Chapitre 28 : Es-tu prêt à discuter ?
Les excuses n'ont pas pu être présentées au grand désespoir de Magnus qui est rentré pour trouver leur loft dépourvu de ses habitants... ses oreilles rencontrant le silence. Il a trouvé juste un mot posé sur l'îlot de la cuisine à côté du dîner qu'avait préparé Alexander. Le mot disant que son mari était parti chez ses parents avec les enfants et qu'il lui donne le temps qu'il avait besoin pour réfléchir, sans avoir un mari et des enfants sur le dos.
S'il n'avait pas déjà pas mal au cœur, Magnus aurait pu le sentir se briser. Être loin de son mari et de ses enfants, ça fait mal. Mais, c'est lui qu'il l'a cherché en s'éloignant d'eux. Il a cherché tout ça en faisant ce qu'il faisait en ignorant son mari. Sortir dans un bar au lieu de rentrer chez lui. Il a cherché ça et ne peut pas en vouloir à Alexander d'être parti de sa propre maison pour justement lui donner ce qu'il voulait et ce qu'il a cherché.
Magnus a fait beaucoup d'erreurs, mais celle-ci peut tout lui couter et il le sait et s'en rend compte. Faire des reproches comme il l'a fait et reprocher la jalousie d'Alexander. L'ignorer lui et les enfants. Ruiner leurs vœux qu'ils viennent d'échanger il y a tout juste deux mois. Oublier l'anniversaire de son mari, lui faire revivre des années de souffrance que lui-même a engendrées et lui faire revivre probablement avec tout ça, la mort de son petit frère.
Mais après trois jours, rentrer le soir après le travail et trouver le loft vide et calme, Magnus ne tient plus. Alors l'après-midi du troisième jour où il n'a pas été travailler, n'ayant pas l'envie, il laisse Clary se charger de l'entreprise une journée. Il finit par appeler son mari après avoir regardé son téléphone au moins quinze minutes avant de passer finalement l'appel.
"Oui, demande doucement Alexander à l'autre bout de la ligne.
— Alexander... je...
"Que veux-tu Magnus ?"
— Je sais que tu ne veux pas me voir ni même me parler en ce moment et je ne t'en veux pas... mais s'il te plaît... laisse-moi voir les petits, supplie Magnus.
Il peut entendre son mari respirer à l'autre bout pendant quelques secondes et attend sa réponse.
"D'accord, souffle seulement Alexander en faisant fermer les yeux de Magnus pour ne pas laisser ses larmes couler.
— Tu rentres à la maison ? demande Magnus d'une voix tremblante.
Ce n'est pas trop une question, ça ressemble plus à une supplication.
"C'est ce que tu veux ? murmure Alexander.
Sa voix est aussi cassée que celle de son mari.
— Plus que tout mon amour, pleure Magnus.
"Es-tu prêt à discuter ? demande Alexander dans un murmure.
— Oui, souffle Magnus en essuyant sa joue avec sa main libre.
"D'accord... Je t'aime bébé... tellement, murmure Alexander avant de renifler.
— Je t'aime aussi mon amour, sanglote Magnus.
Alexander raccroche se mordant l'intérieur de la joue, essuyant ses joues avant de se tourner pour regarder sa mère, il n'a pas été travailler non plus cette après-midi, trop de pensée et pas concentré pour donner son meilleur. Maryse ne dit rien et s'avance pour prendre son fils dans ses bras.
Elle a connu ça... ces moments comme ça. Quand ni l'un ou l'autre ne semble se comprendre. Quand Max est mort, son mariage a tenu grâce aux enfants et à l'amour de Robert. Elle n'aurait pas eu tout ça... elle doute qu'elle aurait tenu le coup. Elle a dit des choses à Robert qui heureusement ne l'ont pas atteint, il a compris la douleur de sa femme parce qu'il était dans le même état. Mais, il y a plus que ça avec son fils, il lui a raconté tout ce que Magnus lui avait dit, il avait besoin de se confier. Il ne voulait pas tout garder en lui mais Maryse sent qu'il y a plus...
— Fils... j'ai ressenti ça... cette douleur, commence Maryse pour le pousser à parler.
— Non... tu ne peux pas comprendre, refuse Alexander en s'asseyant dans le canapé et est rejoint par Maryse.
— Explique-moi alors... ce n'est pas la dispute avec ton mari qui te met dans cet état... pas seulement que ça... il y a plus, demande-t-elle avec sa main frottant le dos de son fils en regardant les larmes qu'il retenait couler sur ses joues.
— J'ai honte de moi ! explose Alexander.
Maryse ne dit rien, elle avait raison, il y a plus.
— Magnus a ravivé des choses oui... mais ma honte à refait surface... Je croyais vraiment que j'étais passer au-dessus que je l'avais compris avec Tessa mais non. J'ai toujours ce sentiment en moi, déclare Alexander.
Il a l'air si brisée que Maryse déglutit et laisse aller ses larmes aussi, elle l'écoute parler, il en a besoin.
— Max est venu me voir... il voulait passer du temps avec moi la veille de l'accident et moi j'ai fait quoi ? je lui ai crié dessus... Je lui ai crié de me laisser tranquille, murmure Alexander à travers ses larmes.
— Le matin, je l'ai disputé parce qu'il avait pris une petite voiture dans ses poches, renifle Maryse en obligeant son fils à la regarder.
— Maman... supplie Alexander en se maudissant d'avoir raviver sa douleur aussi.
— Il est allé à l'école... il m'a embrassé. Il avait pleuré parce que je lui avais crié dessus, mais il m'a embrassé quand même comme il le faisait chaque matin, souffle Maryse avec un petit sourire serré en se rappelant que Max ne partait jamais à l'école sans l'avoir embrassé même s'il s'était fait disputer.
— Quand je suis allé le chercher le soir-là à l'école... il est sorti en courant...le choc a été... commence Robert ayant entendu et s'était avancer dans le salon.
Il pose sa mallette sur la table et il s'avance pour s'asseoir à côté d'Alexander.
— La maîtresse m'a dit qu'il était content, parce qu'elle venait de lui annoncer qu'il était le premier de la classe. On a tous regretté nos derniers moments avec Max. Moi le premier. Quand la voiture à surgit, j'étais pétrifié. Je m'en suis voulu et je m'en veux encore de n'avoir pas réagi... d'avoir été pétrifié de peur. J'aurais pu peut-être lui éviter le choc. La scène, je l'ai encore en tête... Je me la rejoue souvent et je me trouve des excuses pour faire taire ma culpabilité mais en fin de compte, rien ne change, déclare Robert avec la voix rauque et enrouée.
Alexander a pleuré son âme dans les bras de ses parents. Ils parlent encore un peu, se souvenant des moments heureux partagés avec Max et ça lui a fait du bien. Même regarder quelques photos sans avoir envie de pleurer en voyant le visage de Max. Ils rient ensemble aux souvenirs heureux de chaque photo et se permettent de se dire que c'est ce qu'il faut... se souvenir de Max heureux et des bons moments et non pas se souvenir de la douleur que son absence laisse.
...
Alexander décide de rentrer au loft un peu plus tôt, voulant parler avec son mari avant d'aller chercher Matthew à l'école et de récupérer Max.
Il entre dans le loft et voit Magnus debout devant les baies vitrées. Il a l'air plus petit que jamais, Alexander peur voir ses épaules affaissées, son front posé contre la vitre.
À l'entente de la porte, Magnus se retourne, fait quelques pas dans le salon vers son mari et Alexander finit par le rejoindre à grandes enjambées, s'écrasant l'un et l'autre dans une étreinte serrée et tremblante de leurs larmes.
— Je suis désolé mon amour, s'excuse Magnus en sortant des bras de son mari.
Son visage est strié de larmes qu'Alexander essuie qui lui-même n'est pas mieux, mais Magnus le garde près de lui en refermant ses mains sur les avants bras de son mari.
— Je sais... je le suis aussi, s'excuse à son tour Alexander.
— Ce n'est pas de ta faute, réfute Magnus en secouant la tête de négation.
— J'ai mes torts, souffle Alexander en les conduisant dans le canapé.
Il assied Magnus dedans et lui s'assied sur le rebord de la table basse devant son mari.
— Non... tu n'as pas à t'excuser. Si quelqu'un doit le faire, c'est moi, refuse Magnus.
— J'aurais dû comprendre... tu sais être aveuglé par sa douleur que tu ne vois pas l'autre souffrir aussi... tu avais mal et je n'ai pensé qu'à moi et à la douleur de tes mots.
— Je te demande pardon... Je suis désolé, gémit honteusement Magnus.
Les larmes redoublent, il se triture les mains qu'Alexander prend dans les siennes pour le calmer.
— J'ai essayé de venir vers toi... pourquoi tu m'as repoussé ? demande doucement Alexander.
— Je... je ne savais pas comment venir vers toi pour m'excuser... Je ne savais pas quoi te dire. Je n'arrivais pas à reprendre mes mots parce que je n'ai rien dit qui n'était pas vrai et je n'aurais pas dû parler de Max... Je n'aurais pas dû, avoue Magnus sa voix est crue et brisée.
— Non, tu n'aurais pas dû. Mais tu m'as en quelque sorte aidé, avoue Alexander avant de continuer. J'ai toujours honte de moi. Je croyais qu'avec Tessa, j'avais réussi à passer au-dessus mais je me suis trompé. J'ai honte parce que j'ai crié après Max la veille de sa mort. Je voulais qu'il me laisse tranquille, avoue Alexander tout en essuyant son visage de sa main libre et l'autre est tenue dans les mains de Magnus.
— Tu ne pouvais pas savoir ce qui allait arriver.
— Oui ça je le sais... mais c'est un peu comme toi, tu ne pouvais pas savoir que Sam aller faire ce qu'il a fait... et il ne fera plus rien, il est enfermé en ce moment et malheureusement, il ne restera pas toute sa vie en prison, il en sortira dans peut être trois ou cinq ans et s'il refait ce qu'il a fait, tu ne pourras pas t'en vouloir. Tu ne peux pas garder cette culpabilité tout le temps, tu n'y es pour rien.
Hochant la tête, Magnus comprend ce que son mari veut lui dire mais il se sent toujours coupable d'avoir repoussé son mari à un point qu'il a dû quitter sa maison.
— Je suis désolé, murmure Magnus en n'osant plus regarder son mari trop honteux de lui et de son comportement.
— Je sais que tu l'es bébé, souffle Alexander en tentant de capter le regard de son mari qui garde la tête baissée et qui a croisé ses bras sur sa poitrine.
— Je... j 'ai négligé mes devoirs de père, de mari... J'ai dit des choses que je n'aurais pas dû dire, je t'ai fait souffrir mes enfants aussi et tu m'en veux, je le vois, je t'ai déçu, hoquète Magnus.
Décidant d'être honnête, Alexander lui dit ce qu'il ressent. Ça ne sert à rien de le cacher et ça ne servira à rien de l'enfouir, ça n'aidera pas... Pourquoi amortir la discussion ? Alexander a besoin de lui dire et de lui faire comprendre.
— Un peu... je ne vais pas te le cacher. J'ai été déçu qu'après toutes ses années ensemble, tu n'arrives pas à me parler comme maintenant ou j'ai eu besoin de partir pour te laisser du temps... et...
— Ton anniversaire ? ose demander Magnus.
Sa question rencontre le silence. Alors, il décide de lever les yeux pour voir son mari la tête baissée à son tour, le faisant se recroqueviller encore plus quand Alexander commence à parler.
— C'est bête mais c'est un jour important pour tout le monde je crois... Enfin pour moi ça l'est. C'est un jour spécial, un jour où les personnes qui sont censé t'aimer te le prouve... Mais, je sais que tu m'aimes, je ne remets pas ça en question, s'arrête Alexander.
Il passe une main dans ses cheveux en se redressant pour regarder Magnus qui le regarde mais ses larmes ne tarissent pas, faisant revenir les siennes et continu, sa voix n'est plus qu'un murmure douloureux pour les oreilles de Magnus.
— J'ai attendu toute la journée, un appel ou un sms. Je me suis dit que tu me ferais peut-être une surprise le soir en rentrant du travail mais j'ai dû t'appeler pour savoir si tu allais bientôt rentrer... Tu ne t'en étais pas souvenu. Pour moi, c'est comme si tu n'avais pas pensé à moi de la journée ou même depuis des jours... alors que moi, je n'ai fait que ça... penser à toi et je découvre que tu es dans un bar avec un collègue alors que tu aurais dû rentrer...Tu m'as reproché d'être jaloux et pour te dire la vérité, je ne l'étais pas... J'étais juste déçu que tu préfères passer tes soirées avec un autre au lieu de moi.
Magnus se recroqueville sur lui-même, son cœur battant douloureusement dans sa poitrine. « J'ai grave merdé et je ne peux m'en prendre qu'à moi-même... » se dit-il intérieurement et il ne sait pas quoi dire. Ce qu'il a fait n'est pas défendable et injustifiable. Il ne sait pas ce qu'il doit faire ou dire... s'excuser encore une fois ? ça ne résoudra rien. Il a blessé son mari et ça c'est indiscutable. Il ne peut pas juste s'excuser cette fois.
— Magnus ?
Magnus, tête baissée la secoue de négation en se mordant la lèvre honteusement taisant un sanglot. Les bras croisés sur sa poitrine se resserrent, il sent le canapé bougé et une main sur sa nuque. Ce geste de son mari brise ses dernières barrières... il s'effondre. Des sanglots déchirants retentissent dans le salon. Il se sent ramené dans son étreinte, sa tête allant dans le torse de son mari qui le bouge pour qu'il soit recroquevillé dans ses bras.
Alexander voit très bien l'état de son mari. Il voulait discuter et tout mettre à plat, il avait besoin que son mari sache ce qu'il ressentait et son mari s'en voulait suffisamment. Il n'est donc pas nécessaire de l'affliger plus.
Alors pas besoin d'en rajouter, Magnus a compris l'erreur qu'il avait commise.
...
Quand les enfants rentrent, Matthew est content de voir son père en rentrant de l'école. Ils partagent un gros câlin, Matthew ne pose pas de questions. Son père est là et c'est tout ce qu'il veut. Max, qui a bientôt 5 mois, rit quand son père presse des baisers bruyants sur sa joue potelée. Il s'agrippe à l'oreille de son père qui est sauvé par Alexander qui regarde le tout avec le sourire. Il enlève la petite main de Max pour lui prendre et mordiller sa paume en faisant rire le bébé encore plus.
...
Le soir même, pas plus de mots sont échangés. Ils se couchent dans les bras l'un de l'autre, se tenant fermement et s'endorment ainsi.
Réconciliation sur l'oreiller... ils en ont besoin, qu'en pensez-vous ? 😉
⚠️Contenu mature⚠️
Magnus
Mon esprit embrumé de fatigue, je suis sorti du sommeil avec des baisers dans mon cou. Je me cale dans mon oreiller et je bascule la tête pour donner de la place à cette merveilleuse bouche. Pas tout à fait encore réveiller, ma main gauche sort des draps pour rencontrer le torse de mon mari.
Une de ses mains vient se poser sur mon bas ventre, trop loin de là où je la veux...
— Alexander, soufflais-je.
— Patience bébé, souffle-t-il dans mon cou.
Je sens les draps être repoussés. J'ouvre les yeux pour voir qu'il est encore tôt, c'est pour ça que je suis si fatigué. J'écarte les jambes quand je le sens bouger pour venir entre elles. Très vite, je suis nu et lui aussi, ses doigts lubrifiés, sa bouche autour de moi, s'activent à me préparer, me faisant trembler.
— Oh Alexander... s'il te plaît, suppliais-je.
Je ne tiens plus, je le veux en moi.
Doucement et d'une poussée douce, j'ai ce que je veux. J'ai le souffle coupé alors que mes reins réagissent aux plaisirs. Sa tête vient se poser dans mon cou pour y respirer avec saccade.
— Bouge mon amour, l'incitais-je dans un murmure en même temps mes hanches donnent le premier coup.
Alexander me fait l'amour lentement et doucement. Il me tient fermement contre lui. Me caresse tendrement. Il me donne du plaisir sans penser au sien. Il me regarde si intensément que je sens mes yeux s'humidifier sous son regard.
Il se redresse juste un peu pour me parsemer des baisers dans le cou et le haut de mon torse... mais je veux plus.
Encerclant mes jambes autour de sa taille, j'inverse nos positions en un roulement de hanches. Atterrissant sur le dos, il me laisse faire. Ses mains remontant sur mon torse pour redescendre sur mes hanches tandis que moi, je m'ajuste sur ses cuisses en me penchant en avant pour réclamer ses lèvres. Tout aussi doucement, je commence à bouger langoureusement. Il m'accompagne de ses mains, ses hanches rencontrent les miennes. Ma bouche parsème à son tour des baisers sur sa clavicule pour descendre un peu sur son torse.
— Bébé...
Il gémit à mon oreille alors que ma bouche se referme dans son cou y laissant une marque de mon passage.
Je me redresse et accélère le rythme. Je veux voir le plaisir dans ses yeux. Nos souffles saccadés, je commence à gémir de plus en plus fort, sans pouvoir me retenir... Je me laisse aller, mes mains sur sa poitrine, ma tête basculent en arrière, mes yeux se ferment au moment où je commence à jouir... Je baisse la tête et ouvre les yeux, rencontrant les siens quand je le sens pulsé en moi. Il prend mon sexe dans sa main, m'aidant dans mon orgasme.
M'écroulant sur lui, il referme ses bras sur moi. Il se retire et nous roule sur le lit, ramenant les draps sur nous... se foutant royalement du désordre entre nous. Il m'incite à me reposer ayant du temps encore avant que les petits ne se réveillent les laissant dormir pour que Matthew profite de son samedi matin pour se reposer.
La seconde fois que je suis réveillé, il fait jour... mon mari n'est plus au lit. Je peux entendre du bruit à l'extérieur de la chambre, je m'habille d'un bas de jogging avec un tee-shirt et sort de la chambre pour entendre Alexander parler au téléphone. Je le rejoins dans le salon et encercle sa taille de mes bras, tout en posant mon front à l'arrière de sa nuque, y respirant en même temps son odeur.
— Oui d'accord Asmodée je transmet... au revoir, ricane Alexander avant de raccrocher.
Il se tourne dans mes bras avec un grand sourire faisant venir le mien. Ses bras passent autour de mon cou pour nous rapprocher.
— Quoi ? ricanais-je à mon tour face à ce visage heureux.
— Félicitation... grand frère ! Ta petite sœur est née cette nuit, m'annonce-t-il.
— Oh mon dieu... m'exclamais-je trop heureux de la nouvelle que j'en sautille sur place.
— Je vais faire le déjeuner et on va leur rendre visite, souffle-t-il contre les lèvres avant de m'embrasser à bout de souffle.
Bien trop tôt pour moi, il se recule...
— Prends une bonne douche parce que tu pues ! déclare-t-il tout aussi essoufflé que moi.
— À qui la faute ? qui m'a réveillé tôt ce matin ? soufflais-je à mon tour encore échaudé par ce baiser passionné.
Il rit en réponse en me donnant une claque sur les fesses. Il se retourne et entre dans la cuisine et moi je me retourne à mon tour pour courir dans la salle de bain... Trop impatient de rencontrer ma petite sœur. La nouvelle venue dans notre famille.
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