14.
Lucas Muse - Endlessly
Je vois Max et Sid descendre les escaliers en se tenant la main, ils sont en couple eux ?
« - Vous êtes en couple ?
- Oh- euh... Bégaya Maxime.
- Ouais. Réponds Sid. Ils se regardent et s'embrassent rapidement. Elle est incroyable ta maison.
- C'est pas ma maison, c'est celle de Baptiste.
- Merde désolé.
- T'inquiète c'est pas grave.
- Il va bien ? Demanda Maxime.
- Comme d'habitude, il respire presque pas, on dirait qu'il est mort et j'aime toujours pas le voir comme ça. J'suis.. j'suis détruit intérieurement.
- On est tellement désolé Lucas. Dit Maxime.
- C'est pas de votre faute.
- T'as l'air tellement déprimé, tu sais nous aussi on aime pas te voir comme ça. Sid hoche la tête. Ça ira bien on te le promet, on va tous rester ici pendant un mois appart ceux qui doivent repartir dans une semaine.
- Merci. Je souris.
- Lucas elle est incroyable la maison. Dit Billy.
- Merci.
- Tu penses qu'on pourrait voir Baptiste ?
- Oui bien sûr, c'est quatre maximum dans la chambre. Ils sourient. »
4 : 21AM
« - BAPTISTE ! Réponds moi mon amour ! Je le serre dans mes bras. »
Je sens une main se poser sur mon épaule, je me retourne et vois.. Baptiste. Je regarde dans mes bras mais il a disparu.
« - Mon ange ne penses pas à moi, profites de tes amis. Il m'embrasse tendrement.
- Baptiste, tu me manques, reviens je t'en supplie.
- Je ne peux pas encore Lucas, j'arrive bientôt, sois patient mon amour. »
Il m'embrasse une nouvelle fois et me prend dans ses bras.
« - Baptiste. Dis-je à voix haute. »
Je calme rapidement ma respiration et me lève pour m'habiller, je descends les escaliers pour aller dans le salon, je regarde sur le canapé et vois, Maxime, Horty, Sidjil, Rafaël, Billy, Lena et Miguel endormi dessus devant un film.
« - Lucas ? J'entends David parler. »
Il s'approche de moi et me prend dans ses bras, je fond en larmes alors qu'il me caresse le dos.
« - Ça va aller, t'as rêvé de lui ? J'hoche la tête.
- J'en peux plus, j'ai besoin de le voir.
- Tu le verras promis. Sois patient.
- Je sais mais j'arrive pas. Il me manques.. »
Deux semaines plus tard
L'hôpital m'ont appelé, apparemment Baptiste vient de se réveiller, je cours dans les couloirs de l'hôpital pour aller jusqu'à sa chambre, je rentre et saute dans ses bras.
« - M-Mon ange. Dit-il d'une voix presque inaudible. »
Il passe sa main dans mes cheveux et me fait un bisou dans le cou avec du mal, il n'a sûrement plus de force. Je lève la tête pour l'embrasser tendrement alors que des larmes de joie coulent le long de mes joues.
« - Tu m'as manqué. Dit-il en souriant. Sa voix est tellement cassée.
- Toi aussi. Je faisais que rêvé de toi, j'ai eu tellement mal Baptiste. Je t'aime.
- Moi a-aussi je t'aime Lucas, je t'ai-me tellement.
- Dis moi comment tu vas.
- Je sens plus le bas et un peu le haut de mon corps, j'arrive un petit peu à bouger. J'ai tellement mal à la gorge. Et ça m-me brule vers mon cœur.
- C'est normal t'inquiète pas ça ira. J'ai des surprises pour toi.
- Ça m'étonne pas. Il sourit. Je t'aime, tu m'as tellement manqué. J'essuie mes larmes. Arrêtes de pleurer, je s-suis là maintenant. Je lui fais un bisou dans le cou.
- Je t'aime.
- Moi aussi Lucas, je t'aime, je te laisserai plus. Je te l'ai dis, chuis invincible. Je souris.
- Tu te souviens de ce qui a après la mort ?
- Non.. je me souviens de rien.
- C'est pas grave, tant que t'es là c'est le principal. Je l'embrasse. »
Baptiste
Le kiné me lève doucement, je pose mes mains sur les barres en fer pour me tenir debout. J'ai vraiment plus de force c'est horrible.
« - Essayez de marcher.
- Et si je tombe ?
- Vous tomberez pas. J'hoche la tête. »
Je fais de mon mieux pour lever la jambe droite mais j'ai extrêmement du mal, je la lève avec beaucoup de difficulté et la pose doucement par terre.
« - C'est bien, continuez. »
Lucas
Je prends le cahier de Baptiste que je n'ai pas encore lu, je ne compte pas lire ce qu'il a écrit par rapport à son passé, je préfère qu'il me le dise tout seul. Mais je veux lire ce qu'il pense de moi, heureusement qu'il met des titre à chaque sujet.
"Auprès de lui. 23/05/2022
Auprès de lui je me sens vivant, toujours aussi malheureux quelquefois mourant mais sa présence est suffisante pour rendre ma douleur inexistante.
Dire que je ne souffre plus ça serait mentir mais auprès de lui j'ai envie de guérir, de grandir et pour l'éternité continuer à fleurir.
Auprès de lui je m'imagine une douce romance, quand il est à mes côtés le mot famille prend tout son sens.
Sa présence est d'une puissance. Je pense que si par pur malheur il sème son absence, ma vie n'aura plus de nuances.
Auprès de lui je me sens comme un enfant, il n'est ni mon père ni ma mère et pourtant en à peine quelques instants il est devenu 1000 fois plus important.
Auprès de lui je souris, je crois qu'il peut même m'arrivé de rigoler et quelquefois mes bonnes manières je mets de côté. Je n'ai pas peur de l'aimer mais j'ai peur qu'il n'en fasse pas assez.
Quand il pose son regard sur moi mais on dirait qu'il se noie et dans ses yeux je ne vois pas moi. Mais je vois un passé, un futur et quelquefois des belles aventures.
Auprès de lui je suis inspiré, mes poésies ont toujours été déprimées à cause de la souffrance, mon encre a été usé, mais quand il est là c'est un autre stylo que j'utilise, dans mes textes c'est lui que je vise.
J'ai peur que les destins nous déchirent, nous divisent, j'ai peur que les mots ne me suffise mais auprès de lui j'ai envie de passer ma vie.
Je le demande, je l'exige."
Je ramène mes jambes à mon cou et tourne la page.
"In french. 25/04/2022
In french we don't say : "I miss you" but in french we say :
Il est à peine minuit mais je crois qu'insomnie m'a rejoint dans mon lit. Alors ci-dessous mes pensées du soir, je t'écris :
Moi qui n'a jamais réellement connu le manque ou l'ennui, je vis tout cela cette nuit...
Merde je suis en train de m'ouvrir ! Je devrais aller lire un livre ou des textes écrire, ça m'aiderait peut-être à guérir. Mais non j'ai comme l'impression que rien ne peut combler ce vide sauf toi.
Tout seul dans ma chambre j'imagine ton ombre, il est 23h30 et je me sens seul, moi me sentir seul, putain mais où est passé le garçon que j'ai connu qui n'avait jamais frissonné pour un homme ou une femme, homme ou femme connu.
Mes pensées s'en mêlent je veux juste entendre tes bêtises habituelles « Baptiste a fait ça, Lucas fait ça et puis y'a Corentin ».
Que tu me dise que « les hommes sont tous les mêmes » que maladroitement tu me lâches à un « je t'aime ».
Que je te traite de sale enfoiré en murmurant, des papillons dans mon ventre on survenue.
Il est 23h39, mes larmes n'ont pas encore coulé mais je me sens si attristé. J'ai comme l'impression que ça fait des années que nous ne sommes pas parlé, tu ne m'as jamais autant manqué.
1000 fois que je me relis il est même plus minuit, il faut que j'aille dormir mais pour cela il faut que tu sortes de ma tête.
Je t'aime."
Je ferme le cahier alors que mes larmes coulent le long de mes joues, je passe mes mains dans mes cheveux. Je fond en sanglots, il souffre, il souffre tellement. J'ai envie de le voir, de le câliner, l'embrasser, le caresser, le serrer contre moi, le rassurer... il a besoin de moi comme moi j'ai besoin de lui.
Je t'aime Baptiste Clenche.
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