C'était une journée des plus tranquille sur Sindoria, or, de ce calme pays, l'atmosphère de la guerre se faisait ressentir. Tendu, voilà comment était l'atmosphère or de Sindoria. C'était dans le  royaume fondé par le roi Sinbad en personne qu'avaut choisi de résider, une jeune femme aux longs cheveux blancs et aux yeux d'un violet pâles. Ses cheveux blancs neiges la faisait ressembler au plus proche général du roi, Ja'far. Et, pourtant, ils ne faisaient guère parties de la même famille. Ils étaient cependant proches l'un de l'autre, Lurme n'appréciait guère le caractère batifolant du roi, qui ne faisait que draguer des filles naïves, boire ou même laisser tout son travail à Ja'far.

Ce jour-là, Lurme se promenait dans les jardins du palais, à cet heure elle savait que Ja'far travaillait et se promener donc souvent dans les jardins, Sinbad allait sûrement l'entendre pour tout le travail qu'il donnait à cet personne qui lui était si cher à son coeur. S'asseyant à l'ombre d'un arbre, elle bailla, c'était le plein milieu de l'après-midi, et, la jeune femme n'avait pas beaucoup dormi la nuit dernière, elle oubliait souvent de dormir, en fait, elle avait souvent du mal à dormir le soir. Avec un sourire elle se dit qu'une sieste s'imposait, elle ferma les yeux cherchant le sommeil qui ne tarda guère à venir en cet après-midi ensoleillé.
C'est en fin d'après-midi, lorsqu'elle sentit qu'on la secouait qu'elle finit par se réveiller. Lentement, elle ouvrit les yeux et bailla en s'étirant avant de poser son regard sur l'homme à ses côtés. Il ne s'agissait de personne d'autre que la personne, qui, a longueur de journée n'a de cesse d'occuper ses pensées: Ja'far.

  - Bonsoir Ja'far, chuchota la jeune femme en baillant.
  - Tu t'es encore endormie, Lurme, soupira Ja'far.
  - Tu travaillais, je n'avais rien d'autre à faire, répondit mollement Lurme. Sinbad te donne trop de travail et on passe plus autant de temps ensemble à cause de lui. Tu devrais lui dire non des fois.

Ja'far esquissa un simple sourire et tendit sa main pour aider Lurme a se relever, la jeune femme accepta la main offerte par son ami aux cheveux blancs.

  - Il est bientôt l'heure de passer à table, lui apprit Ja'far.
  - Je te suivrais.

Lurme disait cela pour rester auprès de son ami, mais, au fond elle n'avait pas très faim. Et, avait encore moins envie de voir Sinbad ou les autres généraux bien qu'elle s'entendait bien avec certains d'entre-eux, outre Ja'far. Les deux tourteraux se dirigèrent main dans la main vers la salle à manger du palais, ça ne les dérangeaient pas d'être vu ainsi. Les autres généraux et même le roi Sinbad en avaient l'habitude désormais, bien, que Pisti s'amusait souvent à les charrier sur ça après, au final. Les deux amis arrivèrent à la salle à manger en silence, tout les généraux y étaient déjà, et, même Sinbad qui était déjà entouré de servantes. Lurme leva les yeux au ciel en voyant la scène, elle trouvait le roi si pathétique. Tranquillement, elle s'assit au côté du général de Sinbad et observa plus les autres manger qu'elle ne toucha à son assiette. Elle regardait les autres généraux mangeaient discutant joyeusement, elle ne se sentait pas à l'aise dans la salle à manger. Elle tritura nerveusement une de ses longues mèches blanches, le repas s'éternisait entre les mongues discussions de chacun et le roi qui lui-même s'intéressait plus aux femmes qu'au repas en lui-même.

Soupirant intérieurement, Lurme s'eclipsa discrètement de la salle à manger où elle ne se sentait pas à l'aise. Elle se promena alors dans les couloirs, cherchant sa chambre, elle dormait dans la section  réservé aux invités d'honneur du roi et des généraux de ce dernier. Mais, elle oubliait souvent le chemin de sa propre chambre tant elle était elle-même absorbée dans ses pensées. Silencieuse, elle bailla et regarda autour d'elle, elle était totalement perdue. Mais, une main se posa sur son épaule, la faisant sursauter et hurlait de terreur! Tremblante, Lurme se retourna tête baissée, ses longs cheveux blancs cachèrent alors son visage.

  - Lurme? Je t'ai fais peur?, appela une voix que la jeune femme reconnut aisément.

Son coeur loupa un battement, lorsque le jeune homme avait caressé ses cheveux d'un geste doux. Elle releva ses yeux mauves vers ceux rouges du jeune homme. On aurait tellement pu les confondre, les considérer comme des frères et soeurs, ce que tous savaient faux ici. Bien, qu'au départ, cela avait laissé place à des interrogations quand ils avaient rencontré la jeune femme, ancienne esclave affranchi depuis.

  - Je suis désolé de t'avoir effrayé, Lurme, s'excusa l'ancien assassin. Tu n'étais déjà plus à la salle à manger, ça m'a inquieté.

Lurme rougissait restant silencieuse aux mots de Ja'far, puis, prenant son courage à deux mains, elle sauta ai cou du jeune homme qui faisait battre son coeur si vite.

  - Je ne m'y sentais pas à l'aise, Ja'far! C'est tout, répondit la jeube femme en rougissant. D'ailleurs, tu peux m'aider à retrouver ma chambre? Je me suis encore perdue...
  - Encore? D'accord, allons-y.

Lurme souriait doucement lâchant le jeune homme, qui doucement lui pris la main, tout deux se dirigèrent alors vers la chambre de Lurme, qui observait discrètement Ja'far. Jamais, elle n'aurait le courage de lui dire ce qu'elle ressentait et encore moins alors d'affirmer sa relation. Elle était loin d'être courageuse comparé à l'ancien assassin. Mais, c'était pour cette raison qu'elle s'était autant attaché à lui. Sans lui, elle serait sûrement resté esclave de son ancienne vie. Il était comme le sauveur de sa malheureuse vie, et, cela lui suffisait amplement, bien, qu'elle voulait plus qu'une simple amitié. C'est une fois dans le coulpir menant à sa chambre que Lurme ressentit l'impression d'être suivie, Ja'far avait la même impression, mais, il se doutait que ce devait sûrement être Pisti qui essayait encore de faire des farces.
Ils arrivèrent alors devant la porte de la chambre de Lurme, porte qu'elle observa un long moment, silencieuse et anxieuse.

  - Quelque chose ne va pas, Lurme?, demanda Ja'far.
  - Hmm? Tout va bien, Ja'far, ne t'en fais pas, répondit-elle en s'approchant de la porte.

Elle posa une main sur la poignée et se tourna vers le jeune homme qui l'observait. Il lui avait lâché la main et elle le regarda une dernière fois, avant de prendre son courage à deux mains et d'embrasser la joue du jeune homme. Elle rougissait et tourna rapidement les talons entrant dans sa chambre, alors, qu'elle entendait un 'oh' de décéption au bout du couloir en entrant dans sa chambre. Elle se jeta sur son lit le coeur battant rapidement, les joues rouges et surtout elle se sentait heureuse d'avoir réussi au moins ce geste. Alors, qu'elle se changeait et qu'elle espérait qu'on l'ait oublié, on toqua à sa porte. Soupirant, elle entrouvrit la porte, pour y trouver un Ja'far porté par un Masrur que Pisti trainait littéralement en sautillant de joie.

  - Pisti? Que se passe-t-il?, demanda Lurme. Pourquoi, Masrur, porte Ja'far?
  - Maintenant, ça suffit de vous tourner autour comme deux animaux et vous allez nous faire plein de petits Ja'far et de petites Lurme! Au boulot!, s'exclama la petite blonde aux allures de gamine.

Lurme rougit aux mots de la blonde, alors, que Ja'far soupirait juste. Masrur venait de le poser au sol. Et, Pisti le poussa dans la chambre avec un peu d'aide du fanalis, elle était faible physiquement pour ce genre de chose. Après, ça, elle referma la porte prenant bien soin de prendre la clé et de vérouiller derrière elle, faisant soupirer les deux tourteraux. La blonde, princesse du royaume d'Arthémina, était intenable quand elle s'y mettait. Alors, ils se regardèrent juste.

  - Je crois qu'on aient partis pour passer la nuit enfermés dans ta chambre, Lurme, soupira Ja'far. Pisti ne nous laissera pas sortir avant.

Lurme hocha la tête ne pouvant s'empêcher de pouffer de rire, cette situation était si improbable! Lurme regarda Ja'far lui prenant la main se disant que c'était le moment de le lui dire, elle inspira profondément puis expira, nerveuse, le regard de Ja'far la fixait avec intensité, mais, il restait silencieux la fixant juste.

  - Ja'far? J'aimerais profiter qu'on qoit juste à deux, p- pour te dire quelque chose d'important, commença doucement la jeune femme, elle bégayait tant le stress montait en elle, elle avait la boule au ventre et la gorge sèche rien qu'avec la phrase qu'elle venait de dire. Donc, voilà, ç- ça fait un moment que j- je ressens ça pour toi et... Je voulais te dire que, je t'aime! Tu vas trouver ça stupide hein?

Riant amèrement, Lurme posa son regard au sol en rougissant de honte, alors,qu'elle allait retirer sa main de celle de Ja'far ce dernier la serra plus fort, elle releva timidement les yeux vers lui ne comprenant pas sa réaction, elle ferma les yeux en voyant le visage de celui qui faisait battre son coeur se rapprochait du sien.

  - Lurme, ce n'est pas stupide, tu sais?,  lui dit Ja'far en lui souriant doucement. Je vais même te confier que je ressens la même chose que toi.
  - Donc, tu m'aimes aussi?, demanda-t-elle timidement, les joues rouges.

Ja'far lui sourit hochant la tête et déposant simplement un baiser sur ses lèvres la faisant rougir, elle cacha son visage rouge de timidité avec ses mains. Sa nouvelle vie aux côtés de Ja'far commencait enfin...

OoOoO
Texte écrit pour l'anniversaire de ma très chère