1.
Lucas Muse - Exogenesis : Symphony Pt.1
2022
Je dois me rendre au parc parce que mon père m'a dit qu'il avait une surprise pour moi, je me demande bien ce que c'est et pourquoi dans un parc ?
C'est juste bizarre et je me méfie un peu, même si mon père n'a jamais été là pour moi il m'a aidé parfois donc peut-être que sa surprise est intéressante, enfin j'espère...
Il ne m'a jamais dit quel travail il fait mais j'imagine que sa a l'air compliqué parce que il ne me répond jamais lorsque je veux prendre de ses nouvelles, j'ai hâte de le voir pour lui poser des milliers de questions.
« - Lucas Hauchard ? Je lève la tête. Montez s'il vous plaît. »
Je vis une camionnette noir, est ce que c'est pour mon père ? Il y a quatre hommes musclés, je me lève pour regarder un peu plus, je vis un homme un peu âgé, j'ai l'impression de déjà vu.
« - Non j'attends mon père. Je me retourne mais il m'attrape par l'épaule.
- C'est pour votre père et vous justement. »
Je me méfie grandement, il me pousse dans la camionnette, il est pas sérieux j'espère ?
« - Lucas ! Ton père t'a envoyé tu le sais bien ? Les portes se ferment derrière moi.
- Oui.. On se connaît ?
- Tu t'en rappelles pas ? Je suis Mike, un ami à ton père. Non.
- Si je crois.
- Ton père nous dois beaucoup d'argent alors le temps qu'il trouve tout cet argent tu vas vivre avec mon fils, Baptiste. »
Dit il en le montrant de sa main. Je regarde Baptiste et je remarque qu'il est plutôt beau, ses yeux sont bridés et noirs, ils sont de la même couleur que ses cheveux.
« - Mais je veux pas vivre avec une personne que je connais pas..
- Tu n'as pas le choix.
- Bien sur que si j'ai le choix ! Laissez moi sortir ! Je tape la porte de la camionnette. »
Je regarde autour de moi pour trouver la poignée, un homme musclé est à côté mais je peux l'atteindre, lorsque j'essaye de bouger trou noir.
Plus tard
Mes yeux s'ouvrent doucement, mes paupières sont lourdes, je regarde autour de moi je suis dans une pièce, un peu sombre, une lumière qui éclaire seulement le milieu de la pièce.
Je suis attaché sur une chaise des cordes sont entouré sur mes poignées, ma taille, mes bras et mes jambes.
J'essaye de bouger en vain mais mon corps ne veut pas agir, sûrement trop faible, j'essaye de crier mais ma gorge me brûle j'ai envie de hurler, la porte en métal devant moi s'ouvre.
« - Ferme ta gueule la prochaine fois. Il se rapproche de moi. »
Je lui crache mon meilleur molar dans la gueule, il s'essuie le visage et me regarde d'un regard noir.
« - Excuse toi.
- Laisse moi partir.
- Excuse toi. Je ne lui réponds pas. »
Son poing arrive dans ma mâchoire, le goût métallique arrive rapidement dans ma bouche et je crache du sang par terre.
Il me tire par le col de mon pull et me regarde.
« - Excuse toi.
- Non.
- T'es sûr de toi p'tit pisseur ?
- Très sûr. »
Il fouille sa poche pour en sortir un flingue, il le pose contre ma cuisse et j'avoue je flippe.
« - T'es sûr Lucas ?
- ...
- Réponds moi fils de pute.
- ...
- Lucas ? Je le regarde dans les yeux.
- Baptiste ? »
Son poing se trouve une nouvelle fois contre ma mâchoire alors je gémis légèrement de douleur. Il sort de la pièce sans rien dire, me laissant seul dans la douleur, l'incompréhension et l'injustice.
Pourquoi il veut pas que je l'appelle par son prénom ?
Pourquoi tant de violence alors qu'on va vivre ensemble ?
Je fais quoi ici, pourquoi c'est pas mon père qui est là ?
Il est où mon père ?
Mon frère et mes potes doivent flipper ou ils s'en foutent ?
Une vielle femme rentre dans la salle.
« - Je vais vous détacher mon patron ma demandé de vous amener à la salle de bain. »
Elle détache mes bras, mes jambes et mon ventre de la chaise, elle me demande de me lever et de la suivre.
Elle ouvre la porte, je regarde autour de moi et remarque que je suis dans une grande maison, une sorte de villa auquel les rideaux sont fermés sur toute les fenêtres.
On monte les escaliers, je regarde le deuxième étage, il y a des tableau et beaucoup de plantes, elle ouvre une porte alors je rentre, elle me donne des vêtements.
« - Lorsque vous avez fini, vous me le dites. Elle sort de la salle. »
J'imagine que il y a pas de caméra ici parce que je suis pas le seul à utiliser cette salle de bain, j'enlève mes vêtements et je passe sous la douche, l'eau qui coule sur mon corps me fait vraiment du bien, lorsque je finis je met les vêtements que la dame m'a donné et j'ouvre doucement la porte.
« - Euh.. j'ai finis. Elle rentre dans la salle alors je la suis, elle ferme la porte et me donne une clé.
- Tenez c'est la clé pour sortir, faites attention il est partout.
- M-Merci. »
Elle sort de la pièce alors je la suis, nous retournons dans la grande salle, elle m'attache mais ne serre pas, elle sort de la pièce alors j'attends juste.
Je vois Baptiste rentrer dans la salle en claquant la porte derrière lui.
« - Elle est où la putain de clé ?
- Quelle clé ?
- Mens pas Lucas tu sais très bien de quoi je parle.
- Putain de quelle clé tu parles ?!
- T'es sûr que tu veux vraiment pas me le dire ?
- Je sais même pas de quoi tu parles ! »
Il sort de la pièce et revient quelques secondes avec la dame, il la pousse pour qu'elle s'agenouille, il sort son flingue et le pose contre sa tempe.
« - Elle est où la putain de clé Lucas ? T'as 10 secondes.
- JE SAIS MÊME PAS DE QUELLE CLÉ TU PARLES PUTAIN ! Je hurle de toute mes forces. MAIS DIS MOI MERDE ! Il compte de plus en plus vite.
- Six.
- T'ES QU'UN GRAND MALADE ! TU VAS PAS LA TUER QUAND MÊME ?!
- Trois.
- La clé est dans ma poche ! Je reprends ma respiration. »
Il s'approche de moi, pour fouiller dans ma poche, mais je me détache rapidement et je le frappe de toute mes forces, j'enlève la corde qui était sur mes jambes et je me lève pour fuir mais il m'attrape, il sort son flingue pour le pointer devant la dame et tire.
« - T'ES QU'UN MONSTRE ! TU VIENS DE TUER QUELQU'UN CONNARD ! T'ES FIÈRE EN PLUS GROSSE MERDE ! Il me pousse sur la chaise.
- Plus jamais tu m'insultes, et j'espère que t'as compris pourquoi. Il essaye de me rattacher mais je me débat. Arrête de bouger putain.
- Lâche moi ! Il me gifle. Mais va te faire foutre ! Il pose sa main sur mon cou en serrant de toute ses forces.
- Plus tu m'insultes plus je vais te faire mal, il s'approche de mon oreille, et si t'écoutes pas ça ira jusqu'à la mutilation sévère. »
Chuchote t'il dans mon oreille, il me lâche alors je reprend ma respiration, il finit de m'attacher, il prend la clé qui était dans ma poche et sort de la pièce, des autres femmes de ménage reviennent pour dégager le corps, j'ai limite envie de vomir en voyant ça.
Quelqu'un rentre dans la salle, ses cheveux sont brun et bouclés, il porte un t-shirt violet et un pantalon noir, il s'avance vers moi et pose une bouteille d'eau à côté, il me détache les bras.
« - Salut Lucas, je suis Corentin, un ami proche de Baptiste. Je suis désolé pour ce qui s'est passé, il a du mal à gérer ses émotions. Tiens, bois un peu d'eau, et après je te rattache.
- M-Merci. »
Je prends la bouteille que je bois en quelques secondes, pour le coup oui j'avais vraiment soif, il me rattache en serrant moins comparé à son pote.
« - Je reviendrai des fois.. Salut. »
Il sort de la pièce, je suis vraiment fatigué mais je crois pas pouvoir dormir ici, bonne chance à moi même pour les prochains jours.
4 jours plus tard
Ça fait longtemps que Baptiste n'est pas revenu, je me demande ce qu'il fait, Corentin lui vient tout les jours pour me donner de l'eau, ça fait longtemps que je mange pas aussi, même si Corentin me propose je n'ai jamais faim. Je vois Baptiste rentrer dans la pièce, il s'approche de moi et s'accroupit pour me regarder dans les yeux.
« - C'est que maintenant que tu viens ?
- Occupe toi de ton cul.
- Pendant que tu étais occupé moi j'me faisais chier, je dors pas et je mange pas.
- J'en ai rien à foutre. Je soupire. »
Il me détache et me tire par le poignet, il ouvre la porte et lâche mon poignet, il monte les escaliers alors je le suis, il ouvre une porte et me pousse dans la salle.
« - C'est ta chambre. »
Je me dirige devant le dressing, j'ouvre et mes vêtements sont parfaitement rangés et propres.
« - T'es allé chez moi ?
- Non. »
Il sort de la pièce, je fronce les sourcils, vraiment impolie ce mec, je sors de ma chambre pour découvrir un peu plus, je rentre dans un pièce, c'est une chambre avec un setup incroyable, c'est sûrement la chambre de Corentin, je ferme la porte, je monte les escaliers pour aller au 3ème étage et rentre dans une autre pièce, je vois Baptiste les jambes sur son bureau, il a un stylo dans la main en train de jouer avec.
« - Dégage.
- Je découvre, tu m'as dis que je peux faire ce que je veux alors je fais ce que je veux.
- Ne viens plus ici. »
Je sors et je ferme la porte, je sent que ça va être une très belle journée...
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