Chapitre 15 : Tout tourne dans le bon sens !
Avertissement : contenu mature.
Cela fait une petite semaine que Matthew est avec eux. Magnus garde sa journée de congés pour passer le dernier weekend des vacances chez eux pour profiter et peut-être même partir se faire un week-end au bord de mer. Il essaie tant bien que mal de finir tôt pour pouvoir passer plus de temps avec son fils et Alexander qui le garde avec lui la journée et l'emmène partout avec lui, croisant souvent des jeunes mamans qui le prennent pour le père de Matthew. Bien qu'il en rougit, il ne dit rien. Elles croient ce qu'elles veulent.
L'idée ne lui déplaît pas, mais il sait que ce n'est pas sa place. Il ne peut être qu'un soutien pour Matthew et Magnus, il se comporte donc comme un grand frère, mais son cœur aime le petit garçon comme un père.
Au début, se dire qu'il aurait aimé Matthew comme un fils, lui aurait été tout simplement impossible. Pour la simple et bonne raison que c'est peut-être le fils de Magnus, mais avant tout Camille est sa mère. La même femme qui a fait de sa vie un enfer. Il peut se mentir ou ne pas y penser, mais Matthew est le fruit de l'amour que Camille et Magnus ont pu partager. Mais s'il oublie ça, il se dit que Matthew est innocent à leurs histoires. Il est innocent à ce que sa mère a pu faire par le passé... c'est un être innocent. Alors il l'aime quand même, c'est un brave gamin.
Luke a accepté de devenir l'associé d'Alexander pour leur salle. Prenant 50 pour cent des frais, ce n'est pas ce à quoi s'attendait Alexander... mais il n'a pas refusé le coup de pouce. Donc à la rentrée, ils ouvrent Lightwood&Garroway. Les premières recettes serviront à acheter le matériel manquant. Après, ils pourront prendre leurs salaires dessus.
Il a rendez-vous aussi avec Simon dans une semaine pour faire une vidéo qu'il postera sur sa chaîne YouTube. Luke a fait leur pub aux clients qu'il quitte pour l'ouverture de leur salle. Son petit ami a fait leur pub aussi dans son entreprise. Enfin tout tourne dans le bon sens.
— Alesc... ander, appelle Matthew du canapé alors qu'il s'énerve pour enfiler sa chaussure.
Alexander ne peut s'empêcher de sourire, Matthew n'arrive pas à articuler son prénom. Il lui a dit qu'il pouvait l'appeler Alex ou Alec, mais il s'acharne à vouloir y arriver. Donc, il le laisse et l'aide des fois à articuler le x qui sort comme isque, mais ça demande du travail.
— Je vais t'aider, souffle Alexander en s'agenouillant pour lui enfiler sa chaussure.
— On va ou ? demande Matthew en descendant du canapé.
— J'ai pensé que cela ferait plaisir à ton papa si on allait le chercher ce midi pour l'emmener déjeuner et on pourrait profiter du beau temps pour manger dehors, propose Alexander.
— D'accord, sourit Matthew heureux de l'idée.
— Alors en route, ricane Alexander en prenant la main du petit.
Arrivé devant l'entreprise, il se gare et entre dans l'établissement... et bien, il y entre pour la première fois ! Il n'a jamais eu l'occasion de venir ici. Bien qu'il y ait déjà pensé, il n'est jamais venu pour ne pas croiser Camille. Il la croise assez dans sa propre maison alors cela lui suffit amplement. Mais aujourd'hui, il prend sur lui, il le fait pour faire plaisir à Matthew et à son petit-ami. Il avait remarqué que son petit ami était stressé, alors un peu d'air lui ferait du bien.
Un peu perdu, il croise des personnes qui lui indiquent les bureaux de Bane&Fray, l'immeuble regroupe plusieurs sociétés et celle de Magnus est au rez-de-chaussée, une partie des sous-sols servent pour la réserve et la confection. Il regarde aux alentours quand même ne voulant pas croiser Camille.
Avec Matthew sur sa hanche, il se dirige vers la porte du bureau de son petit ami. Toquant, il attend l'autorisation d'entrer qui ne tarde pas à être criée.
Alexander regrette un peu de venir sans prévenir, il n'aura peut-être pas le temps.
Ouvrant la porte, le duo entre un peu hésitant rencontre les yeux de Magnus qui, quand il les voit, s'illuminent.
— Qu'est-ce que vous faites là ? souffle Magnus en se levant et en accueillant Matthew qu'Alexander avait posé par terre.
Avant qu'il ne réponde, Matthew le devance.
— On va manger dehors et tu viens avec nous.
Le petit garçon ne lui laisse pas le choix. Il s'avance en levant les bras pour que son père le prenne contre lui. Avec un sourire, Magnus ramasse joyeusement son fils dans ses bras et appuie un baiser sur sa joue.
— Je me suis dit que ça te ferait du bien de prendre l'air et profiter un peu du beau temps, déclare Alexander en s'avançant dans le bureau.
Regardant autour de lui, il découvre le lieu où son petit ami passe ses journées.
— C'est une bonne idée, accepte Magnus en allant derrière son bureau téléphonant à Clary pour lui annoncer son absence pendant l'heure du déjeuner.
Ils se retrouvent dans le parc le plus proche assis sur l'herbe à l'ombre d'un arbre en mangeant ce qu'il avait acheté au coin de la rue. Ce n'était pas grand-chose, sandwich et soda, mais c'était juste pour le plaisir de rester ensemble. Alexander est content de son idée, quand il regarde Magnus avec son fils qui est en ce moment en train de rire d'une histoire de Magnus alors qu'il l'avait pris sur ses genoux et Matthew l'écoutait en ricanant tout en jouant avec un collier autour du cou de son père.
Il arrive bientôt l'heure de se séparer, alors que Magnus se lève avec Matthew le posant au sol, il attrape Alexander par le poignet alors que celui-ci se dirige vers une poubelle pour y jeter les emballages de nourriture.
Alexander regarde son petit ami lui chuchoter un merci avant de l'embrasser légèrement. Se reculant, ils se regardent quelques secondes avant que Magnus ne reporte son attention sur son fils qui lui attrape la main.
Se disant au revoir à la voiture, Magnus embrasse son fils et son petit ami avant de tourner les talons et de rentrer dans les locaux rejoindre son bureau.
Camille Belcourt regarde de loin leurs échanges avec rage, jalousie et dégoût.
Elle regarde Alec qui installe Matthew dans la voiture et le regarde sortir du parking.
Ses tentatives pour attendrir Magnus n'ont pas eu l'effet escompté. Elle a été gentille avec lui, elle a tout fait pour être la mère aimante qu'il aurait dû pourtant voir... mais rien. Il ne lui parle pas, le peu qu'ils parlent ensemble, c'est de Matthew ou du travail. Il ne la regarde pas, pourtant ses tenues, ses robes courtes ne laissent personne indifférent, on se retourne sur elle dans la rue, alors que lui ne regarde même pas un tout petit peu son décolleté.
Il ne la voit pas pour la simple et unique raison que Lightwood est toujours là, il lui faut quelque chose pour l'éloigner de lui... mais quoi ?
Elle brûle de jalousie, s'imaginant être à la place qu'occupe Alec. Place qu'elle devrait avoir. Bientôt... bientôt, elle aura ce qu'elle voudra.
Oui, se dit-elle, bientôt je serais à ta place Lightwood dans le cœur et le lit de Magnus.
Magnus
Retournant dans mon bureau, après ce déjeuner fantastique qui m'a redonné le moral et surtout m'a déstressé. L'ouverture de la boutique approche et les responsables ont la collection en mains, on attend leur mail pour savoir si tout est ok et s'il y a des modifications à faire. Je stresse que quelque chose n'aille pas. Je passe devant le bureau de Clary pour demander si elle avait eu un mail, mais elle me dit que non, elle stress aussi.
Assis à mon bureau depuis quelques minutes, on frappe à ma porte n'attendant pas de réponse. La porte s'ouvre sur Clary et une femme assez grande qui me dit quelque chose.
— Magnus, voici Dorothéa Rollin's la responsable marketing de Trinity, présente Clary en entrant toutes deux dans mon bureau.
Je l'ai déjà vu quelque part. Son visage m'est familier. Tentant de me souvenir vite fait ou j'aurais pu la rencontrer... Tant pis je ne me rappelle pas.
Mais merde, c'est mauvais signe non ? Elle s'est déplacée jusqu'ici, c'est que quelque chose ne va pas avec notre travail.
— Bonjour... à quoi dois-je le plaisir de votre visite ? questionnais-je nerveusement en me levant pour lui serrer la main.
— Visite commerciale, précise-t-elle en relâchant ma main.
Puis, elle s'assied devant moi et Clary prend place à ses côtés, elle reprend tout de suite la parole.
— On a la collection et elle est prête à être vendue... elle est incroyable, félicite-t-elle.
— Merci... on a beaucoup travaillé pour ça, répond Clary.
Je sens le poids du stress retomber au fond de mon ventre.
— Je n'en doute pas, souffle-t-elle avant de reprendre ce coup-ci en me regardant.
— Vous savez que Trinity a plusieurs magasins dans plusieurs pays étrangers et même une en France, élude-t-elle.
— Oui, confirmè-je en hochant la tête.
— Donc si le succès est au rendez-vous, ce qui sera le cas, un contrat avec les émirats arabe est en cours de signature pour une prochaine ouverture de Trinity à Dubaï, annonce-t-elle.
Je vois Clary qui est à deux doigts d'exploser. Il ne faut pas être devin pour savoir la suite, moi intérieurement, c'est danse de la joie... euphorie dans ma tête...
À l'expression de Clary, Dorothéa se retient de rire et annonce la suite.
— Comme vous l'avez compris, vous serez sur les premières créations. L'ouverture est grande comme tout ce qui se fait à Dubaï. Plusieurs marques comme la vôtre feront partie de la collection, Trinity vous a choisis principalement pour votre collection extravagante et créative, vos créations réunissent ce que l'on recherche.
— C'est une grande offre et une opportunité incroyable, soufflais-je.
Dubaï ? Vraiment... Mon dieu !
— Oui et je tiens à vous le préciser avant de signer un contrat, à un mois de l'ouverture, vous devez faire le voyage... à Dubaï, avoue-t-elle.
— Comment ça ? questionne Clary les yeux ronds.
— Le directeur de la marque de Dubaï, présente la collection lors d'un défilé, vous devez être présent pour présenter votre collection, précise-t-elle.
— Et l'ouverture est prévue pour quand ? questionnais-je.
Je suis sûr que mes yeux sont aussi ronds que ceux de Clary.
— Dans neuf mois maximum. Avant, si toute la collection est prête, dit-elle avec enthousiasme.
— Mon dieu ! souffle Clary.
Elle me regarde, ses yeux brillent d'excitation, les miens doivent être pareils.
— De toute façon, on se revoit ou je vous contacte pour vous faire le point sur les chiffres des ventes du magasin, annonce Dorothéa en se levant et en nous serrant la main chacun notre tour.
— Bien sûr, au revoir Madame Rollin's, saluais-je en la raccompagnant à la porte.
— Appelez-moi Dot s'il vous plaît, ricane-t-elle.
— Bien ! Au revoir Dot, salue joyeusement Clary.
Dot, hoche la tête, sourit et sort de mon bureau.
Après la fermeture de la porte, un silence s'installe. Moi, debout je regarde la porte qui vient de se fermer, je sens Clary derrière moi, je la sens bourdonner d'excitation. Je suis sûr qu'elle se retient de crier. Je me retourne et je croise ses yeux... Et là on explose... d'euphorie, de rire, de joie, de larmes, les cris de Clary... tout ça remplit mon bureau.
— Je n'en reviens pas, souffle Clary alors qu'elle sort de mes bras.
— Moi non plus... c'est tellement...
— Incroyable, propose Clary mais c'est plus que ça.
C'est tellement plus que ça.
— Plus que ça, tu te rends compte que si ça fonctionne, on sera connu hors du pays... connu jusqu'aux Émirats Arabe...
— Non je ne me rends pas compte... Je te dirais ça demain quand tout sera digéré, rit Clary.
Je la rejoins dans son rire. Je suis bien d'accord.
...
Arrivé à la maison, je tombe sur une vue qui me remplit de joie, des sons qui font que mon cœur déborde après cette journée intense en émotion. Mon petit ami est allongé sur le sol, hurlant de rire alors que mon fils est grimpé à califourchon sur son ventre et l'attaque sur ses côtes pour le chatouiller. Alexander est très chatouilleux, un rien le tort de rire. Matthew est aussi hilare que lui, il doit être content de lui de rendre Alexander dans cet état.
Je me déleste de mes chaussures, avec cette chaleur, je ne sens plus mes pieds. Ils ne m'ont pas entendu, je me dirige vers eux quand Alexander me voit, des larmes de rire aux coins des yeux, Matthew a dû me sentir arriver puisqu'il se retourne et arrête ses chatouilles.
— On s'amuse bien ? questionnais-je.
Je m'assieds à côté d'eux à même le sol, mon dos appuyé contre l'assise du fauteuil.
— Oui ! disent-ils ensemble en riant plus fort, me faisant sourire aussi.
Matthew me rejoint et me fait un câlin avant qu'Alexander se redresse et me salue d'un léger baiser sur la joue. On a discuté entre nous et on ne sait pas comment se comporter face à Matthew après ce qu'il nous a dit la première fois ou il nous a vu nous embrasser, alors on évite devant lui d'être trop proche ou trop affectueux.
Le repas pris, je pars mettre au dodo mon fils. Alexander lui a dit bonne nuit avant d'aller prendre une douche pendant que moi, je borde Matthew.
— Tu veux une histoire ? proposais-je.
— Oui s'il te plaît, chuchota-t-il.
Il est niché sur ma poitrine, je tends la main pour prendre le livre sur la table de chevet et commence l'histoire au bout d'une dizaine de pages, il commence à s'affaisser sur moi, signe que le sommeil ne va pas tarder... Je le déplace pour l'allonger, ses yeux sont à moitié fermés. Je lui embrasse le front.
— Bonne nuit mon bébé, chuchotais-je contre son front.
— Bonne nuit papa, murmure-t-il.
Je replace un baiser sur son front et le regarde s'endormir en me mordant la lèvre. Il m'a appelé papa ! C'est la première fois qu'il m'appelle ainsi.
Je sors doucement de sa chambre, le cœur battant à tout rompre. Cette journée ne pouvait pas être plus intense.
— Bébé ? Qu'est-ce qu'il ne va pas ? entendis-je alors que je rentrais dans notre chambre.
Je regarde Alexander qui vient de sortir de la salle de bain avec une serviette autour de ses hanches, il me rejoint et pose sa main sur ma joue.
— Pourquoi pleures-tu bébé ? chuchote-t-il sa voix est rempli d'inquiétude et je l'attire dans mes bras.
— Matthew m'a appelé papa, murmurais-je.
Il resserre ses bras autour de mon cou, sa main câlinant ma nuque.
Me calmant, je vais prendre une douche à mon tour, Alexander va au lit et m'attend en lisant un livre. Sous la douche, je me rends compte que je ne lui ai pas encore dit pour le contrat à Dubaï. Sortant de la douche avec une serviette autour des hanches, je mets un caleçon et rien d'autre, il fait trop chaud pour porter plus pour la nuit.
Je sors de la chambre et je tombe sur un Alexander nu sur le ventre, appuyé sur ses coudes tout en lisant son livre, nu sans aucune retenue... ses fesses rebondies bien en vue. En fin de compte, le caleçon n'est pas nécessaire pour cette nuit... il part direct, jeter sur le sol au pied du lit. Je grimpe sur le lit, ma bouche se referme sur un mollet. Pris par surprise, un cri très viril retentit dans la chambre, suivi de mon rire. Il ferme son livre et le jette par terre et écarte les jambes pour me faire de la place.
Ma bouche remonte sur l'arrière de son genou pour glisser plus haut sur sa cuisse. Je fais le chemin jusqu'à sa nuque en parsemant des baisers, des morsures et des suçons de sa cambrure de reins jusqu'à ses épaules. Il respire avec saccade quand ma bouche se referme sur sa nuque. J'attrape le lubrifiant et je le pose sur le côté. Je redescends vers l'objet de mes désirs. Je m'installe à plat ventre entre ses jambes, j'écarte ses fesses pour avoir accès à ce que je veux en y passant ma langue, il râle de plaisir.
Ma langue est vite rejointe par mes doigts. Gémissant sous ma langue, je le pénètre légèrement avec celle-ci. Il supplie sous ma douce torture, ses hanches viennent à mon encontre pour obtenir plus.
Je le sens prêt et en écoutant ses gémissements alors qu'il mendie pour plus... oui il est prêt. Je le redresse sur ses mains et ses genoux.
Généreusement lubrifié, j'entre en lui avec une poussée lente.
— Bébé, gémit-il quand je suis entré jusqu'à la garde.
Je lui laisse le temps de s'ajuster. Mes mains caressant ses cuisses, ses fesses en finissent par s'ancrer sur sa chute de reins. Il remue assez vite les hanches pour que je puisse bouger.
Mes mains qui étaient sur ses hanches remontent dans son dos bouillant, pour aller sur ses épaules pour le redresser tendrement. Je colle son dos contre mon torse. Je me retire presque entièrement et revient en lui avec force, il ne retient pas son cri de plaisir. Ses mains attrapent la tête de lit alors que les miennes caressent son torse. Je place une main sur son bas ventre alors que l'autre se pose sur son torse pour le garder collé à moi.
Je ne retiens pas mes coups de reins, il y répond tout aussi passionnément. Il ne retient pas ses cris... Grognant contre son oreille, je ralentis et tourne mes hanches. Il sanglote. Profondément en lui, je continue à tourner mes hanches, je sais que ça le rend fou quand je fais ça.
— Oh... bébé... merde je... gémit-il en pleurant de plaisir.
Il se resserre sur mon sexe signe qu'il ne va pas tarder à jouir... bien !
— Jouis pour moi mon amour, murmurais-je à son oreille.
J'arrête mes hanches pour lui asséner des coups de reins puissants. Je n'ai pas besoin de lui en dire plus, il tremble, respire avec saccade et il finit par pousser un râle profond. Sa tête se jette sur mon épaule, les preuves de sa jouissance recouvre les draps. Pour l'accompagner dans son orgasme, ma bouche va son cou alors que je ralentis mes coups de reins.
Je me retire et l'aide à s'allonger sur le dos, je n'en ai pas fini avec lui. Il me regarde toujours essoufflé, je ramène sa jambe sur mon épaule, je lui souris avant de poser ma bouche sur l'intérieur de sa cuisse alors que je me guide pour revenir en lui.
Établissant vite un rythme passionné, je suis dans un état second. Mes hanches vont et viennent et claquent contre les siennes, mes yeux dans les siens, je ne le lâche pas du regard. Je suis déchaîné, endiablé. Mes grognements de plaisir rencontrent ses cris qu'il essaie de garder en se mordant la lèvre, ses deux mains agrippent la tête de lit au-dessus de sa tête, ses yeux me transpercent d'intensité. Sentant la jouissance montée en moi, je me penche, plaçant sa jambe sur ma hanche, l'autre suit le mouvement. Je relie nos lèvres, notre baiser est désordonné, ma main glisse derrière sa nuque, sa langue vient titiller la mienne. Ses mains dans mon dos remontent dans mes cheveux.
Nos respirations saccadées accompagnent nos gémissements, je vais nicher mon visage dans son cou. Il finit par pleurer et je peux sentir sa jouissance recouvrir nos ventres.
— Mon dieu bébé...
Sa voix rauque à mon oreille m'achève, je jouis en grognant dans son cou, tout mon corps frissonne et je suis pris de soubresaut. Mes hanches bougent paresseusement. Je sens parsemer des baisers sur ma joue avant de le sentir embrasser plusieurs fois mon épaule.
Mon corps se détend contre lui et ses jambes glissées de mes hanches. Sa respiration est aussi rapide que la mienne. Exténué, j'arrive à me redresser doucement, sa tête tourne pour poser ses lèvres sur les miennes. Fermant les yeux, je savoure notre baiser.
Je sens qu'il me roule sur le dos et que le lit se secoue... un chiffon doux et chaud passe sur mon ventre. J'ouvre un œil pour le voir s'installer dans le lit et sa tête vient se poser sur mon torse, mes bras viennent directement autour de lui.
Fin du point de vue
Le lendemain matin, Alexander maudit son petit ami alors qu'il se lève en boitillant pour utiliser les toilettes avant de prendre une douche bien relaxante. Sortant de la douche, il rejoint la cuisine, préparant le petit déjeuner. Œufs brouillés, pains grillés, céréales et fruits, tandis que lui se contente de ses galettes de riz avec un smoothie vitaminé. Smoothie qu'il prend avec un antidouleur en maudissant encore une fois son petit ami alors que celui-ci entre dans la cuisine avec un Matthew encore à moitié endormi.
— Bonjour, salue Alexander en se redressant pour donner à Matthew son bol de céréales et son jus de fruit.
— Bonjour, murmure Matthew avant de bailler grandement.
Magnus fait le tour de la table pour donner à Alexander un baiser sur la joue puis s'installe à son tour pour commencer son petit déjeuner tout en regardant sa montre.
Mangeant leur petit déjeuner calmement, Alexander doit se lever au bout d'un moment, récoltant un froncement de sourcil de son petit ami qui lui gagne à son tour un regard noir. Il ose faire l'innocent ? se dit Alexander. Avec des yeux écarquillés de compréhension, Magnus lui donne un regard penaud et plein d'excuses alors qu'Alexander reste debout et s'adosse sur le meuble derrière lui.
Ayant fini son petit déjeuner, Matthew demande à aller dans le salon pour regarder la télé avant d'aller s'habiller ce qu'accorde son père.
— Ça va mon amour ? demande doucement Magnus aussitôt que Matthew soit sorti de la cuisine.
Hochant la tête, Alexander le rejoint pour pouvoir l'embrasser en bonne et due forme ce à quoi Magnus l'accueille avec un bourdonnement de plaisir.
— Je suis désolé, j'ai été trop... rugueux hier soir, s'excuse Magnus sa main allant dans le creux de ses reins.
— J'ai un peu mal... mais je vais bien... juste que tu ne m'auras pas de sitôt, rit Alexander en regardant le visage penaud de son petit ami.
— J'ai quelque chose à te dire ! Je n'ai pas eu l'occasion de t'en parler hier soir, annonce Magnus.
Alexander secoue la tête d'amusement en voulant dire " je me demande bien pourquoi ? "
— Oui qu'est-ce que c'est ? demande Alexander après avoir placé un baiser sur la moue de son petit ami.
Magnus lui explique le contrat avec Dubaï si la collection à le succès que Dot espère lors de l'ouverture de la boutique Trinity, il lui explique aussi le futur déplacement qu'il devra faire avec Clary pour le défilé si cela aboutit à un contrat.
— Bébé, c'est incroyable, souffle Alexander en regardant son petit ami avec une fierté qu'il ne dissimule pas.
— Je n'en reviens toujours pas, souffle Magnus.
— Je suis fier de toi... Tu as travaillé pour ça avec Clary, vous avez donné beaucoup de vous.
— Merci mon amour, murmure Magnus ému.
— Mais tu as dit Dot comme Dorothéa Rollin's ? demande Alexander les sourcils froncés.
— Oui, c'est elle... tu la connais ?
— Ben toi aussi, s'amuse Alexander.
— Hein ?
— Elle était prof de Français au lycée à notre dernière année.
— Ah bon ? Je ne l'ai pas reconnu. Je me disais aussi que je l'avais déjà vu quelque part, déclare Magnus.
Il savait bien qu'il l'avait déjà vu. Sacré reconversion professionnelle pense Magnus.
— La preuve que tu faisais attention au cours, rit Alexander.
— Ah ah ah... je ne faisais attention qu'à toi, flirt Magnus son sourire enjôleur en regardant les joues de son petit ami se teindre de rouge.
— Aller ! Tu vas être en retard, rougit Alexander en lui donnant une tape à l'épaule.
— Mis dehors de ma propre maison ! s'exclame Magnus.
Il se leva pour aller prendre ses clés de voiture avant de revenir au salon pour dire au revoir à son fils.
Il embrasse son fils et son petit ami qui l'accompagne jusqu'à la porte et descend sur le parking pour prendre sa voiture.
Alexander referme la porte du loft derrière son petit ami, un grand sourire orna ses lèvres... Oui tout va dans le bon sens, se dit-il. Magnus est heureux, lui aussi, ça se passe bien avec Matthew, rien ne peut venir entacher ce bonheur, non rien et il y veillera.
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