Ce qui ne nous tue pas {Partie 3}

Bonsoir tout le monde. Alors je sais que je n'ai pas encore finit A Crocs Accro mais je voulais publier la suite de l'OS sur la tentative de suicide de Magnus pour "conclure" si je peux dire ça comme ça.

Je met un avertissement ici pour deux raisons. La première c'est que cet OS va aborder le sujet du suicide, du manque d'estime de soi, de la mutilation etc. La deuxième, c'est que cet OS est très personnel. J'entends par la que ce qui sera relaté à Magnus je l'ai vécu/le vis encore (sauf que je ne suis pas un sorcier de huit cents ans) donc soyez indulgents s'il vous plaît, bonne lecture à tous

********************

Il ne fallut que quelques jours de repos à Magnus pour se remettre physiquement de sa tentative de suicide. Le soir même, alors qu'il dormait d'un sommeil réparateur, Alec avait appelé Catarina Loss pour lui demander de venir examiner le sorcier. L'infirmière était arrivée dans la demie-heure suivante et avait pris soins de son ami sous le regard attentif et inquiet du noiraud.

Avant de partir, la jeune femme avait demandé au Nephilim de prendre soins de l'asiatique et surtout de ne pas le laisser seul, tout du moins dans les premiers temps. Lorsqu'elle avait quitté le domicile des Lightwood-Bane, le directeur de l'Institut de New York avait joint sa sœur en lui annonçant qu'il prenait une semaine de vacances avec Magnus.

Il aurait pu lui dire la vérité, il savait qu'il pouvait faire confiance à Isabelle. Mais la cadette Lightwood aurait cherché à aider l'Indonesien et Alec ne voulait pas que Magnus l'apprenne. Il ne voulait pas trahir son état sans son accord. C'était quelque chose de personnel et si le sorcier décidait d'en parler cela viendrait de lui, et de personne d'autre.

Une semaine après les événements qui avaient faillis coûter la vie à l'homme de sa vie, Alec se trouva dans son salon à observer son époux d'un air triste. Magnus se préparait un cocktail, le sourire aux lèvres, en fredonnant. La scène aurait où paraître normal, si seulement le noiraud n'avait pas capté, à plusieurs reprise, les coups d'œil discrets que son compagnon lui lançait. Alec n'était pas idiot. Magnus cachait ses sentiments et il jouerait son rôle d'insouciant et de bon vivant tant qu'il se sentirait observer.

Le Chasseur d'Ombre soupira doucement. Il aurait voulu parler de tout ça avec son mari, mais le sorcier changeait toujours de sujet et trouvait nombre de subterfuges pour eviter LA conversation. Pourtant, Alec savait qu'il faudrait passer par là, tôt ou tard. Quand Ragnor était passé, quelques jours auparavant, l'immortel avait fait comme s'il ne s'était rien passé, affirmant qu'il s'était coupé en cuisinant et qu'il avait voulu prendre un bain pour nettoyer le sang et qu'il s'était endormis dans la baignoire. Ragnor non plus n'était pas dupe, mais il savait aussi qu'avec Magnus il ne servait à rien d'insister.

Alors qu'il allait ouvrir la bouche, on sonna à la porte d'entrer, ce qui ne manqua pas de faire légèrement sursauter l'asiatique qui se força à ne rien laisser paraître. Alec alla ouvrir en secouant la tête, se demandant qui pouvait bien les déranger en ce début de soirée. Ouvrant la porte, il découvrit Jace qui lui souriait chaleureusement, mains dans les poches.

- Salut ! Je ne te dérange pas ?

- Jace que...non, non mais qu'est ce que tu fais ici, il y a un problème ? Demanda suspicieusement le noiraud.

- Quoi, je n'ai plus le droit de venir rentre visite à mon parabatai ? S'indigna-t-il faussement. Tiens, Magnus, ça va ? Le salua le plus jeune.

Alec tourna la tête vers le sorcier qui venait de les rejoindre. Il souriait un peu ironiquement, comme chaque fois qu'il voyait Jace, et sirota une gorgée de son cocktail orange vif.

- Pourquoi viens tu déranger le Grand Sorcier de Brooklyn et son époux, blondie ? Le taquina-t-il.

Le noiraud le regarda comme s'il le voyait pour la première fois. Dans son esprit, des portes s'ouvraient et des voiles se levaient sur des souvenirs enfuis. Combien de fois Magnus avait-il affiché ce faux sourire ? Comment de fois avait-il fait semblant d'aller bien, si bien que personne ne lui posait de question. Et il n'avait pas répondu à la question de Jace pour savoir s'il allait bien : il l'avait habilement écarté sans que le blond ne le réalise.

- Je venais voir si vous vouliez sortir. On va prendre un verre et dîner chez Taki's, ça vous tente ? Ça fait longtemps qu'on vous a pas vu, je sais que c'est vos vacances mais...

- Quelle bonne idée ! Lança l'asiatique. Ça te fera du bien, Alexander. Tu vas pouvoir te retrouver avec ta famille.

- Comment ça ? Tu ne viens pas ? S'etonna Jace sans voir la détresse dans le regard de son frère.

- Ne m'en veux pas, sourit malicieusement Magnus en lui faisant un clin d'œil, mais j'ai du travail en retard pour des elfes qui ne sont pas très patients.

Alec écarquilla les yeux face au mensonge éhonté de son compagnon. Il repensa aux paroles de Catarina lui demandant de ne pas laisser le sorcier seul avec ses démons. Le Chasseur d'Ombre secoua la tête. Il allait décevoir son parabatai, il le savait, mais Magnus était plus important.

- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée Jace, souffla-t-il en se frottant la nuque. Je suis un peu fatigué et je voudrais passer un peu de temps avec mon mari...

- Mais tu es en vacances depuis une semaine avec Magnus ! Sans te vexer bien sûr, ajouta le blond à l'adresse du sorcier.

- Il a raison, Sayang, l'appuya l'Indonesien. Jace est ton parabatai, tu dois aussi passer du temps avec lui. Ne t'en fais pas j'ai huit cent ans je suis un grand garçon je peux survivre quelques heures sans toi.

Peut-être pas, pensa tristement Alec. Le directeur de l'Institut de New York soupira, se passa une main sur le visage et regarda son frère dans les yeux avant d'hocher la tête. Jace leva le poing en signe de victoire.

- C'est d'accord mais pas plus de deux verres, le mit en garde le noiraud. Je serais rentré pour manger, attend moi, murmura-t-il à l'oreille de son époux.

- Ne t'en fais pas pour moi, répéta Magnus. Allez oust bande de chenapan, rit-il en les chassant gentiment de son appartement.

Le Nephilim regarda son mari avec tristesse et amour et lui souffla qu'il l'aimait avant de disparaître, entraîné par Jace qui passait un bras autour de ses épaules. Magnus leur fis un signe de la main avant de refermer la porte. Lorsqu'il se retrouva seul, le sorcier ferma les yeux à s'en fendre les paupières et expira lourdement. Il pouvait laisser tomber le masque.

Il s'était montré faible devant son Alexander, il ne pouvait plus se le permettre. Peut-être qu'à force de sourire et de conversation détournées, il serait capable de convaincre son amant qu'il allait bien. Évidemment, ce n'était pas le cas, mais il ne pouvait pas le révéler à qui que ce soit. Il ne s'en sentait pas digne.

Depuis longtemps, plusieurs siècles déjà, l'asiatique avait réalisé qu'il avait un rôle à jouer dans la vie des autres. Il créait des Portails, résolvait les problèmes des autres, les conseillaient. Tout le monde avait besoins de lui a un moment donné. Mais lui, il était le grand sorcier de Brooklyn, alors il n'avait besoins de personne, pas vrai ?

A plusieurs reprise, au fil du temps, il avait cherché à se faire aider, lançant de discrets appels à l'aide, mais il ressentait toujours cette honte, cette culpabilité au plus profond de lui. D'autres vivaient bien pire sans jamais se plaindre. Quel droit avait il de parler de lui, dans ce cas là ? Aucun. Ses problèmes n'en valaient pas la peine. Il n'en valait pas la peine. Il était égoïste.

Mais Magnus ne devait plus penser à tout ça. Alec reviendrait dans moins de quelques heures. Il allait devoir s'occuper l'esprit en attendant. Le sorcier rouvrit les yeux et tendit la main vers la poignée avant de la tourner. Fermée. Il s'ecarta et revient quelques minutes plus tard, répétant le même schéma. Fermée. La porte était fermée.

Au cours de sa vie, il avait développé plusieurs tocs et petites manies plus ou moins handicapant. Il vérifiait toujours que les portes étaient bien fermées, mais aussi les robinet. Il passait ses mains par dessus ses poches pour être certain de ne pas avoir oublié ses clefs ni son téléphone. C'était agaçant, même pour lui, mais c'était ainsi.

Se ressaisissant, Magnus secoua la tête et s'en alla dans sa chambre. Il en revint avec le roman que Tessa lui avait offert à son dernier anniversaire et qu'il n'avait pas encore terminé. L'immortel aimait les mots par dessus tout. C'était pour lui le plus beau moyen de communication. Il s'installa dans son canapé, une jambe repliée sous lui, et se plongea dans sa lecture, oubliant le monde autour de lui pendant un temps...

Alec rentra tôt, comme il l'avait prévu. Il était à peine vingt heure lorsqu'il passa la porte de son appartement. Le noiraud ne réalisa qu'il retenait son souffle depuis qu'il avait quitter le restaurant que quand il soupira de soulagement à la vue de son âme sœur, lisant un roman, la tête penchée sur le côté. Il avait l'air d'aller bien, c'était déjà ça.

Le noiraud connaissait bien son époux. Avec un livre entre les mains, Magnus obliterait tout ce qui se trouvait autour de lui. Il n'entendait pas quand on lui parlait et il oubliait de manger tant il était passionné par l'histoire qu'il découvrait au fur et à mesure des pages. Dans ses moments là, l'asiatique semblait serein, heureux presque. Alec se sentait presque coupable de devoir le sortir de sa bulle.

- Mon chat ? L'appela-t-il doucement en posant une main sur son genoux.

Magnus sursauta légèrement et cligna des yeux avant de porter son regard mordoré sur celui cobalt de son compagnon. Alec sourit tendrement et caressa sa joue avec amour. Le sorcier eut un maigre sourire mais un sourire sincère tout de même.

- Tu es déjà rentré ? C'était bien ?

- Oui mais tu me manquais alors je suis revenu. Et je meurs de faim, pas toi ?

L'Indonesien sembla palir et jeta un œil à la cuisine. Il avait l'air désemparé et, bien que cela fit mal à Alec de le voir comme ça, le Nephilim était soulagé de voir son compagnon dévoiler ce qu'il ressentait. Au fond de lui, le noiraud savait que le masque neutre de Magnus reviendrait vite, mais enfin il apercevait un peu de lui.

- Je n'ai rien préparé, je suis désolé Sayang je...

- Écoute moi mon chat, tu vas aller prendre une douche pendant que je prépare le dîner et ensuite on se met un de ces vieux films que tu aimes tant, enlacés sous le plaid, qu'est ce que tu en dis ?

- J'en dis que tu es parfait, sourit l'immortel en se redressant.

Les deux hommes échangèrent un baiser et Magnus se rendit à la salle de bain pour se debarbouiller. Il se sentait un peu mieux qu'en début de soirée. Ses sentiments allaient toujours par vagues. Il allait mal, puis un évènement le rendait heureux avant que le malheur et le chagrin ne s'abattent de nouveau sur lui.

Le Grand Sorcier se déshabilla et fit couler l'eau de la douche. Avant d'entrer dans la cabine à l'italienne, ses yeux de chats rencontrèrent son reflet dans le miroir. A la vue de son corps, il baissa les yeux. Magnus n'aimait pas ce qu'il voyait. Il ne pouvait l'expliquer mais il fuyait son apparence originelle et se mutilait pour détruire ce corps qu'il haissait tant. Alec lui avait pourtant prouver, et ce plus d'une fois, qu'il était magnifique. Mais il n'y croyait pas.

C'était en partie pour cette raison qu'il aimait autant le vernis, le maquillage et les vêtements extravagants. Plus que le reflet de l'homme qu'il rêvait d'être, tous ces éléments étaient une protection, un bouclier pour se protéger du monde et des êtres qui le peuplait. Détournant le regard, il prit sa douche et en sortit moins de dix minutes plus tard en pyjama de soie vert brodé de dragons rouges, un sourire éternel plaqué sur le visage.

En le voyant revenir et agir comme si tout allait bien. Magnus n'allait pas bien, et il ne savait pas quoi faire pour faire tomber le mur, le faire sortir de sa coquille. Il voulait qu'ils puissent parler de cette triste soirée où le sorcier avait voulu en finir pour de bon. Il voulait aussi comprendre ce qui avait pousser son cher et tendre à vouloir sauter du pont de Brooklyn, avant que Raphaël ne vienne à sa rescousse.

Chassant temporairement ses réflexions, le noiraud invita son mari à s'installer et ils dînèrent ensemble comme ils l'avaient fait tant de fois, savourant leur repas. Suite à quoi ils s'allongèrent l'un contre l'autre dans le sofa et ils lancèrent l'un des films préféré de Magnus.

Le sorcier arborait une expression neutre mais il était perdu dans ses pensées. L'un de ses gros défauts était de toujours réfléchir à tout, constamment. Il pensait, encore et encore, à ce qu'il avait fait, ce qu'il avait à faire, à ce qui pourrait arriver. Tout le temps. Lorsqu'il sentit un pincement, un tiraillement au creux de son estomac, ses yeux le brûlant soudainement, sa détresse mentale devenant douleur physique, il sut qu'il n'en avait plus longtemps.

Sans qu'il ne s'y attende, Alec sentit son compagnon se pencher brusquement en avant, ramenant ses jambes contre son torse, la tête entre les genoux. Ses mains étaient crispées dans ses cheveux et sa respiration se fit lourde et hachée alors que les larmes devalaient ses joues.

- Magnus ? Mon chat qu'est ce qu'il y a ? Paniqua Alec avant de se reprendre.

Il ne fallait surtout pas qu'il panique, lui avait expliqué Catarina. La sorcière infirmière lui avait dit que Magnus était sujet aux crises d'angoisses. Dans ces cas là, il recherchait le contact humain pour se protéger mais il fallait que le noiraud soit totalement calme, ce qui était plus facile à dire qu'à faire.

Inspirant profondément, le Chasseur d'Ombre enlaça Magnus avec douceur et tendresse et le berça en chuchotant des mots d'amour rassurant à son oreille. Il posa une main dans son dos et l'autre dans ses cheveux qu'il massa du bout des doigts pour détendre le plus vieux. Il lui parla de tout et de rien pour lui faire oublier la possible cause de son angoisse.

Il fallut plus d'une heure au sorcier pour retrouver son souffle, et trois quart d'heure encore pour que ses larmes se tarissent. Avec une patience à toute épreuve, Alec continua de bercer son époux pour le calmer, embrassant régulièrement son visage pour lui prouver son amour.

- P-pardon..., Chuchota l'immortel au bout d'un moment, surprenant son mari.

- Tu n'as pas a t'excuser mon chat, je suis là pour t'aider. Je sais que c'est dur chéri, et je n'imagine pas ce que tu peux ressentir, ce qui se passe dans ton esprit en ce moment, mais je t'aime plus que tout et je veux pouvoir te venir en aide, supplia le noiraud les larmes aux yeux. Laisse mon t'aider mon amour, laisse moi comprendre pourquoi tu veux te faire du mal...pourquoi tu as voulu...mourir...

- Je ne veux pas mourir..., avoua le sorcier à voix basse. Je veux juste que ça s'arrête...La culpabilité...Le sentiment de ne pas être légitime...je ne suis pas heureux...je veux juste l'être...

Alec laissa une larme couler sur sa joue et embrassa la chevelure de son amant. Voir Magnus dans cet état lui brisait le cœur, mais c'était sa chance de comprendre.

- Il n'y a rien qui te rende au moins un peu heureux ?

- Si...toi...nous...mais ça ne durera pas, murmura le sorcier d'un ton de défaite. Un jour tout sera finit. Un jour, même si je ne le souhaite pas, tu m'abandonnera, tu vieilliras et tu rejoindras tes ancêtres. Un jour je me retrouverais seul, sans toi...et je ne le supporte pas...

- C'est pour ça que tu as voulu sauter du Pont...? Demanda lentement Alec.

- Oui...Parce que j'avais peur. Parce que je suis terrifié, pleura silencieusement l'immortel.

Le Nephilim cueillis les larmes de son mari du bout de ses lèvres, couvrant ses joues de baisers papillons délicats. Il serra sa main dans la sienne.

- Magnus, je veux que tu sache que tu es l'être le plus formidable qu'il m'ait été donné de rencontrer. Tu aimes sans juger, tu chercher toujours à rendre tes proches heureux et tu rend nos vies magiques. Tu as aussi le droit de demander de l'aide et de te reposer sur moi, sur nous.

Le plus jeune marqua une pause pour se détacher de son amant et le regarder droit dans les yeux, leurs doigts entrelacés.

- Je serais toujours là pour toi, tu entends ? Magnus, je t'aime plus que ma propre vie, je n'ai jamais aimé et n'aimerais jamais quelqu'un d'autre que toi. Tu es mon âme sœur, celui qui me fait viré et avancer. Pour ce qui est de plus tard..

Le noiraud posa leur main jointe sur la poitrine du plus vieux, du côté gauche, avant de reprendre.

- Pour ce qui est de plus tard, même si je ne suis plus dans ce monde, je te promet de ne jamais te laisser. Quoi qu'il se passe, je resterais là, ici, dans ton cœur. Moi, Jace, Izzy, Clary et Simon. Tous tes proches seront là avec toi. Nous celebreront tes victoires et te soutiendront dans les moments sombres. Je te promet, sur notre amour, que dans deux cent ans je vivrais toujours dans ton cœur et dans ton esprit, parce que même la mort ne peux nous séparer tant je t'aime. Tu comprend ?

Magnus releva ses yeux dorés sur son compagnon, retenant ses larmes. Alec prit son visage en coupe et se rapprocha de ses lèvres.

- Je suis à toi pour l'éternité, Magnus Lightwood-Bane. Je t'aime, plus que tout. Et si tu te sens seul, triste, perdu, honteux, coupable ou que sais-je encore, rappelle toi de nous, rappelle toi que je t'aime. Je t'offre mon cœur, Magnus. S'il peut te permettre de retrouver ton chemin et ta lumière dans la nuit, alors il est tout à toi, si tu veux bien l'accepter...

Le sorcier hocha la tête en fondant en larme. Oui. Oui il voulait de l'amour d'Alec, de la présence de ses amis, de sa famille de cœur. Il pouvait s'autoriser à être heureux, peut être, après tout, puisqu'il n'était pas seul, tout compte fait. Il ne le serait plus jamais. Il était en sécurité dans les bras protecteur de son homme. Il était paisible, et heureux.

****************

J'aime m'auto faire pleurer c'est cool...

Je me suis vraiment livrée dans cet OS, j'espère qu'il vous aura plu. Je sais que notre Magnus n'est pas réellement comme ça mais je l'admire énormément et transposer mes émotions sur lui me permet de me décharger un peu psychologiquement.

A bientôt

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top