18.
Baptiste Muse - Apocalypse please
‼️⚠️‼️
Je caresse doucement les cheveux de mon mari, quelques un tombent entre mes doigts. Son petit corps entre mes jambes et sa tête posé contre mon torse me fait avoir des picotements dans le ventre. Il dort paisiblement, j'ai pas envie qu'il ai mal, je n'aime pas le voir souffrir, je n'aime pas l'entendre gémir de douleur pendant la nuit.
Mon homme ne mérite pas ça, j'ai été vraiment con pour oublier toutes les maladies qu'il pouvait attraper en si peu de temps. J'aurais dû nous protéger, je regrette tellement. Il est 1heure et je n'arrive pas à dormir sans penser à sa maladie, et si il ne s'en sort pas ? Non.. il faut pas que je pense à ça.
« - Désolé. Murmurais-je. »
Je passe mon nez dans ses cheveux, ses mains serrent mon t-shirt.
« - Mmh.. Il tourne la tête, ses sourcils sont froncés. Mmh.. »
Il a mal, et je peux rien faire... Ça me fait tellement mal de le voir dans cet état, je veux l'aider.
« - B-Baptiste ?
- Oui mon ange ?
- J'ai mal..
- Ne penses pas à la douleur, suis mes caresses. »
Il hoche la tête, je passe doucement ma main sur son menton pour l'embrasser rapidement. Je caresse doucement ses cheveux, ses bras, son dos.. et ses fesses mais il m'arrête rapidement ce qui me fait rire.
« - Je t'aime Lucas. »
Lucas
« - LUCAS ?! Je me redresse en sursaut.
- Quoi ?!
- Où est Baptiste ?! Crie Corentin. Je regarde autour de moi.
- Il est où ?! Je regarde l'heure, il ne sort jamais à 2heures du matin.
- Putain de merde fait chier ! »
Je l'appelle sur son téléphone, mais j'entends les vibrations sur la table de chevet.. merde...
Baptiste
Je me réveille en sursaut, je suis attaché sur un lit dans le coin d'une salle, j'essaye de me détacher mais ce n'est pas des cordes mais des menottes et chaînes en fer. Je peux me lever mais que à une distance exacte, j'essaye d'enlever la chaîne mais c'est beaucoup trop serré, alors je me lève et me dirige vers la porte.
« - Y'A QUELQU'UN ?! Hurlais-je. RELÂCHEZ MOI ! Je vois quelqu'un passer devant, il rentre.
- Baptiste.. Tu es si naïf, toi, ton mari et Corentin.
- Nicolas.. que veux tu de moi ?!
- Ton réseau. Je pouffe.
- N'y penses même pas.
- Alors je tuerai Lucas. C'est ça que tu veux ?
- RELÂCHES MOI CONNARD ! »
Je tire sur les chaînes en espérant me détacher mais je me fais mal aux poignets, quelques chose passe sur mon dos, me faisant extrêmement mal. Du sang coule le long de mon pantalon mais je ne dis rien.
« - Donnes moi des informations. Je le regarde dans les yeux.
- Tue moi.
- Je ne te tuerai pas toi, mais ton mari si tu ne me dis rien. Je vais juste te torturer Baptiste, faire réapparaître tes traumatismes et t'en faire de nouveaux. Alors parles, rapidement. Je ne dis rien pendant un long moment.
- Je ne dirais rien.
- Attrapez le. »
Je sens des mains attrapées mes jambes et mes bras, j'essaye de me débattre mais je crois être drogué. Il s'approche de moi et attrape le lobe de mon oreille avant de le couper. Le séparant de la peau de ma joue, je crie de douleur.
« - SALE CHIEN ! »
Lucas Un mois plus tard
J'entends toquer à la porte de mon bureau, je soupire, essuie mes larmes et lâche mon stylo.
« - Oui ?
- Monsieur Hauchard.. il est une heure du matin.. vous ne pensez pas que vous devriez rentrer chez vous ?
- Pas envie. Notre mariage.. il y a quelques choses en rapport avec notre mariage.
- D'accord, putain oui, avez vous besoin de qu-
- Amenez Corentin ici, rapidement.
- Bien sûr. »
« - Lucas qu'est-ce qu'il a ? Je me lève.
- La bague. Sous sa bague.
- Qu'est-ce qu'il y a sous sa bague ?
- Sa localisation, tu t'en souviens pas ? Il a dit qu'on a tout les deux une puce sous notre bague.
- Putain pourquoi on y a pas pensé avant ? Je prends mon tel.
- Je sais pas.. on est trop con.
- Qu'est-ce tu m'appelles à une heure du matin putain ?
- Nick j'ai besoin de toi.
- Non.
- Combien ?
- 30 000.
- Tu fais chier putain.. 15 000 ?
- 25 000 pas plus pas moins. Je soupire.
- Je te les envoie dans cinq minutes.
- Maintenant. Je soupire une nouvelle fois et lui envoie l'argent.
- C'est bon.
- Je vérifie.. mmh, c'est quoi le problème ?
- J'ai besoin que tu trouves la localisation de Baptiste.
- Écoute... ce sera compliqué...
- Quoi ?! Pourquoi ?!
- Si il n'a pas activé la haute fonction je pourrai que voir son chemin jusqu'à 50 kilomètres pas plus.
- Fait chier ! Tu peux pas l'activer ?
- Je vais essayer.. mais je pense que non. Je rapporte ma main sur mon front.
- J'te rappelle.. essayes de l'activer. »
Je raccroche et m'effondre, Corentin me rattrape rapidement et me serre dans ses bras.
« - Il faut que tu te reposes.
- Mais.. et B-Baptiste ?
- Plus tard d'accord ? On rentre, tu vas dormir en plus demain tu as les examens pour la maladie. J'hoche la tête. »
Baptiste
« - RELÂCHEZ MOI ! J'AI RIEN À FOUTRE ICI PUTAIN ! Mon dos me fais un mal de chien, mais je résiste. OUVREZ MOI CETTE PUTAIN DE PORTE !
- Tu vas la fermer oui ? Dit Nicolas le caca. ( pardon )
- Laisses moi sortir connard ! »
Il fait un signe de tête à quelqu'un, des hommes rentrent dans la pièce et m'attrape, je me débats pour qu'ils me lâche mais je crois qu'on m'a drogué une nouvelle fois. Il me lancent sur le lit et m'attachent sur la rambarde en métal.
« - Arrêtez. Un des hommes s'approche de moi pour se coller contre moi. ME TOUCHES PAS FILS DE PUTE ! Il déchire mon haut et commence à me toucher sensuellement. J'SUIS MARIÉ NICOLAS ! TU VAS LE REGRETTER CONNARD ! »
Il commence à me déshabiller, je me tord pour qu'il arrête. J'ai horreur de ça, je vais le tuer, j'ai des envie de meurtre et de vomir.
« - Je te l'avais dis Clenche, parles ou subit.
- LÂCHES MOI PUTAIN ! NICOLAS TES MORT !
- Tu as tuer mon frère, je te pardonnerai jamais Clenche ! Il rit. C'est un fou.
- On peut s'arranger pour que ce mec arrête de me toucher putain !
- Non négociable. Il part.
- NICOLAS LE LAISSE PAS ME BAISÉ ! J'SUIS PAS CONSENTANT ! J'entends la porte se claquer. NICOLAS ! »
Je sens une douleur horrible dans mon rectum, j'hurle de douleur et je ferme les yeux. Fais chier pourquoi je mérite ça ?! Des larmes de douleur coulent le long de mes joues. Je ne pleure jamais pour de la douleur mais putain j'ai vraiment mal.
« - Nicolas... »
Je tourne rapidement la tête pour vomir sur le sol, ma tête tourne énormément, je vois flou. Je ne sais pas si c'est la douleur ou juste mes larmes. Baptiste ressaisit toi, tu n'es pas faible, ne t'évanoui pas.
"Ne leur montre jamais ta faiblesse mon fils.
Tu n'es pas faible, tu es fort."
J'utilise mes dernières forces pour bouger mes jambes, mais il plaque mon bassin contre le lit. Mes jambes tremblent, comme tout le reste de mon corps, j'essaye de rester conscient mais c'est de plus en plus compliqué.
Je me réveille en sursaut, une douleur horrible me recouvre tout le bassin, du sang mélangé à du sperme se trouve sur les draps, je suis vêtu que d'un pantalon, je n'arrive plus à bouger, l'odeur du vomi et du sang séché arrive rapidement dans mes narines. Quelle merde putain..
Je me recroqueville sur moi même, il fait tellement froid, et j'ai tellement mal au cul. Je me suis fait baisé.. au sens propre.. j'suis une merde putain. Je suis juste une branche sur un lit rempli de sang.
« - T'as kiffé ? Dit Nicolas, je plante mes ongles dans mon bras. Ça me fait rire de te voir dans cet état.
- Il m'a violé.. je n'étais pas consentant.
- Je te l'ai prévenu t-
- T'es qu'une merde.. même moi.. Baptiste Clenche je n'ai jamais envoyé quelqu'un violé mon ennemi. Tu n'es qu'un pervers sexuel qui se branle en voyant des gens se faire agresser sexuellement. Tu aimes ça.. grosse merde.
- Je n'ai jamais aimé ça j-
- Ne mens pas.. tu bande en regardant mon corps à moitié à poils alors que tu sais que je suis marié. Je regarde son pantalon. La preuve. »
Il écarquille les yeux et part en courant, je serre la mâchoire, je suis détacher, juste les chaînes en fer recouvre mes poignets. Je joue avec ma bague de marié, il me manque.. il me manque tellement mon amour.
Je la fais tomber sans faire exprès, je me redresse légèrement et la ramasse, mais une lumière rouge se trouve dans ma bague.
« - Oh putain. »
J'appuie sur le bouton, la lumière devient verte, ce qui signifie que Lucas peut voir ma localisation. Pourquoi j'y ai pas pensé avant ?
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