02

Charlie était pas vraiment une personne très appréciée, ni très aimée. Elle était tellemen froide, que même avec une trentaine de degrés Celcius, elle arrivait à refroidir certaines personnes. Pas mal de personne même. Elle ne supportait pas d'ouvrir son coeur aux autres. Elle a tenté une fois, quand elle était toute petite, et cela lui avait suffit. Depuis lors, elle n'ouvrait plus jamais son coeur. Même pas pour les personnes de sa famille. Pour le peu de personnes qui restaient encore en vie dans celle-ci. Dans sa famille, ils avaient l'art de mourir prématurément, beaucoup trop tôt, trop vite.

Charlie était une fille silencieuse et pas vraiment sereine d'esprit. Elle avait souvent, cette mine attristée sur le visage. Elle n'avait pas une tête de Cocker, mais ce n'était pas un large sourire qui ornait ses lèvres. Elle était très intelligente, mais son Q.I n'intéressait qu'elle. Elle faisait exprès de faire des fautes, parfois, pour ne pas qu'on lui fasse passer un test de Q.I. Elle ne veut pas, ce n'est pas pour elle ce genre de chose. C'est ce qu'elle prétextait. Elle était la plus intelligente de tout le village, mais elle faisait croie qu'elle avait un cerveau sans vraiment l'utilisé.

Charlie n'avait pas une vie qui puait l'eau de rose. Elle avait plutôt une vie qui sentait l'odeur du sang et des corps en décomposition. Elle n'avait plus qu'un père, qui passait sa vie dans son travail, oubliant totalement qu'il avait une fille. Cela ne dérangeait pas totalement la jeune fille. Ainsi, elle pouvait aller en soirée, se droguer, boire et fumer sans que son père ne l'engueule. Elle aimerait parfois, comme même, quil lui prête de l'attention, mais ce serait trop demander. Alors, pendant que son père travaille, elle part se détruire lors des soirées étudiantes et dans les pubs.

Charlie n'avait pas toujours été ainsi non plus. Elle avait été juste détruite, petit à petit, par toutes les personnes de sa famille qui mouraient. Elle ne connaissait pas vraiment l'impact que cela avait eu sur son comportement. De plus, si elle en avait la connaissance, elle en aurait comme même rien à battre. Parce que la belle est une véritable je-m'en-foutisme. On ne pouvait pas trouver mieux qu'elle pour remplir ce rôle. Elle avait cela dans le sang, c'était imprégné en elle comme l'odeur d'un parfum que l'on met constamment. C'était en elle et elle ne s'en passera jamais.

Charlie aimait tout ce qui pouvait la détruire et la faire se sentir libre. Autrement dit, tout ce qui était interdit ou que son père, s'il en avait quelque chose à faire d'elle, le lui interdirait automatiquement. Tout ce qu'elle fait, ce n'est pas vraiment pour attirer l'attention de son paternel, parce qu'elle sait que si elle tentait de sauter d'un pont, qu'elle tenterait de se suicider, son boulot restera comme même le plus important et il en aura comme même rien à foutre. Elle devait sûrement de tenir son je-m'en-foutisme de son géniteur. C'est dans le sang, de famille.

Charlie n'était pas du tout le portrait craché de son père. Il n'y en avait qu'en caractère qu'elle avait une partie de lui. Même son caractère n'était pas entièrement comme celui de son père. Non, elle étai plutôt le portrait craché de sa génitrice, morte quand elle était très jeune. Elle n'avait que sept ans quand sa mère perdit la vi, à cause d'un alcoolique qui roulait à contre-sens sur la route. Elle était dans la voiture, elle avait faillit y passer aussi. Mais son père n'en avait rien eu à foutre qu'elle soit encore en vie, seul sa femme comptait.

Charlie ressentait, depuis ce jour, la sensation que son père aurait préféré qu'elle meurt plutôt que sa mère. Elle aussi aurait préférée que ce soit ainsi. Elle aurait tellement voulue mourir à la place de sa génitrice. Elle se rappelait parfaitement de l'accident, qui revenait à chaque fois qu'elle fermait les yeux. Elle en faisait des cauchemars le soir, elle criait et gigotait dans tous les sens. Son père n'en avait rien à faire et lui disait plus de se taire pour qu'il dorme que d'aller calmer son cauchemar et lui demander ce qu'il se passe, comme le faisait sa mère.

Charlie était une gentille fille à la base. Elle n'avait jamais fait de mal à qui que se soit. Elle n'avait pas mérité cette vie, pourtant c'était elle qui l'avait. Elle était simplement devenue froide, ne sachant plus vraiment à qui elle devait se confier et à qui elle ne devrait absolument pas le faire. Elle ressemblait tellement à sa mère que s'en était affolant. Beaucoup de personnes lui disait, qu'elle était sa mère en plus jeune, plus rebelle et plus glacial. Elle aimait tellement qu'on lui dise ça, parce que cela montrait qu'il y avait des personnes qui se souvenait de sa mère.

Charlie n'entendait jamais son père parlé de sa mère à qui que se soit, ou quand il le faisait, c'était quand elle n'était pas dans les parages. Elle se demandait, parfois, s'il se souvenait d'elle, s'il savait qu'elle avait réellement existée dans leu vie. Elle croyait qu'elle était la seule de toute la famille à se répéter, en boucle, les souveirs qu'elle avait d'elle. Elle ne l'avait pas connue asez longtemps que pour en avoir de millions mais pour les dizaines, voir même vingtaie, qu'elle a, ils sont intacts. Même le temps n'arrive pas à les effacer de sa tête.

Charlie n'était pas non une Charlie parmi tant d'autre. Elle était une Chalie qui avait l'air de ne pas en valoir la peine alors qu'elle en valait plus que toutes les personnes du pays dans son intégralité. Elle avait aussi, cette lueur dans le regard, qui n'aparaissait seulemen quand elle était saoule. La ueur de l'espoir. Mais pas n'importe quel espoir, celui de remonter en elle, d'être à nouveau bien dans sa tête et dans son corps. Elle avait une autre lueur quand elle était défoncée. La lueur de la détresse, parce qu'elle dérivait dans une mer complètement affolée et ingérable. Elle était comme une mouche dans une tornade. Elle étai Charlie.

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