Riki : Tout de suite princesse !

Je ne réagis pas

Il s'installe à côté de moi et m'imite grossièrement en agitant les bras dans les airs.

moi : Mais euhhhh t'es pas drôle arrête de me recopier !

Riki : On dirait un bébé

moi : Tu parles ?

Riki : Ouias euh non

Je le pousse avec ma main pour le faire chavirer sur le côté, ça marche et je ris.

Riki : J'aime bien rien faire avec toi T/p

moi *toujours dans une position débile*: Je suppose que je dois bien le prendre ?

Riki : Oui

moi : Dis Ni-ki ~

Riki : T'as serré toi, depuis quand 'Ni-ki' ???

moi : Je ne sais pas, j'aime bien !

Riki : Et moi ?

moi : D-de quoi ?

Riki : Je peux te donner un surnom aussi ?

moi : Ah ! Oui, bien-sûr !

Riki : Merci mon minimoys

moi : EH ? Nan nan nan en fait ! C'est pas parce que tu me mets une tête que je vais te permettre de m'appeler comme ça !

Riki : Bah comment alors ?

moi : Cherche

Riki : JE SAIS ! 

moi : Vas-y

Riki : MA minimoys !

moi : Pfff, t'es vraiment un gamin

     Je relâche mes muscles et laisse mes bras retomber contre moi avant de cacher mon visage et de rire à ses c*nneries parce que j'assume pas d'être aussi immature que lui.

Riki : Je te voiiiiiiis

Il me tourne vers lui comme si j'étais un objet et découvre mes joues rosies par l'amusement.

PDV de Riki

Il y a une femme magnifique face à face avec moi dans un lit

;-;

Je dois faire quoi ?

PDV de T/p

Je m'arrête de rigoler en remarquant que son sourire s'est effacé sur sa bouche.

Il a la coupe à Dora l'exploratrice ou c'est moi ?

moi : PFHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA- pardon.

*silence*

Il ne dit rien, c'est stressant

moi : Ni-ki, tout va bien ?

Il secoue la tête et reprend ses esprits

Riki : Oui ma minimoys, désolé !

moi : Que voulais-je te dire avant qu'on s'embarque sur ce sujet de surnoms ?

Riki : T'as commencé ta phrase par dis Ni-ki

moi : Ah oui c'est vrai je m'en souviens !

Riki : Du coup ?

moi : Tu voulais me dire quoi la dernière fois quand on était dans ta chambre et que Sunghoon est rentré ?

Riki : Ah ça ?

moi : Oui ça

Riki : Rien t'inquiètes

moi : S'il te plaiiiiiiiit

Riki : hum...

Il prend mon menton et l'oriente vers son visage sans séparer ses yeux qui fixent mes lèvres.

Riki : Si je fais ça, tu comprends ?

Ok ok ok ok, serait-ce LA PROPHÉTIE D'HEESEUNG EN TRAIN DE SE RÉALISER ?

Riki : Tu sais, j'ai beau être considéré comme un enfant et pourtant j'ai l'impression que l'enfant en moi a grandi. C'est un peu le même charabia que je t'ai dit hier. Et avec, je découvre de nouvelles émotions, de nouveaux sentiments...

moi : J-je peux te poser une question ?

PDV de ???

     J'entends tout depuis tout à l'heure vu que je suis resté planté devant la porte de la chambre de Riki, trop occupé à les observer par la serrure.

Mais là, si j'agis pas, il risque de se passer des trucs

PDV de T/p

Riki : Euh, oui vas-y

moi : Tu m'aimes ?

? : Oui coucou ma future femme, c'est ton mari !

moi : Oh, salut Jake !

Riki : Vous vous êtes montés contre moi ou quoi ? Je vais peut-être pouvoir finir une de mes phrases ?

Jake : Pas tant que je serai làààààààà !

moi : Oui et figure-toi que moi j'ai envie de savoir donc sors s'il te plaît.

Riki : Non T/p, laisse tomber...

? : À TABLE !

Riki : J'ARRIIIIIIIIIIIIIIVE !

Et il part en courant.

moi : Il s'efforce de défendre son cas sur le fait qu'il n'est plus un enfant mais comment veux-tu que je le prenne au sérieux !

Jake : C'est clair ! Allez, viens on y va

Ellipse de la nuit

*BOOM*

*sursaut*

Mon cœur bat à tout rompre

C'était quoi ce bruit ?!

    J'ouvre les yeux paniquée et me relève d'un coup sec. Ça ne vient pas de ma porte mais de ma fenêtre.

*BOOM*

     Un autre caillou s'écrase contre la vitre et menace de la briser, UN VOLEUR !

     Je me munis d'un cintre et d'une brosse à cheveux et me dirige à pas feutrés vers l'assaut venant de dehors.

Je penche la tête, pas rassurée.

moi : Honorine ?!

Mais que fiche-t-elle ici ?

J'ouvre la plaque de verre qu'elle torturait de pierres

Elle est en bas, à une dizaine de mètres de moi.

Honorine : Et bah pas trop tôt !

moi : C'est pas possible, t'es timbrée ma parole !

Honorine : Fais-moi monter, pose pas de questions !

moi : Euh comment ?

Honorine : Je sais pas mais VITE !

moi : Okok !

     J'arrache le rideau de soie et fais tomber bruyamment la tringle qui la maintenait en l'air

? : T/P ! Tout va bien ???

moi : Oui Sunoo, n-ne t'inquiètes pas !

Ce que je ferais pas pour cette fée alcoolo sérieusement...

moi : Attrape !

Honorine : J'ai !

moi : Je suis faible, tu vas devoir monter par toi-même !

Honorine : Tu sers à rien

moi : Tais-toi et bouge avant qu'on te surprenne !

Honorine : Je fais de mon mieux !

moi : T'es pas censée être une winx où je sais pas trop quoi ? Tu peux pas voler ?

Honorine : L'alcool c'est nocif ma chérie, et ça l'est visiblement aussi pour les créatures fantastiques !

moi : Ne me dis pas que tu ne peux plus te servir de tes ailes à causes des bières que tu aspire ?

Honorine : Alors non, j'étais bourrée et je me suis assise dessus c'est pas la même chose, mais tu comprendras mieux pourquoi QUAND JE SERAI MONTÉE !

moi : Mais chuuuuuuut, ne crie pas si fort !

Elle se hisse difficile vers moi en s'agrippant tant bien que mal au tissu.

Honorine : Aïe !

moi : Quoi ?

Honorine : J'ai une épine dans le doigt !

Elle lâche d'une main sa prise et je la vois glisser le long du rideau.

moi : Tu redescends là !

Honorine : Ah oui mince !

Elle se rattache

Honorine : Aïe !

     Elle examine à nouveau son doigt, et reprends sa descente vers me sol. Je frappe mon front de ma paume par exaspération.

moi : Je me demande si t'es pas toujours bourrée Honorine parce que là...

Honorine *sans relever la tête*: Oh mon dieu ! J'ai réussi ! Mes pieds touchent enfin quelque chose de solide, je suis avec t- c'est une blague je suis de nouveau par terre ? Avec tous les efforts que j'ai fourni ?!

moi : Je te laisse le loisir de remonter...

Honorine : Oh non aide-moi !

     Si je ne l'aide pas, on risque de ne jamais y arriver. je tire de mon extrémité et noue le tout au pied de mon lit.

Son nez apparaît enfin.

Honorine : t/P, jE t'En SuPpLie !

     Elle prend appui sur la façade en roche du château et saute d'un coup en se réceptionnant le visage dans le tapis.

En effet, ses ailes ne sont pas en super état...

moi *en la tirant par la taille*: Alleeeeez, lève-toiiiiiiiiiiii !

Honorine : Deux secondes, je reprends mon souffle.

moi : Pffff...

     Je m'affale sur ma chaise et détache une rose de son bouquet. J'inspire longuement son parfum et rêvasse, j'ai le temps avec cet énergumène.

     Aussitôt, des filaments sortent de sa tige, s'agitant comme des asticots. La fleur se rattache à son buisson et cicatrise instantanément.

Honorine : C'est bon je suis là

moi : Et ben !

Honorine : DONC !

moi : Dis-moi !

Honorine : Tu as fermé la porte à clef ?

moi : Non mais on a qu'à aller se cacher dans mon dressing !

Honorine : Oui, allons-y, j'ai moyennement envie qu'on nous entende...

     J'ouvre la porte de mon armoire et me faufile à travers les robes. Le fond de l'immense placard est vide et juste assez grand pour s'y asseoir.

     Il n'y a pas la moindre lumière mais petit à petit, les ailesde la fée s'illumine et brillent dans le noir, nous permettant de nous distinguer mutuellement.

moi : Pas si cassée que ça au final, vachement pratique en plus ! 

Honorine : Certes mais là, tu dois absolument m'écouter ! Mon cas est CRITIQUE, je dirais même plus, CATASTROPHIQUE !

A SUIVRE :)