Chapitre 5 : L'œuf vibrant

À la fin de ce succulent repas, j'étais rassasiée. Je m'étais régalée. Mon menu était composé : d'un cocktail de fruits frais de la Réunion , une salade de chèvre chaud et d'une mousse au chocolat.

Au moment de l'addition, Adrien me murmura :

— Tout à l'heure, je vous ai donné un œuf vibrant avec une télécommande. Quand nous serons dans la voiture, je veux que vous le mettiez.

— Qu'allez-vous me faire ? le questionnais-je intriguée.

— Vous verrez. Je vous laisse la surprise, me répondit-il d'un ton mystérieux en m'ordonnant, donnez-moi la télécommande.

— Très bien.

Je pris mon sac à main posé en dessous de mon siège. Je l'ouvris et je fouillais à l'intérieur. Je la lui remis.

— Merci. Vous n'allez pas le regretter, croyez-moi ! Allons-y !

Je me levais de mon siège et le suivi. Nous nous dirigions vers le bar. C'était le même serveur qui encaissa Adrien. Mon professeur paya par carte bleue. Enfin, nous sortions du restaurant.

Actuellement, nous remontions la place Masséna. Nous arrivions au bout du marché. J'ignorais où il me conduisait.

— Ma voiture se trouve un peu plus loin. m'annonça-t-il.

Nous continuions notre chemin. Nous étions au début du centre-ville de Nice. Encore une dizaine de minutes, nous atteignions Nice-étoile, l'un des plus grands centres commerciaux. J'aimais beaucoup cette galerie et surtout ces magasins. En particulier, la librairie. J'adorais fouiner dans les rayons. Je pouvais y passer des heures à regarder les livres.

Le véhicule d'Adrien était garé sur le parking extérieur. Nous avancions jusqu'à celui-ci. En arrivant devant, je vis que c'était une Audi A5 noire. Elle était magnifique.

Mon enseignant m'ouvrit la portière arrière pour déposer mon sac.

— Prenez l'œuf vibrant et donnez-le-moi. m'ordonna-t-il fermement.

J'ouvris de nouveau la fermeture et je cherchais l'objet. En le lui donnant, un sourire coquin se dessina sur ses lèvres. J'étais pressée de découvrir sa surprise. Puis, il referma la porte. Il m'ouvrit celle de l'avant.

Quel gentleman ! Je m'assis sur la place passagère. Il claqua la porte et s'installa sur le siège conducteur. J'étais ébloui par la beauté de l'intérieur de la voiture. Les sièges en cuirs étaient de couleur beige. Le tableau de bord était en marbre marron.

— Elle vous plaît ?

— Elle est magnifique ! C'est la première fois de ma vie que je vois une si jolie voiture ! m'exclamais-je émerveiller.

— Elle est aussi splendide que vous ! me complimenta-t-il à ma grande surprise.

Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de louange venant de sa part.

— Est-ce des avances ?

— Je crois que oui. acquiesça-t-il en se rapprochant de moi.

Il s'empara de mes lèvres. Je fermais les yeux pour apprécier ce baiser. Ce bécot était à la fois doux et fougueux. Nos langues s'entremêlèrent et ça m'excitait.

Soudain, il s'arrêta.

— Je tiens à m'excuser. Je n'aurais pas dû m'emporter.

— Au contraire, ce baiser était tendre et excitant. lui répliquai-je en posant mes lèvres sur les siennes.

Je l'embrassais langoureusement. Je n'avais pas embrassé quelqu'un de cette façon depuis longtemps. Je sentis sa main descendre le long de ma robe. Il la glissa sous mon collant et sous ma culotte en dentelle. Adrien effleura mon clitoris. Ensuite, il le titilla. Je continuais de lui mordiller ses lèvres. Je mouillais de plus en plus. Il profita de mon inattention pour introduire un de ses doigts dans mon vagin. Je ne prêtais guère à la petite douleur que je ressentais quand il faisait des va et viens. Des frissons parcoururent mon corps.

À l'instant où Adrien accélérait le mouvement, je me contractais de plaisir. Voyant que j'étais sur le point de jouir, il stoppa son action.

Encore ?

— Ne jouissez pas trop vite, Mademoiselle Legrand. Nous avons encore de la route à faire. C'était un avant-goût du prochain cours de tantrisme.

— J'ai envie de jouir. rechignais-je.

— Chaque chose en son temps. Maintenant que vous êtes suffisamment mouillé, vous allez enlever votre collant et votre culotte. Ensuite, vous placerez l'œuf dans votre vagin.

— D'accord. acceptai-je.

Mon professeur me remit l'objet. Je descendis mon collant et ma culotte jusqu'en bas de mes chevilles. Je le plaçais à l'intérieur de mon intimité. Comme j'étais suffisamment mouillée, je ne ressentais aucune douleur.

— Maintenant, attacher votre ceinture. me commanda-t-il, ce que je fis aussitôt.

Puis, il mit le contact et démarra le moteur. Après être sorti du parking, il roula jusqu'au bout de la rue commerciale. Il prit la direction de la promenade des Anglais.

En arrivant, j'étais surprise de voir les palmiers et la plage recouverts d'une épaisse couche blanche. Depuis de nombreuses années, il n'avait pas neigé autant.

Soudain, je sentis une étrange vibration provenant de mon intimité. Avec la télécommande, mon professeur venait d'activer l'œuf. Le sex toy chatouillait mes parois. L'excitation prit possession de moi.

Cette agréable torture dura dix minutes. D'un coup, je ne sentis plus aucun tremblement. Puis, ils recommencèrent. Je résistais de toutes mes forces à l'envie de jouir.

Au bout de quelques minutes, ne pouvant plus tenir, je glissais ma main sur mon sexe. Je commençais à me masturber. Adrien me jetait un regard coquin de temps en temps.

Actuellement, les vibrations cessèrent encore une fois. Comme mon désir avait augmenté, je continuais de me caresser. Je malaxer mon clitoris de plus en plus fort tout en me mordillant les lèvres. Mes muscles se contractèrent et je me cambrais sur mon siège.

À présente sur le bord de l'orgasme, je sentis la main de mon professeur me cramponnais le bras. Il m'arrêta dans ma lancer.

— Quoi encore ? m'exclamais-je frustrée.

— Vous ne pouvez pas jouir maintenant.

— Pourquoi ?

— Nous arrivons dans moins de cinq minutes. Garder cette énergie sexuelle pour le cours qui va suivre. Si vous jouissez, vous allez être fatiguée et vous ne pourrez pas participer à ma leçon. me sermonna-t-il.

— Très bien professeur. Mais à chaque fois que les vibrations de l'œuf s'arrêtent et reprennent, j'ai envie de me masturber pour accélérer la cadence. Depuis l'initiation tantrique, je suis frustrée de ne pas atteindre l'orgasme. lui expliquai-je mes émotions.

— C'est normal tout au début. Avec le temps, vous contrôlerez vos émotions. Certains de mes élèves les plus assidus sont devenus « Maître de leur sens ». Ils vont jusqu'au-delà de leur limite. Vous ferez leur connaissance très bientôt lors de votre premier cours, me répondit-il d'un ton mystérieux en ajoutant, nous arrivons !

Il stoppa le véhicule devant un grand portail en fer forgé qui s'ouvrit à notre arrivée. C'était l'entrée du château.

— Bienvenue dans mon humble demeure, mademoiselle Legrand !

Sur ces mots, la peur m'envahit. La peur de l'inconnu. J'allais découvrir son monde, celui du tantrisme.



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