PDV Wolverine

J'entend des cris et des conversations au loin. Ils peuvent pas être discrets ces couillons ?

On est censé chercher des traces de nos ennemis disparus dans ces montagnes, mais avec le bruit que faisaient ces idiots.

Fais chier cette mission de merde avec ces incapables.
Pourquoi Charles m'a-t-il demandé de venir ? Il sais très bien que ça me gonfle de devoir diriger ces équipes de recherche. 
J'aurais était bien plus efficace tout seul.
Je me maudit moi même d'avoir demandé aux jeunes de l'école de se diviser en groupes de deux, ils ne font que parler .

Moi, bien entendu, je suis seul, si en plus j'avais du me farcir leur présence j'aurais fini par les abandonner là.

Mais de toute façon, cette mission nous met tous en danger.
Avec le bruit qu'ils font, ils seront vite repérés et si IL est là je ne pourrait pas les aider.
Il fait ce qu'il veut de moi. Cette totale impuissance face à lui est insupportable. Ne pas pouvoir l'approcher, lui porter un coup, avant qu'il ne m'éjecte d'une seule pichenette comme une  vulgaire poupée. Ça me rend fou.

Plusieurs fois, Charles ou un autre a été en danger et Moi, je n'ai pas pu l'aider, à cause de lui.

Érik

Quand j'y pense, il n'est pas foncièrement mauvais. Il a beaucoup souffert.
D'un autre côté, moi aussi, et pourtant...
Je sais que je ne suis pas quelqu'un de recommandable ni de social et encore moins de gentil et aimable. Mais je sais me faire oublier et j'ai su me ranger du bon côté.
Erik, lui, même si il arrive à disparaître et à rester tranquille,  un moment, il déraille toujours et c'est repartit pour une nouvelle guerre entre mutants.
Comme maintenant.

Une odeur me coupe dans mes pensées. C'est lui.
Je n'ai vraiment pas de chance.

Bon, il faut quand même que je fasse quelque chose. Je lève le nez et respire un grand coup, en me concentrant.

Ca y est ! Je l'ai.

Il est à quelques dix mètres vers le sud, je sais bien que je n'ai aucune chance mais mes muscles se mettent en mouvement tout seuls. Je cours vers lui, vers une douleur certaine.

Mais ils sont où tous ces idiots quand on a besoin d'eux. J'arrive dans la clairière tapissée de neige.

Il est là.

Perché dans un arbre.
Nonchalant, assis sur un grosse branche, le casque dans les mains.

C'est mon ennemi je dois me battre contre lui et il le sais. Alors pourquoi ne se met-t-il pas en condition?

En même temps c'est son problème .

Je prend mon élan et je bondit vers lui toutes griffes dehors.

Il se contente de lever la main.

PDV Magnéto

Logan se jette sur moi, toutes griffes dehors.
Je soupiré intérieurement, il sait qu'il ne peut rien contre moi.
Je me contente donc de lever la main, diffusant mon magnétisme, captant le métal sous sa peau, le repoussant et l'attirant, de sorte que Wolverine soit immobile dans les airs.

Son visage est tordu de rage pendant que je l'observe.

Et toute cette rage est dirigée vers Moi.
Bien sûr je m'en doutais, mais ça me fais quand même mal au Cœur.

Si il savait

Je tourne autour de la montagne depuis une heure dans l'espoir de le trouver et là que je l'ai devant moi, il essaye de me tuer.

Je pense à lui tout les jours, toutes les nuits, et il m'arrive des fois de rêver que je pourrais un jour le serrer dans mes bras sans qu'il ne me plante des magnifiques griffes dans le ventre.

Je soupire encore une fois. Il ne sert à rien de le laisser comme ça. Je ferme les doigts et fais taire mon pouvoir. Logan s'écrase par terre au pied de l'arbre

Je le vois se relever et masser ses membres endoloris.

Je sais que je ne peut pas m'enfuir comme ça. Il me suivrait jusqu'à mon repère. Ça me désole mais je vais devoir lui faire assez mal pour qu'il ne puisse pas me pourchasser. Je répugne vraiment à faire ça.

Mais c'est obligé pour ma survie. Je descend donc doucement de mon perchoir, me réceptionnant avec douceur sur le sol.

Wolverine s'est relevé en s'appuyant sur un bouleau.
Je tend de nouveau mes bras et je capte de nouveau ses os métalliques. Il grogne, ça doit lui faire mal.
Je l'attire au centre de la clairière puis, d'un geste ample , je le projette vers le ciel, il décrit une longue courbe avant de s'écraser avec un affreux bruit sur les pierres du sol

Son cri me déchire les oreilles et le Cœur.

Je recommence plusieurs fois jusqu'à ce que je n'en puisse plus.

Des larmes me montent aux yeux.
Même brisé, il refuse de perdre connaissance. Il est toujours aussi beau et attirant avec son teeshirt déchiré et des gouttes rouges qui coulent de son nez et des ses nombreuses plaies, tachant la neige.

Je le soulève une nouvelle fois, le plaquant contre un arbre proche.
Je vais l'étrangler. Sans le tuer, juste qu'il perde connaissance.

Je m'approche de lui a pas lents, il se débat et grimace de douleur.

Je détaille ensuite toute son apparence, son torse et ses bras musclés, ses cheveux noirs éternellement coiffés en deux piques sur les côtés, ses yeux si fiers et courageux.

Je suis tout près maintenant, je sens son souffle sur mes joues. Ma main vient se poser sur son cou.

Allez!!! Serre les doigts !! Quelques minutes et c'est fini, il s'effondre .

Non, je ne peux pas !!!
Je craque.
Son visage, sa peau chaude sous ma paume, les pulsations accélérées de son coeur.

Et puis merde, tant pis.

J'attend ça depuis trop longtemps.

J'ai désiré embrasser des femmes, j'ai déjà couché avec des femmes, j'ai même eu des enfants. Mais je n'ai jamais ressenti ça pour personne.
Peu être es-ce le fait que je saches que je ne pourrais jamais l'avoir. Je ne me fais pas des idées, nous seront à jamais ennemis, même avec toute la volonté du monde, nous resterons séparés par la guerre.

Quoi qu'il en soit, à ce moment précis, je ne contrôle plus rien.

J'attrape sa tête à deux mains et je colle mes lèvres contre les siennes

PDV Wolverine

Il s'approche de moi, l'écorce de l'arbre dans mon dos agresse mes plaies. Elle se referment toutes seules, mes os se reforment mais ça fais mal.

La douleur je connais ça. Ma vie a été un enchaînement de douleurs, de malheurs et de peines.  J'ai affronté de nombreuses fois Erik. J'ai été de nombreuse fois dans cette situation, j'ai ressenti de nombreuses fois cette douleur provoquée par l'attraction du métal dans mes os.

Mais jamais il ne m'avais regardé de cette façon. C'est très bizarre, c'est comme si m'hypnotisait.

Pourquoi fait il ça? Pourquoi il a arrêté de me lancer en l'air? C'est pas comme si ça le dérangeais de faire ça.

Il n'est plus qu'à quelques centimètres de moi. Ses yeux ne quittent pas les miens pendant qu'il pose sa main sur mon cou.
J'y suis, il veux m'étrangler.
Mais alors pourquoi il continue à me fixer comme ça. Je crois discerner des larmes aux coins de ses yeux.

Mais putain, il attend quoi!!!!!
Je vais pas passer ma vie ici !!!
Et puis quesqu'il à bon sang, voila qu'il se met à pleur...

Je sursaute. Il vient de saisir ma tête à deux mains et à collé sa bouche à la mienne. Comme ça, d'un seul coup.
Je ne sais pas comment réagir. Je sens la chaleur des ses lèvres, sa respiration, tout son corps appuyé contre le mien.
Il me dégoûte, je veux qu'il arrête ça. Je veux le repousser mais il me maîtrise toujours.

Un bruit de rayon

Son attraction qui s'arrête et son corps qui se décolle du mien violemment. Pendant que je m'effondre, je sens une intense chaleur ma passer devant le visage, j'entends un bruit de chute et un cri de douleur.

La neige sur mon visage me remet des idées en place.
1 er geste, je m'essuie la bouche du revers de ma manche déchiré.

Deux pieds rentrent alors dans mon champ de vision.
Et au dessus de ces pieds, penché sur Moi. Cyclope

" Il était temps que j'arrive non ? Me dit-il, avec son petit air supérieur
- Crâne pas trop va. Je lui repond tout en me relevant et en essayant de m'arracher au souvenir des lèvre de Erik sur le miennes.
Cyclope croise led bras .
- Tu peux dire ce que tu veux, je l'ai eu de plein fouet "

En effet, Magnéto est effondré par terre, les deux mains plaquées sur son ventre où l'on peut voir une énorme brûlure. Malgré se dents serrés, il émet de petits gémissements. Il fais presque pitié

Il essaye même de se relever mais il retombe à chaque fois dans un râle.

Je m'approche de lui, et je vois sur son visage crispé, des larmes.
Je n'aime pas le regarder comme ça. Je me tourne alors vers Cyclope qui fixe sa victime avec un sourire satisfait. Il me dégoûte autant l'un que l'autre c'est affreux.

" Quand arrive le blackbird ? Je demande à cyclope tout en résistant à l'envie de lui en coller une
Même si je ne vois pas ses yeux je sais qu'il se fout de moi
- il arrive dans cinq minutes. "

Putain de merde , encore cinq minutes avec ce con. Je suis sur qu'il a tout vu. Et qu'il a attendu avant d'intervenir.

Et Érik par contre je comprend pas
Nous venons de passer près de 10 ans à nous battre, à nous entretuer et là, il m'embrasse...

Même maintenant qu'il est blessé et à terre son regard reste pareil à celui qu'il avais quand il s'approchait et quand il m'a prit la tête dans ses mains.

Bon, je vérifie que toutes mes plaies se sont refermées

Une fine pluie se met alors à tomber. Par pitié, je force Erik à écarter les bras et à se mettre sur le dos, sa brûlure exposée aux gouttes fraîches.
Il commence par grimacer puis il soupire de soulagement et ferme les yeux.

Un vrombissement retentit au dessus de ma tête. Enfin le blackbird.
L'énorme avion se pose sur un plateau rocheux, juste au dessus de nous et le Fauve ainsi que Jean Grey descendent.

Balançant ses longs cheveux roux, la jeune fille se dirige vers ce petit con de Scott et dépose un joli baisers sur ses lèvres.

Cette seule vision manque de me faire vomir et j'ai besoin de m'appuyer contre la coque de l'avion.
Putain ça va rester un moment dans mon esprit. Jamais plus je ne verrais Magnéto de la même façon après ça.
Un souvenir éclair de la scène  me reviens et l'espace d'un instant je sens de nouveau sa chaleur sur moi.
À cette pensée mon déjeuner remonte violemment mon œsophage et ce n'est qu'à la dernière seconde que j'arrive à me retenir de vomir.

" Ça va ? "
Me demande Hank
" Ouais ouais . Je lui répond, puis je remarque Erik, en travers de ses épaule. Je l'entend aussi se retenir de gémir de douleur.
"Vas y doucement, ok. Je conseille aux grand bleu.
- t'inquiète pas. Me dit il tout en attachant solidement Magnéto avec des menottes en nanotubes de  carbone.

Hank se penche alors sur lui et l'immobilise avant de lui administrer de force un somnifère puissant.

Le criminel déjà faible s'effondre comme une masse sur le sol.

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