9.

Lucas                             The Weeknd - Die for you

Je me fais réveiller en sursaut par Baptiste qui me secoue dans tout les sens.

« - Qu'est-c- »

Il pose sa main sur ma bouche et se rapproche de mon oreille.

« - Il y a quelqu'un dans la maison. Chuchote t'il très bas. »

J'hoche la tête, il me donne un pistolet que je prends. Il se lève alors je fais de même en faisant le moins de bruits possible. Il prend ma main alors que nous sortons de la chambre en silence, nous descendons les escaliers.

« - Lucas ! »

Il me pousse, je tombe par terre et j'entends un tir et j'entends Baptiste gémir de douleur.

« - BAPTISTE ! »

Il tombe par terre à son tour je m'approche de lui mais il me repousse, il prend son pistolet pour lui tirer dans la jambe mais il le lâche rapidement en posant sa main sur son épaule.

« - Tue le !

- Quoi ?!

- TUE LE PUTAIN ! »

Je sursaute et je prends son flingue, je le vise mais je n'ose pas tirer. Je suis pas capable de tuer quelqu'un c'est trop compliqué et c'est horrible. J'entends Baptiste gémir de plus en plus fort de douleur, j'hésite toujours.

« - Lucas tire j't'en supplie. »

Alors sans réfléchir plus longtemps je tire, la balle atterrit dans son flanc, je tire une nouvelle fois et elle atterrit dans le haut de son cœur. Des larmes coulent le long de mes joues, je lâche l'arme... j'ai tuer quelqu'un.

Tu es une personne horrible

Non !

Tu es le diable en personne !

« - NON !

- Lucas ferme ta gueule et viens m'aider putain. »

Je me tourne vers lui, il est à deux doigts de s'évanouir en voyant ses yeux à moitié ouvert. Je m'approche rapidement et je passe mon bras sous sa nuque pour le lever.

« - Baptiste qu'est-ce qui a ?

- Il m'a tiré dans l'épaule ce bouffon, donnes moi mon tel. »

Je fouille dans sa poche pour lui donner son téléphone, il passe rapidement un appel, lorsqu'il finit il pose sa main sur son épaule.

« - Regardes si c'est profond.

- Comment on sait ?

- Si tu vois encore la balle. Alors j'enlève sa main pour regarder, il gémis de douleur.

- C'est pas profond. »

J'entends quelqu'un rentrer dans la maison, je regarde et je vois son médecin rentrer.

« - Bandes de gros cons, j'vais pas vous soigner tout les jours hein faut vous contrôler.

- Ta gueule j'ai mal Cole. »

Il soupire et s'approche de lui, je lâche doucement Baptiste et je monte les escaliers pour rentrer dans ma chambre, je m'allonge dans mon lit en mettant la couverture jusqu'au cou.




Je me fais réveiller par la sonnerie de mon téléphone.

« - Ouais ?

- Viens dans ma chambre. »

Il raccroche, je soupire et je me lève et je monte les escaliers pour aller dans sa chambre. Je le trouve dans son lit, torse nu.

« - Viens. »

Je m'assois sur son lit alors qu'il prend ma main dans la sienne.

« - C'est pas grave. Des larmes menacent de couler.

- C'est facile pour toi de dire que c'est grave. Je me met à pleurer. Tu tue des gens tout les jours.

- Ça me fait mal de faire ça Lucas. Mais je suis obligé.

- Alors pourquoi tu continue ? Il lève ma tête et essuie mes larmes.

- J'ai pas le choix. Je soupire.

- Si tu le dis. Je regarde sa blessure. Ça va mieux ?

- Oui, t'inquiètes pas pour moi. Toi ça va ? J'hoche la tête. Tu dormais quand je t'ai appelé ?

- Ouais, j'suis crevé. Je ferme les yeux.

- D'accord, c'était juste.. pour te demander si tu vas bien.. retourne dormir. »

J'hoche la tête et sort de sa chambre pour aller dans la mienne.

Lendemain


Je descends les escaliers pour aller dans la cuisine, je vois Baptiste et devant lui sa sœur.

« - Ça va mon ange ? Il m'embrasse la joue, ce qui me perturbe légèrement.

- O-Oui et toi ?

- Ouais.

- Bonjour Lucas. Me dit sa gentille sœur.

- Bonjour. »

Je ne connais pas son prénom, mais bon on va faire avec. Baptiste passe sa main sur ma taille, il m'embrasse la joue une nouvelle fois et sourit ce qui me fait rougir, il s'approche de mon oreille.

« - T'as bien dormi ?

- Oui et toi ?

- J'ai pas fermé l'œil de la nuit ? »

Je me sépare de lui, il parle à sa sœur alors que je regarde dans les placards pour prendre une barre de céréales mais il y en a plus.

« - Baptiste y'a plus de b- La porte d'entrée s'ouvre.

- George ! Dit sa sœur.

- Non y'en a plus. Il se lève et se dirige vers eux. »

Je fronce les sourcils et je prends juste une pomme que je découpe en morceaux. Baptiste rentre une nouvelle fois dans la cuisine et s'approche de moi pour m'embrasser la joue.

« - Baptiste. Dis-je entre ses lèvres. Pourquoi on leur dit pas la vérité ? C'est un peu gênant.

- Sinon elle va me faire chier. »

Je le pousse doucement et je monte les escaliers pour aller dans ma salle de bain. Putain qu'est-ce qu'on fait ?

Deux mois plus tard             


« - Lucas ? Sa main qui était dans mes cheveux passe sur mon dos.

- Ouais ?

- J'ai faim.

- Dans quel sens ? Il rit.

- Bouffe t'inquiètes pas.

- Alors moi aussi j'ai faim.

- Viens on fait une pizza, mais genre on fait la pâte nous même. Je ris.

- Ça va être une catastrophe mais pourquoi pas ? »

Il se lève alors je fais de même, nous nous dirigeons dans la cuisine, je regarde une recette en lui disant les ingrédients qu'il sort en même temps. Lorsque nous finissons je pose mon tel sur le plan de travail en espérant qu'il ne meurt pas après nos connerie, je me lave les mains au passage et Baptiste fait de même.

« - Donnes le saladier. Dis-je, il me le donne. Faut 100g de farine, 50ml d'huile et deux pincer de sel. Je sens quelques choses sur ma tête, je regarde par terre et je vois de la farine partout. Baptiste putain c'est du gaspillage ! On va tout nettoyer après. »

Il rit alors que je prends une poignée de farine pour lui lancer dans le visage, je ris lorsque je le vois essuyer ses yeux.

« - T'as changé d'âge et d'origine. Il ouvre grand la bouche.

- Gros raciste t'es en train de dire que chuis jaune ?! »

Je ris à gorge déployé, il s'approche de moi pour me faire plein de chatouille, mais je l'arrête rapidement.

« - Arrêtes j'vais me pisser dessus.

- C'est dégueulasse.

- C'est naturel. Je prends la farine pour en mettre dans le saladier.

- Ok boomer.

- Y'a plus de farine à cause de toi. Je me baisse pour prendre un autre paquet.

- Olive.*

- AÏE ! Je pose mes mains sur mon cul. Putain sa fait mal. »

Il rit alors je prends le paquet de farine en me retournant, je met la farine dans le saladier alors qu'il met l'huile et le sel.

« - Après faut mélanger.

- Avec quoi ?

- Les mains. »

Plus tard


« - On a finit ! Dis-je content. Faut nettoyer maintenant. »

Je regarde Baptiste qui lui regarde la cuisine avec un air blasé. Il tourne la tête vers moi, je ris en voyant ses cheveux qui sont noirs de base tout blanc.

« - Arrête de rire.

- T'es ridicule. »

Il s'approche de moi et m'embrasse violemment, je le repousse et le regarde dans les yeux. Je l'embrasse tendrement, il me plaque contre le plan de travail en m'embrassant.

Plus tard

Après avoir pris une bonne douche on est allé manger, maintenant nous sommes dans mon lit.

« - Viens on se pose des questions. Proposais-je.

- Si tu veux.

- Alors je commence. Est-ce que t'as fait des études de médecine ?

- Non jamais... enfaite j'ai rien à te poser je sais tout. Mais continue.

- Alors comment tu sais énormément de choses par rapport à la médecine ? Il soupire.

- C'est quand mon père me battait, je soignais mes blessures tout seul donc je sais beaucoup de choses maintenant. J'hoche la tête.

- Est-ce que t'as déjà eu un captif avant moi ?

- Je.. euh... oui, une captive.

- Et.. ça s'est bien passé ?

- Non.

- Expliques moi pourquoi.

- Elle s'appelait Anna, elle s'occupait de mes finances, des missions tout ça. Je la trouvais belle grâce à sa personnalité et son physique. On a commencé à se rapprocher de plus en plus, de base c'était amical jusqu'à ce que je ressente plus de sentiments envers elle. Alors j'ai pas hésité à lui dire et c'était réciproque donc on est sorti ensemble. Jusqu'au jour ou... je suis rentré de mission, j'suis rentré dans ma chambre et je l'ai vu nue dans mon lit avec le seul pote qui me restait, alors j'ai pas hésité et je l'ai tuer.

- Qui ? Anna ?

- Non, l'autre. J'écarquille les yeux.

- Et maintenant elle est où Anna ?

- Tu veux vraiment savoir ?

- Oui.

- Avec ma sœur. Il fait une pause. Ce jour là elle avait crié "Mais t'es malade ? Va te faire soigner connard." Elle avait mis la couverture sur ses seins comme si j'étais redevenu un inconnu à ses yeux. Je le vois froncer les sourcils. J'étais en dépression, c'est pour ça qu'elle m'avait dit d'aller me faire soigner.

- Baptiste je... chuis désolé.

- C'est pas grave c'est du passé. J'hoche la tête. Continues.

- J'suis amoureux de toi. »

☆☆☆

*Olive : Mettre un doigt dans le cul de son pote pour le surprendre.

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