DIX - Secret
Quelques semaines que Pablo et Viní étaient maintenant ensemble, et autant dire que Pablo était sur un petit nuage.
Ses coéquipiers et sa famille l'avaient remarqué. Quand il recevait des questions de la part de sa mère, sa sœur, Jules, Ousmane, Robert ou même Pedro, il leur répondait juste :
- J'ai pas le droit d'être heureux ?
- Si mais...t'es un peu louche quoi.
Avec en plus un regard suspicieux de la part de Pedri.
Et du côté des madrilènes, c'était pareil. Certains avaient surpris Vinícius en train de sourire en regardant son téléphone (si ils savaient à qui il parlait...le choc). Quand il recevait des questions de la part d'Eduardo, Jude, Aurélien, Valverde ou même Rodrygo, il leur répondait juste :
- J'ai plus le droit de sourire ?
- Si mais...tu souris plus que d'habitude quoi.
Avec en plus un regard suspicieux de la part de Rodrygo.
En plus, dernièrement, les barcelonais étaient champions de La Liga. Donc quand Pablo avait reçu un message de Viní, même contenant une pique, il s'était mis à sourire instantanément.
Et puis Viní l'avait appelé et...
...et ça avait fini en appel d'une heure et demie à juste se taquiner et parler, échangeant parfois des "Tu me manques" et autres.
Cela les avait laissés chacun souriants de leur côté. Même si au début, la relation qu'ils avaient commencé leur avait paru étrange, ils se sentait étonnamment très heureux.
Pablo pourrait jurer qu'il n'avait jamais éprouvé un tel sentiment. Et il ne pensait pas qu'il l'éprouverait pour Vinícius Júnior, c'est-à-dire l'homme qu'il méprisait autant qu'il aimait...
L'homme qu'il aimait le plus avec le maillot de l'équipe qu'il détestait le plus.
▪▪▪
- Ça vous dirait qu'on refasse une fête madrilènes/barcelonais comme la dernière fois ? lança soudain Jules dans les vestiaires du Barça.
- Mais pourquoi ? fit Balde. On va pas faire la fête tous les soirs ?
- On fait pas le fête tous les soirs, on se couche juste un peu plus tard après une victoire. Non, là je parle d'une vraie soirée. C'était drôle le UNO général.
- Pas avec Eduardo, non, râla Ousmane. On s'est pris toute la pioche à cause de lui. Et facile à dire pour toi, toi et Aurélien avez gagné !
- Mauvais perdant, ricana Raphinha.
- Moi j'aime bien l'idée, approuva Pedro. Et on pourrait remettre Pablo avec Vinícius, ils avaient l'air de bien fonctionner ensemble.
Gavi le fusilla du regard tandis que le numéro huit barcelonais lui lançait un regard rempli de sous-entendus.
À tous les coups il nous crame ce fou, pensa Pablo.
▪▪▪
Finalement, la petite soirée avait eu lieu chez notre cher Jujules, et les conviés étaient les mêmes que la dernière fois.
Pedri avait une fois de plus servi de taxi à Gavi, et ils frappèrent à la porte de Koundé.
- AUREL', TU PEUX ALLER OUVRIR ? JE SUIS OCCUPÉ AVEC LA NOURRITURE ! lança la voix de Jules.
- MOI AUSSI FIGURE TOI, JE DOIS SURVEILLER EDUARDO ! répondit la voix de Tchouameni. RODRY, TU PEUX ALLER OUVRIR ?
- NON, FLEMME DE BOUGER ! répliqua la voix de Rodrygo. VINÍ, VA OUVRIR TOI !
- ÇA VA, J'Y VAIS !
Ils furent donc accueillis non pas par leur coéquipier barcelonais mais par Vinícius Júnior, soit l'homme qui occupait les pensées et le cœur de Pablo. Le brésilien se figea un instant en voyant les deux inséparables barcelonais, mais retrouva vite son attitude décontractée.
- Salut les gars ! lança-t-il.
- Salut ! répondit Pedro.
- Sa...salut, fit à son tour Pablo.
Mais pourquoi je bégaie comme ça moi ?!
Le numéro sept madrilène leur adressa un sourire et Pablo pourrait jurer que son cœur s'était mis à faire du trampoline contre sa poitrine.
Ils entrèrent et la première chose qu'ils entendirent fut le doux son de "Calm Down" de nul autre que le talentueux, the prince of afrobeat ; Rema. Eh oui, Jules Koundé a de bons goûts musicaux.
🎶 No tell me no, no, no, no, whoa-whoa-whoa-whoa, oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh
Baby, come gimme your lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love... 🎶
Pablo, lui, fixa le dos de Viní qui marchait devant eux...puis d'un coup il disparut, et il fut tiré dans un coin. Et avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, des lèvres se plaquèrent contre les siennes. Une sensation familière, et il sourit en rapprochant la personne de lui. Viní.
- Je t'ai manqué ? dit le madrilène en souriant.
Juste pour l'embêter, Pablo fit mine de réfléchir. Tout ce qu'il eut en retour fut Viní l'attrapant par la nuque et scellant leurs lèvres dans un autre baiser, cette fois plus intense qui lui fit presque lâcher un gémissement.
Lorsqu'ils s'écartèrent, Pablo crut avoir le tournis.
- O-oui...Tu- tu m'as manqué, haleta-t-il.
- Ravi de le savoir, sourit Viní. Toi aussi tu m'as manqué...
Pablo sourit, puis ils sortirent de là.
Ils rejoignirent le groupe qui étaient tous prêts à refaire un UNO (le vrai UNO bande de pervers).
- BON, déclara Jules en tapant dans ses mains. On refait comme la dernière fois, je propose.
Et c'est donc ainsi que Gavi se retrouva de nouveau avec Vinícius, et les autres avec qui ils étaient, mais ça on s'en fiche, c'est le Gavinícius qui nous intéresse.
La partie de ce jeu impitoyable commença. Et elle commença tout sauf doucement.
- Et +4 ! triompha Jules en plaçant la carte, dédiée à Dembélé et Camavinga qui étaient les suivants. Je demande du rouge.
- NON MAIS EDUARDO POURQUOI T'AS PAS GARDÉ LE +4 ?! ON AURAIT PU LEUR METTRE POUR QUE RAPHINHA ET RODRYGO SE RAMASSENT UN +8 ! s'énerva Ousmane.
- Je ne triche pas, moi ! riposta Eduardo en piochant quatre cartes.
- Six rouge, annonça Rodrygo en plaçant ladite carte.
- Six jaune, enchaîna Pedri.
Ce fut ensuite au tour de Gavi et Vinícius, et Viní posa un +2 jaune, faisant rager Araujo et Balde.
Le petit barcelonais doté d'anger issues était plutôt calme, sachant que pour l'instant ils s'en sortaient bien.
C'est alors qu'il sentit une main chaude se poser sur son genou. Il frissonna, mais n'en fit rien ; c'était peut-être simplement un geste innocent.
Mais lorsque Viní commença à bouger sa main un peu plus haut sur sa cuisse, il se figea et bougea légèrement.
Pablo se tourna vers lui et lui lança un regard signifiant "Qu'est-ce que tu fais ?"
Viní afficha un air innocent et se contenta de sourire, remontant progressivement sa main sur la cuisse du plus jeune.
Ce dernier soupira alors que son copain se rapprochait dangereusement de son entrejambe. Et lorsqu'il sentit la main de Viní l'atteindre, il faillit laisser échapper un gémissement.
N'en pouvant plus, il s'empressa de se lever.
- Je- je dois aller...chercher un pull, annonça-t-il. Viní, tu viens m'aider ?
Le concerné hocha la tête et se leva, posant les quelques cartes de UNO qui leur restait.
Les deux se dirigèrent donc dans une des chambres de la maison de Koundé, refermant la porte derrière eux. Viní s'y adossant tandis que Pablo alla s'asseoir sur le lit.
- Putain, c'était trop gênant, grogna Pablo. On aurait pu se faire cramer...
- C'est pas moi qui était à deux doigts de craquer devant nos coéquipiers, dit le madrilène en haussant les épaules.
L'espagnol sentit ses joues légèrement chauffer, pris au dépourvu.
- Tu m'énerves.
- Oh, fit Viní avec un rictus. C'est pas ce que tu disais quand j'étais en toi et que tu criais mon nom.
À l'entente de ces mots, le petit barcelonais rougit violemment, provoquant un léger rire chez Vinícius. Celui-ci vint d'ailleurs se placer entre les jambes du jeune joueur qui était assis sur le bord du lit, posant ses mains sur ses genoux. Il planta fermement son regard dans le sien.
- Ça a l'air de te plaire en tout cas, murmura-t-il. Tu veux que je recommence ?
- Viní...je- je ne peux pas. Il y a un match demain et les gars vont me poser des tonnes de questions si je ne marche pas correctement..., fit-il.
- Honnêtement, si tu savais comme c'est le dernier de mes soucis...
Il l'embrassa sur les lèvres et Gavi ne put s'empêcher de sourire légèrement (en espérant que Viní ne l'ait pas remarqué) et sentir tous ses sens, tout son corps s'éveiller malgré lui. Voyant qu'il ne ripostait pas, Vinícius s'assit sur le lit et attrapa les hanches de son partenaire pour le faire asseoir sur ses genoux, tandis que leur échange commençait à s'échauffer.
Très vite, Pablo commença à onduler le bassin contre celui du brésilien qui l'aida en plaçant ses mains au creux de ses reins, faisant soupirer les deux garçons. Les plus jeune entrouvrit les lèvres et la langue de Vinícius se glissa entre. Les mains de Pablo agrippèrent les cheveux de Viní tandis que leurs langues dansaient ensemble.
Pablo poussa légèrement le brésilien de sorte qu'il soit allongé sur le dos, et grimpa au-dessus de lui, rattachant immédiatement ses lèvres aux siennes. Les mains passèrent sous les vêtements, annonçant la suite des événements, et qui leur convenait à tous les deux.
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Coucouuuuu !
Ce soir c'est la guerre lyonnais/marseillais. maesparrow_ JE T'AIME HEIN
Bref, j'espère que vous avez apprécié ce chapitre !
Ravie d'être en décembre PUREEEEE les OS sur Noël vont arriver là
Comment allez-vous sinon ?
Bisousssss
Inès la femme de Viní <3 (pardon Pablo ton homme est magnifique, hot as fuck, brefhdggsgdvs)
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