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Dans les chapitres précédents, Kamelia, Rydag ainsi que James Cooper sont partis à Cleven Hills, à l'est du Massachusetts. Ils sont se sont installés dans un manoir appartenant à Kamelia. Cleven Hills est la ville où les Veliano y ont passé leur enfance. Kamelia y a vécu étant reine, maire et chanteuse.
Notre protagoniste changea alors radicalement de style vestimentaire et opta pour une perruque courte blonde afin de ne pas attirer l'attention sur sa revenue en ville. Pendant ce temps là, James et Rydag ont passé la journée ensemble et Klaus prit l'initiative de venir rendre visite à Kamelia. L'hybride originel compte bien se faire pardonner de sa trahison envers Kamelia.

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Pourquoi est-ce que Klaus était devant chez moi ?

-Tu as traversé les États-Unis du Sud vers le Nord pour venir te planter devant chez moi ? Dis-je.

-C'est donc ainsi que tu accueilles tes invités d'honneur ?

-Tu n'es pas mon invité, tu t'es invité tout seul. Qu'est-ce que tu espérais ? Que j'allais te dire : "tu m'a trahi mais entre, je t'en prie " ?

-Merci, ma douce. Le blond te va à ravir. Dit-il d'un air amusé en entrant dans la demeure.

Je me suis fais avoir telle une débutante, je l'ai invité à entrer sans même le vouloir.

-Je t'en prie, fais comme chez toi. Ironisai-je.

Klaus sourit et entra dans la cuisine où se trouvaient déjà mon grand frère et James Cooper. Je l'ai suivi.

-Je ne savais pas qu'on attendait de la visite, ce soir. Dit mon frère en scrutant Nik avec degoût.

-Ce n'était pas prévu. Répondis-je à mon frère. Mais tiens, puisse que tu es là, tu vas devoir avoir la garde alternée de Rydag et James. Dis-je à Klaus. Amusez vous bien les garçons, entre dérangés, vous ne devrez pas avoir trop de mal pour vous entendre. Dis-je aux trois garçons.

Je suis partie en montant vers une de mes chambres préférées.

Je me suis installée sur le sofa et j'ai tenté de téléphoner à Candelaria mais elle ne répondait pas à mes appels. De toute manière, je savais que les Mikealson et les Quinn veillaient sur elle. Ma petite sœur est si précieuse et fragile, je tuerai tout ceux qui lui feront du mal. Elle en a déjà assez souffert en restant 10 siècles morte.

Je me suis allongée sur mon lit, un bouquin à la main, et quelq'un toqua à la porte marbrée de ma chambre.
Je soupira. Il continua de toquer, encore et encore. J'en avais marre. Je me suis révélée et j'ouvris la porte à Niklaus.

-Oui Klaus ? À l'avenir, tu sauras que toquer une seule fois est tout aussi efficace que de toquer pendant dix secondes. Dis-je, agacée. Que veux-tu ? Soupirais-je.

-Je pensais que tu avais besoin de compagnie.

-Et bien, tes pensées sont fausses.

-Écoute, ma douce, avoir peur de l'attachement est une chose mais éviter une personne au point de ne même pas prendre la peine de la regarder dans les yeux en est une autre.

Je dois avouer que je ne regarde que très rarement Klaus dans les yeux. Mais c'est parce que son regard me déstabilise. Fière que je suis, je ne lui dirai probablement jamais. Je déteste montrer mes faiblesses et avoir l'air vulnérable.

-Écoute moi bien Klaus, si tu veux jouer le psychologue, ne cherche pas plus loin que ton propre esprit tordu et dérangé.

-On m'a déjà traité de pire.

-Cela ne m'étonne pas. Vu ton nombre de défauts, ça en fait des choses à critiquer.

-Kamelia, la mort de Rydag était un accident.

-Oui, un peu comme ta naissance.

Oops, j'ai peut-être dit une gaffe car je vis son visage se décomposer. Je voulais qu'il comprenne qu'il ne faut jamais me trahir et non pas le blesser en utilisant sa pire faiblesse ; sa famille.

-Klaus, je ne voulais pas dire ça et puis, quand on y pense, je suis un accident également. Si Eléonore Mentello n'avait pas transféré mon esprit dans le corps d'une Veliano, je serais la servante de Satan.

-Mais ta mère biologique s'est sacrifiée pour garantir ta sécurité et la survie de ton père biologique. Elle t'a protégé durant dix siècles et n'a jamais essayé de te tuer. Contrairement à la mienne.

Il avait raison. Ma mère biologique est juste géniale et je ne l'ai pas recontacté depuis le jour où je l'ai ouvertement insulté.

-Klaus, j'ai... Euh... Une mère à reconquérir. Dis-je en souriant.

-Bonne nuit, Kamelia. Répondit-il en déposant un baiser sur ma joue.

Il est sorti. Je pris mon collier en forme de lune et je récitais la formule que ma mère biologique, Eléonore, m'avait donné afin de la contacter. Elle apparaît simultanément.

-Kamelia, chérie, j'ai une bonne nouvelle à t'annoncer.

-Éléonore, enfin, je veux dire, mère, je suis désolée de t'avoir traité ainsi, l'autre jour.

-Mon ange, ça ne fait rien. Tu sais, lorsque Jack Parker était sur le point de mourir, j'ai lancé un sort à son esprit afin qu'il vienne chez moi, à la Luna Sanguinaria. Il n'est pas mort, mon enfant.

J'avais les larmes aux yeux. Jack, mon meilleur ami allait revenir à la vie. Et moi qui croyais cela impossible étant donné qu'il n'est qu'un simple humain.

-Je commence à croire que le transfert d'âmes est ta spécialité, mère. Plaisantai-je.

-Je n'ai plus beaucoup de temps, mon enfant. Pour qu'il revienne à la vie, il faut que tu excutes le rituel avec ses cendres et ton sang.

-Mon sang ?

-Ton sang est l'essence de l'immortalité, Kamelia. C'est grâce à cela que j'ai pu le ramener à la Luna Sanguinaria. Ton sang circulait dans ses veines et tu es connectée à ton monde-prison. Et puis, ton sang a une particularité spéciale étant donné que tu es le double magique de la sorcière originelle. Le mode d'emploi du rituel est le même que celui qui a permis la résurrection de Candelaria.

-Je t'en remercie, mère. Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi.
Je voulais te parler des fées. Que sais-tu à propos d'elles ?

-Ce n'est rien, je suis ta mère. Et pour ce qui est des fées, fuis les comme la peste. Répondit-elle avant de disparaitre.

Au moins, ça avait le mérite d'être clair. J'étais si contente de savoir que Jack était encore en vie et que ma mère biologique ne m'en voulait pas. Je souriais bêtement jusqu'à ce que je me rends compte que je ne sais pas où se trouve les fées et que donc, ramener Jack serait une faiblesse en plus. Mais d'un autre côté, je voudrais tellement le revoir. Bon, je ne vais pas m'éterniser sur ce dilemme. Comme on dit, la nuit porte conseil. Je vais trouver les fées, régler l'histoire avec les Cooper et ramener mon meilleur ami à la vie.

Je me suis endormie. Le lendemain, je me suis réveillée assez tard.
Je pris ma douce et je me suis préparée en mettant ma perruque blonde et des lunettes. Je mis la même robe en cuire qu'hier. Je suis descendue et vis James déjeuner tout seul tandis que Rydag jouait avec son smartphone. Tout ça m'avait l'air bien calme, beaucoup trop calme.

-Où est Klaus ? Demandai-je en regardant les deux garçons.

-Où sont passées tes bonnes manières, soeurette ? Demanda Rydag.

-À "un vampire originel est dans ma ville, je dois le retrouver avant qu'il ne tue toutes les sorcières de Cleven Hills car sans elles, notre visite ici ne servait plus à rien" boulevard. Répondis-je.

-Rectification, où sont passés tes bonnes manières et ton sens d'humour ? Répliqua-il.

-Ryd, les sorcières sont les seules personnes qui puissent nous aider pour cette histoire de fées.

-T'arrives à dire ça sans éclater de rire ? Sérieusement, à t'entendre, on dirait que les fées sont maléfiques. Dit Rydag.

-Nous ne pouvons pas nous permettre de sous-estimer l'ennemi. Je vais aller en ville et retrouver Klaus. Répondis-je.

-Je peux savoir pourquoi je suis ici, au fait ? Tu vas passer la journée avec Klaus, Rydag va me surveiller. Tu m'as fait venir rien que pour mes beaux yeux, c'est ça ? Intervint James.

-Ça serait probablement la dernière raison pour laquelle tu es ici, chéri. Répondis-je.

J'aime bien ce Mini Cooper. Il est drôle et réfléchi. Je l'ai ramené à Cleven Hills avec moi car il en savait beaucoup trop sur les fées et puis, j'avais besoin de compagnie.

Je suis sortie, direction le centre ville.
En marchant près du Cleven Grill, j'aperçus Klaus par la vitre.

Je suis rentrée au restau/bar et je me suis installée aux côtés de l'hybride originel.

-Que fait donc le grand Niklaus Mikealson au Cleven Grill ?

-Je visite les lieux. Cleven Hills est une ville sublime. Tu as projeté tes propres qualités dans cette ville.

-Les éloges ne fonctionnent pas sur moi, Klaus. Je ne sais même pas ce que tu fais dans ma ville.

-Je suis venu t'aider.

-Mais pourquoi ?

-Nous sommes amis, non ?

-Les amis ne se trahissent pas entre eux. Tu as perdu le peu de confiance que je t'accordais.

-Comment regagner ta confiance ?

-En tenant tes promesses. Des paroles ne suffisent pas, il faut des actes. Prouve moi que tu mérites ma confiance et mon amitié.
Il faut des années pour bâtir la confiance et seulement une fraction de seconde pour la détruire.

-Je ferai de mon mieux.

-"Faire de ton mieux" ne réparera pas ta trahison.

-Nous n'avons qu'à tout recommencer à zéro. Je me présente ; Klaus Mikealson.

Je lui fis un coup de poing sur sa joue gauche.

-Pourquoi avoir fait ça ? Demanda-t-il en se caressant la joue affectée.

-Allons, ne fais pas comme si ça te faisait mal. Ce coup était pour Rydag, pour l'avoir tué deux fois.

Je lui refis un coup de poing, sur sa joue droite, cette fois-ci.

-Et que vaut le privilège de celui-là ? Demanda-t-il.

-Oh rien. J'en avais juste envie. Cela fait trop longtemps que je n'ai pas frappé quelqu'un.

Il ria.

-Et bien je te prierai de ne pas te défouler sur moi ; j'ai un charme à maintenir.

-Ah bon ? Lequel ? Blaguai-je.

-Comment se prénomme cette jeune femme malpolie ? Demanda-t-il en parlant de moi, un sourire aux lèvres.

-Non, Nik. C'est débile de faire comme si l'on venait de se rencontrer. En temps normal, je n'aurais même pas posé un regard sur toi. Mentis-je.

Je devais repousser Klaus mais pour être honnête, il est plutôt pas mal.

-Ah bon ?

Il faut vraiment que quelqu'un lui demande d'arrêter avec ses sourires et regards charmeurs qui me font perdre le contrôle. Après, il s'étonne et se plaint que je ne le regarde presque jamais droit dans les yeux. Il faudrait vraiment une loi contre les hommes aussi charmants. Mais qu'est-ce que je dis, moi ? Ce n'est qu'un ami et rien de plus... Enfin, peut-être qu'à force de le dire, ça finira par devenir vrai.


☾     ☾

Une dizaine de minutes est passée. Nous avions commandé un verre de bourbon pour Klaus et un verre de limonade pour moi.

-Tu sais, Kamelia, je t'ai suivi à Cleven Hills parce que ce qui est important pour toi est important pour moi.

Je me sentais légèrement mal à l'aise. Je reçois très souvent des compliments mais lorsqu'il s'agit de Klaus... Je ne sais pas, cela me procure une sensation bizarre mais agréable.

-Es-tu prêt pour une partie de chasse aux sorcières ? Demandai-je d'un sourire malicieux.

-Que la chasse commence. Répondit-il d'un sourire sadique en se levant.

-Bien. Tu ne leurs feras aucun mal, d'accord ? Il me faut des sorcières âgées car elles sont les seules à avoir les réponses à mes questions. Elles détestent les gens agressifs et impulsifs. Prevenai-je en me relevant à mon tour.

-Voyons, je suis incapable de tuer une mouche. Ironisa-t-il en marchant à mes côtés.

-Mais moi de même, Nik. Après tout, nous n'avons que mille an d'expérience en meurtres.

Nous sommes sortis du Cleven Hills.

-Où allons-nous trouver tes fameuses sorcières ? Demanda Niklaus.

-Au quartier Streghe. Dis-je d'un accent parfaitement italien en prennant la rue de droite.

Il marchait à mes côtés.

-Le quartier des sorcières ? La personne qui a prénommé le quartier ainsi devait avoir aucune originalité.

-C'était moi.

-Par aucune originalité, je veux dire très original, c'est une expression assez répandue, tu ne la connaissais pas ? Se justifia-t-il.

Je ria.

-Les villageois ne devaient pas connaître l'existence du surnaturel. J'ai alors décidé d'appeler le quartier où la majorité des sorciers y vivaient "Le quartier des sorcières", ainsi, c'était trop évident et voyant pour que ce soit vrai. Les villageois pensaient qu'ils s'agissaient de fausses voyantes pour les touristes et rien de plus.


☾     ☾

Après avoir marché et discuté durant quelques temps, nous sommes enfin arrivés au fameux quartier Streghe.


-Les lieux n'ont pas été rénové durant pas mal de temps afin d'attirer les touristes. Ce quartier est devenu l'une des attractions de la ville. Expliquai-je.

Nous sommes arrivés devant la porte numéro 666.

-Comment peux-tu être sûre que c'est bien là ? Demanda mon ami hybride originel.

-Je ressens une grande puissance ici.

-Il ne peut s'agir que de moi. Répondit-il en souriant.

-Par "moi" tu veux dire moi, j'espère ? Bon et puis le nombre "666" est le nombre de Satan. Les autres sorcières d'ici ne le sont pas vraiment ou bien elles ne sont que débutantes.

-Nous n'avons plus qu'à le découvrir, ma douce.

Il toqua. Une vieille sorcière nous ouvra la porte.

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(NDA : Le “Cleven Grill” est un restau/bar fictif. Son image s'agit en réalité d'un des fast food “Burger King” photoshoppé.)

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