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-Tu as osé tué mon frère, non mais pour qui tu te prends ?! Hurlais-je à Klaus.
-Il m'a provoqué. Répondit-il comme si c'était évident.
-Mais tu as tué MON frère ! Répondis-je en hurlant et en le giflant. Je viens de sortir d'un deuil pour entrer dans un autre. C'est donc ça, ma nouvelle vie ; un enterrement sans fin. En temps normal, j'aurais vengé mon grand frère, Rydag, d'une vengeance sanglante mais heuresement pour toi, tu es le père de Hope et le frère des autres Mikealson. Tu fais parti d'une famille que j'apprécie beaucoup. Dis-je en me retenant de pleurer.
Je voulais crier, pleurer, exploser mais je ne fis rien. Pourquoi les personnes que j'aime le plus, sont celles qui partent le plus tôt ? D'abord Candelaria, que j'avais réussi à resusciter puis Jack et enfin mon frère, Rydag. Il était lourd, collant, surprotecteur mais c'était mon frère. Je l'ai toujours aimé et peu importe notre passé assez compliqué, notre lien de cœurs était plus puissant que toutes les nations réunies.
Il fallait que je resuscite à nouveau un être cher, que je combatte la mort. Ce qui m'énervait le plus n'était pas le fait que Rydag décède car je savais que j'allais trouver un moyen pour le ramener à la vie. Ce qui me mettait hors de moi était le fait que c'est Klaus qui l'a tué. Un ami proche depuis au moins cinq mois.
Je suis remontée chez Hope pour l'obliger à annuler son sort avec ses stupides barrières magiques afin d'aller récupérer un de mes grimoires.
-Hope. Dis-je en rentrant dans sa chambre.
-Que se passe-t-il ? Pourquoi autant de cris ? Et pourquoi as-tu cette expression vide sur le visage ?
-Tu demanderas ça à ton père. Pour l'instant, tu vas me faire le plaisir d'annuler tes barrières magiques.
-Kamelia... Je --
-Écoute, je sais ce que tu vas me dire mais il se trouve que ton père a eu la charmante idée de tuer mon grand frère alors tu vas me laisser enfin rentrer chez moi. Je dois le resusciter.
-Mais tu es fatiguée, es-tu sûre que ce n'est pas dangereux ?
-J'ai mis environ un millénaire pour resusciter ma sœur, alors, le plus tôt je m'y mettrai, le plus tôt, il reviendra.
-C'est d'accord.
-Attend, non, je n'ai pas fini, mon frère est mort, tu m'entends. Dis-je sans faire attention à ce qu'elle disait.
-C'est d'accord. J'accepte de t'aider.
-Enfin. Ça n'a pris que deux jours pour te convaincre. Ironisai-je.
-Tu préfèrerais que je ne le fasse pas ?
-Écoute, Hope, je ne vais pas te supplier à genoux. Sache juste que je suis clairement énervée et lorsque je suis énervée, mon côté obscur prend toujours le dessus. Alors à moins que tu veuilles que j'explose cette foutue forteresse, libère moi de cette prison.
-Je comprends, Kam. Même si j'aimerais beaucoup que tu exploses cette maison pour que je puisse enfin sortir d'ici. Dit-elle en ricanant.
Je produisais des flammes bleues qui flottaient sur ma main.
-Eh mais t'es folle ! Je plaisantais.
-Avec toi, on ne peut jamais s'amuser. râlais-je. Le rôle de la rabat-joie est déjà pris par ma sœur, Candelaria.
Hope roula les yeux en souriant. Elle rompait le sort des barrières magiques.
-Voilà, c'est fait.
-Merci, Hope, je te revaudrai ça. Dis-je en souriant légèrement.
-Enfuis toi, vite, avant que mon père ne vienne.
-Je parie qu'il viendra, ici, dans quelques minutes. Il est loin d'être patient.
-Quoi ?! Mais c'est horrible ! Tu te rends compte que si --
-Relax. Au contraire, j'ai quelques minutes d'avance sur lui. Dis-je en m'approchant de la fenêtre de sa chambre. Bon, des heures de gymnastique acrobatique en valaient la peine, finalement. Dis-je en ouvrant la fenêtre.
Je sautai par la fenêtre en faisant un salto avant. Sur ma route, j'ai croisé James Cooper.
-Toujours en vie. Dis-je en l'analysant de haut en bas.
-Toujours aussi aimable, à ce que je vois. Ironisa-t-il.
-Comment se fait-il que vous soyez toujours en vie ? Tu m'expliques ? C'est vrai quoi, j'ai fait brûler toute la maison, toi et ton père, Simon Cooper y étaient et pourtant vous êtes encore en vie.
-«Bonjour James ! Je suis si contente que tu sois encore vivant ! Je suis désolée d'avoir tenté de te tuer en te brûlant vif... Comment ça va ? », «Bonjour Kamelia, je vais très bien, merci de t'inquiéter.» Dit-il en jouant un jeu de rôle et en m'imitant.
-Je ne parle pas comme ça. En fait, je dirais même que personne ne parle comme ça. Dis-je en le dévisageant.
-Peu importe. Tu te fiches à ce point-là de moi ?
-Non, je ne dirais pas ça, c'est juste que je ne suis pas spécialement réjouie par ton existence, c'est tout.
Ce qui était faux car je l'appréciais quand même mais le fait qu'il soit le fils du camp ennemi faisait que je n'étais pas très sympa avec lui. Peut-être qu'il s'agit d'un agent infiltré.
-Va brûler en enfer.
-L'or, ça ne brûle pas, chéri, ça fond. Dis-je d'une pointe d'humour.
Il soupira.
-Qu'est-ce que tu veux ? Demanda-t-il, lassé.
-Des explications.
-Et bien moi aussi, figure toi. Depuis que tu es à la Nouvelle Orléans, mes parents sont devenus complètement dingues de toi.
-C'est tout à fait normal, ça fait cet effet-là, à tout le monde. Sérieusement, regarde moi.
-Quels arrogance et narcissisme. Soupira-il en roulant des yeux.
-Comment pourrais-je être narcissique alors que je suis parfaite ?
-T'es insupportable. Tu sais que je ne t'apprécie pas, pas vrai ?
-Ce n'est pas grave, de toute manière, j'aime pour deux.
Il soupira.
-Je suis sérieux, tu es une sorcière immortelle, tu produis des flammes bleues à l'aide de ta main, j'étais sensé être mort mais je suis revenu à la vie. Aucun fait ne te choque, là-dedans ?
-Ce qui me choque vraiment c'est que tu penses que ça m'intéresse. Dis-je en souriant.
-Alors pourquoi est-ce que tu ne me tues pas maintenant ?
Je ne dis rien. Je l'appréciais vraiment. Et puis, il était mignon.
-Tu veux savoir autant que moi ce que je suis, ce que ma famille est. Continua-t-il. Nous ne sommes ni vampires ni des loups-garous et pourtant, nous sommes revenus à la vie comme par magie.
-Ça ne peut pas être l'œuvre d'une sorcière. Mais je sais que vous êtes spéciaux et je vais découvrir pourquoi.
-Kamelia ?
-Oui ?
-Je sais que tu voulais me sauver la vie, l'autre jour, lorsque la maison était en feu. Tu hurlais mon nom. Je voulais t'en remercier.
Mon téléphone sonna.
-Sauvée par l'appel téléphonique. Excuse moi. Dis-je à James.
-Je t'en prie, répond. Je dois y aller, de toute façon. À plus, Kamelia.
-Bye, stalker265.
James Cooper s'en alla.
C'était Rebekah qui m'appelait. J'acceptais son appel.
-Allô, Bex ?
-Allô, Kam. J'ai deux nouvelles à t'annoncer. Je commence par laquelle ? La bonne ou la mauvaise ?
-La bonne.
-Nous avons un revenant parmi nous.
-Quoi ?! Qui ça ?
-Je ne savais pas que Rydag tenait à ce point à redevenir un vampire. Mais il vient d'achever sa transformation.
-Je ne le savais pas non plus. Je me disais bien qu'il ne pouvait pas être stupide au point de se jeter sur Klaus. Mais j'aurais préféré qu'il me le dise avant de marcher des kilomètres entiers. Et quelle est la mauvaise nouvelle ?
-La mauvaise est que Klaus et Rydag sont en ce moment même, entrain de s'entretuer.
-Et où est donc la bonne nouvelle, alors ? Je viens de marcher des kilomètres et par la même occasion, j'ai abîmé tes chaussures et Klaus est susceptible de tuer mon frère pour de vrai, cette fois.
-On gère la situation.
-C'est sensé me rassurer ? Après tout, ce n'est que l'hybride originel qui veut envoyer la tête de mon frère à l'autre bout du continent. Ironisai-je.
J'entendis des cris, ceux de Rydag.
-Écoute, il faut que tu reviennes, immédiatement.
-Depuis quand les ex prisonniers reviennent à leur prison en étant conscients, après une évasion ?
-Depuis que ton frère est devenu suicidaire. Plaisanta-t-elle.
-D'accord, j'arrive. Soupirais-je.
Je coupai la conversation téléphonique et je fis demi-tour, direction la demeure des Mikealson. Je suis rentrée et je vis Rydag et Klaus couverts de sang.
-Sérieusement ? À vous deux, vous avez deux millénaires d'existence et pourtant... Soupirais-je.
-Kamelia, on s'en va d'ici. Dit Rydag en me tenant le bras.
-Je ne comptais pas rester. Dis-je en regardant Klaus avec dégoût. Je ne veux pas savoir pourquoi vous vous détestez autant ni jouer l'arbitre. Ciao.
Ryd et moi sommes dirigés vers la porte d'entrée. Klaus me m'attrapa la main.
Nous nous sommes regardés droit dans les yeux.
-Ryd... Dis-je en suppliant Rydag du regard.
-D'accord, j'ai compris, je vais t'attendre dans la voiture. Soupira mon frère. Je ne le fais pas pour toi mais pour Kam. Dit-il, froidement à Klaus.
-Je sais marcher, merci. Répondis-je, froidement.
Il était parti se faire tuer par Klaus mais je ne comprenais toujours pas pourquoi. Il m'avait fait sentir mal pour rien. Il aurait pu m'en parler. J'avais l'impression que c'était ma faute car j'ai pris contact avec les Mikealson. Je leur en voulais terriblement et je suis assez rancunière.
Rydag s'en alla. Me laissant ainsi seule en compagnie de Klaus.
-Je m'excuse. Dit-il.
-Tiens, donc, Niklaus Mikealson, l'hybride originel s'excuse. Est-ce que tu savais qu'il avait du sang de vampire dans les veines, avant de lui avoir briser la nuque ? Demandai-je en parlant de Ryd.
Il ne dit rien.
-Je vois. Tu voulais que je passe des siècles à tenter de resusciter mon frère comme pour Candelaria ?
-Non, je --
-Regarde moi bien car c'est sûrement la dernière fois que tu me verras. Le coupai-je en m'en allant.
Il m'avait énormément déçu. Il savait très bien les conséquences et il n'a pas hésité à tuer mon frère. Je marchais jusqu'à arriver chez moi.
Candelaria était entrain de cuisiner.
-Mon dieu mais qui a eu l'idée géniale de la laisser cuisiner ? Ironisai-je.
Elle cuisine tellement mal que c'est à peine comestible.
-Moi. Dit fièrement Jones en surgissant de nul part.
-Très bonne initiative ! Ironisai-je. Bravo, soeurette, continue ! Mentis-je à Candelaria.
Je vais nous commander une pizza. Chuchotai-je à l'oreille de Jones.
-J'ai entendu. Dit Cande en cuisinant.
Il ria.
Ma petite sœur s'approcha de moi avec ses mains recouvertes de farine. Elle déposa ses mains sur mes joues. Je ne pouvais pas utiliser mes réflexes surnaturels devant Jones.
-Tu veux vraiment jouer à ça ? Demandai-je en prenant de la farine pour en mettre sur ses cheveux blonds vénitiens.
Jones éclatait de rire.
-Et maintenant, c'est encore drôle ? Demanda Cande en mettant de la farine sur le shérif de la Nouvelle Orléans.
-Eh, je n'ai rien fait, moi. C'est plutôt Kamy qui méritait ça. Dit Jones en me mettant de la farine sur les cheveux.
Et voilà qu'on se retrouvait à faire une bataille de farine qui a finie par salir toute la cuisine.
-Je suis le shérif de la ville, je ne comprends toujours pas pourquoi je vis avec des dangers publiques. Dit Jones en ricanant.
«Si seulement, il savait ce que ma sœur et moi étions vraiment...» pensai-je.
Nous rièrent. Après avoir commandé des pizzas et de les avoir mangées, mon téléphone vibra. Il s'agissait d'un numéro inconnu. Je suis montée dans ma chambre afin d'avoir une certaine intimité.
-Allô, Kamelia ? Dit une voix grave.
-Vous êtes ?
-James Cooper.
-Comment as-tu eu mon numéro ?
-Ma famille a des dossiers informatifs sur tous les habitants de la ville, dont toi.
-Ok, c'est pas du tout flippant. Ironisai-je. Que veux-tu ?
-Je viens de découvrir une nouvelle pièce chez moi et il y a un tiroir que je n'arrive pas à ouvrir --
-Chéri, je ne vois pas en quoi ta faible masse musculaire et ton incapacité à ouvrir un tiroir me concernent. Le coupai-je.
Ayant vécu en Angleterre durant quelques années, les surnoms dits “affectifs” ne sont pas si affectueux que cela. Que ce soit “chéri”, “petit cœur”, “trésor” ect.
-Il s'agit du seul tiroir fermé parmis tous les autres tiroirs qui eux, possèdent des informations sur les civils de NOLA.
-Et ?
-Peut-être que celui-ci possède des informations sur les êtres surnaturels de NOLA.
-Et en quoi ça devrait m'intéresser ?
-Les seuls êtres surnaturels que ma famille a pris en otage sont toi et de ton ami Mikealson.
-Klaus n'est pas mon ami.
-Tout ce que je te demande, c'est de venir chez moi, jeter un de tes petits sorts de sorcière pour ouvrir le tiroir. Mes parents sont à l'Opéra.
-Ça ne marche pas comme ça. Il ne suffit pas de dire “abracadabra” pour que tout ce que je souhaite se réalise.
-Peu importe, tu vas m'aider, oui ou non ?
-Je n'aime pas rendre des services aux autres mais je m'ennuie et je ferais n'importe pour ne pas avoir à déguster le cake de ma sœur.
-Super, je t'envoie mon adresse en message, viens tout de suite, s'il te plaît.
-À toute suite, stalker265.
C'est ainsi que notre conversation téléphonique prit fin. Je voulais savoir ce que veulent les Cooper de moi et pourquoi ils ne sont pas morts lors de l'incendie que j'ai provoqué. Beaucoup trop de questions se cognaient dans ma tête. Et j'allais enfin avoir les réponses à toutes ces questions.
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