05

Zayn tournait en rond dans sa vie. Il nageait dans sa propre détresse dont il venait d'en apprendre juste l'existance. Il ne savait même pas, que dans le fond, il était plus mal d'un dépressif. Il était un suicidaire caché. Etape par étape, sourire par regard glacial et regard glacial par sourire, Charlie lui faisait apprendre la réelle personne qu'il n'est. Elle lui montrait qu'il n'était pas cette personne forte, avec un belle vie et serviable. Non, elle lui montrait qu'il était la faible et elle la forte et non le contraire. Il se forçait comme même à ne pas y croire.

Mais la volonté de Charlie de lui faire découvrir sa vraie nature était tellement forte, qu'elle arrivait comme même à ses fins sans prononcer une seule syllabe. Elle pourrait facilement devenir psychologue, voir même qu'elle irait dans les interrogatoires des plus grands criminels pour les arrêter et savoir s'ils sont capable de ce dont le tueur en série a commit. Elle pourrait ainsi, mettre derrières les bareaux, les plus dangereux criminels qui peuplent ce monde. Mais la seule faille de cette histoire, est qu'elle n'en avait rien à foutre de toutes ces merdes et de ces ennuis qu'elle pourrait avoir.

Charlie ne voulait d'aucune vie. Elle n'avait envie de rien. C'était presque si son coeur avait arrêté de battre la chamade, ou de battre tout court simplement. Elle ne savait pas vraiment et étant donné qu'elle n'avait jamais réellement rien su de toute sa vie, elle s'en foutait presque totalement. Il y avai une part du mystère qui l'inquiétait comme même, qui la faisait se remettre un peu en question. Ne suis-je pas mal parce que je ne veux pas être bien? Elle se posait continuellement cette question alors qu'elle faisait ressurgir les démons de son voisin de banc.

Zayn ne souriait plus, depuis un bon bout de temps. La jeune fille ne cessait de le remettre en question. Il essayait, tant bien que mal, de faire la même chose mais il voyait que cela ne fonctionnait pas alors qu'en faite, il y arrivait, mais la belle cachait bien son jeu. Elle avait plus d'un tour dansson sac et que l'anglo-pakistanis tombait comme un imbécile dans le panneau. Il fallait aussi être un véritable géni pour ne pas tomber dans son panneau, il fallait être un manipuleur né, i fallait être l'incarnation du mal aussi. Mais il n'était pas cela.

Charlie n'aimait pas vraiment cette situation. Elle se faisait, en quelque sorte, avoir dans son propre piège. Elle n'arrivait même pas à se dire que ce n'était qu'un aléa, qu'une conséquence. Elle ne connaissait pas ces deux mots dans sa vie. Elle ne les avait jamais vraiment recontrer directement. Elle n'avait eu ce coup-là quand elle le faisait à quelqu'un d'autre. Il fallait aussi dire qu'il n'était pas n'importe qui et qu'une personne comme lui savait très bien retourner le piège contre ceux qui l'ont posés. Il savait le faire depuis sa naissance, étant donné qu'on lui mettait déjà des batons dans les roues.

Zayn savait comment s'y prendre pour défaire un petit peu, comme même, l'emprise des autres sur lui et les pièges qu'on lui met. Il était habitué depuis tout petit, à ce qu'on essaye de lui retirer son sourire, qu'on essaye de le stopper dans le fait de serendre serviable. Mais il avait toujous détourner et retourner conter eux le piège qui était censé le faire tomber lui et non ceux qui l'avaient posés. Il était assez habile pour retourner, contourner, détourner les choses. Il savait s'y prendre, ayant sûrement le cerveau présent pour cela et non pour une autre raison.

Charlie avait un pincement au coeur, elle regarda le soleil, presque plus visible. Il y avait des onces d'orange, de rose dans le ciel. C'était beau à regarder, elle devait bien l'avouer. Elle ne saurait jamais nier la beauté de la nature, ce n'est pas vraiment dans ses cordes. Elle en est tout bonnement incapable. Même si elle essayait de toutes ces forces, elle ne pourrait pas y arriver. Elle n'était pas conçue de cette façon et cela, en quelque sorte, l'arrangeait. Elle n'avait pas à mentir et au moins, tout le monde, savait qu'elle était très franche de nature.

Zayn regardait lui aussi le soleil et toutes les lueurs qui prenaient possession du ciel depuis un bout de temps et qui allaient devoir, bientôt, laisser celui-ci devenir bleu marine. Il savait que le ciel ne devenait pas noir, mais juste un bleu tellement foncé qu'on pourait croire que c'est noi, d'où venait l'expression "Il fait noir". Il était cultivé, mais le cachait bien à travers les volutes de nicotine qu'il laissait échappé de sa bouche, latte après latte tirées. Il ne se laissait pas avoir par les pièges de la vie, sachant qu'elle était bien plus forte que lui.

Charlie était quelque peu perdue dans ces pensées, oubliant que sa cigarette se consummait dans sa main gauche, oubliant la présence de l'anglo-pakistanais à sa droite, oubliant son père qui lui faisait croire qu'il n'en avait rien à foutre d'elle pour ne pas s'attacher à elle et la faire ainsi partit et lui donner le moyen de le briser, oubliant son passé, oubliant l'existance de la mort, oubliant l'existance du jour et de la nuit, oubliant les secondes qui défilent, oubliant même sa précens sur cette Terre. Elle vagabondait à travers ses idées, ne cherchant même pas connaître leur origine.

Zayn regardait droit devant lui. Il ne regardait pas le soleil tombant dans le paysage. Il regardait les arbres qui se présentaient à lui. Il regardait les secondes vieillir les arbres qui ne comptent même plus le temps qu'ils ont passés dans ce monde. Il ne savait plus vraiment pourquoi il se posait ce genre de questions. Il n'avait pas vraiment d'idée à y poser, ni même d'hypothèse à suggérer à lui-même. Il prenait le temps comme il venait, ne prenant même plus connaissance des conséquences probables à venir. Il s'en foutait d'elles, décidant qu'elles lui avaient assez pourrit la vie que pour encore continuer le tout. Il prit la main de Charlie, la serrant fort, sentant la folie emporté son corps vers le ciel et la lune, vers là où l'attend sa génitrice avec impatience.


***

Ce n'était pas vraiment une histoire d'amour. Parce que l'amour ne vient pas toujours en premier lieu. C'était plutôt une histoire, qui amène (j'espère) à réfléchir sur soi, la folie du monde, notre folie et la folie qui nous entoure. Etape après étape, Charlie se faisait emporté par sa folie, et Zayn se remettait en question. Ce n'était pas une leçon de vie mais j'espère au moins qu'elles a faire prendre conscience de certaines choses.

-Joy xx

PS : J'ai écris cette histoire, j'étais au troisième ou quatrième chapitre, je crois, quand j'ai appris que Zayn quittait le groupe. J'espère que vous comprendrez pourquoi cette histoire n'était pas "comme les autres".


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