Pablo se réveilla dans la lumière et la chaleur brésilienne. Il se retourna dans le lit, chercha à tâtons la main de Viní...

Pour au final se retrouver face au lit vide.

- VINÍCIUS JÚNIOR T'ES OÙ BORDEL ?! s'écria Gavi.

Pas de réponse.

- VINÍCIUS JÚNIOR LE JOUEUR LE PLUS MERDIQUE DU REAL MADRID ?

Toujours pas de réponse. Pablo souffle et tente à nouveau.

- VINÍCIUS JÚNIOR LE JOUEUR LE PLUS BEAU, LE PLUS TALENTUEUX ET SEXY DE TOUS LES TEMPS ?

- DANS LA DOUCHE ! lui répondit Viní.

Bizarrement, il répond à ça, se dit Pablo. Il leva les yeux au ciel et se leva, se dirigea jusqu'à la salle de bain et se déshabilla. Il entra dans la douche, rejoignant Viní comme à son habitude, et l'observa.

- La vue est à ton goût ? dit le brésilien.

- J'ai vu mieux, répliqua le barcelonais.

- Ah oui ? Qui ça ?

- Hum...ton pote Rodrygo.

- Tu ne l'as jamais vu torse nu.

- Sergio Ramos, sinon.

- Tu plaisantes ?

- Nan.

Oui, pensa Pablo. Puisqu'en réalité, Viní était sans doute l'homme le plus beau qu'il ait pu voir...sous tous les angles.

- Je ne te crois pas, fit le madrilène en venant embrasser son cou. Je t'aide à te laver ?

Gavi hocha la tête. Comment refuser une telle proposition ?

▪▪▪

Une fois leur douche prise (non bande de petits pervers, il ne s'est rien passé), Viní avait proposé à Pablo de sortir un peu se balader au lieu de rester dans sa grande maison.

Les deux étaient alors sortis pour prendre la voiture de Viní, dans laquelle Pablo avait choisi la musique.

QUIERO RESPIRAR TU CUELLO DESPACITO
DEJA QUE TE DIGA COSAS AL OÍDO
PARA QUE TE ACUERDES SI NO ESTÁS CONMIGO~

Viní souffla et Pablo le regarda.

- Pourquoi je peux pas conduire ? demanda-t-il.

- Parce que j'ai pas envie de mourir maintenant, répondit le brésilien.

- Mais j'ai le permis !

- Tu me fais peur quand même.

- On va où même ?

Viní haussa les épaules.

- Nul part en particulier, dit-il. Je veux simplement te faire un petit road trip de mon pays. Je connais le tien, à moi de te faire découvrir le mien.

- Mais tu n'as pas vu la meilleure partie de l'Espagne, répliqua Pablo.

- Tu parles de Madrid ?

- Non, Barcelone, idiot !

Gavi lui donna une tape sur la cuisse, ce qui déclencha le rire contagieux du brésilien et arracha inévitablement un sourire à l'espagnol. Impossible de rester sans réaction quand Viní riait ou sortait son sourire. Même si ça l'énervait parfois, Pablo devait bien admettre que sa bonne humeur était sans toute une des choses qui l'avaient fait tomber sous son charme. Il fallait simplement qu'il apprenne à connaître le Vinícius hors du terrain. Pas celui qui provoquait, pas son rival. Celui qui vivait, qui prenait les choses avec humour. Celui qui se battait et restait debout et fort malgré toutes les critiques qu'il recevait. C'était quelque chose d'admirable, vraiment.

- Mais plus sérieusement, reprit Pablo. Tu sais...je pourrais t'emmener visiter l'Andalousie. Séville. Tu sais, j'ai grandi là-bas, alors...et il y a ma famille...

- Pablo, est-ce que c'est une manière détournée de me proposer de rencontrer ta famille ?

- Non ! Enfin...tu aimerais...?

Il vit un petit sourire se dessiner sur les lèvres du madrilène.

- J'en serais ravi, déclara-t-il. Ils sont au courant ?

- Oui. Et toi ?

- J'en ai parlé à ma mère, seulement, mais pas le reste de ma famille...

- Tu as peur ?

- Non, enfin si, un peu, puisque c'est la première fois que je m'engage vraiment dans une relation sérieuse, et qui plus est avec un homme, répondit Viní. Ma mère l'a bien pris, au moins. Les autres on verra. Et toi ?

- Ils l'ont bien pris, ma sœur m'a même dit qu'elle en était sûre...

- En même temps, t'as pas une tête d'hétéro.

- Je t'emmerde.

- Moi aussi je t'aime, rit le madrilène. On est arrivés.

Pablo regarda par la vitre et remarqua en face de lui la vue sur la mer. Immédiatement, il sourit et descendit de la voiture lorsque Vinícius se gara.

- C'est beau !

- Tu n'as pas ça en Espagne, hein ? fit le brésilien, amusé. Mais je suis d'accord avec toi.

Gavi sourit et posa sa tête sur l'épaule de son partenaire. Il se sentait bien. Mieux qu'il n'aurait pu l'imaginer il y a plusieurs mois.

- Pablo ? dit soudainement Viní.

- Hm ? fit le barcelonais sans enlever sa tête de son épaule.

- Tu dirais quoi si un jour je te demandais de passer ta vie avec moi ?

Cette fois, Gavi releva la tête, pris de court.

- Genre...un mariage ? fit-il.

- Oui, voilà.

Les joues du plus jeune s'empourprèrent d'une façon absolument charmante, qui fit fondre Viní.

- Je sais pas...je veux dire, je t'aime ! se reprit Pablo. Mais on est jeunes...

- Oui bien évidemment ! Mais dans quelques années ?

- Dans quelques années oui...je me vois pas avec quelqu'un d'autre que toi.

- Moi non plus...je t'aime.

- Je t'aime.

Les deux échangèrent un sourire, puis un baiser plein d'amour. Ils restèrent ensuite enlacés comme ça, observant la vue. Ils pouvaient à présent voir la perspective d'un avenir à deux se profiler devant eux malgré leur rivalité et leurs différends.

« Mon unique amour émane de mon unique haine »

𝓣𝓱𝓮 𝓮𝓷𝓭

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Coucou ! 🏊‍♂️✌️

J'étais obligée de conclure sur une citation de Roméo et Juliette.

On a atteint la fin de cette histoire... *essuie une larme*

Je tenais à vous remercier, tous ceux qui ont pris le temps de lire, voter et commenter, vous êtes géniaux ! (Surtout certains commentaires hilarants 😭)

Sachez que j'ai adoré écrire cette histoire sur mon ship favori, et j'espère que vous avez aimé la lire autant que moi pour l'écrire.

En tout cas merci à tous et à bientôt pour de nouveaux OS, et possiblement une nouvelle fic en cours...🙃

(Et surtout merci à Gavi et Viní d'avoir eu cet accrochage qui nous a fait vous ship. Votre sexual tension là.)

J'espère que vous allez bien, prenez soin de vous <3

Bisousssss !
Inès qui peut enfin voir maesparrow_ réagir au chapitre en direct <3