Chapitre XVII
Le souffle haletant, à quatre pattes, j'avais la tête qui tournais. La voiture était secouée dans tous les sens, les vitres embuées par nos souffles brûlants et je hurlais comme une folle, à la fois de douleur et de plaisir.
J'étais au bord de l'évanouissement et Kendall grognait d'une manière si rauque et puissante que je savais qu'elle ne me lâcherait pas tant que je ne serai pas complètement à bout de souffle : écroulée, défoncée. Elle me baisait brutalement, sauvagement.
...
- Kendall, je-je ne peux pas voyager comme ça, avais-je soufflé en me retournant vers Kendall.
Madame Jones paraissait encore plus impressionnante de près, son ensemble entièrement blanc lui donnait une aura puissante, particulièrement intimidante. Nous nous tenions à quelques mètres seulement, mais cette légère proximité me creusa le ventre. Kendall avait fait passer une main dans ses cheveux tirés vers l'arrière et serra davantage la mâchoire. Le visage sévère, elle pinça les lèvres puis lança un regard furtif derrière moi, que je savais adressé à Jack, je me retournais et vis ce dernier comme par magie s'éclipser. Elle déposa ensuite de nouveau son regard sur moi, impassible. Je continuais ma plainte.
- On ne part pas comme ça sans en informer les gens ! Avais-je continué. Et puis il y a mon travail, je ne peux pas abandonner mon travail comme ça ! C'est typiquement le genre de décision que nous devons prendre ensemble, m'agaçais-je.
Je mourrais d'envie de voyager, j'essayais de le faire au moins deux fois dans l'année, et ce, dès que je prenais des vacances, mais c'était quelque chose que je préparais longuement. De plus, je devais me coordonner avec Amy qui assurait l'intérim durant mon absence et avec sa vie de famille, je ne pouvais me permettre des escapades de dernières minutes.
- Non. Avait elle dit calmement. Ce n'est pas « typiquement le genre de décision que nous devons prendre ensemble » car : je prends les décisions Atlantis et à partir du moment ou elles ne te mettent pas en danger ou ne te heurtent pas d'une quelconque manière, il n'est pas nécessaire que nous en discutions.
Légèrement sonnée, j'avais reculé d'un pas, et ce mouvement m'avait fait grimacer, car il bouscula le volcan en éruption au niveau de mon entre-jambe. Je n'avais eu qu'une seule envie à ce moment là, être soulagée. J'essayais tout de même d'avoir l'air neutre et surtout de me concentrer sur ce qui était important, en l'occurrence ce que Kendall venait de dire. À chaque fois que je croyais être au bout de mes surprises, Madame Jones me poussait dans mes retranchements. Tous mes efforts, toutes mes négociations n'avaient donc servi à rien ? Je pris une profonde inspiration avant de répondre.
- Kendall dans les modifications qui ont été apportés au contrat, il est clairement indiqué que tu dois me demander mon avis et être ouverte à la discussion lorsque tu prends des décisions qui me concernent. Il me semble que nous nous trouvons dans ce cas précis.
Après m'avoir fixée longuement sans cligner des yeux une seule fois, Kendall avait détourné son regard de ma personne. J'avais vu à la manière dont ses épaules s'étaient tendues que je venais de marquer un point. Elle s'était approchée, les talons de ses escarpins pigales claquants le sol du jardin du domaine, je frissonnais.
- Nous allons informer ton frère que tu voyages, avait t'elle déclaré. Quant à ton travail, j'exige que tu te reposes ce week-end, avait-elle dit avec une voix douce qui contrastait avec son visage froid. Où est-ce que tu dois demander une autorisation à grand frère Derreck ? Avait-elle demandé avec cynisme.
Son corps était désormais presque collé au mien, elle me surplombait et j'étais obligée de relever la tête pour plonger dans son regard brun étourdissant.
Je m'étais mise à ricaner, ça aurait pu être un rire jaune, mais ça n'en fut pas un. Je riais sincèrement, Kendall se comportait comme une enfant, mais aussi parce que j'étais tout bonnement ridicule, les rapports de force étaient tellement inéquitable que j'étais ridicule. Cependant ne lui montrer aucun signe de résistance était un plaisir que je refusais de lui accorder, du moins pour l'instant. Bien sûr, ce n'était pas comme si j'étais déjà suffisamment dans le pétrin. Malheureusement, je n'eus pas le temps de faire quoi que se soit puisqu'elle fit passer un bras en dessous de mes genoux puis un autre au niveau de mes aisselles. Elle me souleva d'un seul coup, je laissai échapper un cri de surprise. Sans aucune difficulté, elle s'était dirigée vers le 4x4 tandis que je bougeais mes jambes dans tous les sens afin de la pousser à me relâcher, ce ne fut que de piètres tentatives en raison de ma robe moulante en soie.
- Kendall Jones ! Relâche moi tout de suite !
Elle m'avait royalement ignoré et Jack s'était empressé de venir ouvrir la portière du côté passager, j'avais continué à crier et à me débattre.
- En terme juridique, on appelle ça une séquestration Kendall ! Relâche moi ! Avais-je crié dans ses bras.
Elle m'avait alors déposé délicatement sur la banquette arrière avant de me jeter un regard qui me glaça le sang.
- Je ne veux plus t'entendre Atlantis, avait t'elle déclaré en attrapant durement ma mâchoire dans sa main me faisant légèrement grimacer.
Sa voix m'avait fait taire immédiatement tant elle était détachée et ferme, Kendall me fusillait du regard, son souffle mentholé me chatouillant le nez, et son odeur m'enivrant, Dieu ce qu'elle sentait bon.
- Compris ? Avait-elle demandé sévèrement.
Je hochais la tête pour dire oui, puisqu'elle me tenait si fermement la mâchoire que je ne pouvais articuler.
Elle m'avait attaché, avant de claquer la portière, me faisant sursauter. J'avais grimacé, je pouvais encore sentir le poids de sa main autour de ma mâchoire. Je n'arrivais pas à croire que Kendall venait réellement de me soulever comme un gosse et m'enfermer dans sa voiture. À travers la vitre je la vis échanger avec Jack brièvement avant qu'elle ne contourne le 4x4 et qu'elle s'installe au volant de son énorme Jeep.
Elle m'observait à travers le rétroviseur avant, le regard sombre.
- Tu oses agir dans mon dos Atlantis, m'avait-elle reproché froidement.
Simultanément, des vibrations m'avaient fusillé l'entre-jambe, je poussais un gémissement, sans aucune retenue, Kendall tenait son téléphone dans sa main telle une arme. Je voulus répondre que j'avais essayé de lui en parler malgré le fait que c'était une surprise.
- Kend..
J'avais poussé un soupir, en m'agrippant fermement à la parois de la portière. Kendall arrêta enfin ma torture au bout de plusieurs secondes puis elle alluma le contact et fit une manœuvre de marche arrière, pour quitter le domaine. Face à cet énorme élan les roues avaient grincé. Kendall s'était ensuite mit à rouler à vive allure, si vite que j'avais l'impression que la voiture menaçait de quitter le sol. J'ignorais si elle essayait de m'effrayer ou si elle était sincèrement énervée.
- J'ai essayé de t'en parler Kendall ! Avais-je lancé impuissante, en tenant toujours aussi fermement la portière tant la voiture roulait vite. Mais tu ne m'as pas écouté.
Madame Jones m'ignorait, fixant la route avec une concentration dont elle seule avait le secret. Elle ne cessait d'accélérer et pour moi qui détestais la vitesse, ce fut un réel calvaire, mais je n'avais pas eu le cran à cet instant précis de lui dire quoi que se soit à ce sujet. J'ignorai quel était mon sort, j'étais seule avec Kendall dans cette voiture, cela n'augurait rien de bon.
Nous roulions sur une grande allée, déserte et très peut éclairée quand Kendall gara subitement la voiture sur le bas-côté. Je ne compris pas ce qu'elle était en train de faire, ou plutôt ce que nous faisions là.
- Je t'ai dit que je ne voulais rien entendre Atlantis, avait t'elle grondé avant de se détacher et de sortir de la voiture furtivement.
Je me demandai si je devais descendre également, là au milieu de nul part.
J'eus ma réponse lorsque Kendall avait ouvert ma portière et vint me détacher, elle s'installa à son tour avant de refermer la portière sur nous. Ses cheveux étaient moins en ordre qu'auparavant et lorsqu'elle se pencha au dessus de moi pour faire une manipulation en dessous des sièges arrières - les faisant se coucher complètement- quelques mèches de sa chevelure noire me chatouillèrent le visage, et son odeur divine me pénétra complètement. Je mourrais d'envie de demander ce qu'il se passait, mais elle avait été claire, elle ne voulait rien entendre, et sa mâchoire serrée en plus de son regard dur étaient de parfaits outils de dissuasion.
Kendall se trouvait au-dessus de moi, appuyée sur les paumes de sa main, ses yeux accrochés aux miens, intimidants, sombres. Elle était sublime, et nous trouver dans cette position me permettrait d'avoir une vue dégagée sur son visage qui en réalité était si doux vu de près. Je me demandais comment elle pouvait paraître aussi sévère avec un visage aussi doux. Admirer sa beauté me fit oublier durant un instant que nous étions allongées sur les sièges d'un 4x4. Même si elle n'était pas complètement allongée sur moi, la chaleur que notre proximité engendrait me démangeait tout le corps. J'oubliais également que j'était au bord de l'orgasme et que mon désir était à son paroxysme. Kendall m'extirpa cependant de ma contemplation en appuyant sur un bouton situé derrière ma tête, quelque chose s'activa alors et je sentis une chose gonflé sous moi.
Je finis par comprendre que la voiture était équipée d'un matelas gonflable, je ne pus cacher mon étonnement, au fur et à mesure que le matelas gonflait sous nous, je découvrais une surface moelleuse et assez confortable. Je n'avais jamais pensé que des sièges couchés pouvaient rendre une voiture aussi spacieuse.
- Embrasse moi Atlantis, m'avait subitement ordonné Kendall.
Et toutes les sensation que je semblais avoir oublié durant un court instant revinrent d'un seul coup. Mais quoi, c'était tout ? Juste embrasse moi ? Moi qui m'attendais à une sacrée punition. Évidemment, je n'allais pas obéir, pas aussi vite même si j'en mourrai d'envie. Je restai donc figée.
Ses traits s'étaient durcis.
- C'est bien ce que je pensais, avait t'elle déclaré sans que je ne sache vraiment de quoi elle parlait. Je t'ai laissé une chance, au moins.
Après ses mots, elle avait attraper mes hanches et m'avait retourner sur le ventre brusquement, la voiture en fut secoué quelques instants, elle arracha littéralement ma robe qu'elle avait retiré avec férocité après avoir fait descendre la fermeture, elle avait fait la même avec mon string qui s'était déchiré dans la foulée, seul mon soutien-gorge qui fut retiré normalement fut épargné. Sur le ventre et à la merci de Kendall qui était assise sur le bas de mon dos, je tremblais à la fois d'excitation et de peur.
- Madame Jones. Tentais-je. Je suis dé...
Un doux tissu avait alors couvert ma bouche, m'empêchant de finir ma phrase : un bâillon.
Kendall qui avait alors tout son poids contre moi, se détacha, elle passa un bras sous le haut de mes cuisses et releva mon bassin me faisant me cambrer. Elle m'avait mit une violente claque sur les fesses qui avait instantanément humidifié mes yeux, c'était douloureux. Ma fesse me brûlait atrocement et cela intensifia la présence du didlo en moi.
- Met toi à quatre pattes, tout de suite.
J'avais doucement pris appui sur mes bras pour m'exécuter. Elle était maîtresse de la situation et je prenais pleinement conscience de ma condition de soumise à ce moment-là.
- Je ne serai pas douce, m'avait t'elle prévenu. Si tu veux de la douceur, tu apprendras à te comporter comme il se doit pour la mériter.
Malgré la douleur que je ressentais sur ma fesse, je geins lorsque la main de Kendall la frôla puis lorsqu'elle se reprocha de mon intimité. J'essayais de dire quelque chose, m'excuser, mais avec le bâillon rien de ce que je disais n'était compréhensible. Je mourrais d'envie que Kendall retire cette chose en moi, c'était un réel supplice.
Lorsque je l'avais sentis faire pression sur le didlo à l'entrée de mon vagin, mes nerfs lâchèrent et mes bras devinrent si mous que l'avant de mon corps retomba, laissant mes fesses soulevé. Mon bas-ventre explosa, et j'avais gémis de frustration. Alors que je crus que Kendall allait retirer le didlo, elle le plaça un peu mieux en l'enfonçant légèrement. Le bâillon étouffa mon cri-gémissement. C'était atroce, j'avais mal tant j'avais envie d'elle. Ma liqueur coulait sur mes cuisses, se mélangeant à ma sueur.
- Je crois avoir dit que je ne voulais pas t'entendre Atlantis, avait t'elle grondé sur le ton de l'avertissement alors qu'en réalité ça n'en était plus un puisque Kendall me frappa les cuisses avec ce qui semblait être un martinet.
Elle était différente des autres jours, tellement brutale. Comme si elle souhaitait marquer mon corps, comme si elle me révélait réellement ses pulsions. D'habitude, Kendall était méthodique, mais pas cette fois-là. J'en étais effrayée certes, mais je ne croyais pas Kendall capable de me faire mal au point que je ne puisse plus le supporter. De toute manière, il y avait mon mot d'alerte, je ne l'oubliais pas, il suffisait, je dise « Kendall Jones » pour que tout s'arrête. Mais je n'avais pas envie qu'elle s'arrête, j'avais accumulé trop de frustration.
Je faisais de mon mieux pour ne pousser que de très légers gémissements malgré les coups violents du martinet sur l'intérieur de mes cuisses et sur mes fesses meurtries. Toutes les zones qu'elle frappait étaient vives et certainement rouges. J'entendais la respiration de Kendall devenir de plus en plus lourde tandis que quelques gouttes d'eau venaient s'accumuler au coin de mes yeux. Le didlo se mit soudainement à vibrer tellement fort que mes jambes en tremblèrent, j'étouffais un hurlement sous le bâillon, mes ongles s'enfonçant dans le matelas gonflable. J'étais tellement cambrée que j'en avais mal.
Madame Jones tirait sur mes cheveux en les enroulant autour de son poignet, tirant ma tête en arrière, ce qui avait provoqué des picotements au niveau de mon cuir chevelu, je poussais presque un sanglot.
- Que s'est-il passé entre toi et Arya Miller ? Avait t'elle maugréer.
Entre Arya et moi ? Qu'est-ce que madame Jones racontait, il ne s'était strictement rien passé. Il était évident que je ne pouvais pas lui répondre avec ce bâillon dans la bouche, c'était donc une question rhétorique.
Kendall qui maintenait fermement ma cambrure sous une de ses mains pour maintenir mes fesses plaquées contre le haut de ses cuisses fit passer à l'aide de son autre main quelque chose d'extrêmement froid sur mon clitoris : un glaçon. Je frissonnais par-dessus la fine couche de sueur qui recouvrait ma peau. Je poussais une profonde inspiration, serrant les dents. Je haletais tant mon corps était confus et mal mené. Je ressentais une chaleur brûlante dans mon vagin, mais mon clitoris était, lui torturé par le froid.
- J'ai vu son regard Atlantis, elle t'approche comme si elle te possédait ! Avait tempêté Madame Jones en ne cessant de passer le glaçon sur mon bouton.
J'avais hurlé en guise de réponse à son geste et à ce qu'elle disait, je risquai de faire un arrêt cardiaque. J'étais prise de spasmes et de vertiges. Qu'est-ce que Kendall racontait, je n' y comprenais rien.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé durant ce court délai qui a autant pu la mettre en confiance ?
Madame Jones relâcha brutalement mes cheveux, et ma tête retomba sur le matelas gonflable. Sans que je ne m'y attende elle retira le didlo qui vibrait toujours en moi, d'un seul coup. Je ne me retins pas de gémir fort, mon corps se délecta de cette soudaine liberté, mais étrangement, je voulais de nouveau me sentir remplie, mais cette fois avec pour issue, un soulagement. Je voulais que Kendall me prenne, fort, qu'elle passe sa langue sur moi, qu'elle me fasse venir.
Madame Jones semblait comprendre que j'étais au bord du séisme puis qu'elle fit passer le glaçon sur toute ma vulve. Elle me fit alors brutalement me tourner, je me retrouvais ainsi vulgairement couchée sur le dos, une jambe plié l'autre tendue en l'air : mon mollet reposant sur l'épaule de Kendall. Je vis enfin son visage, il était crispé, rouge, ses pupilles dilatées, elle était en sueur, en brassière blanche, je ne me souvenais même pas du fait qu'elle s'était débarrassée de sa veste et de son haut, je regrettai de n'avoir pu profiter de cette vue plutôt, ses tétons étaient dur sous le coton et son ventre musclé et parfaitement dessiné me fit saliver. Madame Jones était tendue par le désir et.. la colère ?
- Tu ne vois donc pas que ta chère amie rêverait de te voir aussi trempée pour elle ? Avait t'elle dit elle sur le ton d'un juron en faisant toujours passer le glaçon sur toute ma vulve, accordant un léger répit à mon clitoris.
Le glaçon qui fondait sur moi se mélangeait à ma liqueur et ruisselait sur ma peau.
Madame Jones le plaça ensuite au niveau de mon entrée où elle le laissa fondre, ne me laissant même pas le temps de répondre aux accusations qu'elle portait. Elle plaça alors sa main glacée autour de mon cou, elle le serra légèrement en bougeant son bassin entre mes cuisses. Son regard s'était planté dans le mien et ce que j'y vu me donna la chair de poule, mon souffle était légèrement retenu et de petites larmes coulèrent sur mes joues. C'est alors que Madame Jones enfonça deux doigts en moi brutalement et qu'elle se mit à faire de féroces va et vient, je gémis extrêmement fort et le bâillon tira sur la commissure que mes lèvres.
- Mais je suis la seule qui te baise Atlantis, avait t'elle déclaré dans un gémissement rauque.
Le 4x4 bougeait dans tous les sens au rythme de notre cadence. Kendall était effectivement en train de me baiser, avec une brutalité que je ne lui connaissais pas encore, elle s'enfonçait fort et profondément, comme si elle cherchait à laisser une trace de son passage en moi. Mes yeux me picotaient, et ma jambe se tendait de plus en plus sur l'épaule de Kendall, ma tête était complètement renversée en arrière et je tirai sur mes tétons durs, griffant légèrement la peau de mes seins. Les deux doigts de Madame Jones rentraient et ressortaient à une vitesse folle, j'étais prise dans un tourbillon de froid et de chaleur qui me laissait au bord de l'inconscience.
- Et je veux que tu t'en souviennes à chaque instant.
Elle rapprocha son corps luisant de sueur du mien, le coton de sa brassière chatouillant ma poitrine, tandis qu'elle s'enfonça d'avantage en moi Kendall murmura à mon oreille :
- Je te baiserai jusqu'à que tu ne puisses plus t'asseoir s'il le faut pour que tu te souviennes du fait que personne ne t'approche.
J'étais au bord, je l'avais supplié sous mon bâillon d'aller plus vite, plus fort, mes cris étaient également étouffés, c'était tellement douloureux que s'en devenait bon.
- Per-sonne.
Deux coups, parfaitement maîtrisés et mesuré. Tout mon corps se contracta et je fus prise d'un énorme spasme, je jouis violemment en plantant mes ongles dans le dos de Kendall.
Elle se retira de moi et je me préparais à laisser mon corps épuisé se relâcher totalement mais Madame Jones en avait décidé autrement, elle attrapa ma taille de nouveau pour me remettre à quatre pattes, je n'étais pas certaine d'avoir la force de me faire prendre une nouvelle fois bien que j'en mourrais d'envie, j'avais été tellement frustrée ces deux derniers jours que j'en voulais encore mais je ne sentais même plus mon corps. À ma grande surprise, Kendall détacha le bâillon et après avoir baissé son pantalon elle se glissa en moi l'aide d'un harnais. Elle me prit durement, je me demandais entre autre si elle se trimbalait toujours avec un harnais à sa portée.
Le souffle haletant, à quatre pattes, j'avais la tête qui tournais. La voiture était secouée dans tous les sens les vitres embuées par nos souffles brûlants et je hurlais comme une folle, à la fois de douleur et de plaisir. J'étais au bord de l'évanouissement et Kendall grognait d'une manière si rauque et puissante que je savais qu'elle ne me lâcherait pas tant que je ne serai pas complètement à bout de souffle, écroulée, défoncée. Elle me baisait brutalement, sauvagement. Kendall fit se coucher le haut de mon corps, me refaisant me cambrer à souhait, elle agrippa à ma taille pour me prendre plus profondément, je ne pus retenir les sanglots qui m'échappèrent, j'ignorai qu'il était possible de sangloter de plaisir.
Nous vînmes ensemble dans un fort et profond gémissement, je m'écroulais et Kendall en fit de même contre mon dos. J'étais épuisée et remontée, Kendall m'avait traité avec brutalité et je trouvais tout ceci injustifié, je voulais dire toutes ces choses, mais j'étais tellement effondrée que j'en étais incapable.
- Je déteste le jour de mon anniversaire Atlantis, murmura t'elle dans mes cheveux, créant une vague de frissons sur ma peau.
Pour la première fois, Madame Jones venait de se confier à moi sans sollicitation de ma part. C'était sans doute la chose la plus inattendue à cet instant.
La fête organisée à son insu, ma proximité avec Arya, son anniversaire qu'elle détestait, j'imagine que ça faisait beaucoup d'un coup.
...
Je fus réveillée par de légères secousses, je vis d'abord plusieurs lumières, et entendis ensuite quelques voix qui ne me semblaient pas familières. Il y avait un lourd bruit en fond, cela ressemblait au bruit d'un énorme moteur. Je sentais également un vent fort souffler dans ma direction.
Je n'avais aucune idée d'où je me trouvais, mais une chose était sûre, je n'étais pas sur quelque chose de stable, mon corps était légèrement secoué de haut en bas, comme si quelqu'un me portait dans ses bras. Je me mis à paniquer. Comment avais-je pu dormir aussi profondément ? Moi qui avais habituellement un sommeil si léger.
Je tentais de soulever ma tête qui pesait une tonne, mon nez se frotta alors à quelque chose, de doux : de la peau. Une odeur sucrée envahit alors mes narines et me réchauffa tout le bas-ventre. J'aurai pu reconnaître cette odeur parmi mille. J'étais donc en « sécurité ».
Je clignais difficilement les yeux, une migraine me tortura immédiatement. Je l'ignorai, j'avais encore les idées floues, mais il fallait que je sache ce qu'il se passait exactement. Je luttais donc pour ouvrir les yeux. Lorsque j'y parvins et que ma vue fut claire, je me mis enfin à distinguer les choses correctement. Je me trouvais dans les bras de Madame Jones tel un enfant, la tête contre son coup et enroulée par un plaid. Ses bras sous mes genoux et au niveau de mes aisselles. Le vent soufflait dans les cheveux corbeau de la belle femme qui me tenait, les ébouriffant. Cette vision était à couper le souffle.
Je détachais à contre-cœur mon regard de Kendall pour faire un tour rapide des environs. Nous étions visiblement sur une piste de décollage et d'atterrissage. Il y avait deux hommes qui marchaient près de nous, dont l'un était Jack. Nous nous dirigions vers un avion tout noir qui me paraissait énorme, sans doute le jet privé de Kendall.
- Désirez-vous que je porte madame Kayslar afin de vous soulager ? Entendis-je.
C'était Jack. Les bras de Kendall se crispèrent autour de moi.
- Allez plutôt vous adressez au commandant en mon nom, répondit sèchement Kendall.
La froideur de la voix de madame Jones me rappela ce qui s'était passé dans son 4x4, sa brutalité, ce que j'avais vu dans son regard, je frissonnais, j'en étais encore sous le choc et me demandais si j'étais réellement consciente de ce dans quoi je m'étais fourrée.
Madame Jones était en train de monter les marches de son jet lorsque mes paupières se firent lourdes de nouveaux.
- Rendors toi bébé, la route est encore longue, me souffla Kendall qui venait de remarquer que j'étais éveillée.
...
Bip.
- Madame Jones, ici le commandant de bord, l'arrivée à destination est estimée dans deux heures. Je répète, l'atterrissage est prévu pour huit heure, heure locale.
Bip.
Je me relevais brusquement, me sortant de mon sommeil profond, comateux. J'avais l'impression d'avoir dormi pendant des jours entiers.
Je regardais autour de moi et je mis quelques instants à me rappeler où j'étais. Je me trouvais dans une pièce, presque entièrement blanche, cela me donnait l'impression d'être sur un nuage, hors du temps. C'était une spacieuse suite, parfaitement équipée. J'étais déjà montée dans un jet privé : celui de la famille Miller, mais jamais je n'avais vu pareil endroit à celui ci, j'avais du mal à réaliser que j'étais dans un engin qui traversait le ciel.
La couleur rosée du ciel qui se reflétait dans la suite grâce aux nombreux hublots, rendait le tout encore plus époustouflant.
Je n'arrivais pas à croire que j'étais réellement dans un jet, en train de me rendre à je ne sais quel endroit, sans même avoir prévenu..
- Putain ! M'écriais-je je en cherchant mon téléphone un peu partout sur le lit.
Il n'y était pas.
Je me demandais ce que j'avais bien pu en faire ou plutôt ce que madame Jones avait bien pu en faire. Je me levai brusquement, mon entre-jambe me brûla dès mon premier pas, et je jurai en maudissant Kendall, elle m'avait fait mal ou plutôt elle m'avait marqué de l'intérieur. Elle m'avait baisé jusqu'à ce que je n'ai plus la force de rester éveillée et que je tombe dans cet état presque comateux. J'avais mal partout, tout mon corps était engourdis.
Ne sachant pas absolument pas vers ou me diriger j'ouvris la première porte que je vis : elle me mena à un petit couloir, avec au bout une salle de conférence grandiose. Au bout de cette salle, il y avait une porte, je l'ouvris brusquement et tombait sur une pièce qui était un bureau, celui ci était semblable à l'identique au bureau de Kendall au siège de Jones Company, en bien plus petit certes. Je me demandais comment il était possible d'être aussi maniaque au point d'avoir une réplique de son bureau à chaque endroit qu'elle possédait.
Je m'apprêtai à sortir bredouille de la pièce lorsque je remarquais une silhouette au coin du bureau, en dessous d'un hublot. Elle était assise sur une chaise, dos à moi, dans un débardeur noir et les cheveux attaché en un chignon bas. Un silence apaisant régnait dans la pièce, je ne savais réellement ce que Kendall était en train de faire, mais j'allais l'interrompre, nous avions apparemment pas mal de chose à régler.
Je me raclai la gorge. Madame Jones se retourna doucement et un sourire strict se dessina sur ses lèvres. Mon cœur se serra.
Arrête de la regarder comme une débile.
- Hum, bon-bonjour bafouais-je. Je cherche mon téléphone, dis-je bêtement.
Kendall se releva de la chaise et posa une sorte d'agenda et un stylo qu'elle tenait dans ses mains. Ça ressemblait à un journal intime, est-ce que Kendall avait sincèrement l'air de quelqu'un qui tenait un journal intime ? Pas vraiment. Mais peut-être bien après tout, elle était humaine donc elle avait forcément une manière d'extérioriser les choses. Je me rendais compte que je ne la connaissais absolument pas, je n'avais aucune idée de qui elle était, ce qu'elle aimait. D'accord, nous n'étions pas un couple, mais tout de même, c'était la moindre des choses d'apprendre à réellement nous connaître.
Kendall s'approcha de moi, et m'embrassa fougueusement, sa langue vint caresser la mienne et elle m'entraîna dans une danse affolée, mon corps couverts seulement de mes sous-vêtements, à la merci de ses mains qui les compressaient contre son corps à elle chaud. Un gémissement profond s'échappa de ma bouche, Kendall recula, et je me retrouvai alors complètement sonnée.
- Bonjour, murmura t'elle en reprenant son souffle.
Elle sortit ensuite mon téléphone de la poche de son jean slim - qui au passage mettait ses fesses en valeur d'une manière indécente - avant de me le tendre. Son visage était tiré, elle semblait fatiguée, moralement épuisée, elle tenta de prendre un air impassible, mais son regard ne mentait pas.
- J'ai envoyé un message à Derreck avec ton téléphone pour le prévenir que tu voyageais, m'informa t'elle.
J'écarquillai les yeux, elle n'avait tout de même pas osé ?
- Je me suis faite passer pour toi, précisa t'elle.
Sa voix était terne, morose. Ce n'était pas vraiment fameux comme méthode, mais l'essentiel était que mon frère était informé et pas en train de lancer un avis de recherche.
- Merci, soufflais-je.
Son regard me scrutait et je ne pouvais m'empêcher de baisser les yeux tant je la trouvais intimidante.
- Où est-ce qu'on va ? Dis-je en m'avançant vers l'un des hublots, mis à part un lit de nuages rien d'autre n'était visible.
J'espérais qu'elle n'allait pas jouer la carte de la surprise, mais elle ne semblait pas d'humeur.
- À Punta Mita, répondit t'elle directement. C'est une petite île privée au sud Ouest du Mexique, à cinq heure trente de New York en vol.
Je ne pus cacher mon étonnement, je ne m'attendais pas à ce que l'on quitte le pays, simplement à ce que l'on change d'Etat.
- Tu adoreras, c'est un endroit que n'importe qui adorerait.
Je me demandais si elle avait emmené toutes ces soumises à cet endroit, si elles avaient « adoré » ou encore si elle y avait emmené Maria ? Certainement.
J'ignorai le sentiment désagréable qui m'envahit alors. Kendall se tenait debout les bras croisés et c'est grâce à la lumière du soleil qui se levait que je pus discerner les légers cernes sous ses yeux. Est ce qu'elle était restée éveiller toute la nuit ?
- Est-ce que tout va bien ? Me contentais-je de demander, inquiète.
Elle se reprit.
- Tu te trimbales en sous-vêtements alors que des employés se trouvent dans cet avion : alors non.
Gênée, je détournais mon regard. C'était petit de sa part, j'essayais simplement d'être gentille. Nous nous fixâmes quelques instants et je finis par baisser les yeux, elle était aussi fermée qu'une huître, il était impossible de discuter avec elle.
- Tu as été brutale hier, dis je prudemment, tu étais énervée donc je sais que ça ne va pas, persistais-je.
Elle eut un rictus.
- Je suis toujours brutale Atlantis.
Mon sang chauffa dans tout mon corps, et j'eus des frissons. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle vit qu'elle m'avait prise de court.
- J'ai essayé de te parler de la fête, mais tout est allé tellement vite, me justifiais je en ignorant ses tentatives de déstabilisation. Est ce que tu m'as puni pour ça ?
Elle continuait à me fixer, sans cligner des yeux une seule fois.
- Je ne t'ai pas puni, sinon je t'aurai annoncé ta punition, déclara t'elle calmement en s'appuyant sur son bureau.
Je soupirai, résignée, je n'avais pas pas le cœur à jouer aux devinettes, Madame Jones sembla le comprendre puisqu'elle ajouta :
- Je ne t'ai rien reproché et je ne te reprocherai jamais rien concernant cette fête, s'il y a une personne à blâmer pour cela il est évident qu'il s'agit de Marie Anne, clarifia Kendall en avançant doucement vers moi.
Mes mains devinrent moites, je ne me rappelais pas avoir déjà trouvé une personne aussi sexy dans un jean slim et un débardeur noir. Ses yeux ne quittaient pas les miens et cela me donnait plus que chaud.
- Tâches simplement de te souvenir que je ne fête jamais mon anniversaire, je déteste que l'on me le souhaite, et qu'il ne te vienne jamais à l'idée d'organiser quoi que se soit pour moi ce jour-là. Je suis toujours de très mauvaise humeur d'ailleurs ce jour là.
J'étais ébahie, je n'avais jamais entendu rien de tel. C'était étrange, mais surtout, j'étais choquée d'entendre que Kendall envisageait que notre "relation" puisse s'étendre aussi longtemps, jusqu'à son prochain anniversaire. Madame Jones me contourna en faisant le tour de son bureau.
- Pourquoi ? Demandais-je subitement en ne lui faisant pas part de mes pensées.
Elle était en train de marcher lentement, dos à moi, elle ignora royalement ma question, continuant sur la lancée de ce qu'elle disait :
- Ce qui me contrarie, c'est que tu ne sembles pas vouloir analyser les situations de manière objective.
Elle s'était retournée vers moi pour me dire ça. Et je sus immédiatement où elle voulait en venir.
- Tu fais une réelle fixation sur Arya, tu t'imagines des choses... M'exaspérais-je.
Kendall s'approcha de moi avant de répondre du tac au tac.
- Elle te regarde avec envie.
Je passais une main dans mes cheveux puis pinçais l'arrête de mon nez. Kendall s'approcha encore.
- Elle flirte avec toi.
Je soupirai. Kendall me foudroya du regard.
- Et tu ne fais rien pour arrêter cette mascarade.
Je m'apprêtais à répondre que « non, n'importe quoi ! », mais Kendall me devança :
- Est- ce qu'Arya Miller te plaît ? Me demanda froidement Kendall.
Choquée, je restais bouche bée quelques secondes. Mon sang se glaça, elle était tellement directe.
Comment pouvait-elle me demander ça ? Comment pouvait-elle ne serait ce que douter de moi ? Ce n'était pas moi qui avais une ex fiancée acharnée sur le dos. Cette histoire avec Arya commençait sérieusement à me taper sur le système, je pouvais comprendre que Kendall soit jalouse, mais là ça tournait à la paranoïa.
- N-non ! Criais-je presque.
Toc. Toc.
Kendall se figea et son regard me détailla de haut en bas.
- Qui est-ce ? Demanda t'elle.
- Madame Jones, c'est Jack, répondit une voix grave.
Son corps se détendit légèrement.
- Est ce que ça peut attendre ? Lança Kendall sans me quitter des yeux.
La réponse vint au bout de quelques secondes.
- Je crains que non.
Kendall demanda à Jack de patienter un instant et elle attrapa un gilet assez long accroché à un porte manteau discret puis me fit l'enfiler. Il m'arrivait aux genoux, Jack fut ensuite invité à entrer. Il me salua d'une manière très solennel avant de s'adresser à Kendall.
- Votre marraine est arrivée à destination. Elle vous demande au téléphone.
Kendall le remercia avant qu'il ne s'éclipse.
- Tu ne peux pas porter des accusations à tout bout de champ. Lançais-je une fois la porte refermée. Tu refuses de me dire la moindre chose, toutes nos conversations tournent à de la démonstration de force, lançais-je. Tu me demandes de te faire confiance et je le fais. Mais toi, tu ne me fais pas confiance !
Les joues de Kendall étaient désormais rouges pourpres, je ne l'avais jamais vu comme ça.
- Est ce que tu peux me faire confiance s'il te plaît ? Arya est ma meilleure amie, il ne se passe strictement rien entre nous, dis je doucement. Sinon je n'aurai jamais signé ce contrat.
Je m'attendais à ce que Kendall s'offense de la manière dont je lui parlais, à ce qu'elle le prenne mal. Cependant, elle fit tout autre chose, elle s'approcha doucement de moi et passa une main au niveau de ma nuque, puis rapprocha doucement ma tête de la sienne, elle déposa alors ses douces lèvres sur mon front.
- Je te fais confiance bébé, dit Kendall le visage doux. Et je refuse que l'on se chamaille ce week-end alors mettons cela de coté pour l'instant.
Un sourire se dessina sur mes lèvres et j'eus comme des papillons dans le ventre.
Qu'est-ce qui m'arrivait ?
- Maintenant, vas t'habiller, je te rejoins dans la chambre, je dois prendre ce coup de fil.
...
Avant que nous ayons atterris Madame Jones m'avait fait prendre un bon bain brûlant avec une douceur que je ne lui soupçonnais pas, elle m'avait savonné délicatement, sans chercher aucunement à m'allumer. Au contraire c'est moi qui l'avait désiré, ses mains sur moi, me mettant dans un état second, mais :
- Tu es épuisée bébé, avait elle dit en passant une main dans mes cheveux mouillés. Je t'ai suffisamment épuisé hier, tu mérites du repos.
Une hôtesse chaleureuse m'avait ensuite montré la panoplie de vêtements que Kendall avait fait prendre pour moi, j'avais ensuite pu rejoindre le cockpit et assister à l'atterrissage du jet, profitant ainsi d'une vue incroyable de la côte ouest mexicaine grâce au soleil qui venait de se lever. Kendall m'avait confié qu'elle avait passé sa licence de pilotage, mais elle ne semblait pas vouloir piloter ce jour-là et je n'en avais pas vraiment envie non plus. Cela me changeait de la voir aussi détendue, et dans son élément, je ne voulais pas la partager avec ces machines auxquelles je ne comprenais rien.
- L'atterrissage est ce que je préfère avait t'elle dit, la voix douce en se tenant derrière moi et en guidant ma main afin d'activer un levier, sous l'œil attentif du pilote et du copilote.
Ces deux derniers qui avaient pourtant l'air de bien connaître Kendall étaient très discrets voire invisibles, ne m'adressant la parole que lorsque c'était nécessaire. J'apprenais au fur et à mesure que Kendall n'aimait pas vraiment que je sois proche de ses employés, c'était compréhensible cependant cela tournait par moment à la paranoïa.
- Je vais les lui mettre, avait t'elle dit en prenant sèchement le casque audio du copilote qui avait eu l'idée de proposer de me le faire essayer.
Lorsque nous étions descendue de l'avion l'air chaud du Mexique avait embrassé ma peau, j'étais déjà détendue rien que par le fait d'être ici, c'était tellement inattendue, mais je ne me rendais pas compte à quel point j'en avais besoin. Alors que je croyais le voyage finis, Jack m'informa que nous devions prendre un hélicoptère pour nous rendre à la maison de Kendall située sur une partie privée de l'île qui n'était accessible qu'en hélicoptère. Pendant qu'il me parlait d'une manière très cérémonieuse et distante, Kendall s'était éloignée pour pouvoir entretenir une conversation téléphonique, sans être gênée par les bruits du moteur.
Elle avait troqué son jean pour un pantalon ample en lin bleu marine et un bustier en coton beige, ses cheveux étaient toujours attachés, mais des mèches rebelles se laissaient portées par le vent, et enfin elle portait ses éternelles lunettes de soleil. Elle était bien trop belle pour être réelle.
Cinq soumises. Plus, moi, six.
Le nombre ne cessait de se répéter dans mon esprit. Elles devaient sûrement toutes baver devant elle et finir par tomber amoureuse de ce corps, de cette vie de luxe. Hors mis ces deux choses, je ne voyais pas comment on pouvait tomber amoureuse de Kendall : elle était tellement distante, même si elle pouvait se montrer adorable, elle avait de réels problèmes relationnels. Être en couple avec elle devait être un réel fiasco.
La balade en hélicoptère avait été très brève, une vingtaine de minutes environ, et ça avait été un réel spectacle, Punta Mita était une île radieuse avec un paysage incroyable qui mêlait le bleu intense de la mer et le vert des hauts-reliefs. Kendall n'avait cessé de m'énumérer le nom de tel ou tel mont. Elle semblait connaître l'ile par cœur.
Combien de fois est-elle venue ? Avec combien de femmes ? Est ce qu'elle fait à chaque fois la même chose : sourire légèrement, en la fixant intensément, lui dire le nom d'une montagne qui était le lieu de pèlerinage de je ne sais quel peuple, regarder au loin le paysage et s'humecter les lèvres.
Je m'étais retrouvée intimidée devant tout le sytème de sécurité de l'immense palace de Kendall puis du palace lui même, ce n'était pas une maison mais bien un palace incroyable en face de la mer, avec une architecture qui permettait à l'habitation de se fondre parfaitement dans le décor. A l'entrée de la maison il y avait plusieurs cascades d'eau et une longue allée vers les escaliers de l'entrée en un verre qui contenait de l'eau, me donnant ainsi l'impression de marcher sur de l'or bleu.
Un petit groupe de musiciens locaux nous attendait sur le seuil de la porte jouant d'un instrument qui ressemblait à un ukulélé. J'étais bien trop gênée par la présence de Jack et de l'autre homme chauve également en costume, pour effectuer quelques pas de danse surtout que le regard lourd de Kendall ne me quittait pas des yeux.
Nous les remerciâmes chaleureusement lorsque se fut finit puis une dame svelte à la peau pâle et aux cheveux argentés nous accueillis :
- Atlantis, voici ma marraine, Anna. Marraine, voici Atlantis.
Évidemment : Atlantis ! Rien de plus, rien de moins. Je m'étais toujours demandé comment elle me présenterait. C'était toujours mieux que : ma soumise.
La femme m'avait offert un sourire, ce qui avait semblé lui coûter la vie. Elle m'avait ensuite tendu une main ferme avant de reporter son attention sur Kendall, je m'étais sentis mal à l'aise, décidément, entre le frère et la marraine, je n'étais pas gâtée.
...
- Voici ta chambre, affirma Kendall.
Elle avait dit ces mots en ouvrant une immense porte en bois massif clair qui donnait sur une chambre qui à elle toute seule faisait la taille de mon salon et de ma chambre réunis. Elle était dotée d'une immense baie vitrée qui offrait une vue incroyable sur la mer. Il y avait un dressing, un mini bar, un salon, un coin détente avec un hamac et enfin une salle de bain époustouflante qui semblait être suspendue au-dessus de l'eau.
Je courais vers la petite piscine qui était situé derrière la baie vitrée, au niveau de la terrassa de « ma » chambre. Je regardai le paysage époustouflant, des étoiles plein les yeux, je n'avais jamais rien vu d'aussi beau.
Kendall s'approcha lentement, un timide sourire sur le visage.
- J'adore l'eau ! Me justifiais-je comme une enfant.
Elle eut un rictus moqueur.
- Bien, nous baiserons dans l'eau alors, dit Madame Jones avec un sérieux qui me tortura tout le corps.
Un sourire malicieux se dessina sur mon visage, je remontais la robe blanche légère que je portais afin de pouvoir tremper mes pieds dans l'eau de la piscine. Kendall ne cessa de fixer mes jambes en se mordant la lèvre faisant augmenter à température de mon corps.
- Je te laisse profiter, dit elle finalement en détachant son regard de ma peau. Je vais m'installer dans ma chambre.
Je fronçais les sourcils.
- On-on ne dort pas ensemble ? Balbutiais-je.
Le visage de Kendall se figea et je me sentis bête d'avoir soudainement demandé ça, je me laissais emporter par l'engouement de ces mini vacances. C'était évident, nous n'étions pas un couple, nous ne faisions que coucher ensemble. Je sentis mon sang me monter aux joues, et Kendall se mordit la lèvre, un léger sourire sur le visage. Un bref malaise s'installa. Je ne l'avais jamais vu aussi détendue, légère. Si j'avais su que sortir des US la rendrait aussi détendue, nous l'aurions fais bien avant.
- Je reviens dans une dizaine minutes, nous allons manger puis nous irons nous baigner, dit finalement Kendall.
Elle mit un accent sur le dernier mot.
Je ne pus m'empêcher de la reluquer lorsqu'elle me tourna le dos pour quitter la chambre. Les pieds toujours dans l'eau, je me m'y à rêvasser, la tête en arrière, mon visage offert au soleil.
...
- Mange encore, m'ordonna Kendall.
Je regardais les restes du festin que nous avais préparé Anna, le ventre plein à craquer.
- Je n'en peux plus, Kendall, me plaignis-je.
De l'autre bout de la grande table rectangulaire Kendall me scruta froidement, les sourcils froissés.
- Mange.
Résignée, j'avalais encore un morceau d'un croissant fait maison.
- Il va falloir que je t'ouvre l'appétit, déclara Kendall comme si c'était la chose la plus normale du monde, il faut que tu manges correctement et suffisamment pour être tenir le rythme.
Elle se leva après avoir fini son café d'une traite.
- Finis ton croissant. Nous allons nous baigner, dit-elle comme si c'était la solution au problème qu'elle venait de poser.
...
- Je préfère monter sur la pirogue, dis-je à Kendall.
Elle venait de me demander si je préférais monter sur le yot puis plonger en pleine mer ou faire une balade en pirogue et revenir me baigner sur la plage. J'avais choisi la pirogue, car je trouvais cela très charmant et j'avais le sentiment que Kendall ne se sentait pas vraiment à l'aise face à l'objet, et j'adorais voir Kendall hors de sa zone de confort : évidemment.
Et pour une fois que j'avais le choix.
Je trempais mes pieds dans l'eau, et me dirigeai vers la large barque qui pouvait contenir une bonne dizaine de personne.
- Souhaitez vous que j'aide Madame Kayslar à s'installer ? Entendis-je Jack dire derrière moi.
- Non Jack, merci. Restez à quelques mètres de nous sur le jet ski afin d'être prêt en cas d'urgence.
Kendall remonta le bas de son pantalon et monta dans la barque, elle me tendit ensuite la main afin de m'aider à monter à mon tour. La barque bougea quelques peu, l'obligeant à me tenir fortement contre elle, sa main s'aventura sur ma fesse couverte uniquement par le bas de mon bikini et le fin tissu de mon paréo, elle la pinça, me faisant pousser un petit cri de surprise.
- Je n'ai jamais compris à quoi servent les paréos bébé, souffla t'elle dans mon oreille. Quoi que, je préfère préserver ce corps pour moi.
Je me mordis la lèvre.
Jack poussa la barque et Kendall rama puisqu'elle refusait que je l'aide. Lorsque la barque eu atteint un niveau moyen en mer, Kendall retira ses vêtements et elle me retira mon paréo en passant délicatement ses mains douces sur ma peau, j'en avais des frissons. Elle me regardait avec tellement d'envie que j'en avais mal au ventre.
J'avais envie que Kendall me prenne, là au milieu de la mer.
Elle se mordait la lèvre, et son bikini vert lui allait à merveille, il me donnait envie de goûter à sa peau parfaite encore et encore. Le soleil tapait contre notre peau, et seul le bruit des vagues qui s'échouaient plus loin se faisait entendre.
- Je ne ferai jamais à ta beauté, lança doucement Kendall comme une confession.
Mon estomac sembla se liquéfier. Nous nous tenions l'une face à l'autre chacune sur une latte en bois.
J'eus soudain une idée.
- Tu me fais confiance n'est ce pas ? Demandais je à Kendall.
Je la vis froncer les sourcils sous ses lunettes de soleil. Mes yeux s'attardèrent ensuite sur ses lèvres. Mon sang chaud commençait à me monter aux joues.
Je tentai de calmer mes ardeurs puis me levai prudemment, Kendall m'attrapa instinctivement les mains pour m'aider.
- Que fais tu Atlantis ? La barque va tanguer.
Je l'ignorai et m'asseyai sur elle, mes jambes de part et d'autre de sa taille. Kendall se figea. Elle releva ses lunettes de soleil afin de plonger ses iris ambres dans mon regard, son visage était crispé. Son corps était tout aussi chaud que le mien et je pouvais sentir mon intimité brûlante contre son bas ventre. Nos têtes n'étaient qu'à quelques centimètres.
- Tu as dis me faire confiance Kendall, déclarais je.
Elle hocha lentement sa tête, sur sa garde, le corps toujours tendu.
- Alors prouve le, la défiais je.
Sa mâchoire se crispa.
Je fis glisser mes mains le long de ses côtes, tortueusement, sans quitter ses lèvres des yeux tandis que la barque se laissait doucement portée par la légère agitation maritime.
Madame Jones m'attrapa fermement les mains et les maintinrent derrière mon dos.
- Détends toi, lui soufflais-je doucement. Montre moi que tu me fais confiance.
Ses mains ne relâchèrent pas leur prise.
Je ne décourageai pas, déposant mes lèvres sur la peau de son coup, je suçotais lentement.
- Cesses ce jeu tout de suite Atlantis, gronda t'elle avec une voix qui avait perdu quelques degrés.
Je remontais mes lèvres le long de son cou, et lui mordillai doucement le lobe de l'oreille. Un frisson lui parcourut tout le corps, je mouillais déjà, comme c'était bon de pouvoir la toucher ainsi.
- Ce n'est pas un jeu, murmurai-je, en plaçant de nouveau mon visage contre le sien. Relâche mes mains, détends toi et laisse moi un peu te toucher, juste quelques instants. S'il te plaît.
Son regard s'assombrit.
- Prouvez moi que vous me faites confiance Madame Jones.
Elle me fixa durant de longues minutes, puis elle relâcha lentement sa prise.
- Tu auras dix fessées après ça, et si je te demande de t'arrêter Atlantis tu as intérêt à le faire, immédiatement.
Je grimaçai mais je répondis tout de même :
- Oui madame Jones.
Elle plaça ses mains le long de son corps toujours aussi tendu, le visage froid.
Je passais délicatement mes mains sur le dos de Madame Jones, et sans qu'elle se ne s'y attende je relevais le haut de son bikini, libérant ses seins. Ses poings étaient serrés, cependant elle ne me demanda pas d'arrêter.
J'eus une vue imprenable sur la poitrine parfaite de Kendall, ses tétons étaient dur et d'une couleur rosée. Je les effleurai du bout des doigts, et Kendall expira profondément. Je voulais passer mes lèvres, mes dents ma bouche dessus, mais je ne voulais pas bousculer madame Jones, au risque qu'elle se referme complètement sur elle même.
Je touchai toujours ses tétons de mes doigts, et la respiration de Madame Jones était désormais saccadée bien qu'elle essayait de le camoufler.
Nous ne nous quittions pas des yeux, et cela provoquait une tension qui me faisait presque oublier où nous étions.
Je descendis lentement ma main le long de son ventre, et avec tout le courage du monde et malgré le regard menaçant de Kendall, je passai ma main sous le bas de son bikini.
Tout le corps de Kendall se glaça, contrastant avec la douceur et la chaleur brûlante de son entre jambe, totalement trempée. C'était la première fois que je la sentais et cela me fit pousser un léger gémissement, je titillais ses lèvres et...
La main de madame Jones se referma violemment sur ma nuque.
- Assez, m'ordonna t'elle le souffle court.
Dans le même élan, elle souleva un peu mon fessier, de manière à ce que je prenne appui sur mes genoux de part et d'autre de son corps. Après Madame Jones baissa le bas de mon bikini et frappa durement ma fesse, je poussais un petit cri. Simultanément, elle emboucha un de me tétons qu'elle me mordit si fort que la douleur se fit ressentir jusqu'à mon bas-ventre. Ma fesse me brûlait. Je me mordais une joue pour ne pas crier, mes fesses n'étaient pas encore guéries de l'épisode du 4x4 et c'était terriblement douloureux. Deux coups, puis trois, puis quatre. C'était atrocement douloureux. Un châtiment.
- Je suis désolée Madame Jones, la suppliais je, la voix faible.
Elle ne m'avait jamais fessée aussi fort.
- Je t'avais prévenu Atlantis, fut sa seule réponse.
Un sanglot m'échappa à la fessée suivante. Je devais être complètement irritée.
- Kendall Jones !
Madame Jones se stoppa complètement, elle s'empressa de tenter d'attraper mon visage entre ses mains, mais je tournais la tête, triste et énervée. J'avais simplement voulu qu'elle s'ouvre un peu à moi et je me retrouvais dans cet état pitoyable, des larmes coulant sur mes joues.
- Met ton paréo Atlantis, signifia t'elle en réajustant le haut de son maillot de bain. La mer s'agite brusquement, quelqu'un arrive vers nous.
Je me décalai brusquement de Kendall, m'asseyant sur une latte, la douleur me tortura, la barque bougea légèrement. Kendall chercha à m'aider, je préférerais encore sauter à la mer plutôt qu'elle me touche à cet instant.
- Ne t'approche pas de moi ! Lui hurlais-je en essuyant mes joues trempées.
Les yeux de Kendall s'écarquillèrent. Elle n'eut pas le temps de me répondre, car Jack arriva sur un puissant jet ski.
- Madame, le téléphone de Madame Kayslar ne cesse de sonner, j'ai pensé qu'il pouvait s'agir d'une urgence, lança t'il une fois à notre hauteur et le moteur coupé.
Peut-être que c'était Derreck, depuis le message que madame Jones lui avait envoyé, je ne l'avais pas rappelé, ou alors Arya.
Jack tendit l'appareil à Madame Jones qui me le tendit, je ne reconnus pas le numéro fixe qui m'avait appelé 6 fois. Et s'il était arrivé quelque chose à Derreck ou Arya ? Je rappelais immédiatement le numéro. On décrocha au bout de la troisième sonnerie.
- Bonjour Atlantis, j'espère que le soleil de Punta Mita vous sied bien, résonna la voix de Marie-Anne à travers mon téléphone.
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