Je serre mon ami qui vient de se jeter dans mes bras. Son visage me remémores des souvenirs aussi agréables que douloureux. Et ses dans ses son profond regard que je vois une douceur familière, aimante, et rassurante.

T/P : Mon dieu...

Kyungsoo : Tu m'appelles comme tu veux mais restons sur la simplicité je t'en pries.

Il rigole malgré que ça ne soit pas le moment. Son doux sourire me fait décoller alors qu'il caresse tendrement ma tête comme une petite enfant.

Pendant ce temps-là, Jeno qui nous regardait sans rien dire puis s'empresse de partir vers le grand bâtiment. 

Jeno : Ce n'est pas que je veux couper court aux retrouvailles mais on à pas le temps là. Dépêchez-vous !

On le rejoint tandis que Kyungsoo m'attrape la main en fixant devant lui.

Kyungsoo : On est là pour toi maintenant. Pour toujours.

Et il me tire avec lui à l'intérieur. En entrant, c'est la pagaille total. Tout le monde cours dans tous les sens. Même la petite Jieun que je reconnais au loin reçoit d'innombrables coup de fil, encore et toujours derrière son bureau d'accueil. 

Elle ne me remarque pas et n'a d'ailleurs pas le temps de nous accorder quelques secondes. C'est à la suite qu'on nous dit d'aller directement dans le bureau du directeur où je serai apparemment attendu. L'ascenseur prend plus de mille ans à traverser toute la longueur de l'immeuble.

T/P : Je savais que les escaliers étaient toujours une valeur sûr...

Je sourie à ma remarque en repensent à tout ce qui s'est passé dans ces quelques mètres carrés.

Ding~

Les portes s'ouvrent sur un bureau impeccable, parfaitement rangé, rien ne dépasse, aucun bazar entassé dans les coins et rien ne semble être dans un bordel rangé. Evidement Hwasa a dû quitter le centre en même temps que Siwon lorsqu'il est parti. On entre sans frapper dans le grand bureau. 

Voir ce lieu fait remonter beaucoup de sentiment et de souvenir que je pensais avoir oublié avec le temps. Tout le mobilier est resté le même, rien à bouger, sauf peut-être la petite poussette pour bébé qui obstrue la voie dès lors que nous entrons.

Hwasa : T/P !

Une tête familière hurle mon prénom au moment même où je comprends qui se trouve dans cette pièce.

Hwasa : Enfin ! J'allais partir sans toi !

Je ne comprends pas tout alors que tous ceux autour de moi ont l'air d'être déjà au courant de ce que l'on doit faire. Ils m'observent tous alors que je commence à me sentir trop petite pour ce monde et mal à l'aise.

T/P : Ne me regardez pas comme ça... On dirait que j'ai apparue comme par magie.

Jinyoung : Venant de toi, c'est assez ironique...

Je me retourne alors que le nouveau grand patron me fixe depuis le mur à ma droite.

L'expression sur son visage est calme mais ce n'est qu'une façade, car au fond il est mort d'inquiétude. Ça se voit rien qu'aux mouvements incessants qu'il fait avec la montre sur son poignet.

Jinyoung : Vous pouvez filez, je vais garder Dawoon. Part sans crainte maman gaga.

J'ouvre grand les yeux quand je comprends de quoi il est question.

T/P : Attendez... Ne me dites pas que le truc qui gigotte depuis tout à l'heure dans le balade bambin c'est le fruit même de la femme devant moi ?

Hwasa me sourit alors qu'elle se déplace vers son enfant, le regard aimant. Elle attrape le petit vermicelle qui gigotte et me l'approche doucement.

Hwasa : Regarde Dawoon, c'est ta marraine !

Le petit bout me fixe avec de grand yeux en me découvrant pour la première fois. Ce petit être était ravissant. Je ne voyais que ses grand yeux souriant vers sa mère. Perdu dans le noir de la Mafia, elle était la seule à vivre une vie paisible. Tout le monde autour de moi avait une mine affreuse mais ils riaient pour oublier la peur et la mort. Elle riait aux anges à ceux qui la regardaient.

J'assimile lentement toutes les informations alors que je tilte.

T/P : Marraine ?! Moi ?!

Hwasa sursaute alors que la minuscule tête brun foncé éclate de rire face à mon cri. La jeune mère recouche la petite et se tourne vers moi en frappant mon front.

Hwasa : On ne t'as jamais dit de ne pas crier sale gosse ?

Jinyoung se lève et pousse la poussette à coté de sa chaise de bureau alors qu'il s'y assoie et nous fait signe de la main de quitter son bureau. Je me demande s'il va venir avec nous pour voir son fils. Comment a-t-il appris la nouvelle ?

Jinyoung : Allez, dépêchez-vous de partir, les réponses que pourrait apporter Hyunjin sont cruciales.

Nous ne perdons pas plus de temps, et je n'en cherche pas plus sur cette histoire de marraine, et filons vers le maudit ascenseur.

Sur le chemin vers la sortie, Hwasa nous explique comment on va se débrouiller. Elle et moi nous allons nous rendre à l'hôpital tandis que Kyungsoo et Jeno filent au poste de caméras de surveillance du quartier de l'attaque. Ils nous rejoindront au plus vite à l'hôpital.

Kyungsoo : Je suis en contact constant avec l'équipe sur le terrain alors je te préviens si quoi que ce soit se passe du côté de Jisung et des autres.

Hwasa acquiesce et nous passons les portes du centre en partant chacun de notre côté respectivement. En arrivant à la voiture de Hwasa, une boule au ventre me prend violement. Et si Jisung ne revenait pas ? Et s'il lui arrivait quelque chose ?

Hwasa : Ne réfléchit pas. Le temps est beaucoup trop précieux pour que tu le gâche à rester coincé entre tes vieux démons et la peur de l'inconnu. On va se bouger le cul et on va montrer à Hyunjin qu'on est là pour lui et qu'il va s'en sortir.

Comme secouer par une énorme vague, je reprends mes esprits et monte dans le bolide.

Le trajet n'est pas long car l'hôtel pour les malade est situé en plein centre-ville. Le bâtiment était immense. On aurait pu y accueillir deux zoos entiers, chapiteaux compris. Les parois étaient faites de vitres teintées, comme s'il ne valait mieux ne pas voir ce qu'il se passait à l'intérieur et pour ceux de l'intérieure de ne voir que le monde de dehors. Je n'aime pas les hôpitaux, car à mes yeux c'est un endroit qui inspire la mort ou des choses graves.

Au fur et à mesure que l'on s'enfonçait dans les couloirs, les cris et une foule de médecins devenaient bien trop présents. Les lits à roulettes fusaient par-ci et par-là sans jamais vouloir s'arrêter. Quand enfin on s'arrêta, une porte ouverte qui donnait sur une chambre blanche. Elle était d'une simplicité et chaque machine faisait un bruit strident qui résonnait dans la pièce. Le médecin qui nous avait accompagné jusque-là, nous fit un rapide debrief de la situation avant de s'éclipser discrètement.

Hwasa passa les grand rideau qui nous séparaient de Hyunjin tandis que je restais là, figée, terrorisée.

Elle remarqua directement que je ne bougea pas et posa l'une de ses mains chaudes sur la mienne. Dans ma tête, j'étais préparé au pire. Mais en réalité, je craignais de voir mon ami. Hyunjin était devenu au fil du temps un ami, quelqu'un qui compte pour moi tout autant que pour le reste du groupe. Comment allaient-ils se relever après ça ? Si jamais il disparaissait en même temps que son frère, comment Jisung réagirait ? J'étais perdu entre le désespoir et la peur.

Hwasa : Je te promet que tout ira bien. Je suis là, on est tous là pour lui et pour toi.

Je serrais sa main et fini par passer les rideaux.

------ Fin du chapitre 52-----

J'espère que ça vous à plus.

On se rapproche petit à petit de la fin de ce livre ! Le scénario de fin commence à se mettre en place et je me fais un plaisir de publier ce chapitre.

Prévoyiez des mouchoirs <3

| corrigé ! 15/12/2021 |