TROIS - After

Pablo sortit des vestiaires après avoir quitté Viní et vérifier que personne ne pouvait les voir. Déjà pour marcher, il était légèrement dans l'inconfort, mais il faisait de son mieux pour le cacher. Puis il se dépêcha de rejoindre Pedri qui devait très certainement l'attendre à sa voiture.

- Mec, t'étais où ? lui demanda celui-ci.

- J'étais allé...récupérer ma gourde, improvisa-t-il.

- Pendant au moins une demi-heure ?

- Elle était bien cachée...

- Hm, fit Pedri. Comme la bite de Vinícius au fond de toi ?

À ce moment-là, Gavi rougit violemment et manqua de s'étouffer avec sa salive. Bon, il ne s'y attendait clairement pas.

- Que...quoi ?!

- Je vous ai vus partir tous les deux dans les vestiaires, expliqua le numéro huit barcelonais. Écoute, Pablo, je m'en fiche d'avec qui tu t'envoies un l'air, que ce soit Vinícius ou Rodrygo ou Jules ou n'importe qui, mais je veux juste que tu fasses attention à toi, d'accord ? Genre, soyez un minimum discrets. Ça pourrait faire du bruit si on vous voyait, et tu recevrais non seulement des critiques des madrilènes, mais il y a peut-être encore des homophobes dans le public.

- Ça n'arrivera plus de toute façon, assura Pablo. J'ai assez honte comme ça.

Pedri hocha la tête et les deux garçons entrèrent dans la voiture. Le reste du trajet se fit en silence.

Jusqu'à ce que Pedri le brise.

- Et sinon c'était comment ?

- De quoi ?

- Ton cours de samba avec Luis Enrique, bien sûr ! (Puis, devant l'air perplexe de Pablo, il soupira.) Ta première fois, imbécile.

Pablo rougit un peu.

- Alors euh...c'était...pas mal. J'avoue que je pensais pas que--

- Non, stop, épargne moi les détails, merci, le coupa Pedri. Du moment que tu vas bien c'est le principal.

Pablo s'enfonça dans son siège, pinçant les lèvres.

Lorsqu'ils arrivèrent devant la demeure du numéro six, Gavi enlaça son ami avant de rentrer. Il voulait juste dormir et oublier le fait qu'il venait de perdre son innocence avec Vinícius José Paixão de Oliveira Júnior.

▪▪▪

Bon, dormir avait été plus compliqué que prévu puisque les événements de la veille n'avaient cessé de le hanter comme un fantôme hante un vieux manoir abandonné.

En plus du fait qu'il avait parfois un peu l'inconfort en courant à l'entraînement. Il avait eu des questions par rapport à ça, à quoi il avait simplement répondu qu'il avait dormi dans une mauvaise position.

Alors que la position dans laquelle il s'était trouvé la veille avait été tout sauf désagréable.

En bref, Pablo s'était surpris à y penser un peu (= beaucoup) plus que prévu.

Il posa les mains sur les genoux, soufflant et reprenant sa respiration. L'entraînement l'avait achevé, heureusement que c'était (enfin) la fin.

Il voulait juste rentrer et s'étaler comme une crêpe dans son lit.

▪▪▪

Plus tard, dans les vestiaires, Jules se leva de manière complètement random, alors qu'il se changeait.

- Yo les gars, déclara-t-il. J'ai eu une idée.

- Balance, répondit Ousmane.

- Si on se faisait une fête ?

Les joueurs échangèrent un regard.

- En l'honneur de quoi ? fit Balde.

- Juste pour se détendre un peu, on va dire. On est tous tendus depuis hier.

C'est le cas de le dire, pensa Pablo.

- Et j'inviterai aussi les joueurs du Real Madrid ! ajouta Jules.

En entendant cela, Gavi manqua de s'étouffer avec l'eau qu'il était en train de boire. Pedri lui tapa dans le dos, ne cachant même pas qu'il riait (supportive friend, on aime).

- Mais pourquoi les joueurs madrilènes ? interrogea Pablo. C'est nos rivaux...

- Sur le terrain oui, mais en dehors c'est différent. Tu penses vraiment qu'on va se faire virer de nos clubs parce qu'on a décidé de passer du temps ensemble ?

- Non mais-

- Et puis, on a des potes là-bas, c'est l'occasion, continua Koundé.

Puisqu'en effet, au Real Madrid, Jules connaissait Eduardo Camavinga et Aurélien Tchouameni, notamment. Raphinha connaissait Vinícius, Rodrygo et Militão, ce qui était logique vu qu'ils étaient tous dans l'équipe brésilienne. (Et après il y a sûrement d'autres gens mais l'auteure ne se rappelle pas des connaissances de tout le monde.)

- En vrai...pourquoi pas, décida finalement Araujo.

Jules exécuta un signe signifiant "MERCI MON GARS" et très vite, la décision fut prise. Ce qui fit fortement souffler Pablo.

- Hors de question que j'y aille, déclara fermement Pablo en montant dans la voiture de Pedro.

▪▪▪

Et pourtant, voilà qu'il se retrouvait chez Jules, le soir suivant. Il ne se rappelait vraiment pas comment il avait accepté. À tous les coups, Pedro l'avait drogué ?

Ou il avait juste profité d'un moment où il était distrait pour le convaincre de venir.

Il était resté près de lui, faisant attention à ne pas croiser de madrilène avec qui interagir, et encore moins un certain numéro vingt.

Sauf que Jules avait eu l'idée de faire un UNO collectif (NDA : le VRAI Uno bande de pervers), en faisant des équipes parce que sinon, ils allaient très vite se retrouver à court de cartes.

Et bien évidemment, ce fou avait décidé de faire des duos madrilène/barcelonais.

Genre, ça suffisait pas ? pensa Pablo. Plus qu'à espérer que je ne me retrouve pas avec V-

- Hey tiens Pablo, mets-toi avec Viní, dit soudain Pedro.

Oh merde.

Gavi lança un regard assassin à Pedri qui feignit l'innocence. Il n'eut d'autre choix que de venir s'installer à côté du numéro vingt madrilène, évitant de croiser son regard. Au passage, il se fit une note mentale de faire de la semaine de Pedro un enfer.

Donc la partie de UNO commença. Bien évidemment, ça triche de partout (surtout avec les joueurs français). Et comme vous pouvez vous en douter, alors que Viní et Pablo étaient en train de perdre, le numéro trente barcelonais libéra vite son angry bird intérieur. Tout avait au final terminé sur une victoire de Jules et Ousmane.

Bref, que du fun !

Mais pour Pablo, ça avait été compliqué d'ignorer Viní. Il avait essayé, vraiment. Mais c'était compliqué quand il le sentait le regarder. Leurs regards ne s'étaient pourtant pas croisés, à aucun moment.

Le petit barcelonais s'éclipsa alors peu après, pour aller chercher un verre d'eau (hydratez-vous les enfants c'est important).

- Gavi ?

L'entente de son nom le fit sursauter et il manqua de recracher le contenu de son verre. Pablo se retourna, et il se retrouva face à celui qu'il avait tenté d'éviter un maximum toute la soirée.

Vinícius.

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Coucou ✌🏊‍♂️

La forme mes cocos ?

Moi perso ça va...sauf quand maman et papa me sortent : "Inès...tu vas avoir 18 ans. Tu veux quoi ?"

KYLIAN MBAPPÉ 👹

Non sérieux, je sais pas ce que je veuxxxx ça m'énerve- juste voir et passer un bon moment avec les gens que j'aime ça me suffit, et puis tu m'offres des livres, de quoi dessiner et des trucs du genre, ça me va très bien...donc bon-

Enfin, bref. J'espère que ce chapitre vous a plu, on se retrouve donc mercredi prochain !

Bisouuuuuus
Inès qui est dans le déni <3

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