Oups {Partie 2}
Bonjour tout le monde ! Et non, je ne vous ai pas oublié ! J'avais promis de la faire, alors en attendant la suite de Deux Plus Deux, voici la deuxième partie de Oups. Je remercie ma Parabatai de meilleure amie de m'avoir aidé à trouver les différentes idées, plus folles les unes que les autres, pour cet OS encore plus déjanté que le premier que je lui dédie ^^ (d'ailleurs ma belle, il y a une des conneries que j'ai trouvé ce matin et que tu vas découvrir en même temps que les autres XD ) ! Bonne lecture à tous, passez un bon moment, commentez et profitez de cette petite surprise ; )
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Dire que Magnus Bane était épuisé aurait été d'un doux euphémisme. A la vérité, le sorcier se demandait encore comment il faisait pour ne pas dormir debout. Il avait passé sa journée à réactiver différents boucliers magiques aux quatre coins de la ville. En premier lieu, avant même que le soleil d'apparaisse et réchauffe New York de ses premiers rayons, Magnus s'était rendu à l'Hotel Dumort pour s'occuper des boucliers pour le clan de Raphaël.
Ensuite, il avait filé à l'Institut et à la Cité Silencieuse où les Frères lui confièrent divers parchemins pour le remercier de fortifier leur Cité des Os, déjà pourtant réputée imprenable. Courant à droite et à gauche dans la grosse pomme toute la matinée, l'Indonnésien avait terminé sa journée à midi et demi après avoir finit sa tournée par le restaurant où se réunissait la meute de Luke. L'immortel passa donc la porte d'entrée de son loft complétement vidé. Il s'écroula dans le canapé où Alec l'attendait déjà, s'affalant à moitié sur lui.
- Tout va bien mon chat ? S'enquit tout de même le noiraud.
Magnus lui répondit par un grognement étouffé et plongea la tête contre le torse de son compagnon, les yeux clos, près à s'endormir. Alec caressa les cheveux sombre de son petit ami et embrassa le haut de son crâne. Il eut une idée et se leva avec précaution avant de se rendre compte que l'asiatique dormait déjà, ronronnant comme un chat dans son sommeil. Le Nephilim retint un rire et se rendit au bureau de son amant.
Le Chasseur d'Ombre n'allait jamais dans l'office du sorcier. C'était son bureau, son laboratoire, là où il rangeait ses potions, grimoires et autres curiosités accumulées au fil des siècles. Il ouvrit l'armoire qui contenait les fioles et remèdes de l'homme qu'il aimait. Maladroit comme il pouvait l'être, il fit tomber les premiers flacons mais, heureusement, le verre était solide.
Deux fioles parfaitement identiques, tant en forme qu'en couleur, tombèrent à ses pieds. Il les ramassa, ainsi qu'une petite note laissée avec les dites potions. Il reconnu l'écriture soignée et élégante de Magnus qui avait écrit "a jeter". Présumant qu'il s'agissait de la même potion en deux exemplaire, Alec se décida à rendre service à son amant et à jeter celle dont l'aspect semblait le plus ancien, gardant l'autre pour lui.
Il s'agissait d'une potion tonique que Magnus lui avait fait boire une fois, à son retour de patrouille, alors qu'il était exténué. Débouchant le récipient, il se mit à genoux devant le canapé et secoua son compagnon pour le réveiller, faisant ronchonner ce dernier dans son sommeil. Le sorcier accepta toutefois d'ouvrir les yeux et posa son regard doré sur son vis-à-vis.
- Bois ça, ça te fera du bien, souffla Alec en lui portant à ses lèvres.
Magnus bu sans rechigner, faisant confiance à son petit ami. Il vida tout le contenu de la fiole et reposa sa tête sur les coussins lorsqu'il eut terminé. Il lança un regard reconnaissant au noiraud qui embrassa sa joue et se releva pour aller ranger le flacon vide là où il l'avait trouvé. A peine eut il refermé la porte du bureau de l'immortel derrière lui qu'une explosion attira son attention et il se précipita au salon.
Lorsque la fumée se dissipa, il constata avec horreur qu'il avait dû confondre les potions. A la place de Magnus se tenait un enfant de deux ans, selon ses estimations. Le petit garçon était assis en tailleur et le fixait attentivement. Ses cheveux sombres et courts étaient lisses et plaqués sur sa tête. Son visage neutre et impassible lui donnait l'air d'avoir déjà vécu des siècles et ses yeux, magnifiques et dorés, fendus à la pupille, étincelaient. Ses vêtements étaient différents : une chemise large et fine ainsi qu'un pantalon fait avec le même tissu et ses pieds étaient nus.
- Magnus ? L'appela Alec, incertain, en s'agenouillat devant lui.
Le petit garçon eut un léger mouvement de recul avant de plisser les yeux. Alec vit que les mains de son compagnon commençaient à briller et il se souvint du sort qu'il avait réservé à son beau-père lorsque ce dernier avait tenté de le noyer. Le noiraud leva les mains en signe de capitulation.
- Je ne te veux pas de mal. Ce n'est que moi, Mags. C'est Alec.
Le nom utilisé sembla attirer l'attention de l'enfant qui pencha la tête, cherchant toujours à savoir qui était cet homme qui lui parlait ainsi. Alec sourit et se rappela que son amant détestait raccourcir son prénom.
- Alexander. Essaya-t-il encore une fois. Tu te souviens que moi c'est Alexander ?
Le visage du petit Magnus s'illumina alors qu'il écarquillait les yeux et qu'un sourire apparaissait sur ses fines lèvres.
- Deder ! Répéta-t-il.
- Alexander, corrigea gentiment Alec.
- Deder, confirma l'enfant sorcier en hochant la tête, signe qu'il avait bien comprit son nom.
Alec soupira. Au moins, Magnus l'avait reconnu, c'était déjà ça. Le Nephilim prit le garçon dans ses bras et il fit les cents pas dans l'appartement. Il n'était pas sorcier et il ne restait plus rien de la potion pour que Ragnor ou Catarina puisse l'analyser et lui venir en aide. Il soupira et reporta son regard sur l'enfant dans ses bras. Comme il s'y était attendu, Magnus regardait curieusement autour de lui, s'émerveillant de ce qu'il voyait. L'indonnésien tendit la main en apercevant la cuisine et Alec se gifla mentalement : il était déjà treize heure et Magnus devait avoir faim.
- On va aller te trouver à manger, mon chat, promit le noiraud. On va aller voir si Jace peut te préparer quelque chose parce que je dois trouver une solution à notre petit problème.
Enfant sous le bras, le Chasseur d'Ombre se rendit le plus vite qu'il le put jusqu'à l'Institut. Par chance, il entendit les voix de ses proches dans la cuisine. Décidant de pimenter un peu la nouvelle qui ne manquait pas de sel, il demanda à Magnus de s'accrocher à son dos, l'enfant disparaissant dans ses muscles quand on regardait Alec de face. Le jeune homme alla jusqu'en cuisine et s'adossa au chambranle de la porte. Jace, Isabelle et Clary se tenaient là.
- Salut tout le monde ! Lança-t-il à la cantonade, les mains dans le dos pour souvenir Magnus discrètement.
- Alec ! S'exclama Isabelle avec un sourire. Tout va bien ?
- A vrai dire...ça irait mieux si vous pouviez me rendre un petit service, juste pour aujourd'hui.
- Tu sais qu'on fera tout ce qu'on peut pour t'aider, déclara Jace qui ferait tout pour son parabatai. De quoi est-ce qu'il s'agit ?
Alec eut un sourire d'excuse et tourna la tête pour murmurer des paroles que ne comprirent pas sa famille. Sous leurs yeux effaré, une petite bouille aux yeux mordorés dépassa de l'épaule du noiraud qui le ramena sur son torse. Clary souriait comme une petite fille et semblait sur le point de défaillir.
- Par l'ange il est trop mignon !!
La rousse s'approcha d'Alec et se saisit de Magnus pour le serrer dans ses bras, l'observant attentivement. Isabelle rit et rejoignit son amie alors que Jace secoua la tête, dépité. Alec posa une main sur son épaule et retint un rire.
- Je te promet que c'était un accident.
- La dernière fois aussi c'était un accident, railla le blond.
- Je te promet que ce ne sera que pour une journée, et puis, il peut pas faire pire que moi à ce moment là.
Jace soupira. Alec enfant n'avait pas été un cadeau et bien que Magnus eut l'air d'être un enfant relativement calme et posé, il se doutait, tout au fond de lui, que le sorcier devait bien cacher son jeu. Mais il devait bien ça à son parabatai, alors il accepta, bien qu'à contre coeur, lui qui n'était pas très adepte des enfants en bas-âge.
Alec embrassa Magnus sur le front et promis de revenir dès qu'il aurait une solution, même s'il savait que ça prendrait du temps. Il allait devoir inspecter chaque étagère, armoire et tiroir de son amant pour trouver l'antidote. Lorsque les trois amis furent seuls avec l'enfant, ils se préparèrent mentalement au pire et se tournèrent vers lui. Magnus n'avait toujours pas dit un mot et ça devenait inquiétant.
- Tu as faim, Magnus ?
- Non.
Mais son ventre gargouilla, faisant rire Clary qui ébouriffa ses cheveux et commença à préparer le repas tandis qu'Isabelle jouait avec lui. Elle lui présenta, une petite dizaine de minutes plus tard, une assiette de coquillettes et de cubes de jambon. Elle lui tendit une fourchette mais Magnus secoua la tête.
- Non, répéta l'enfant sorcier.
- Oh aller, tu n'as même pas gouté ! C'était mon plat préféré quand j'étais petite, plaida Clary.
- Pourquoi il dit non, tout le temps ? S'enquit Isabelle. Vous croyez qu'il est dans sa période du "non" continuel ?
- Je ne pense pas, il a l'air d'avoir faim quand même...Oh mais oui je sais ! S'exclama Jace en fouillant dans le tiroir des couverts.
Le blond en extirpa une cuillère à soupe qu'il confia à Magnus. L'enfant la prit lentement et murmura un "Terima kasih" qui voulais dire merci en Indonésien. Les deux jeunes femmes regardèrent Jace sans comprendre.
- Une fois je suis allé voir Alec chez Magnus pour lui rendre un truc, expliqua-t-il. Ils étaient à table et Magnus mangeait à la cuillère. Alec m'a expliqué qu'il avait toujours préféré manger comme ça étant petit et que, tant qu'il n'avait pas besoins de fourchette, il mangeait toujours avec une grande cuillère, même adulte.
- Il ne cessera jamais de nous étonner je crois, s'amusa Clary.
Les trois amis goutèrent également à leur plat. L'ambiance était au calme et à la bonne humeur, mais c'était loins de convenir à Magnus qui préférait un peu de bruit et de vie. Le petit sorcier remplie discrètement sa cuillère de pâtes et la lança sur Jace qui en fut recouvert. Le Nephilim cessa tout mouvement et, avant d'avoir pu dire quoi que ce soit, reçut une nouvelle dose de pâtes. Isabelle se mit à rire devant la mine déconfite de son frère mais elle subit le même sort quelques instant plus tard.
Mis à part Jace, Isabelle, Clary et Magnus débutèrent une bataille de nourriture géante en riant. C'aurait été avec Alec, les deux jeunes femmes auraient râlé, mais là c'était Magnus, et depuis toujours elles le suivaient dans ses extravagances qui mettaient un peu de piquant dans leur existence.
Jace n'y tint plus et se leva, plaquant ses mains contre la table. Magnus s'arrêta et le regarda avec une sorte de défit dans les yeux. Le blond l'emmena à l'écart de la cuisine, au millieu du couloir, et le fixa en croisant les bras sur son torse.
- Bon, que les choses soit claires, ici tu es à l'Institut, Magnus et tu as beau être un sorcier et le compagnon d'Alec ça ne te donne pas le droit de faire ce que tu veux alors tu vas arrêter tes bêtises tout de suite !
- Non, répliqua calmement l'enfant.
- Si tu me cherches, tu vas me trouver, menaça Jace. Si tu continus j'appelle Ragnor et Raphaël pour qu'ils viennent te botter les fesses !
- Non !
Mais Jace sortit son téléphone et composa le numéro du protecteur de Magnus qui serra ses petits poings d'enfant de mécontentement. Cinq minutes plus tard, le blond avait raccroché. Il fixa l'enfant immortel avec un sourire conquérant.
- Et voilà, Ragnor est en route. Qu'est-ce que tu dis de ça ?
- Api, répondit le sorcier.
A ce mot, Jace se retrouva prisonnier dans un cercle de feu qui lui brûla les pieds. Malheureusement, il fut incapable d'en sortir. Magnus avait dosé son sors pour brûler Jace sans jamais le faire totalement souffrir ni le tuer. L'asiatique éclata d'un rire cristallin et joyeux en répétant les mots Jace et Api, que le blondinet comprit comme signifiant feu.
- Arrête ça ! Ordonna le Nephilim. Tu as gagné d'accord ? Maintenant éteint moi ce feu avant que ce ne soit moi qui te fasse rôtir !
Le sorcier ouvrit les poings et, quelques secondes à peine plus tard, une vague déferla dans le couloir, éteignant le feu, mais trempant Jace de pied en cape. Si Magnus avait peur de l'eau, il l'a maîtrisait pourtant avec brio. Le blond le fusilla du regard, ce que le sorcier n'accepta pas non plus.
- Bebek, marmonna-t-il.
- C'est quoi ce mot encore ? S'impatienta Jace.
Mais il eut bientôt la traduction quand la vague ramena avec elle une horde de canard en plastique jaune qui firent écarquiller les yeux au blond, le faisant s'enfuir à toute jambe à l'étage, lui qui en avait une peur bleue. Magnus était tordu de rire et surtout très fier de lui. Il n'avait que deux ans, mais c'était bien connu, étant immortels, les enfants sorcier se développaient plus vite que la moyenne et donc raisonnaient très tôt comme s'ils étaient plus agés.
Deux coups de politesses furent frappés à la porte et, sans prendre le temps d'attendre que quelqu'un vienne leur ouvrir, Ragnor et Raphaël Santiago entrèrent dans l'institut. Magnus leur adressa un signe de la main et courut vers eux pour un câlin. D'un réflexe qu'il avait acquis au cours des plus jeunes années de son protégé, Ragnor tendit les bras et le porta, Magnus calé contre sa hanche. L'enfant joua avec les boutons du manteau du sorcier et sourit.
- Pépé Rag' ! Sourit-t-il alors que Raphaël se mettait à pouffer de rire face au surnom utilisé.
- Tu es censé dire Papa Rag, tu le sais ça ? S'indigna le sorcier en secouant la tête. Fils indigne, marmonna-t-il ensuite.
Raphaël, lui, avait des larmes de rire au coins des yeux alors que Ragnor protestait toujours contre Magnus. Le petit garçon, qui trouvait cela injuste de ne pas faire profiter de ses mauvais tours à son amis vampire, claqua des doigts. Les cheveux du chef de clan de l'hôtel Dumort virèrent au rose fluo, saupoudrés de paillettes argentés. Cette fois, ce fut au tour de Ragnor d'éclater de rire et de se moquer de son comparse.
- Espèce de petit...Jette le ! Ordonna-t-il à Ragnor. Je t'en trouverais un autre, bien plus sage, mais jette celui-là !
- Hors de question, rit encore le britannique. Il me servira quand tu seras trop énervant.
Magnus pencha son corps vers l'arrière, comme le faisait souvent les petits bouts dans les bras de leurs parents, et il bailla copieusement, frottant ses paupières. Ragnor eut un sourire amusé.
- On est fatigué à ce que je vois ? Aller, à la sieste.
- Non, protesta vainement l'enfant.
- On ne discute pas ou je te transforme en service à thé et je t'ébouillante au lave-vaisselle.
Magnus posa sa tête contre l'épaule de Ragnor et ferma les yeux, impuissant. Le plus vieux l'emmena dans une chambre inoccupée à l'étage et le coucha, se promettant de revenir le voir régulièrement. Lorsque le battant de la porte se referma, Magnus ouvrit subitement les yeux et s'extirpa du lit. Il avait passé son enfance à jouer ce mauvais tour à Ragnor et, visiblement, ça fonctionnait toujours aussi bien. En plus, il avait une petite idée derrière la tête.
Dans la bibliothèque, Jace se remettait de ses émotions avec les autres qui discutaient du cas de Magnus. Au bout d'un moment, Ragnor se décida à retourner le voir mais, après avoir passé la porte, se retrouva dans la cuisine. Isabelle le suivit, mais finit sa course dans le jardin. Avec un grognement d'impatience, ils comprirent que Magnus avait placé des Portails derrière chaque porte de l'institut. Lorsque le cri de Jace retentit, ils réalisèrent aussi que l'enfant avait placé des canard en plastiques à chaque points d'entrée et de sortie.
Ce fut Isabelle qui réussi à trouver le passage qu'il fallait pour atteindre Magnus. Le petit garçon était sur le point d'entrer dans la salle de bain. Elle le suivit et l'arrêta pour le disputer pour ce qu'il venait de faire et surtout qu'il fallait qu'il arrête de rendre tout le monde dingue, auquel cas Alec ne serait pas du tout content.
- Tu vas être sage maintenant ?
- Non, répondit le petit qui, définitivement, était dans sa période du "non".
En le voyant gigoter sur ses jambes, Isabelle comprit qu'il avait envie d'aller au petit coins et elle l'aida à s'installer sur la lunette des toilettes. Elle lui laissa un peu d'espace et sortit de la salle d'eau. Baissant les yeux sur son poignet, elle constata qu'elle n'avait plus son bracelet. Paniquée, elle retourna à l'intérieur et n'eut que le temps de le voir disparaître dans les tuyaux, alors que Magnus tirait la chasse.
Se retenant de le tuer, elle le porta comme un sac à patate et le ramena à la bibliothèque. Clary se proposa pour garder un oeil sur lui et lui proposa de l'aider à s'entrainer pour créer des runes. Si Magnus fut passionné les cinq premières minutes, il finit par gribouiller chaque essais avec soins si bien que tout le travail de la jeune femme fut réduit à néant. Vengeresse, Clary voulu lui faire prendre un bain, étant donné qu'il n'aimait pas l'eau. Mais, malin, Magnus réussit cependant à s'enfuir à toutes jambes, nu comme un vers, dans les couloirs vide de l'Institut.
Au détour d'un corridor, tapis dans l'ombre, ce fut Raphaël qui réussit à le prendre par surprise, le saisissant à bras de corps pour l'immobiliser. Il ricana entre ses canines. Oui, il allait bien s'occuper de Magnus Bane...
Alec, quant à lui, avait finit par trouver la potion qui permettrait à son cher et tendre de retrouver une apparence normale. Le noiraud était certain que la journée s'était déroulé sans anicroche, mais il déchanta bien vite une fois arrivé à l'Institut dont il était directeur. Sa famille fulminait, chacun dans son coins. Des bruits de pas attirèrent son attention et il vit Raphaël descendre l'escalier avec Magnus dans les bras. Littéralement Magnus : ses cheveux étaient dressé sur sa tête, il portait ses véritables vêtements version miniature, de l'eye liner et de minuscules bagues.
- Deux heures de boulot mais au moins il a meilleure allure. Maintenant reprend ton démon et hors de ma vue ! Lança le vampire avec un sourire avant de disparaitre.
Alec porta son compagnon et alla lui demander ce qu'il s'était passé quand Jace arriva en courant, paniqué, le souffle court.
- Alec ! Les canards !!
Il disparut à l'étage, poursuivit par une troupe de canards (des vrais cette fois), qui le suivaient comme son ombre. Magnus éclata de dire et les pointa du doigt.
- Bebek !
- Oui, mon chat, Jace a peur des canards, s'amusa le noiraud. Je sens que je vais me faire tuer pour t'avoir laisser ici. Heureusement, j'ai ce qu'il faut !
Le Chasseur d'Ombre sortit une potion violette de sa poche et la fit avaler à l'enfant qui se laissa faire. Malheureusement, c'était une potion nocturne qui n'agissait pas de jour, il fallait donc encore patienter quelques heures. Le noiraud alla dans la bibliothèque avec Magnus et proposa de faire un cache cache dans l'Institut. Le problème étant que, pour Magnus, il fallait "cacher" les personnes. D'un claquement de doigt, chacun échangea son corps avec celui d'un autre, et seul Ragnor en fut épargné, ce qui lui permis de rendre son corps à chaque propriétaire.
Enervés contre Magnus, Isabelle, Jace, Raphaël et Clary le poursuivirent dans l'institut, l'enfant disparaissant derrière un portail chaque fois que quelqu'un le coinçait. Après cette course poursuite qui durant quelques minutes, Magnus se sentit engourdie et fatigué. Il ouvrit un dernier Portail et s'écroula comme comme une masse dans les bras d'Alec qui embrassa doucement son front. Le chasseur d'ombre décida qu'il était temps de rentrer et il retourna au loft, accompagné par les cris de désespoirs de Jace lorsqu'il découvrir une statue de canard de bain en plastique jaune à paillette haute d'une dizaine de mètres dans le jardin de l'Institut.
Le lendemain matin, Magnus se réveilla dans son corps d'adulte, sur le canapé, dans la même position que la veille, si bien qu'il crut avoir rêvé. Mais le sourire de son petit ami, assis à la table de la cuisine, sirotant son café, le détrompa. Engourdie, le sorcier s'installa face à son compagnon.
- Bien dormis...Nunus ? Lança le noiraud.
- Pas trop mal...Deder, s'amusa Magnus en retour. Ne m'appelle plus jamais Nunus.
- Seulement si tu promet de ne plus m'appeller Deder.
Les deux hommes éclatèrent de rire et prirent le petit déjeuner en amoureux. Heureusement qu'il n'y avait plus de potion pour les transformer. Quoi que...
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C'était définitivement le plus long OS de ma vie,mais je l'ai adoré de bout en bout XD Donnez moi des avis pour que je puisse transmettre à ma parabatai (elle a quand même des idées de dingues). A demain pour la partie 3 de Deux Plus Deux !
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