Mai, fais ce qu'il te plait

Mad se fit projeter contre le mur avec violence. Elle leva les yeux vers Béa, enragée, qui se tenait devant elle. La rousse serrait les dents, de la haine était clairement présente dans son regard comme dans son coeur. La tueuse n'en avait cure, elle se releva et lui passa à côté comme si elle n'existait pas. Cela énerva encore plus l'adolescente qui l'attrapa par le col et la recolla contre le béton peint en blanc.
« - Je sais que c'est toi......, cracha-t-elle, je sais que c'est toi qui les as tuées. Jamais je ne te le pardonnerais !!!!
  - ...... Ecoutes, la cloche a sonnée et j'ai pas envie de me faite coller par ta faute, alors t'es gentille, tu me lâches maintenant....
- Comment tu peux faire ça !!! Les tuer !!!!! Cria Béa.
   Elle n'eu pour seule réponse qu'un visage inexpressif la fixant come si il n'était pas concerné.
- Eh qu'est-ce que vous faites !? »
   La rousse laissa immédiatement Mad en paix et se tourna vers le nouveau venu. C'était Nathaèliam, et il avait dans le regard une colère assez grande pour inquiéter la jeune fille. L'adolescent s'approcha d'elles deux et prit son amie par la main. Quand il furent assez loin, il entrelaça ses doigts aux siens et la regarda dans les yeux.
« - Mad il faut que tu en parles aux profs, elle n'arrête pas de te brimer !!
- ..... Je m'en fiche......
- Mad s'il te plait.....
Il prit son visage dans ses mains et la força à le regarder.
- Il faut que ça s'arrête Madi. Sinon ton état va encore s'empirer....
- Je m'en fiche. Et puis, ce sera bientôt finit.....
- Moi je ne m'en fiche pas Mad, et j'aimerais que ça se finisse autrement.
- Je ne veux pas te mêler à ça Nath....
- C'est un peu trop tard tu ne penses pas ? dit-il en souriant. On sort ensemble je te rappelle. »
Il l'enlaça gentiment et elle répondit à son étreinte, Nathan était le seul capable de la faire se sentir bien en ce moment. Le seul qui trouvait les mots justes pour la réconforter. Le seul qu'elle aimait de cette manière. Le téléphone de la jeune fille vibra, mettant fin à ce court moment de tendresse ; c'était l'heure.
  La tueuse soupira, embrassa son petit ami puis se dirigea vers la sortie. Il la regarda partir, les yeux légèrement voilés de tristesse. Aujourd'hui encore elle allait voir Zoé à l'hôpital.

Madness erra un peu dans les couloirs blancs empestants le désinfectant, odeur spécifique à cet endroit où sauver des vies était la principale activité. Elle commençait à connaître chaque carreaux, chaque numéro de chambre, chacune des lignes tapissant le sol... elle venait si souvent après tout. Ses bottes noires ne faisaient aucun bruit sur le sol, elle gardait les yeux baissés, suivant le tracé rouge qui la menait vers son amie, vers la partie de l'hôpital où l'on plaçait les gens dans le comas.
Elle entra dans une chambre, dans la chambre de Zoé, et ne fut pas surprise d'y trouver les parents de sa meilleure amie. Ils pleuraient à chaude larmes devant le corps faible et meurtri de leur enfant. La tueuse sentit son coeur se serrer : c'était sa faute s'ils étaient là, dans cet endroit froid, dans cette salle où personne ne parle, ou seul le "bip" régulier des machines cardiaques résonne, inlassablement. Son coeur se serra encore plus quand les Cartonne lui firent signe de venir près d'eux, ils ne savaient pas que c'était elle la coupable, ils continuaient à penser qu'elle était juste une pauvre fille dont la seule vraie amie avait été la victime d'un fou. S'ils avaient suent que le fou était en face d'eux....
Mad eu un faible sourire et alla s'assoir près d'eux, près de la seule victime qu'elle souhaitait voir se relever et lui dire que tout allait bien. Elle ramena ses genoux contre elle, fixant le visage pale de la semi-morte en face d'elle, s'imaginant des miracles. Miracles qui n'arriveraient jamais.
Les deux adultes se levèrent, le père posant une main sur l'épaule de la jeune fille dans une tentative de réconfort, puis laissèrent les deux adolescentes seules. Durant l'heure de visites du matin, les proches n'était pas vraiment au rendez-vous. Ils venaient plus l'après-midi, c'était pour cela que l'assassin se permettait de sécher les cours de la matinée pour venir. Pour être au calme.
   Elle commença à parler, monologuant comme si elle faisait le compte rendu de la journée à un malade. Mais là le malade ne pouvait pas réagir ou la couper dans son récit ; elle l'entendait surement, sans vraiment comprendre tout ces mots se chamboulant à l'entrée de ses oreilles. Madness faisait souvent ça à présent, elle avait l'impression de se décharger d'un poids énorme dès qu'elle commençait à dialoguer. Le médecin, maintenant habitué aux visites de la jeune fille, faisait semblant de ne pas l'entendre, ne voulant pas la déranger. Il était courant de voir des gens parler aux personnes dans le comas.
Aux bout de quelques minutes, le docteur tourna vivement la tête vers le lit de la jeune Zoé. Son amie n'était plus là. Pourtant il était sûr de l'avoir entendu à l'instant. De l'avoir entendu dire un « ce soir aussi, elles vont payer » d'une voix tellement froide que seul un tueur aurait pu prononcer ces mots. Il retourna à son patient inconscient, se disant qu'il avait surement besoin de vacances.

Le parc était vide de gens, tous au travail ou dans leur maison, préparant le dîner, ou faisant la lessive. Seul quelques vielles personnes se tenaient sur les bancs, nourrissant les pigeons ou les canards. L'adolescente aux cheveux noirs enviait tous ceux qui avaient une vie facile, tout ceux qui pouvaient se plaindre de ne pas avoir de temps pour eux même, ceux qui avaient une famille qui les attendaient quelques part. Ceux qui pouvaient se vanter d'avoir une vie normale.
Sa vie à elle n'était surement pas normale : sa mère en avait fait un monstre, elle n'était même plus totalement humaine, sa tante tout comme elle avait eu un passé horrible et c'était vengée de ceux le lui ayant fait vivre. Son arrière grand père n'était plus humain aussi, ancien alchimiste stalkeur il était maintenant une sorte l'immortel mort une fois déjà..... On ne pouvait pas avoir une vie normale quand sa propre famille n'est faite que de timbrés. Mad éclata de rire au milieu de sa promenade, se faisant la remarque qu'elle n'était pas mieux que les autres.
Elle avait d'ailleurs de la chance, malgré son passé elle avait maintenant une famille aimante, un petit ami bien qu'il sache sa vrai nature, des amis, elle pouvait se vanter d'être une surdouée... si on enlevait les brimades qu'on lui avait fait subir, sa vie était vraiment pas mal.
  Un chien errant vint se frotter contre ses jambes, cherchant un peu d'affection dans le monde pourri d'aujourd'hui. La tueuse se baissa et lui caressa gentiment la tête. C'était un assez beau chien, le poil noir et lisse, mais des cicatrices pour le moins non naturelle lui barrait l'œil droit et le flan. Encore un pauvre animal qui se faisait maltraiter par ses maîtres puis qui c'était fait abandonné.
     Mad fit une pause, puis une idée lui vint à l'esprit. Elle sourit et fit signe au chien de la suivre. À son grand étonnement il lui obéit sans attendre, jappant de joie, comme s'il avait comprit ce qu'elle allait faire de lui. Elle le guida jusqu'à la boucherie où travaillait Bastien et l'emmena à l'arrière du magasin. Niphelhim qui tenait son poste tel un vrai chien de garde grogna à la vue du second animal. Il ne semblait pas trop apprécier d'avoir un "concurrent" ds plus que Cerbère. La tueuse rigola
« - Ne t'en fait pas Ni, il ne va pas venir vivre à la maison, Men ne voudrait pas. J'ai une autre idée. Occupe toi de lui pendant que je vais lui trouver un proprio.
  Sur ces mots, elle rentra dans la boucherie en elle même, qui était remplie, comme elle l'espérait. Elle grimpa sur un tonneau servant de décoration et demanda l'attention des clients. Elle prit la parole quand tout le monde la regardait. Elle connaissait presque tout les gens se trouvant dans le shop, ça allait lui faciliter les choses.
- Mesdames messieurs je suis désolée d'interrompre vos achats, et toi Bastien tu devrais en profiter pour avancer les commandes, ( il y eu des rires ) mais j'ai une faveur à vous demander. Vous voyez j'adore les animaux, malheureusement vous savez que Mentys n'aime trop que j'en ai cent cinquante à la maison. Or je viens de trouver un chien dans le parc, je suis sûre qu'il à été abandonné j'ai vérifiée, mais je ne peux pas le prendre chez moi. Est-ce que ça intéresserait quelqu'un ? »
   Les clients eurent des mines gênées, la plupart n'avaient pas le temps de s'occuper d'un animal mais ils ne voulaient pas non plus le laisser au chenil du coin qui n'était pas réputé pour sa gentillesse avec ses résidants. Chacun essayaient de trouver une solution quand une petite fille se rapprocha de Mad, un ours en peluche dans les mains. La tueuse s'accroupit pour qu'elles puissent se parler et eu un véritable sourire quand l'enfant lui dir que sa maman pouvait peut-être prendre le chien chez elles. La mère en question les rejoignit et assura à l'adolescente qu'elle pouvait prendre l'animal en charge.
   La jeune fille les conduisit à la bête et la petite sauta presque sur le pauvre canidé noir. Il se laissa faire, léchant gentiment le visage de sa nouvelle propriétaire. Cette dernière avait prit un air concentré.
« - Je sais !! dit-elle joyeusement. Comme t'es tout noir on va t'appeler Nocta, comme la nuit !! »
Après que Mad et finit de discuter avec la mère, institutrice dans la ville voisine, des conditions pour élever le chien, elles partirent, Nocta aboyant joyeusement à leurs côtés. L'adolescente les regard s'éloigner avant de se saisir de ses affaires que son propre chien cachait.
« - C'est l'heure de travailler ~ »

    Marion se réveilla lentement et ne mit que quelques secondes pour comprendre qu'elle n'était ni chez elle, ni dans une situation propice à la détente. Attachée à une table par des menottes de fer vissées au bois, ses quatre membres étaient bloqués. Un bâillon l'empêchait de parler et elle n'était pas seule : sept autres jeune fille de son âge se trouvaient dans la pièce, attachée et bâillonnées de la même manière qu'elle. Toutes semblaient terrifiées, et l'adolescente se souvint alors de pourquoi elle était là, on l'avait kidnappée !!
Alors qu'elle était rentrée chez elle depuis à peine quelques minutes, on l'avait assommée avec une poêle et mit sa tête dans un sac de toile. Puis elle avait perdu connaissance.
   D'un seul coup, tout les meurtres de "M." lui revinrent en mémoire. Était-ce son tour ?!
  La porte du fond s'ouvrit, coupant cour à ses jérémiades mentales. Grâce au bruit, elle devinait qu'elles étaient dans un entrepôt de grande taille. Marion tourna la tête vers la personne qui était entrée et cru défaillir en reconnaissant Madness, armée d'une masse comme celle des massons et d'un grand sac semblant peser lourd.
Une des filles se mit à gémir, surement pour attirer l'attention de la nouvelle venue, mais plutôt que se l'ignorer, la jeune fille s'approcha de l'autre. Malheureusement pour elle, elle n'était pas là pour la sauver. Elle leva la masse et l'écrasa sur le crâne de l'adolescente. Le sang se répandit partout, éclaboussant les murs, la table et la jeune victime la plus proche. Cette dernière hurla sous son bâillon, ce qui lui valu de se prendre elle même un coup de masse dans la tête. Cette fois des morceau du crâne volèrent un peu partout, un des yeux éclata comme une bulle de savon tandis que l'autre roulait au sol, de la cervelle se répandit en masse sur le sol.
  «- Vous faites vraiment trop de bruit vous...... »
  Comprenant que plus elles la supplieraient plus elles mourrons, les adolescentes se turent, laissant place à un silence glacial. La tueuse lâcha un petit rire, s'amusant de leur réaction. Les filles étaient tellement peureuses, tellement égoïstes, tellement lâches.... Si elle avait eu plus de temps elle aurait fait un petit jeu, malheureusement les parents allaient alerter la police sous peu et elle ne s'était pas vraiment éloignée de la ville. Si elle prenait trop son temps ils allaient débarquer et ça....
   Une troisième adolescente subit un coup de masse dans le crâne, juste pour le plaisir. Le manteau de la jeune fille commençait à être taché de sang noir. Elle ricana et ouvrit son sac en sortant du miel, et deux pots plein à craquer...de fourmis. Madness versa les pot de liquide jaunâtre sur deux des filles, puis ouvrit un pot de fourmis sur chacune d'elles. Très vite, les insectes se précipitèrent sur le sucre, se rependant sur les corps. Quelques minutes plus tard, les victimes se mirent à hurler de douleur ; rien d'étonnant vu que les petites bestioles étaient en train de les dévorer vivantes.
L'adolescente était morte de rire face à leur visages décomposés par la souffrance qu'elle leur procurait. Mais elle était d'humeur plutôt "généreuse" ce jour là, aussi leur fit-elle avaler un poison de sa composition. Elles étaient maintenant sûre de mourrir dans l'heure.
Mad se dirigea ensuite vers deux autres filles, son sourire sadique s'élargissant au fur et à mesure qu'elle tuait ses chères victimes. Elle passe une main sur la joue de l'une d'elle, remontant lentement.... puis lui arracha l'oeil sans monter un seul signe de répugnance. La pauvre fille se retint de hurler, étant sûre que cela ne ferait que la condamner. Avant qu'une seule de ses larmes ne touche la table où elle était attachée, son second oeil lui fut retiré, la faisant cette fois évacuer toute sa souffrance par l'intermédiaire de ses cordes vocales. La tueuse sourit, sourire que l'adolescente ne pouvait désormais plus voir, avant de sortir un long couteau de sa poche. En quelques seconde la langue de la martyre s'envola dans un coin de la pièce. Rapidement la gorge de la jeune fille fut remplie de sang, l'étouffant, alors Madness fit des petit trous dans la chair, permettant au fluides de sortir et de lui laisser de l'air. Elle saisit ensuite les cheveux de la blonde et commença à lentement la scalper, lui arrachant des hurlements, mais sans y faire attention elle continua à découper le hait du crâne, laissant l'os à l'air.
La suivante subit le même sort, mais l'assassin prit un peu plus de temps à la scalper, car elle gigotait et l'adolescente voulait faire son travail proprement. Finalement, un beau paquet de cheveux brun aux pointes bleus alla rejoindre le blond déjà à terre. La tortionnaire, qui avait remontée se manches jusqu'à ses coudes, soupira de contentement face à son oeuvre.
Il ne restait plus que Marion dans l'entrepôt et elle stressait comme un cochon comprenant qu'on allait l'égorger, les cris horriblement irritants en moins. Sa camarade de classe se rapprocha d'elle, doucement, prenant un bon plaisir à voir sa dernière victime sur le points de faire un arrêt cardiaque juste par sa simple présence. Mad s'assit sur la table, regardant la jeune fille dans les yeux, lui souriant sadiquement comme elle seule savait faire. La pauvre adolescente pleurait à chaude larmes, mais cela n'allait pas attendrir l'autre. Finalement, elle se pencha vers elle et lui chuchota :
« - Dis moi Marion, l'autre jour j'ai appris que tu étais une fangirl de Laughing Jack.... et bien pour te faire plaisir, on va jouer. On va jouer comme Jack et Isaac pour leur dernière partie. Enfin, ça fait longtemps que je n'ai pas lu ses origines, donc je risque d'oublier des parties ou de les faire dans le désordre, ne m'en veux pas d'accord ?
  Sur ceux, elle saisit la langue de Marion et la lui trancha lentement, la jetant avec les deux autres déjà au sol. Elle fit aussi un trou dans la gorge de la jeune fille pour le sang.
- Bizarre... j'ai l'impression d'avoir oubliée quelque chose..... Ah oui !! Les clou !!!
  Elle partit pour quelque seconde pour fouiller dans son sac et en revint avec quatre clou de 3 pouces de longs. Elle les enfonça ensuite dans les mains et pieds de Marion.
- Normalement c'est juste trois, mais comme je t'ai attachée différemment d'Isaac, avec trois ça marche pas.
  La victime se contenta de fermer les yeux avec force, refusant de voir ce qu'on lui faisait subir.
- Ah non ~ Ça ne va pas se passer comme ça ~
  Madness se saisit de quatre hameçons qu'elle utilisa pour maintenir les yeux ouverts. Elle reprit ensuite son couteau et commença à découper les lèvres, pestant contre le sang qui l'empêchait de voir précisément ce qu'elle faisait et demandant à haute voix comment Jack avait fait pour ce problème. Elle saisit ensuite un marteau et éclata les dents de sa camarade qui volèrent en éclats.
- Ca c'était le moins drôle....
Elle enleva le t-shirt de la jeune victime et reprit son couteau une troisième fois. La tueuse ouvrit son torse et pela la peau jusque dans le dos. Elle agrippa ensuite les intestins de Marion et les sortit à grande vitesse pour tout sortir et être dans les temps.
- Jack sais faire les ballons d'animaux, pas moi.....
Elle jeta donc le tas dégoûtant par terre. Elle plongea ensuite sa main dans le corps écorché de la jeune fille et en retira les reins. Elle les mis de côté sur la table, se disant que Véleno s'en servirait peut-être pour une autre de ses concoctions macabres.
Mad remarqua que sa camarade de jeu était en train de mourrir, elle enfonça ses doigts dans son orbite et en retira l'oeil qu'elle balança à travers la pièce.
- Contrairement au clown, j'aime bien garder les yeux en état....... enfin, c'est la fin maintenant...... dis bonjours à mes potes les cafards.
Elle en sortit effectivement un plein pot de son sac et en disposa quelques uns dans sur le corps meurtri de la jeune fille. L'assassin lui fit ensuite un trou dans l'estomac et y versa la majorité des insectes.
- Bonne nuit Marion. dit-elle avant de laisser l'endroit, récupérant toutes ses affaires, ne laissant derrière elle qu'un entrepôt empli de cadavres de jeune adolescentes.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top