Oups {Partie 5}


Bonjour tout le monde ! Je reviens vers vous avec une nouvelle partie de Oups qui sera indépendante des autres mais qui s'inscrit dans la même lignée ! ❤ Cette partie est inspirée de la chanson en média que j'aime énormément. Bonne lecture ^^

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Magnus gorgna douloureusement, ses yeux mordorés s'entre-ouvrant avec difficulté. Une migraine martellait son crâne comme un marteu piqueur et il avait mal dans chacun de ses membres engourdis. Le sorcier réalisa, un peu étourdis, qu'il était étendu à même le sol dans le salon de son appartement.

L'immortel bailla en tachant de s'étirer du mieux qu'il le pouvait, la bouche pâteuse et des relents d'alcool empestant l'air lourd et pesant du loft. L'Indonésien grimaça, incapable de se mettre debout, son visage reposant à quelques centimètres du parquet de bois vernis. Il avait dû sacrément forcer sur les cocktails.

En effet, la veille au soir, l'asiatique avait organisé une fête avec son époux et leurs amis pour l'anniversaire du noiraud. La musique avait battus son plein toute la nuit, la soirée s'éternisant jusqu'aux premières lueurs du matin lorsque leurs invités s'étaient retirés à l'institut, laissant les amants entre eux. Cependant, Magnus n'avait absolument aucun souvenir de la veille. Il se souvenait de l'arrivée de Jace, Clary, Simon et Isabelle, ainsi que de tous les autres. Il se souvenait leur avoir servit un verre et puis...c'était le trou noir.

Le Grand Sorcier de Brooklyn ne se souvenait pas d'avoir prit une telle cuite. La dernière fois, s'il s'en souvenait correctement, c'était lors de son premier centenaire. Ragnor l'avait emmené faire la tournée des plus grands bar européens et les deux hommes avaient finit la nuit à cuver et à vomir sur le pont d'une péniche à Paris. C'était il y a bien longtemps, et jamais le sorcier n'aurait cru revivre ça. La lumière, les bruits, tout était trop fort pour lui et il se sentait vaseux, nauséeux.

- Magnus ? Magnus tu es là ? L'appela la voix de son mari qui venait d'arriver dans le salon.

L'immortel tenta de relever la tête mais abandonna à la troisième tentatives. Sa tête lui tournait dangereusement et son estomac faisait des saltos arrières à un rythme insoutenable. Il ne se sentait vraiment pas au mieux de sa forme et il su, tout au fond de lui, qu'il allait être malade d'ici peu. Un gargouillis peu avenant lui échappa et son corps se contracta avant qu'il ne rende le contenu de son estomac sur le tapis sur lequel il était étendu dans un bruit écœurant.

- Oh mon pauvre chat..., Magnus entendit son mari compatir. Tout va bien je suis là.

Le sorcier se laissa retomber au sol et sentit les mains tièdes et apaisantes de son compagnon de glisser dans ses cheveux pour les caresser avec tendresse. L'immortel profita de la sensation de bonheur qui l'envahis à ce simple contact avec l'homme de sa vie, un ronronnement lui échappant soudainement. Il lui arrivait, parfois, de laisser ses marques prendre le dessus mais il ne ronronnait que très rarement.

- Pauvre trésor, souffla Alec d'un ton doux. Est ce que ça va mieux ?

- Moins fort, Sayang, supplia Magnus d'une voix fatiguée.

L'asiatique se força à lever les yeux vers son cher et tendre et ne put que soupirer. Alec était parfaitement reposé, les traits rayonnants et ses vêtements repassés. Il n'avait pu dû boire plus de deux cocktails et pourtant il s'agissait de son anniversaire, il aurait dû au moins avoir la même gueule de bois que son aîné. Pourquoi le Chasseur d'Ombre était il frais comme un gardon alors que lui même luttait pour ne pas rendre une nouvelle fois.

- Qu'est ce que tu fais par terre, mon chaton ? S'enquit le Nephilim.

- Comment je suis censé le savoir ? Ronchonna le plus vieux. Je ne me souviens de rien...Quelle heure il est ?

- Je suis désolé mais je ne comprend rien, rit gentiment Alec. Je ne parle pas encore le miaou tu sais ?

Magnus fronça les sourcils, inquiet. Comment ça Alec ne parlait pas le miaou ? Le sorcier puisa dans la moindre de ses forces pour se remettre debout et il consta avec horreur que, même sur ses pieds, il n'était haut que d'une vingtaine de centimètres, peut être trentes au maximum. Baissant les yeux sur son corps, l'asiatique poussa un gémissement plaintif qui du se traduire par un nouveau miaulement. Un chat. Magnus était devenu un chat.

Son apparence féline ne se différenciait pas tant de son apparence d'homme : son pelage était noir et ses deux dorés étaient restés les mêmes que quelques heures plus tôt. Mais comment en était il arrivé là ? Il ne s'en souvenait plus le moins du monde ! Concentrant la moindre parcelle de magie qu'il avait en lui, Magnus chercha à redevenir lui même mais ne parvint qu'à se donner plus envie de vomir encore.

- Aller transforme toi, transforme toi ! Supplia-t-il silencieusement.

Mais ses prières restèrent sans réponses et il concerva cette nouvelle enveloppe féline. L'alcool encore présent dans son organisme l'empêchait d'agir et il savait que la seule chose à faire à présent était tout simplement d'attendre que son organisme élimine tout ce qu'il avait consommé. Il poussa un soupire et sentit les mains caleuses de son compagnon le porter contre son torse, le caressant entre les oreilles.

- Dis moi mon gros matou, tu ne saurais pas où se trouve mon mari par hasard ?

Magnus écarquilla les yeux et poussa un miaulement de chaton à en fendre l'âme et le cœur. Alec plaisantait, n'est ce pas ? Le noiraud ne pouvait pas ne pas savoir que c'était lui, pas vrai ? Pourtant, le Nephilim continua sur sa lancée, ne semblant pas le reconnaître.

- Désolé de te dire ça mais tu fouette comme un chat de gouttière ! Grimaça-t-il le nez retroussé. Tu sens la vodka et la bile c'est une véritable asphyxie, je vais te faire prendre un bon bain !

Le sorcier se crispa dans les bras de son mari. Un bain ? Non, non, non, il en était hors de question. Si, humain, Magnus aimait se prélasser des heures dans l'eau chaude et savonneuse, il était hors de question d'y passer une seule seconde en tant que chat. Ses instincs animaliers prenaient le dessus sur sa conscience d'homme et il paniqua à la simple idée que son pelage puisse être mouillé d'une quelconque manière.

Alec emmena le félin qui reposait toujours dans ses bras jusqu'à la salle de bain et le caressa dans un geste apaisant et calme tandis qu'il faisait couler de l'eau dans la baignoire, cette dernière se remplissant à la même vitesse qu'augmentait le stress de l'asiatique. Magnus avait les griffés plantées dans la chemise en jean de son amant, s'accrochant à lui comme un noyé à une bouée de sauvetage.

- Aller mon minou, à l'eau ! Lança joyeusement le Chasseur d'Ombre.

- Non, non Sayang pas ça s'il te plaît ! Protesta Magnus en miaulement, soudainement sobre. Pas l'eau !

- Tu es bien bavard pour un chat ! Je suis sûr que tu t'entendrais bien avec Magnus ! Il sera peut-être même d'accord pour t'adopter, qui sait ?

- Alexander écoute moi, concentre toi c'est moi !

Mais le directeur de l'Institut de New York n'ecoutait pas, ne comprenant rien de ce que lui disait le félin. Il réussit tant bien que mal à déloger le chat de sa poitrine et à le plonger dans l'eau chaude du bain. Cependant, à peine Magnus entra-t-il en contact avec la surface qu'il se fit à feuler, griffant l'air de ses pâtes griffues aux épais coussinets, manquant de crever un œil à son amant.

Alec ne pu que lâcher Magnus qui se réfugia d'un pas gauche sous le porte serviette, à l'abri de son homme. Il sentait son cœur, affolé, battre violemment dans sa poitrine. Le noiraud se mit à genoux et tendit une main devant lui, prenant une voix rassurante pour ramener le chat à lui.

- Minou minou minou, allez viens, tout va bien.

- Éloigne tes doigts avant de que je ne te les croque, Alexander, l'avertit le sorcier.

- Aller mon gros chat, viens me voir, tenta encore le Chasseur d'Ombre.

Magnus se mit à feuler à son encontre, en désespoir de cause, pour le repousser et rester en sécurité, loins de la baignoire. Pourtant, le sorcier sentit son estomac gronder une nouvelle fois et il cru un instant qu'il serait encore malade. Alors qu'il se demandait si vomir sur la chemise propre de son amant était une bonne vengeance pour avoir voulu lui faire prendre un bain, l'asiatique sentit sa gorge l'irriter soudainement.

Son dos s'arqua avec vigueur et l'impression de s'étouffer et de rendre tout à la fois l'étreingnit violemment. Il sentit une masse compacte remonter le long de son œsophage et, après avoir manqué de s'effondrer, l'immortel cracha une épaisse boule de poils sur le carrelage de la salle d'eau. Il se sentit enfin respirer normalement et il soupira de soulagement alors qu'Alec arborait une nouvelle grimace dégoûtée.

- C'est horrible...comment un truc pareil peut sortir de toi ?

- Tu aurais préféré que je te vomisse dessus peut être, Sayang ? Ça me s'arranger tu sais ? Le provoqua le plus vieux avant de se souvenir que c'était inutile.

Jouant encore un peu plus dans la provocation, Magnus quitta la pièce d'un pas nonchalant, la tête haute, laissant son mari se débrouiller pour nettoyer l'eau qu'il avait envoyé un peu partout ainsi que la boule de poils visqueuse qui traînait pat terre. De retour dans le salon, le sorcier ne pu que constater l'ampleur des dégâts. Bien qu'il n'ait aucun souvenir de la fête, il comprit qu'elle avait du être mémorable.

Le salon était sans dessus dessous. Le canapé était renversé, les coussins éventré gisant au sol. Des confettis étaient disséminés un peu partout et une ribambelle de verres vides et de cadavres de bouteilles traînaient aux quatre coins du loft. L'Indonésien se demanda quel rôle il avait pu jouer dans ce chaos digne d'une soirée de nouvelle an au Pandémonium.

- Ah te voilà minou ! S'exclama Alec en revenant de la salle de bain. Tu aurais pu choisir de cracher ta boule de poils ailleurs, mais maintenant que c'est fait...tu as faim ?

L'estomac vide de l'asiatique gargouilla comme pour lui répondre que oui. Magnus aurait tué mon un énorme steak, mais il se doutait que son cher et tendre ne lui en préparerait pas de sitôt. Il espérait silencieusement pouvoir hériter d'un saumon frais ou d'une belle part de thon mais, à la place, le noiraud revint quelques instants plus tard devant lui pour lui présenter un bol de lait et une assiette de sardines.

- Désolé, souffla-t-il en haussant les épaules, mais Magnus fait apparaître la nourriture du Président Miaou avec sa magie. C'est tout ce qu'on a qui puisse potentiellement te plaire !

- Si tu crois que je vais avaler ça, Sayang..., feula encore Magnus, ses poils se dressant sur son dos arqué.

Le félin lança un regard meurtrier à son mari puis, sans crier gare, déchiqueta les sardines et les avala gouluement. Certes il trouverait tout ça infect en temps normal, mais sous cette forme c'était le repas le plus délicieux qu'il eut jamais manger. Lorsqu'il releva la tête de son bol, ses moustaches suintant de lait, Alec saisit l'occasion de faire une photo souvenir.

- T'as pas le droit, Alexander ! Range moi immédiatement ce téléphone !

Le noiraud riait encore de la vision du chat aux yeux doré dont le pelage noir avait finit blanc comme la neige à cause de la boisson lorsqu'on sonna à la porte. Le Chasseur d'Ombre alla ouvrir et tomba sur sa mère, Maryse, qui tenait un bébé d'à peine huit mois dans ses bras. Il les fit entrer.

- Max ! S'exclama le sorcier en reconnaissant leur fils.

- Bonjour mon grand, sourit Maryse en enlaçant son fils. Je suis venu te ramener Max et...Quel bazars ! Je ne pensais pas que la fête serait aussi...intense...

- Tu connais Magnus, il ne fait jamais dans la demie mesure, s'amusa Alec avec un clin d'œil. Oh bonjour mon trésor, tu m'as manqué hier soir, souffla-t-il en serrant son fils dans ses bras, embrassant son front couvert de cheveux bleus en batailles.

- Je ne l'ai pas entendu de la soirée, un vrai petit ange. Alec, ton chat me regarde étrangement...

Le Nephilim tourna la tête et put constater que le félin au pelage noir observait Maryse avec intensité. En réalité, Magnus s'était transformé une fois, par accident, devant la Chasseuse d'Ombre, bien des années plus tôt et il espérait qu'elle s'en souvienne. Malheureusement, ça n'avait pas l'air d'être le cas.

- Ce n'est pas mon chat, pas vraiment. Je crois que c'est un cadeau d'anniversaire de la part de Magnus mais je n'en suis pas vraiment sûr, il était juste là ce matin.

- Et Magnus, où est-il ? S'etonna Maryse.

- Il dort encore dans la chambre, la soirée à été arrosée.

Magnus equarquilla les yeux et il comprit. Alec savait, depuis le début, que c'était lui dans ce corps de chat. Le félin sortit ses griffes et bondit sur les jambes de son amant mais Maryse l'attrape au vol, l'empêchant de faire le moindre mouvement, alors que le plus jeune éclatait de rire.

- Il est vif dit moi ! Il a un nom ?

- Non je ne sais pas encore comment je vais l'appeler. C'est juste mon gros matou, c'est pas mal je dirais. Par contre ce que je sais c'est que si monsieur n'est pas plus sage je lui prendrais une séance de castration chez le vétérinaire.

Le sorcier miaula piteusement et son corps devint aussi moi que de la guimauve entre les bras de sa belle mère. Alec, fier de son coup, fit un clin d'œil à son amant. Le Nephilim déposa son fils dans son parc et Magnus avec lui, chuchotant à son oreille.

- Encore un peu de patience mon chat. Après tout c'est toi qui t'es mis dans cette position. Je te promet de tout te raconter mais après ce que tu m'as fait vivre hier, j'ai bien le droit de m'amuser aussi.

L'asiatique fronça les sourcils, ne comprenant pas ce que voulait dire son époux. Alec le plaça donc dans le parc de Max alors que l'enfant jouait avec des balles en plastiques grosses comme des oranges et des peluches de toutes sortes.

- Max, mon bébé ! S'enthousiasma Magnus en s'approchant de lui pour lecher affectueusement son visage de sa langue râpeuse.

Le bébé éclata d'un rire sonore et joyeux qui ravis les oreilles de ses parents, Alec discutant toujours avec sa mère autour d'un café. Si l'immortel avait pu sourire il l'aurait fait. Il n'y avait aucun mal à se trouver dans le parc de son fils, bien au contraire. Enfin, ça c'était au début.

Lorsque Max en eut assez de ses lèches gluantes, l'enfant sorcier posa ses deux mains sur le chat pour le caresser. Malheureusement, l'enfant n'avait pas comprit qu'il ne s'agissait en rien d'une peluche et il tira sur ses oreilles, ses pattes, sa queue, arrachant des touffes de poils au passage.

Magnus ne pouvait même pas se défendre, trop effrayé à l'idée que ses griffes aiguisées ne blessent son fils. Il tenta donc de s'extirper du mieux qu'il le put, la meilleure technique d'évasion consistant à mordiller gentiment les petits pieds de son enfant pour le chatouiller et lui faire lâcher prise.

L'asiatique cru pouvoir souffler quelques instants mais, frustré de voir le chat disparaître et aussi caractériel que son Ayah, Max se mit à lui lancer ses balles en plastique et ses peluches, Magnus tachant désespérément d'éviter les projectiles. Et le cauchemars s'eternisa toute l'après midi durant.

Ce n'est que vers six heures, alors que leurs fils dormait déjà sur ses deux oreilles, qu'Alec revint prendre son mari dans ses bras, toujours prostré dans le giron d'un ours en peluche. Le noiraud sourit affectueusement et embrassa son museau comme il aurait capturé ses lèvres.

- Aller mon chat, on va se coucher, souffla-t-il en le caressant tendrement, se rendant dans leur chambre.

Le Chasseur d'Ombre se glissa sous les draps et Magnus se lova sur son ventre plat et chaud, ronronnant de plaisir au contact de la peau de son homme. Alec le regarda avec affection et lui tendit un nouveau bol qui reposait sur la table de nuit. Dedans, un liquide violacé et rebutant.

- Ragnor m'a dit de te donner ça pour te rendre ton apparence. Sinon, il faut attendre une semaine pour que je revois ton visage et je doute que toi et moi soyons aussi patient !

Le félin miaula son approbation et engloutis le contenu du bol en moins d'une minutes. Se lechant les babines, Magnus attendit de se retransformer, mais rien ne se passa. Puis, tout à coup, le sorcier se recroquevilla sur lui même, miaulant piteusement. Les transformations forcées étaient toujours douloureuses, même pour les sorciers. Heureusement, celle ci ne dura que quelques secondes et il s'écroula, en sueur et épuisé, sur le corps de son compagnon.

- Bon retour parmis nous mon chat ! Rit Alec de bon cœur.

- Je...te...déteste...., haleta Magnus. Tu...m'as fait prendre...un bain...

- Tu le méritais amplement après ce que tu m'as fait vivre hier soir, lui rappela le noiraud. Ce n'était pas cher payé même !

Magnus se redressa sur son coude et darda son regard dans celui, cobalt, de l'homme qui partageait sa vie.

- Alexander, je n'ai absolument aucune idée de ce qui a pu se passer hier, je ne me souviens de rien !

- Vraiment ? Dans ce cas, je vais me faire un plaisir de te rafraîchir la mémoire, sourit narquoisement le noiraud. Je sens que ça va être drôle...

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Tada ! Alors, des avis ?

La partie suivante, vous l'aurez comprit, sera donc un flashback de cette fameuse soirée anniversaire ❤

Bonne journée et je vous dis à demain (ou mercredi) pour une publication de What Makes Us Strong !

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