je suis persuadée que si Klaus savait ce que les Cooper comptaient faire à sa ville, il les aurait tué sans même me demander mon avis.

-Mais tu es le shérif, qu'attends-tu pour les arrêter ?! Hurlais-je.

-Ils nous aussi dit que tu nous cachais des choses... Ils ont dit que si tu n'avoues rien, ils le feront. Dit Kate, déçue.

-Et vous les croyez ? Plutôt que moi ?

-Kamelia, comprend nous, toi, Candelaria et Rydag êtes orphelins. Les Veliano sont une famille extrêmement puissante et célèbre et pourtant, vous vous retrouvez seuls. Nous avons fait des recherches sur toi et il se trouve que tu as une bonne cinquante de sosies à travers le monde.

«J'ai dix siècles d'existence, c'est un peu logique que je ne garde pas la même identité à chaque fois.» pensai-je.

-Qu'est-ce que vous essayez d'insinuer ? Demandai-je.

Je sais très bien ce qu'ils insinuent mais c'est si drôle de faire comme si j'étais dans un film.

-Kamelia, Jonathan et moi ne sommes pas superstitieux mais nous avons déjà vu Candelaria ramener des objets au près d'elle par télépathie.

Ma petite sœur ne fait donc preuve d'aucune discrétion.
Et elle qui voulait ne pas attirer l'attention sur notre véritable identité.

-Vous dormez beaucoup trop tard. La caféine peut vous donner du peps mais ne vous empêchera jamais d'avoir des hallucinations en étant fatigués. Répondis-je.

-Je sais, je suis médecin. Dit Kate.

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Dix minutes sont passées à mentir aux Quinn sur ma véritable nature. Cela me fait mal de mentir aux personnes que j'apprécie mais cela me ferait mal davantage qu'ils sachent que je suis une sorcière immortelle du onzième siècle.

Je suis remontée dans ma chambre en faisant mine d'être fâchée. J'ai scellé la serrure de la porte par un sort et je suis sortie par la fenêtre. Je suis partie au lycée pour aller voir Candelaria. Nous étions en danger sous le toit des Quinn. Ils doutaient de mon frère, ma sœur et moi.