Chapitre 7 : Mise en pratique ( partie 3)


- Eeeet... Cheese!

  Madeleine appuya sur le déclencheur. L'obturateur émit un petit clic puis enregistra la photo sur laquelle le frère de Madeleine, Mathurin, et sa mère, venaient de poser devant le Colisée, à Rome. Ceux-ci se précipitèrent vers l'appareil afin de vérifier si la photo n'était pas gâchée à cause d'un éventuel vent, du soleil, etc. Heureusement, la météo semblait parfaite et on ne voyait que la face souriante du fils et de sa mère.

  Madeleine souriait. Elle était si heureuse de passer ces moments avec sa famille, après le début... Mouvementé des vacances. D'après ses copines, c'était elle qui avait sorti toute l'eau...

  Madeleine pouffa. Sans rire? Sa bague avait brillé avec le collier de Joséphine, les boucles d'oreilles d'Emma et le bracelet de Marie, et maintenant elle de retrouvait avec... Avec... Avec quoi d'ailleurs ?

  Elle regarda pensivement sa bague. C'était une bague très jolie, en or incrusté de petites pierres blanches presque invisibles à l'oeil nu, avec une pierre bleue amovible qui faisait penser à un saphir. Dans le creux que secrétait la pierre, il y avait la mixture issue du petit rituel. D'ailleurs, elles venaient d'où, ces poudres ? Et Joséphine, elle devait pas lui demander, à Marie ? Tout ceci lui donnait mal à la tête...

- ... deleine? Madeleine ? cria Mathurin, le grand frère de Madeleine.

- Arrête Math, t'es pénible ! Qu'est-ce qu'il y a ?

- On va acheter des granités, t'en veux ?

- Oh, oui! dit Madeleine en sautant. À la fraise !

  Elle se dirigea à toute vitesse vers sa mère qui faisait la queue devant un bar afin de lui dicter sa commande. Mathurin vint la rejoindre après, en traînant exagérément des pieds.

  Le bar était petit et la queue était trop grande. À première vue, il était sale et les murs étaient fissurés, la terrasse était même zébrée de rayures sur les planches irrégulières, et certains carreaux avaient été arrachés par des ballons de foot dont des bouts de caoutchouc traînaient encore de ça de là. Il était repoussant, mais c'était le seul qui était ouvert, et fonctionnel.

  Madeleine trépignait. Elle adorait les granités, même si elle aurait préféré une glace. Sauf que ce bar ne lui inspirait aucune confiance, c'est comme si il y avait eu une bataille entre deux saouls à l'intérieur et un défilé de mode édition sac poubelle à l'extérieur. Et tous les autres bars étaient fermés, comme s'ils s'étaient tous arrangés pour que ce bistrot mal en point puisse se renflouer, et apparemment, cela marchait.

  Après un quart d'heure de queue, ce fut enfin à son tour. Madeleine se dit enfin que ses efforts allaient enfin payer, mais elle s'affaissa d'un coup quand elle entendit le barman dire :

- Désolé madame, mais il n'y a plus de recharges pour les granités.

- Oh, fit la mère de Madeleine, et quand arriveront les prochaines ?

- Eh bien, il y a eu un problème avec nos fournisseurs, et la prochaine livraison ne se fera pas avant deux semaines.

  Des murmures agacés se firent entendre dans la queue. Madeleine se lamantait en silence. Non, non, non
... Pourquoi ?! Elle s'aprêta à suivre sa mère qui pestait avec son frère quand elle entendit un grand cri qui provenait de l'intérieur du bar :

- Aaaaah ! Mais qu'est-ce qu'il se passe ??

  Une vaguelette s'échappa des portes vitrées de la brasserie. Toutes les saletés étaient balayées par cette marée soudaine en même temps que le sol recevait le nettoyage qu'il n'avait cessé de réclamer.

  Une jeune femme fardée de maquillage surgit de derrière une table et cria :

- La plomberie a sauté !

- Comment ??

- Je viens de te le dire : la plomberie a sauté !!

  Le barman se précipita vers la serveuse et s'accroupit en couinant, en même temps que son pantalon se déchirait en un trou béant au niveau des fesses, laissant entrevoir un caleçon rose avec des éléphants bleus brodés, qui fit monter une vague de rire parmi les passants.

  Madeleine stoppa immédiatement. Encore ! L'eau lui avait encore obéi ! C'était comme si, dans sa tête, elle pouvait voir toute l'eau de l'endroit où elle se tenait. Dans le sol, dans le ciel, et même dans les gens ! Et toute l'eau du bar brillait de mille feux à ses yeux.

  Elle fut de nouveau tirée de sa rêverie par les grommelements d'une vieille dame à la peau toute fripée qui se trouvait au milieu de la queue qui commençait à se désagréger :

- Rooh, mais c'est pas possible ! Il suffit que je fasse la queue UNE fois dans la journée pour que ce soit celle qui ne sert à rien! Je ne partirai pas d'ici sans une glace, vous m'entendez?!

  Elle parlait avec un accent exagérément anglais et devenait de plus en plus rouge à mesure que des jurons sortaient de ses lèvres recouvèrtent de bleu. Madeleine trouvait cette dame égoïste, tous ceux qui étaient dans cette queue à partir d'elle n'avaient rien eu par cette chaleur. Même alors qu'elle s'éloignait, elle entendait sa voix crissante qui bourdonait dans ses oreilles. Alors elle imagina qu'elle glissait dans une flaque et qu'elle obtiendrait ainsi la fraîcheur désirée. Elle sut, quand elle entendit des applaudissements et des exclamations, qu'elle avait obtenu la vengeance qu'elle voulait. Elle se tourna et vit la vieille dame, les fesses dans l'eau, ses lunettes à moitié cassées, avec l'ai abasourdi. Les applaudissements étaient dû à des vacanciers qui pensaient à un spectacle, sans se soucier que cette "scène" était bel et bien la vraie vie.

  Madeleine ricana. N'empêche, contrôler l'eau, c'était vraiment cool. Elle pensa à toutes les farces qu'elle pourrait faire aux filles, sans se rendre compte que ce qu'elle venait de découvrir était exceptionnel.

  Puis elle repensa à sa vision. Le lac aux nénuphars avait la même couleur que l'eau qui s'était écoulée du bar...

  Qu'y avait-il entre elle et cet élément ?

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Bonjour !
Aujourd'hui, chapitre plus court que d'habitude, je sais, mais je manquais d'inspiration pour comment mettre en évidence cet élément.
Du coup, vous avez tous comprit qui était...

??? : Moi!

Moi : Euh tu sais Madeleine je pense que tout le monde sait qui tu es, pas la peine de mettre une censure 😑

??? : C'est pas grave j'aime bien! Et puis de toutes façons... ( Déroule une affiche avec des inscriptions dessus, sors des lunettes avec une baguette) On avait pas dit que ma partie se passait comme ça ? ( Pointe des endroits avec sa baguette)

Moi : Euh, oups? Bon bah je pense que c'est le moment d'y aller ! ( Mets son manteau, ses lunettes de soleil et son chapeau et s'en va)

Madeleine : Et donc après l'attaque des méchants fantômes... Et mais où est passé l'auteure ? Et ma censure ???

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Au revoir pour le prochain chapitre !
PS : désolée pour ce retard mais il n'y avait pas de Wifi là où j'étais pour tout publier. Mais bon pour la peine je me pardonne en sortant un chapitre de mon autre histoire ! N'hésitez pas à lire! ( De la pub, moi? Noooooonn... C'est pas mon genre voyons)

Bye bye!

 

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