*Récapitulatif du point de vue omniscient.*
Dans les chapitres précédents, Kamelia eut l'autorisation d'aller à Cleven Hills par Jones en mentant. Notre protagoniste était chez les Mikealson afin de leur demander de protéger Candelaria pendant qu'elle sera à Cleven Hills. C'est alors que Niklaus ramena Candelaria dans le but qu'elle empêcherait sa grande sœur d'y aller. Ce fut un véritable échec ; Kamelia avait deviné qu'il s'agissait de l'objectif de Klaus.
Candelaria accepta beaucoup moins la nouvelle mais ne l'a pas empêché très longtemps. Le passé des deux jeunes femmes fut également l'objet de leur dispute. Suite à cela, Cande s'en alla en colère.
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Ma petite sœur était en colère contre moi, comme d'habitude, si je puisse dire. Elle ne m'a jamais comprise et elle ne fait même pas l'effort pour. De toute manière, elle ne pourra jamais me comprendre étant donné que même moi je ne me comprends pas. Alors, je ne lui en veux pas.
-Amusez vous bien, chers Mikealson. Contactez moi au moindre souci. Dis-je aux originels.
Ils m'ont souri et je suis sortie de leur demeure. Je souhaitais faire mes au-revoir à Hope mais hélas, elle était au lycée. Je suis partie à l'aéroport sans valise car mon manoir à Cleven Hills était déjà assez chargé de vêtements. Et puis, le centre commercial de la ville est bondé de magasins de prêt-à-porter. Je pris un billet d'avion et je me suis installée dans la salle d'attente.
Il était 14:00 et j'attendais James. Puis Rydag vint s'asseoir près de moi.
-Tu vas vraiment aller à Cleven Hills avec le Cooper ? Demanda mon grand frère.
-Non, j'aime bien être l'aéroport avec un billet d'avion pour le plaisir. On s'amuse, n'est-ce pas ? Ironisai-je.
-Tu n'aurais pas pu trouver mieux comme compagnon de voyage ?
-Il y avait aussi Klaus. Si tu veux, je peux l'appeler, j'irai avec lui.
Je n'allais pas vraiment le faire, je voulais juste prouver à mon frère que James était le moins pire des prétendants. Et puis, Rydag détestait Klaus.
-Non, non, un humain minable, c'est beaucoup mieux.
-Tu vois, quand tu veux. Alors ?
-Alors quoi ?
-Puis-je savoir l'objet de ta présence ? Tu ne viens pas à l'aéroport pour le plaisir, rassure moi ? Dis-je en ricanant.
-Johnatan Quinn m'a contacté pour me prévenir de tes allergies parce que tu as dit que j'allais t'accompagner à un voyage pour voir le tombeau de nos défunts parents.
-Je n'ai pas d'allergie, ne t'en fais pas. J'utilise cette excuse pour ne pas devoir manger certains aliments. Dis-je afin d'esquiver sa phrase étant donné que c'était un mensonge.
-Je sais bien que tu n'as pas d'allergie mais tu pourrais m'expliquer pourquoi je participe à un voyage sans même en être au courant ?
-C'est... Euh... Jones a gâché ta suprise. C'était juste un cadeau. Mentis-je.
-Ce n'est pas mon anniversaire, Kamelia.
-Et donc je ne peux pas offrir des cadeaux sans événement particulier à mon grand frère adoré ? Cela ne me ressemble pas, c'est ça ?
-Kamelia. Dit-il, en levant les yeux en l'air, lassé.
-Bon d'accord, cela ne me ressemble vraiment pas mais j'ai une explication tout à fait logique à cela.
-Je suis tout ouïe.
Je lui ai raconté tout ce que j'ai appris à propos des Cooper et des fées.
-Tu te moques de moi ? Demanda-t-il.
-Est-ce que j'ai la tête de quelqu'un qui passe ses journées à se moquer des autres ?
Il me regardait d'un air de dire “exactement.”
-Euh, ouais, carrément, soeurette.
-Maudite réputation. Dis-je en roulant des yeux.
-J'ai analysé la situation, tout grand frère digne de ce nom ne peut pas laisser sa petite sœur aller au nord des États-Unis avec pour soutien un simple humain. Ton mensonge deviendra réalité, soeurette car je viens avec toi.
-Pitié, tout mais pas ça. Supliai-je le plafond du regard.
-Non, tu ne rêves pas, ma belle. Dit mon frère d'un air amusé.
-Sadique.
Pendant que Ryd me taquinait, James arriva.
-Enfin. À force d'attendre, je commençais à avoir des rides. Ironisai-je.
-Des défauts en plus ? Je pensais pourtant que tu en avais déjà assez. Me taquina Rydag .
Je fis un coup de coude à mon frère.
-Tu es ? Demanda James à Ryd.
-Il s'agit de Rydag Veliano, mon grand frère. Le pauvre, il est née sans neurone, j'ai tout récupéré après. Répondis-je sur un ton plaisantin.
-Ne l'écoute pas, la pauvre, elle a perdu toute sa tête. Dit mon frère à James.
-Effectivement étant donné que je suis assise à côté d'un taré. Répondis-je. Bon, Cleven Hills ne va pas venir vers nous comme par magie. On y va.
-Tu ne pourrais pas nous faire téléporter ? Me demanda James, naïvement.
-Tu ne pourrais pas la fermer ? Répliqua mon frère.
-Ok, donc, go jouer la psycho-sitter de deux débiles dérangés. Dis-je en roulant des yeux.
Après que Rydag et James ont acheté chacun un billet d'avion, et que nous avions embarqué dans l'avion, ils ont passé tout le trajet à se chamailler. Que c'était insupportable et désagréable d'être la gentille de l'histoire. Après quelques heures de vol, nous sommes enfin arrivés.
Cleven Hills est clairement la ville où je me sens le plus proche de mon ancienne moi. La famille Veliano tout comme la famille Mentello sont italiennes. Dalen, Johorran, Madenia, Rydag, (mes frères et ma sœur aînés) et moi même sommes nés dans l'actuelle Italie. Après ma naissance, nous avions migré vers une terre riche qui est l'actuelle Amérique, plus précisément, Cleven Hills. Après m'être fait chassée de mon propre village, je n'ai plus mis un seul pied à Cleven Hills. Jusqu'à ce que je voulus voir ce qu'il adviennait de ma famille, un siècle plus tard. Mon frère aîné, Dalen eut une fille. Quant à Johorran et Madenia, je ne l'ai jamais su. Apparemment, Madenia s'est mariée avec un homme de la haute société, chose qui ne lui ressemblait pas. Et Johorran était resté seul. De toute manière, il était beaucoup trop égoïste, jaloux, sanguin et bourreau des cœurs pour qu'une femme sensée l'accepte. Quand je suis arrivée à Cleven Hills, ils étaient déjà tous morts, plutôt logique étant donné qu'ils n'étaient que de simples sorciers et donc mortels. Hormis Madenia ; elle a perdu ses pouvoirs magiques pour je ne sais quelle raison lors de son adolescence. Après quelques jours passés à la recherche des traces de ma famille, j'ai déménagé au contient européen.
Arrivés à Cleven Hills, James, Rydag et moi avions pris un taxi qui nous a escorté jusqu'à mon manoir.
-Tu ne rigoles pas, niveau architecture. Dit Rydag, bluffé.
-Ce manoir n'est pas si ancien que ça, tu sais. Ne reconnais-tu pas le lieu ? Regarde autour de toi, mon frère. Dis-je à Ryd.
-Non, cela ne me dit rien. Répondit-il en scrutant autour de lui.
-C'est ici que nous jouions, autrefois. Répondis-je en pointant du doigt l'ouest du manoir.
-Cet endroit est symbolique pour notre famille, ou du moins, pour ce qu'il en reste. Dit mon frère avec une pointe de nostalgie.
-Je suis persuadée qu'on pourra survivre sans les caprices de nos aînés. Dis-je d'un ton plaisantin.
-Bon, vous comptez faire les nostalgiques durant combien de temps encore ? Intervint James.
-Mini Cooper, lorsque les gros poissons discutent, les crevettes la ferment. Dit Rydag.
-Je vous préviens, si vous continuez ainsi, vous allez devoir passer le séjour au sous-sol. Menaçai-je.
-Je te rappelle que c'est moi l'adulte responsable, ma belle. Répondit Ryd.
J'ai roulé des yeux. Nous nous sommes avancés vers le manoir et j'ai invité mon frère à entrer.
Nous sommes rentrés dans mon manoir et nous avions pris le couloir qui mène vers le premier salon de la demeure.
Je me suis affalée sur l'un des canapés.
-Prenez chacun un étage, je déteste manquer d'espace et ne toucher à rien. Dis-je.
-Cette demeure est parfaite, je n'en reviens pas que tu préfères vivre une courte vie d'humaine ordinaire à NOLA plutôt que de vivre une vie royale ici. Dit mon frère en inspectant le manoir du moindre détail.
-Il est vrai que ce manoir n'a rien à voir avec notre demeure du 11ème siècle mais les habitants de cette ville me haïssent. Selon eux, je suis le diable incarné sur des talons aiguilles.
-Ils n'ont pas totalement tort. Me taquina Ryd.
Je jeta un coussin sur mon grand frère, action ultra clichée, je sais.
-Ferme la, abruti. Répondis-je.
-Bon, on est sensé faire quoi, maintenant ? S'incrusta James.
-Moi, je vais me faire un relooking. Répondis-je.
-Et moi, je vais voir ce que ma chère petite sœur a fait de nos terres. Dit Rydag.
-Pourquoi un relooking ? Tu es pourtant très bien comme ça... Dit James, timidement.
Était-il entrain de dire que je suis belle ? bien évidemment qu'il le sous-entendait. Après avoir côtoyer des hommes depuis des siècles, je peux dire avec certitude que dans son regard, une pointe d'admiration circule.
-Je sais bien que je suis très bien comme ça, la prochaine fois, dis moi une chose que je ne sais pas. C'est juste que je suis tellement venue à Cleven Hills, à multiples reprises que ma tête est partout dans la ville. J'étais une célèbre chanteuse, Angelina Monroe et puis, j'étais aussi une reine et enfin le maire. Ce qui fait qu'il y a des dizaines de toiles de moi dans les musées ect.
-Excuse nous, mademoiselle populaire.
-Ferme la, Rydag. Le problème c'est que les touristes me prennent pour la sosie d'Angelina Monroe ect.
-Amuse toi bien alors. De toute manière, tu ne pourras pas faire pire, niveau physique. Fit mon frère.
-C'est donc pour cela que tout le monde disait que l'on se ressemblait. Répliquai-je.
-Tu as de la chance, je ne suis plus un sorcier.
-Je pense que je vais aller me reposer. Dit James en se dirigeant vers les escaliers.
-Hors de question, Mini Cooper, je t'ai à l'œil. Tu viens avec moi. Dit Ryd au fils des Cooper.
-Essaie de ne pas le tuer. Dis-je à mon grand frère à propos de James.
-L'envie est bien trop tentante et son sang sent si bon.
-Ok, on était dans le chemin du bizarre mais maintenant on est carrément dans la route du flippant. Dit James.
-Apprend lui tout ce qu'il faut savoir sur le surnaturel et évite de trop brusquer sa petite tête de Cooper. Dis-je à Ryd.
Je suis sortie de la demeure, direction mon salon de coiffure favoris. Je me demandais s'il existait encore, après autant d'années et ce fut le cas. J'ai demandé à la coiffeuse de me faire une perruque blonde courte sur mesure. J'adore ma véritable chevelure et je ne serai jamais suffisamment folle pour les couper. Je suis passée vers le centre commercial et j'ai acheté des vêtements assez originaux et différents de mon style habituel (bien que je n'ai pas vraiment de style fixe). Je mis la robe en cuire que je venais d'acheter car elle était trop jolie pour rester dans un plastique.
Je suis rentrée chez moi et il faisait déjà nuit.
À ma grande surprise, je vis mon frère et James manger tranquillement des pizzas.
-Il fut une époque où père te tuerait, s'il te voyait vêtue telle une catin. Dit mon frère d'un air amusé.
-Peut-être à l'époque des vikings mais j'ai une grande nouvelle pour toi, cher grand frère, nous sommes au 21ème siècle.
-Je ne veux pas jouer les rabat-joie mais l'objectif n'était pas plutôt de se faire discret en ville ? Intervient James.
-Il a raison. Là, ça frôle la provaquation. Dit mon frère.
Si j'attire l'attention, les passants n'ont qu'à pas me contempler. Je ne suis pas une toile d'art et encore moins un animal dans un zoo. Cependant, j'admets être une œuvre d'art.
-La liberté est souvent provoquante. Répondis-je, le sourire aux lèvres. Des pizzas... Encore. vive ce cliché sur les italiens. Ironisai-je en prenant une part de pizza.
-Je te rappelle que c'est toi qui a fait en sorte que Cleven Hills soit la Venise d'Amérique. Il y a des pizzerias dans les quatres coins de la ville. Dit Ryd.
Tandis que nous mangions le dîner, quelq'un sonna à la porte.
-Qui est-ce qui va ouvrir la porte ? Soupirais-je en regardant les garçons.
-Celui qui en parle c'est celui qui doit le faire. Répliqua mon frère.
Il s'agit de la réplique favorite de mon grand frère car elle fonctionne à tous les coups. Je prévois prochainement de le battre à son propre jeu mais pour l'instant, je préfère le faire croire que je ne joue pas.
Je m'apprêtais alors à me lever.
-Je pense qu'il s'agit de notre petite Candelaria, enfin j'espère parce que si c'est Klaus, je me serais levée inutilement. Dis-je en me levant et en me dirigeant vers la porte d'entrée.
J'ouvris la porte et c'était bien Klaus.
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NDA : La ville «Cleven Hills» n'existe pas. Il s'agit d'une ville que j'ai inventé, qui se trouve à l'est du Massachusetts. Les images de la ville sont en réalité des lieux appartenant à Alesund (ville norvégienne).
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