1. |tammin|
| Tammin |
J'arrive enfin devant la maison des Malik. Ils m'accueillent ici gratuitement pour qu'en échange je les aident dans leurs tâches ménagères. Je sais qu'ils ont un fils, et une fille. Ce sont en quelques sortes une famille d'accueil, sauf que je ne vais pas au lycée. Je n'ai seulement que dix-sept ans, mais il me faut un endroit pour vivre, et c'est la seule offre qui s'est proposée à moi.
Je sors du taxie ma valise à la main. Je le regarde s'éloigner et je m'avance doucement vers l'immense maison qui se trouve face à moi. Je n'ai jamais rien vu d'aussi grand et beau. Ils doivent vraiment être riche.
Je m'avance vers la porte d'entrée et y frappe. La porte s'ouvre sur une femme. Ça doit sûrement être Madame Malik.
– “ Bonjour je suis Tammin Brook. la femme me regarde de bas en haut plusieurs fois.
– Je sais qui tu es, entre et dépêche toi. ” me dit-elle sèchement.
Je ne dis rien et entre à l'intérieur. Toute la maison est magnifique.
– “ Mon mari et mon fils ne rentreront pas avant ce soir, tard. Ils sont en voyage d'affaire. ”
Je hoche la tête. Elle monte les escaliers et me demande de la suivre, elle ouvre une petite porte puis me fait entrer dans ma nouvelle chambre. Il y a un balcon, un lit pour deux personnes, un bureau, deux immenses fenêtres où j'ai la vue du jardin entier, ainsi que leur piscine. Je tourne ma tête pour voir une petite entrée amenant à une petite salle de bain. J'ai ma propre salle de bain en plus de tout ça, j'ai vraiment à la chance d'avoir trouvé cette famille.
– “ Je t'interdis d'entrer dans une autre pièce que celle-ci, ou celle où nous te demanderons d'aller. Si je te prends autre part qu'ici ça ira vraiment mal. je hoche la tête. Tu me répondras "Oui Madame" tu diras "Oui Monsieur" a mon mari. Ainsi que "Oui Mademoiselle" à ma fille. Pour mon fils il te le dira lui même, par ce que de toute façon il n'en fait qu'à sa tête.
– Oui Madame.
– Bien. Tu as un quart d'heure pour ranger toutes tes affaires. Tu me rejoindras ensuite dans la salle à manger pour que nous établissoons quelques règles. Compris ?
– Oui Madame.
– Bien dépêche toi maintenant.” me dit-elle sèchement.
Elle part en claquent la porte derrière elle. Finalement je ne crois pas que tout va bien se passer dans cette maison pendant un an. Dès que j'aurais dix-huit ans je pourrais partir. Mais d'ici là je vais déjà devoir supporter cette famille.
Après avoir terminé de ranger mes affaires dans l'armoire je regarde l'heure sur mon portable. Je descends rapidement les escaliers pour arriver dans l'entrée, puis je cherche la salle à manger. Quand j'entends quelqu'un m'appeler, je reconnais la voix de madame Malik. J'arrive jusqu'à la salle d'où elle vient de m'apeller.
– “ Tammin, voilà ma fille, Samara.”
Samara est grande, belle, blonde, mais beaucoup trop maquillée à mon goût. Elle me sourit faussement. Je crois vraiment que cette année ici ne va pas être facile par rapport à mon idée en arrivant.
La blonde passe à côté de moi en me bousculant. Je ne dit rien. Madame Malik s'assoie à une chaise avec un papier et un crayon qui étaient posés sur l'immense table de la salle à manger.
– “ Assis toi.” m'ordonne t-elle, je m'assois à côté d'elle.
– “ Premièrement, tu ne dois pas être insolente envers qui que ce soit dans cette famille. Tu dois bien-sûr nous obéir quelques soit nos demandes. Tu devras te lever à sept heures chaques matins. Sauf le dimanche où tu auras une heure de plus. Tu nous prépareras le repas à partir de sept heures le soir, ainsi que douze heures et demi pour le déjeuner, et sept heures et demi le matin. Compris ?
– Oui Madame.
– Bien. Quand mon mari ou mon fils seront dans leurs bureaux tu as l'interdiction de les déranger. Sinon tu seras punis. Tu mangeras après nous chaques soirs, chaques midis, et chaques matins. Mon fils a déjà vingt ans, mais il travail dans l'entreprise de son père, ce qui signifie qu'il vie ici. elle pose le stylo qu'elle avait dans la main sur la table. Tu as bien compris ?
me demande t-elle sèchement.
– Oui Madame.
– Tu as bien-sûre l'interdiction d'utiliser ce qui est à nous, comme la télévision, la piscine, ou quoi que ce soit d'autre qui ne se trouve pas dans ta chambre, ou dans ta salle de bain. Et si tu vois quelque chose d'étrange de la part de mon mari, ou de l'un de mes enfants tu viens immédiatement me le rapporter.
– Je peux vous poser une question ?
– La quelle ? me demande t-elle.
– Qu'est ce que vous voulez dire par quelque chose d'étrange ?
– Tu le remarqueras par toi même si cela se produit, maintenant vas t-en. Je te laisse la journée. Tu commences demain à sept heures. Il y a un réveil sur ta table de nuit, même si je suppose que tu vas prendre ton portable. Pour le repas de ce soir ma fille et moi allons dîner au restaurant en attendant mon mari et mon fils. Toi tu restes ici et tu ne touches à rien.
– Oui Madame.
– Je ne veux plus te voir jusqu'à demain. Va t-en.” me dit-elle sèchement.
Je ne réponds rien et je sors de la pièce.
Cela fait maintenant deux heures que Madame Malik et Samara sont parties. Je m'ennuie vraiment et il n'est que huit heures. Je sors de la chambre, la maison est vide. Je sais que je ne devrais pas toucher à leurs affaires mais tant pis, je vais dans le salon. Il y a un énorme piano à queue.
J'ai toujours adoré le piano. Quand mes parents étaient encore vivant ma mère en jouait tout le temps, je l'accompagnais toujours. Je soulève le haut du piano pour pouvoir accéder aux touches, et je commence a jouer. Je ne devrais pas, mais tant pis.
Si un des Malik arrivent je serais vraiment mal.
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