- A quoi tu joue ? Me demande Alia

Dès qu'on est parti du cofee, j'ai vu qu'elle me regardait d'un air mauvais. J'ai quand même continué mes airs de bad-boy avec la sirène, du nom de Mia. Son prénom m'envoute et me fais un effet aussi étonnant que ses seins. Elle se prends un peu pour la queen du lycée, en plus mesquine. Ce qui est bien avec ces filles là, c'est qu'elles souffrent d'un manque de confiance en elle. Pour le combler, elles portent des habits provocants, disent merde à tout ce qui bougent, prennent un air méprisant, et couche avec le premier connard qu'elles croisent. Par chance, j'en suis un.

Je ne me gène pas pour lui montrer mes intentions, qui pour le coup, ne sont pas honorables. Elle nous fait "gentiment" visiter le centre commercial et je me suis arrêté dans une boutique de lingerie. J'y ai emmené Mia et lui ai offert un magnifique ensemble, pour la remercier. Il est aussi bleu que ses prunelles et, j'en suis sur, mettra parfaitement ses yeux en valeur. Pendant ce temps, Alia discutait en retrait avec Pedro, un brun un peu discret. Tout le long de la conversation, elle n'a pas arrêté de sourire et de rire. Elle avait l'air heureuse et non pas grâce à moi. Il n'y a rien de plus agaçant.

J'ai continué dans mon élan de séduction en faisant des blagues salaces et des sous-entendus sexuels. Comme prévue, Mia est rentré dans mon jeu et a clairement accepté mes avances. Ça présage un bon amusement. Cependant, je n'avais pas remarqué qu'Alia tendait l'oreille à ce moment là. Dès que Mia s'est absenté pour aller au pipi-room et que Pedro est allé cherché un truc dans sa voiture, Alia m'a plaqué contre le premier mur qu'elle a trouvé. Elle m'empêche de bouger en gardant un bras sur mon torse et de l'autre elle retient ma main. J'aurais préféré qu'elle me tienne ainsi pour m'embrasser mais non c'est pour me remettre à l'heure sur mon comportement. Chose que je n'ai pas l'intention de changer.

- Hum Alia, j'aime quand tu me plaque comme ça, commençais-je.

- La ferme ! On est pas là pour s'amuser alors arrête d'être... répugnant !

- Écoute Al, on est plus en mission alors faut se détendre et s'amuser un peu..

- Justement, quand on était en mission on s'est amusé, ne dit pas le contraire; et regarde ou ça nous à mener ! On fait de la survie Maceo, on ne peut pas se permettre de s'amuser !

- Ce n'est pas parce que je couche avec Mia qu'Andrea va nous retrouver !

- Oui ben peut-être que je n'ai tout simplement pas envie de te voir cou...

- Quoi de beau les agneaux ? retentit la douce voix de Mia. Je vous interromps ?

Alia relâche la pression sur mon torse pour me laisser me dégager. Alia allait dire quelque chose, quelque chose qui aurait tout remis en question. Et Mia vient de l'en empêcher. Je ne sais pas comment réagir face à ça. Mais d'un autre coté, je ne peux pas laisser paraître mes sentiments pour cette belle blonde.

Je me ressaisis et reprends mon air de connard.

- Selon Alia, je devrai me comporter un peu plus comme un gentleman avec toi.

- Ta sœur a de bons conseils ! Annonce t'elle, avec un sourire en coin.

- En effet, donc je t'invite au restaurant, si tu es libre ce soir.

- Et bien je ne peux pas refuser je crois.

- Non, et tu sera obliger de porter des escarpins et la jolie lingerie que tu viens d'acquérir.

- Hum, tu aimerais tester la marchandise ? Continue t'elle, tel un félin.

Je n'ai pas le temps de répondre qu'Alia s'en va en lâchant un gros Beurk. Mia émet un petit rire en pensant que c'est une vision fraternelle qui repousse Alia. Je laisse cette dernière regagner son nouveau jouet -Pedro- pour me concentrer sur ma nouvelle proie. Malheureusement je ne connais aucun des restau du coin, je n'ai plus de costard et j'ignore si j'aurais assez de monnaie pour payer sa part. Mais tant pis. Ce sera toujours plus simple que de dormir dans la même pièce qu'Alia, de la voir dormir, entendre son souffle sans pouvoir la toucher.

Je décide donc d'aller acheter une chemise et de prendre le reste dans ce que ma valise contient. Miss Mia, pendant ce temps, a trainé Alia dans 40 magasins pour trouver une robe.

Quand, enfin, Mia nous dépose au motel pour se changer, je file sous la douche. Alia en profite pour raconter à sa mère la journée que nous venons de passer. Elle n'oublie aucun détails, et précise que j'étais un peu trop concentré dans mon jeu de séduction. Quand je sors de la douche, Haneïa apprends que je viens d'inviter Mia au restau. Contrairement à se que je pensais, sa réaction est très positive. Elle me pousse dans les bras de la demoiselle et me prête même de l'argent. Je pense qu'elle fait ça pour que je me détache de sa fille. Alia essaie de lui faire entendre raison, en vain.

Je prends le volant et me retrouve devant le motel. J'éprouve des remords à y aller alors que je devrais être avec ma blonde et la surveiller. Mais je ne pense pas qu'elle ait eu des remords à rire avec Pedro. J'oublie ces pensées négatives et rejoins l'intérieur du cofee. Pedro fait du charme à une des serveuses. Je dois admettre qu'elle est mignonne. J'en parlerai plus tard à ma "sœur". Mia est attablé avec une quinzaine de personnes, et tous, sont pendus à ses lèvres pulpeuses. Elle porte une robe bleu et des escarpins de la même couleur. Quand elle m'aperçoit, elle se lève et me rejoins. Tous les mecs présents semblent avoir envie de me buter. Je passe un bras autours de sa taille et l'emmène dans la voiture.

- J'imagine que tu ne sais pas où aller ? Me devance t'elle.

- Pas vraiment. Tu connais un endroit sympa ?

- Évidemment. C'est pas pour les pauvres je t'avertis

- Alors nous sommes habillé en circonstance.

J'écoute ses instructions quand elle me dit de tourner à droite ou à gauche. Nous débouchons sur un hôtel très éclairé. Plusieurs personnes font la queue pour entrer mais Mia semble connaître le videur et nous passons devant tout le monde. La musique est sensuelle, la lumière tamisée. Au lieu de trouver des chaises avec des tables, c'est une ambiance un peu plus privée. Une femme nous emmène dans une salle puis referme la porte. Nous prenons place sur des canapés et un petit train fait défilé la nourriture; le tout sous une lumière bleuté. Je n'ai jamais rien vu de tel. Qu'est ce que j'aimerais qu'Alia voit ç... Non ! Cette soirée est à moi.

Je prends quelques assiettes puis, enfin rassasié, je me colle un peu plus à ma sirène. Elle me regarde de son regard perçant, avec une mine joueuse. Je regarde la peau délicate de son cou avec insistance. J'ai vraiment envie d'y goûter. Le néon bleuté transforme sa peau pâle en quelque chose d'extraordinaire. Je descends mon regard sur sa poitrine. Elle ne porte pas de soutient gorge, et, je remarque à travers sa fine robe qu'elle pointe.
- si tu veux jouer avec, dit elle d'un air défier, tu n'as qu'à demander.
Elle termine sa phrase par un clin d'œil auquel je répond par un sourire en coin.
- Et bien, je dois admettre que j'ai pas eu de dessert. Et tu as l'air délicieuse ce soir.
- Vraiment ? Rigole t'elle, pour en être sûr, il faut goûter.
- C'est bien mon intention.

La pièce s'est largement réchauffée et je vois que Mia se prends très vite à mon jeu de séduction.

Je décidé de me lever et lui susurre que je vais au toilettes. Elle m'attends sagement dans la salle. Quand je passe devant le comptoir, j'annonce à la serveuse que ce soir c'est madame qui paye. Je regagne ma voiture et l'espace d'un instant j'en viens à me dégoûter. J'allume la radio et me ressaisis.

C'est au bout de trente minutes qu'une Mia énervée me rejoint.
- À quoi tu joue ? S'écrie t'elle
- À rien.
- T'es un mauvais garçon j'ai compris, mais t'avais vraiment besoin d'en être un avec moi ? Après la soirée qu'on a passé ?
- Je ne te connais pas plus que ca, je réponds en démarrant la voiture. Et puis, ce serai vraiment mal de te faire du favoritisme.
- Mais tu veux quoi au juste ?
- Et bien, que tu me donne une raison de ne pas être mauvais avec toi.
- Tu crois vraiment que je vais coucher avec toi après ce que tu viens de me faire ?

Je m'arrête à un carrefour isolé et la scrute profondément. Je vois bien que ca la met mal à l'aise. Je regarde sa clavicule et décide de la goûter. J'embrasse sa peau avec douceur et ça lui plait. Elle pousse un gémissement puis pose sa main sur ma cuisse. Elle remonte doucement puis caresse mon membre.
Je retire ma tête de son épaule puis recommence à la regarder intensément.

- Je ne sais pas si tu va coucher avec moi, mais je sais que tu en as envie.

Tout à coup, Mia défait sa ceinture. Je recule mon siège et la laisse s'installer sur moi, jambes écartées. Elle s'adosse contre le volant puis commence à m'embrasser. D'abord elle y va lentement puis ses mouvements deviennent plus rapide, plus torride. Elle appuie son bassin contre mon érection quand je lui retire son teeshirt.

J'ai gagné.

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