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//Kiara//
-Juan ?
-Kiara.
Son regard doux et protecteur, sa peau toujours aussi douce et froide.
Ses cheveux lumineux et tous décoiffés.
-Réveille-toi maintenant. Tu dois y retourner, ce n'est pas ta place ici.
-Quoi..? Je ne comprends pas
Une larme s'éclate sur le sol. Ses mains glacées prennent place sur mes joues, et mes larmes disparaissent.
-Kiara. On se reverra on n'aura tous le temps pour rattraper tous ce qu'on a perdu, mais tu dois retourner là-bas.
Je me sens partir, mais je veux rester ici, je veux rester ici avec mon frère. Je ne veux pas le perdre une deuxième fois.
Il me tient les mains mais je le sens qui me lâche de plus en plus...
Mes yeux s'ouvrent difficilement, je vois la lumière qui me brûle les pupilles. Je me relève mais une douleur intense me prend tout en bas du ventre je me rallonge directement. C'est là que tous me reviens ce qu'il sait passé, qu'on m'a tiré dessus et que j'ai perdu connaissance dans les bras de Sven.
Je me demande quelle heure il est? J'espère que je ne suis pas restée inconsciente trop longtemps.
Je regarde autour de moi et je reconnais ma chambre, je vois la fenêtre à côté de moi. Il fait nuit, je vois sur la table de chevet mon téléphone. 03h53 mardi 5 avril.
Ok donc je suis restée comme ça 2 jours, je lève le drap pour voir ma blessure, j'ai un énorme bandage qui m'entoure tous le ventre.
J'essaye de mettre un pied par terre mais dès que je force j'ai une douleur atroce dans tous le bas de mon ventre.
-Enfin tu es réveillée.
Je me retourne et je vois mon père debout contre la porte. Il a l'air fatigué, de grosse cernes violette se creusent en bas de ses yeux. J'espère que je n'ai pas gâché notre week-end ensemble..
-Coucou. Je baisse la tête. Papa désolé pou..
-Tututute! Tu n'as pas à être désolé tu as fait ton boulot sa a mal tourné ok, mais ce n'est pas de ta faute au contraire grâce à toi la mission s'est en partie bien passée.
Il s'approche de moi et me prend dans ses bras. Je me sens tous de suite mieux, rien que son odeur me fait du bien.
-Papa?
-Oui chérie.
-Je t'aime.
-Moi aussi.
Il sourit puis il repart sûrement pour dormir, je me recouche et prend mon téléphone pour lire et répondre aux quelques messages que j'ai reçu pendant ma convalescence.
//Simone//
Je n'ai plus de nouvelle de Kelsy depuis quelques jours.
Cela me fait pensé à de vieux démons, mes parents sont morts dans un accident de voiture, ma tante m'a dit peu de temps après que c'était prémédité. Depuis ce jour je me repasse ce qu'elle m'a dit en boucle dans ma tête, comme si j'allais avoir le visage de la personne qui les a tué en face de moi.
S'ils sont mort c'est entièrement de ma faute si je n'avais pas été aussi con ils n'auraient jamais été aussi tard dehors, j'étais sorti avec James mais on avait voulu faire un détour sauf qu'on s'était perdu donc on n'était pas rentrer à l'heure. Des fois je me dis que si je les avais écouté peut être qu'ils seraient encore là.
Depuis je me dis que sa ne sert à rien de s'accrocher aux gens car ils partent toujours à un moment donné, c'est pour ça que je ne veux pas m'accrocher à Kelsy. Je n'arrive pas à me l'enlever de la tête quand je suis avec elle je me sens vraiment moi-même. Mais je ne peux pas.
//Kiara//
Je me réveille de bonne humeur je vois qu'il est 13h. J'essaye de me lever et j'ai déjà presque plus mal à croire que j'ai un ange gardien. Si tu savais. Je me dirige difficilement vers la salle de bain pour pouvoir me préparer et me laver.
Mais quelqu'un toque à ma porte.
-C'est Maria ouvre que je te refasse ton bandage.
Je lui ouvre et j'enlève mon haut pour qu'elle puisse me soignée.
Elle enlève mon bandage, et commence à me désinfecter.
-C'est déjà mieux. Tu as toujours mal?
Je regarde le bas de mon ventre et effectivement ma blessure est mieux sa cicatrise déjà, et il n'y a plus de sang ni de pu c'est déjà ça.
-Oui j'ai presque plus mal.
Maria, c'était ma « nounou » quand j'étais plus petite, elle est devenue un membre de la famille, elle m'accompagne à chaque fois que je dois aller en déplacement c'est vrai que je n'en parle pas beaucoup mais j'essaye de la préserver du mieux que je peux, maintenant c'est elle qui en générale nous fais à manger et le ménage. Elle n'aime pas du tout ce que je fais, elle se dispute souvent avec mon père pour ça, car pour elle je devrai profiter de ma jeunesse et ne pas voir toutes c'est drogues, tout c'est gens mort.
Elle a raison sur ce point, j'aurai aimé vivre ma vie autrement mais cela me déchire de dire ça, j'aime ça on m'a élevé pour ça je ne peux renier mes origines.
Maria a très vite prit la place de ma mère, c'est pour ça qu'elle peut se permettre de tenir tête à mon père. Elle me connaît depuis sa disparition j'avais 4 ans, je n'ai connu qu'elle et pour tout vous dire cela me convient très bien.
Après m'avoir mis de la pommade et avoir fini mon bandage Maria est partit, j'ai donc pu finir de m'habiller (média).
Je descends, et préviens tout le monde que je sors prendre l'air.
« Eh salut, écoute désolé de ne pas t'avoir donné de nouvelle plus tôt, j'ai eu quelques soucis, enfin bon je suis rentrée si vous voulez qu'on fasse quelque chose pour fêter ça c'est avec plaisir » j'envoie cette note vocal à Simone.
Sa réponse ne tarde pas à se faire attendre, mais il me répond un simple « ok » j'ai sûrement louper des choses pendant mon séjour. Je range mon téléphone contrarie dans ma poche et continue ma marche jusqu'à la plage. J'empreintes plusieurs petites ruelle que je trouve formidable et calme, loin de toutes c'est voitures.
-Vous êtes perdu?
Je me retourne et vois un groupe d'amis je suppose, ils me regardent comme si j'étais le dernier morceaux de viande du boucher.
-Non.
-Mais tu sais on peut t'aider hein. Me lance-t-il suivit d'un clin d'œil.
-Viens avec nous on va bien s'amuser.
J'essaye de reculer du mieux que je peux mais c'est compliqué avec toutes c'est personnes et ma blessure encore fraîche.
Un d'eux m'attrape le bras. A ce moment-là je commence à rigoler. Ce qui les intrigue d'ailleurs.
-non allez-vous amusez tous seul sa ira pour moi.
-On t'a pas demandé ton avis.
-Je vais pas le répéter vous me lâcher ou..
-Ou la petite princesse va sortir les crocs? Dit-il imitant une voix de fille.
Un petit rire mesquin venant de ma pars se fit entendre.
Je bloque un des hommes contre le mur et m'approche de plus en plus de lui. Il me regarde surpris je m'approche de lobe d'oreille et lui glisse quelques mots.
-Tu ne sais pas qui je suis.
Avant même qu'il est pu sortir un seul son de sa médiocre bouche je lui mis un coup dans la glotte ce qui lui bloque la respiration pendant quelques temps, je sens les deux autres venir sur moi.
Un me prend par le cou et je lui mets un coup de poing dans la mâchoire, mais il résiste alors j'enchaîne les coups jusqu'à ce que je sois enfin libre puis je lui lance un magnifique coup de pied à la tête, il est k.o.
Je cherche l'autre du regard mais il a disparu, Mon bassin me fait hyper mal, j'ai besoin de m'assoir mais je ne peux pas.
-Tu sais te battre toi? Me dit une voix que je reconnaitrai entre mille.
Je me retourne pour faire face à Simone, qui est je dois l'avouer plutôt pas mal avec sa veste en cuir. Sa lui donne un côté rebelle.
-Bien sûr que je sais me battre.
Il me regarde de travers pour enfin rigoler. Il envoie son bras vers mon visage mais je le stoppe.
-Tu as raison tu sais te battre, je n'aurai jamais cru. Tout va bien ? Ils ne t'ont rien fait ?
-Non,Non tout va bien vraiment. Bon laisse-moi partir maintenant.
-Désolé pour ce matin, j'ai pas bien dormi... et... et toi sa va ?
-Un peu mal maintenant mais sinon sa va.
-Tu veux bien m'accompagner quelque part ce soir?
-Où ça?
-Une soirée je veux pas y aller mais si tu viens avec moi sa serrai cool.
-T'as cru que j'étais ton bouche-trous?
Il se gratte la tête et repose son regard sur moi.
-Bien sûr que non!! Sinon j'aurai demandé à Tom!!
Pauvre Tom la prochaine fois que je le vois je lui dis.
-Hum.. D'accord.
-Je viendrai te chercher à 21h. Habille-toi bien.
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