Septième mémoire :

La lune pâle était haute dans le ciel, elle illuminé la forêt d'une façon déconcertante, tous les détails étranges ressortaient, un cerf égaré agoniser au sol le poitrail ouvert.

La jeune fille a sa fenêtre observa les quelques garçons dans leur habits noirs et leurs lèvres sanglantes, ils semblaient s'amuser sous les coups et les quelques proies qu'ils avaient amassés.

Les yeux de la jeune fille s' arrêtèrent sur une grande et mince silhouette, il était là lui aussi, son maître. Il s'approcha du cerf et elle cligna des yeux le temps qu'elle comprenne l'animal n'en était plus un. Un homme avec une blessure béante au torse gisait sur la terre de feuilles mortes, elle poussa un cri d'horreur et aussitôt la tête de son maître se leva vers sa fenêtre, un sourire terrifiant pris place sur les lèvres du grand brun alors qu'il semblait la fixé jusqu'au plus profond de son âme. Il prit violemment le cou du pauvre homme et appela ses compagnons dans un rapide cris, les douze jeune homme s'amassèrent autours de la victime et plusieurs hurlement retentirent. A ce moment là elle cru mourir avec la victime, elle avait reconnue cette voix, elle avait malheureusement  compris qui était le jeune homme.

Les yeux grands ouverts, elle respirait fort dans ses draps, ses mèches de cheveux lui collaient au visage a cause de la sueur. Le mauvais rêve qu'elle venait de faire était éprouvant, elle rassembla ses esprits et tenta d'appeler sa mère mais lorsqu'elle posa le regard sur le décor autour d'elle, elle se souvenue, son mauvais rêves était réalité, toujours enfermer dans cette stupide chambre. Le ciel a travers la fenêtre était gris, pluvieux même, elle soupira et se leva doucement en arrangeant ses cheveux en batailles et son collier qui lui laisser certaines marques rouges. L'horloge de sa chambre indiquait neuf heures et pourtant aucun bruit ne résonnait dans la demeure, elle se rallongea alors en soufflant sur son lit défait, il n'y a rien qu'elle puisse faire. Ses yeux se refermèrent doucement et elle sombra dans un demi sommeil, quelques minutes passèrent et elle sentit une vague de froid traversait son corps. Son regard inspecta la pièce une nouvelle fois, elle se figea lorsqu'elle rencontra les iris charbonneuse de son ravisseur. Il était assis la tranquillement dans le fauteuil au coin de la pièce, il ne bougeait pas, il ne parlait pas non plus. Ils se fixèrent immobile, leur souffle inexistant, le tic tac de l'horloge s'accéléra, et une envie particulière se format dans l'esprit de la jeune fille. Wonwoo sourit discrètement avant de commencer a déboutonner sa veste tâchée de rouge, elle tomba au sol suivit de près par son t-shirt, la jeune fille agrippa les draps en tentant de se raisonner.

« Il ne faut pas ! Prouve lui que tu n'en a pas besoin, que tu peux être libre ! »

Le parfum particulier du liquide vermeil avait pris possession de toutes ses cellules cérébrales, elle quitta le lit difficilement avant de se planter droit comme un piquet devant le magnifique brun, elle orienta ses yeux sur son torse dévêtue, de nombreuse griffures dont elle était la responsable ressortaient d'une couleur vive. Sa contemplation finit, elle baissa la tête honteuse d'éprouver une telle envie envers le brun.

« J'ai soif... »

Son ravisseur la fit asseoir sur ses genoux face a lui, il la contempla comme elle l'avait fait pour lui il y a quelques secondes puis il plaça ses grandes mains sur la fine taille de l'adolescente. La température de la pièce n'avait jamais était aussi basse et pourtant ils mourraient de chaud, l'horloge s'affoler et les volatiles fuyaient les environs. L'ampoule de la chambre s'alluma furtivement avant d'éclater en morceaux, ils ne l'avaient même pas remarquer.

Elle vit la mort traversait les iris brumeuses du brun, tous ce qu'elle pouvait dire est que celle ci était charmante. Il appuya sur les hanches de sa prisonnière  pour l'inciter a se pencher, une fois qu'il sentit le souffle éphémère de celle ci sur son cou, il expira avec bonheur.

« Désaltère-toi »

Et elle le fit, ses canines peut développés se plantèrent dans la peau laiteuse du brun, elle s'accrocha fortement a lui tandis que son sang dévalait sa gorge. Le plancher craqua sans raison et les draps dévalèrent le matelas jusqu'au sol. Après la sensation intense de plaisir qu'elle eu en avalant le sang du brun, elle remarqua quelque chose de bien étrange. Wonwoo avait une odeur bien particulière aujourd'hui, une odeur familière qu'elle connaissait depuis très longtemps...