HUIT - Ya me estás gustando más de lo normal
Depuis ce jour où Gavi était venu chez Viní, leurs activités étaient devenues quelque chose qui revenait plusieurs fois entre eux. Pour libérer la tension, ou tout simplement parce que c'est fun.
Le barcelonais avait beau taper sur les nerfs de Vinícius, il trouvait ça drôle lorsque le plus jeune était énervé. Il était petit, et même si il voulait paraître intimidant, il ressemblait toujours à un petit angry bird. La manière dont il fronçait les sourcils était drôle. Et comment rester en colère après lui longtemps ? C'était comme être en colère après un chiot. Il te sort ce regard et tu fonds.
Viní savait qu'embêter Gavi était inutile, mais il ne pouvait vraiment pas s'en empêcher, pas quand Gavi lui sortait ses expressions du petit angry bird qu'il est.
Au passage, lorsqu'ils se voyaient, il leur arrivaient de discuter un peu, puis également de s'envoyer des messages ou s'appeler de temps en temps. Pour se lancer des piques majoritairement.
Mais Viní, il commençait à se rendre compte qu'il appréciait cette espèce de relation bizarre qu'ils avaient. Peut-être un peu plus qu'il ne devrait, d'ailleurs.
Il chassa ces pensées et se dirigea vers les vestiaires pour récupérer ses affaires. En plus, il cherchait Rodrygo, il avait deux trois trucs à discuter avec lui.
Mais lorsqu'il ouvrit la porte, la scène sur laquelle il tomba lui fit presque décrocher la mâchoire.
- Oh, j'y crois pas ! s'exclama-t-il.
L'attention des deux personnes qu'il venait de surprendre fut attirée par ce cri.
Il venait de voir
Rodrygo Silva de Goes
Et
Eder Gabriel Militão
En train de
S'embrasser
Contre un
PUTAIN
De MUR
Et en plus, Rodrychou avait limite les poignets bloqués contre le mur.
- Intéressant, fit simplement Vinícius. (NDA : Magnus Bane anyone ? Non ? D'accord je vois 😔)
- C'est...c'est pas ce que tu crois ! s'empressa de dire Rodrygo. On est juste amis !
- Ah oui, parce que moi j'embrasse mes amis, évidemment, ironisa Viní.
- Gaspille pas ta salive, Rodry, fit Militão. On voulait garder ça secret...mais on est ensemble.
Sur ce, il glissa sa main dans celle du petit brésilien et lui posa un baiser sur la joue. Viní les observa, un sourire se dessinant sur son visage.
- Vous êtes mignons, constata-t-il. Par contre, je me sens trahi. Vous m'avez rien dit ! T'es mon meilleur ami et tu m'as rien dit, Rodry, continua-t-il en feignant l'indignation.
- Oups, fit Rodrygo. Mais sinon, pourquoi t'es là ?
- Je devais récupérer mes affaires. Et je te cherchais, aussi.
- Eh bien tu m'as trouvé.
Eder hocha la tête et les laissa seuls, sortant de la pièce. Rodry et Viní s'assirent donc face à face.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda le plus jeune. Tu as l'air ailleurs depuis une semaine. Et tu disparais comme ça, c'est bizarre.
- Justement...c'est ce dont je voulais te parler.
Le petit brésilien hocha la tête (PETIT OUI...enfin ça dépend où).
- Bon...j'ai commencé une relation étrange avec quelqu'un, expliqua Viní. On se retrouve...pour faire des choses, je vais pas te faire un dessin. Et il est insupportable, il me tape sur le système. La plupart du temps où on se parle, c'est pour se provoquer. Mais d'un côté...j'aime bien la dynamique qu'on a. C'est vraiment bizarre. J'y pense un peu trop, je crois.
Rodrygo le regarda fixement, les yeux ronds. D'habitude, ils ne parlent pas tellement de sentiments, puisque jusque là, ils étaient plus coups d'un soir.
- C'est qui ? demanda finalement Rodrygo.
- C'est tout ce qui t'intéresse ? fit Viní.
- Non, mais je veux savoir.
- Tu ne sauras pas.
- Mais pourquoi ?!
- Tu ne m'as rien dit pour toi et Mili, alors pourquoi je te dirai ? De toute façon, il n'y a rien et il n'y aura rien entre moi et cette personne. Je ne pense pas. Il me déteste.
- Ne me demande pas des conseils en terme de couple, moi-même je ne sais pas comment j'ai fait.
- Je ne te pensais pas du genre soumis d'ailleurs.
Cette remarque lui valut un coup dans l'épaule. Il faut croire qu'il n'assume pas...
- Mais plus sérieusement, tu l'aimes ?
- Non. Je ne pense pas...
- Donc c'est oui.
- Non !
- Putain, pourquoi vous êtes tous dans le déni, soupira-t-il en prenant sa tête entre ses mains. Bon, j'espère que tu réussiras à surmonter ça. Et que tu finiras par me dire qui est cet inconnu.
- Tu rêves, fit Viní.
▪▪▪
Pablo était dans la confusion la plus totale.
Ils parlaient, certes. Ils se voyaient, certes. Mais pour quoi, au final ? Puisque la plupart du temps, ils se retrouvaient pour coucher ensemble ou se provoquer après des matchs, ou les deux.
Au début, il trouvait ça amusant. Il s'était dit que c'était simplement du désir, une attirance, et le fait qu'il soit un adolescent plein d'hormones qui se cherche encore. Qui explorait, qui essayait de déterminer ses préférences.
Mais plus le temps passait, plus Pablo se rendait compte que...il s'était attaché à Viní. Peut-être un peu trop, même.
Attaché au point où il attendait constamment un message ou un appel de sa part, peu importe le contenu.
Attaché au point où il attendait presque impatiemment le prochain clasico pour revoir Viní et le provoquer.
Attaché au point où il aimerait que, lorsqu'ils couchaient ensemble, Viní le serre doucement, tendrement contre lui pendant un long moment.
Attaché au point où le madrilène ne quittait pas ses pensées.
Attaché au point où, non seulement son corps, mais aussi son cœur réagissait à la présence de Viní.
Oh, putain.
- Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ?! se demanda Pablo à voix haute.
▪▪▪
- Pedro, je peux te poser une question ?
- Tu viens de le faire.
- La ferme, t'as compris.
Pedro rit face aux sourcils froncés de son ami.
- Bon, dis-moi, qu'est-ce qui te tracasse ?
Pablo soupira et passa nerveusement sa main dans ses cheveux bruns, s'enfonçant dans le canapé chez Pedri.
- Tu vois Vinícius ?
- Le madrilène ?
- Ouais...je ne sais pas quoi en penser, avoua Pablo. Lui et moi, c'est bizarre. Il est con et arrogant et il me saoule mais...qu'est-ce que j'ai envie qu'il me fasse l'amour...
- Ça on s'en doutait, fit Pedri.
- Non, tu comprends pas.
Pablo se résinstalla pour être face à son ami qui haussa les sourcils.
- J'ai pas envie qu'on baise seulement, je crois. Je...je sais pas, j'aime bien ce qu'on a. Mais c'est toxique notre relation, non ? Je veux dire, on se déteste...il me déteste.
- Qu'est-ce qui te fait croire qu'il te déteste ?
- La manière dont il se comporte avec moi ! Il est chiant, il me provoque et il est tellement arrogant...
- Pourtant ça ne te dérange pas lorsqu'il est fond de toi.
- C'est pas le sujet, fit Gavi en rougissant. Je sais pas ce qui m'arrive, mais je l'ai constamment en tête, j'ai constamment envie de le voir...même pour le provoquer, putain, juste envie qu'il soit là et-
Il s'arrêta, soupirant. Vinícius lui faisait un sacré effet, et il n'aimait pas ça.
- Moi je sais ce qu'il t'arrive, annonça Pedro. Tu l'aimes.
Soudain, les yeux de Pablo s'ouvrirent en grand d'un seul coup.
- QUOI ?! NON ! ÇA VA PAS ?? LUI ET MOI- NON !
Pedri éclata de rire face à la réaction de Gavi. Quant à ce dernier, il repensa à deux fois à ce que venait de lui dire Pedro et à ce qu'il ressentait.
C'est trop compliqué, les relations...
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Coucou !
Feelings realisation kind of ? Et un peu de mon ship aussi ✨
Vraiment eux c'est mon comfort ship, genre je suis triste puis je me fais des scénarios sur eux et déjà ça va un peu mieux...
Par contre tous les blessés putain. Surtout Gavi le pauvre...j'ai mal au cœur :'( #EveryoneWithGavi
UN TRUC POUR REMONTER LE MORAL : IMAGINEZ VINÍ ET GAVI PRENNENT SOIN L'UN DE L'AUTRE VU QU'ILS SONT BLESSÉS.
Pareil avec Aurélien et Eduardo, et Jude et Haaland, en vrai. Ah, et Rodrygo prend soin de son mec l'handicapé.
(Sauf si il se blesse aussi 😃) (mais espérons que non)
Sinon comment allez-vous ?
Bisoussss
Inès qui va bientôt voir son premier match de foot <3 (avec mon papa, ça va être drôle je le sens)
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