Amour Mensongé {Partie 1}
Bonjour tout le monde ! Me revoilà pour vous proposer un nouvel OS Malec, bien évidement. Quelques petites précisions avant de commencer : cet OS sera en plusieurs parties (environs 5 ou 6) qui seront assez longues et qui seront surtout du point de vu de Magnus bien que toujours à la troisième personne(en gros ce sera une mini fiction pour tout vous avouer)Ensuite, cet OS s'inspire d'une conversation que j'ai lu dans le tome 2 de The Mortal Instruments Renaissance. Il y aura un ou deux petits spoils mais je m'éloigne quand même pour ne pas tout gâcher de l'histoire originale et pour ceux qui n'auraient pas lu les livres pas de panique je donne des explications tout au long de l'OS. Enfin, cette première partie comporte un lemon qui sera entre deux petites étoiles ☆ pour ceux qui veulent le passer ! Sur ce, bonne lecture à tous ! ^_^
**********
Le soleil matinal du mois de juin perçait à travers la fenêtre de la chambre. Ses rayons doux et chauds caressaient le visage endormis du Nephilim. Ses cheveux noirs qui tombaient sur son front, s'étalant sur l'oreiller comme une auréole sombre, ses yeux qui s'animaient sous ses paupières closes et son torses qui se levait et s'abaissait au rythme régulier de sa respiration endormie : tout était parfait. Il est parfait, songea Magnus.
Le sorcier était allongé, le haut de son corps relevé sur son coude, et observait son amant dormir. Il tendit la main et écarta une mèche de ses cheveux noirs de sur son front afin de mieux le regarder. L'immortel était ensorcelé, pensa-t-il en souriant tendrement. Cela faisait désormais trois ans qu'ils étaient en couple Alexander et lui. Trois ans de bonheur, de rires, de disputes et de réconciliations, de joie et de larmes, de souvenirs et de projets d'avenir. Les amants parlaient de plus en plus de se marier, et même d'adopter des enfants, maintenant que le mariage entre Chasseurs d'ombres et Créatures Obscures était autorisé. Magnus aimait Alexander et bien qu'il sut pertinemment qu'un jour la mort les separerait, l'immortel avait apprit à profiter du moment présent sans se soucier des années à venir.
N'y tenant plus, le sorcier aux yeux mordorés se pencha et déposa ses lèvres sur celles, tièdes, de son petit ami. Il posa sa main sur la joue à la blancheur de lait d'Alec et la caressa de son pouce, tendrement, délicatement, faisant passer dans son geste tout l'amour qu'il ressentait en cet instant précis. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il sentit que le Nephilim répondait à son baiser. Dardant son regard sur le noiraud, il croisa les yeux bleus d'Alexander encore embués de sommeil.
- Bon matin, sourit Magnus en prenant son visage en coupe.
- 'Jour, répliqua Alec en observant son amant comme s'il le voyait pour la première fois.
Il tendit le cou et Magnus comprit le message, reprenant possession de ses lèvres. Leurs torses pressés l'un contre l'autre dans une étreinte réconfortante, Alec noua ses bras autour de la nuque de son compagnon, passant la main sur ses épaules et ses bras. La bouche de l'Indonésien deriva sur sa joue, sa tempe, la courbe stricte de sa mâchoire, la peau sensible de son cou, le creux de ses clavicules. Remontant, il déposa deux baisers sur ses paupières, un autre sur son nez, le dernier sur son front.
- J'aime les matins avec toi, chuchota l'aîné Lightwood.
- Et moi c'est toi que j'aime, murmura Magnus.
☆
Alexander descendit ses mains, caressant le dos de son sorcier, dérivant jusqu'à la chute de ses reins. Leurs corps recouverts de la couette duveteuse, Magnus ne portait rien, à l'aise en toute circonstance, tandis qu'Alec ne portait qu'un caleçon. Le noiraud captura les lèvres de son amant tout en pressant son corps contre le siens, réduisant l'espace entre eux à néant. Sa langue, taquine, demanda à passer la barrière de ses lèvres et Magnus le lui accorda volontiers. Les deux muscles roses entrèrent dans un balais sensuel et amoureux dont eux seuls connaissait les pas. L'une des mains de Magnus était toujours posée sur la joue du Nephilim, alors que l'autre s'accrochait a sa hanche.
Joueur, le sorcier laissa ses doigts se faufiler sous la barrière de tissus qui séparait encore son corps de celui de son petit ami et lui retira son boxer, l'envoyant ballader dans un coins de la pièce.
Leur corps épousait celui de l'autre à la perfection, réagissant aux caresses mutuelles qu'ils s'octroyaient. Leurs bassins se frottèrent, erotiques, et leurs virilités se rencontrèrent, leur arrachant un gémissement d'extase et d'anticipation à tout deux. Le soleil éclairait ce moment tendre et intime, donnant une certaine magie à l'instant. Magnifique, pensa Magnus en s'écartant pour reprendre son souffle. Ses yeux dorés de chat brillèrent de désir, ses pupilles presque entièrement dilatées.
- Mon ange, souffla Magnus, demandant implicitement à son amant s'il souhaitait continuer.
Ce n'était pas leur première fois, mais le sorcier n'avait jamais cessé d'être prévenant avec lui, comme au premier jour de leur relation. Alec lui offrit sa bouche, son cou, son corps, et pressa plus encore son être contre le sien, lui accordant l'autorisation de les unir une fois encore, faisant l'amour comme si c'était la première et dernière fois. Magnus ondula son bassin contre celui d'Alexander tandis que sa peau hâlée se couvrait déjà d'une fine pelicule de sueur. Sa main, douce et chaude, deriva au sud de l'anatomie de son amant pour venir s'enrouler autour du sexe de ce dernier, lui prodiguant milles plaisir dans ce simple geste de va et viens. Il noua son autre main à celle, tiède et légèrement caleuse, d'Alec, entrelaçant leurs doigts dans un geste rassurant. Je suis là, semblait il lui rappeler. Je t'aime.
L'aîné Lightwood gémis contre sa bouge, d'un son qui électrisa Magnus tout entier, le faisant haleter d'envie. Après quelques mouvement, il se décida à préparer son amant avec soin, d'abord d'un doigt, puis d'un deuxième.
Bien que la douleur fut toujours présente au début de leur acte, les baisers, la patience et l'amour du sorcier permettait a Alexander de se détendre un peu plus facilement chaque fois. Il soupira son prénom d'un ton emplis d'envie et Magnus se présenta à lui, le pénétrant lentement, faisait durer le plaisir tout en faisant refuser la douleur. La pièce ne fut plus ensuite remplie que des gémissement des amants, de leur respiration étourdie et saccadée, de leur souffle irrégulier et haletant, de leur prénoms murmurés et de je t'aime muets. Aux portes du paradis, Alexander vit les étoiles lorsque Magnus le rejoignit dans l'extase et la luxure. S'écroulant contre son amant, le sorcier ferma les yeux un instant, la tête posée contre la poitrine du plus jeune, écoutant les battements chaotiques et effréné d'Alexander.
☆
- Je t'aime, chuchota le noiraud.
- Aku Cinta Kamu, murmura Magnus en se laissant bercer par leur souffle, finissant par sombrer dans les bras de Morphée, blottit dans les bras de son amant.
Le sorcier ne se réveilla que quelques heures plus tard. Cette fois, c'était Alexander qui le regardait dormir, un sourire attendrit scotché aux lèvres.
- Je t'aime, répèta Alec comme s'il l'avait dit il n'y avait que cinq minutes à peine.
- Et tu n'imagines pas à quel point je t'aime en retour. Tu m'as ensorcelé Alexander, avoua Magnus.
- Je croyais que c'était toi le sorcier, s'amusa le plus jeune.
- Épouse moi Alec.
Le susnommé se figea. Bien que ce fut un projet dont ils parlaient régulièrement, jamais aucun d'eux n'avait osé sauter le pas, jusqu'à cet instant. Cet instant où seul l'amour avait sa place. Des larmes s'amoncelerent à la frontière de ses yeux trop bleus.
- Alexander...
- Oui. Oui je veux t'épouser Magnus Bane.
Une larme s'echappa de ses yeux, que Magnus cueilla d'un baiser. Front contre front, ils auraient pu rester ainsi pour l'éternité. Malheureusement pour eux, des coups frappés à la porte d'entrée leur arracha un grognement frustré.
- Je vais aller voir, je reviens vite, promis Magnus en se relevant, plantant un baiser sur ses deux joues.
- Et habille toi ! Lui rappela Alec.
Le sorcier laissa échapper un ricanements et claqua des doigts, se retrouvant instantanément dans une tenue parfaitement présentable et déjà maquillé. Allant ouvrir la porte, il fronça les sourcils. Des Centurions. Ils faisaient partit de la Cohorte, cette délégation des Chasseurs d'ombres qu'on envoyait régler les problèmes les plus épineux de l'enclave. La présente patrouille se composait d'une jeune femme, Zara Dearborne, qu'il ne portait guère dans son cœur, et de deux autres garçons que Magnus ne connaissait pas.
- Je peux vous aider ? Demanda Magnus d'un ton glacial.
- Magnus Bane, au nom de l'Enclave je vous arrête pour usage de magie à des fins de destruction des Nephilims. Vous êtes entre autre accusé d'avoir eu recours à des sortilèges de magie noire afin de possédé et corrompu le Chasseur d'Ombre Alexander Lightwood, fils de l'inquisiteur Lightwood et d'avoir, en outre, utiliser votre pouvoir sur lui afin de protéger le sorcier Malcolm Fade.
Magnus, trop choqué par ses propos pour réagir immédiatement, ne réalisa qu'après coup que les deux Centurions qui accompagnaient Zara venaient de lui passer aux poignets des bracelets en adama, forgés par les sœurs de fer, et qui annihilaient la magie du sorcier qui les portaient.
- Vous n'avez pas le droit, s'indigna Magnus en se débattant. Les Accords...
- Les accords ne vous protégeront pas, sorcier, cracha presque Zara.
Alec, alerté par les cris de son amant, se precipita hors de leur chambre et se fogea au milieu du salon.
- Qu'est ce que....
Le noiraud ne comprit pas. Il ne comprit pas la présence des Centurions, il ne comprit pas leur hostilité envers un être qui ne leur avait rien fait, ni à eux ni à quiconque, il comprit pas la détresse dans les yeux de son compagnon qui le suppliait silencieusement de faire quelque chose pour l'aider.
- Lâchez le ! Magnus...!
Il ne comprit pas le soudain sommeil qui le saisit au corps, alors que l'un des Centurions venait de tracer une rune de tranquillité à une vitesse folle sur sa nuque.
- Alexander ! S'écria Magnus, horrifié. Si vous lui faite le moindre mal, je...
Zara lui assena une giffle qui le fit taire sur le champ.
- La ferme, siffla-t-elle, venimeuse comme une vipère. Emmenez moi cette Créature, ordonna-t-il aux garçons en parlant de Magnus.
Le sorcier se debattit comme un beau diable, ne pouvant faire autrement que de suivre les Centurions loins de son amant, de son chez lui et de sa sécurité.
********
Et voilà ! Finit pour aujourd'hui ! Bon OK Techniquement on est pas encore lundi mais presque donc ceci est l'OS du lundi ^_^ des idées sur la suite ? N'hésitez pas à commenter !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top