Chapitre 11

[ Pdv Olive ]

Il part sans même un regard. De mon côté je fixe sa silhouette qui disparaît en me demandant si oui ou non il est de mise de le suivre. Après tout, je viens de terminer mon délicieux déjeuner alors pourquoi j'ai envie de le suivre ?

A la fois je me sens un peu coupable de son humeur désastreuse, j'ai tirer des conclusions hâtives et j'ai bien compris que Zéphyr à parler de ça avec les Williams pour justement me faire réaliser.

Mais pourquoi le faire ?

Et pourquoi de ce fait je me sens coupable de l'avoir directement jugé sans lui laisser le temps de plaider sa cause ?

Il a tué, il m'a kidnappé ! Je n'ai rien à lui faire part. Je n'ai rien à me sentir coupable. Je n'ai  fait que vivre. Est-ce vraiment une raison à mon malheur ? Est-ce que exister est une excuse pour vivre tout ça ?

Elle m'aurait sûrement dit de me battre, avec un de ses sourires adorable elle aurait eu ses mots " La vie est pas toujours compliqué mais bats toi pour chaque petite parcelle de lumière que tu pourras gagner ", elle a tellement de bonne envie et surtout de positivité.

Avant je pensais que ceux qui se ressemblent s'assemblent forcément, bien que juste ce théorème connaît un contraire. Un contraire qui est aussi totalement vrai, celui qui dit que les personnes opposées s'attirent.

Et ses personnes opposées s'attire car justement elle se compose, ou du moins se complète. Par exemple, prenons Anaïs.

Anaïs est quelqu'un de très joyeuse, drôle, douce, bienveillante, optimiste et positive. C'est quelqu'un qui adore les papillons, les livres, les mangas ou bien même simplement le vélo et les sorties l'été.

Et prenons moi. Nous sommes amis depuis le jardin d'enfance et pourtant…

Et pourtant je suis plutôt négative et entièrement pessimiste. J'aime le sarcasme et l'ironie. J'adore les maths et les sciences et je n'aime pas forcément les matières littéraires. Ce qui me passionne c'est la danse, depuis petite. J'aime la danse et la nature. Je ne suis pas proche de ma famille et je suis loin d'être sociable.

Et puis ne serait-ce que physiquement ! Je suis plutôt fine, peut être trop a cause de la danse, j'ai les cheveux mi long, boucles et blanc. Et les yeux vairons.

Alors qu'elle elle est plutôt petite, enfin plus que moi, ses cheveux sont brun, plutôt pas trop lisse mais pas bouclés non plus. Ils sont plutôt épais en vérité, et surtout ils sont noirs corbeau, tandis que ses deux yeux sont bleus.

Oui, nous sommes la définition du contraire. Et pourtant pas toujours. Sur certains points nous sommes les mêmes. Alors j'imagine que j'ai un doute exact quelque part..mais...m'attirera til ou sera til au contraire la personne que je haïrais ?

Telle est la

-Olive.

Non pas Miaou, on as dis question.

-Olive !

Mais quoi ! Fais ta commande de pizza ailleurs s'il te plaît ! Tu me dérange dans mes pensées!

Un moyen ment brusque, un mouvement brusque sur ma gauche et dans une habitude voir même dans un mouvement réflexe mes bras se lèvent pour cacher ma tête et je sens mon corps trembler.

Encore. Il est là. C'est fini. Pourquoi? Tout...tout…

-Olive ! Olive ! C'est Zéphyr !

Zéphyr ? Je retire doucement mes bras de ma tête et en relevant mon regard bicolore je tombe sur celui inquiet du rouquin.

Et c'est à ce moment que je me rends compte de plusieurs choses.

Tout d'abord je fixe mon déjeuner sans le manger, bien trop perdu dans mes pensées.

Et en second temps j'ai réagis comme un enfant battu dans une cuisine devenu silencieuse et surtout entouré de trois garçons qui font partit d'un stupide gang.

J'attrape mon bol avec empressement et j'ignore tous les regards alors que je part en courant. J'entends des pas me suivre avant de finalement s'arrêter sans que je comprenne pourquoi.

Personnellement je cours, je cours juste jusqu'à atteindre n'importe quelle endroit. N'importe quel endroit qui pourrait m'apporter un semblant de paix.

Juste un peu…

Loin des souvenirs.

Loin de tout.

Je finis par trouver une porte, une porte que je pousse et qui me donne directement sur la cour.

Ma respiration est rapide, je devrais sûrement reprendre à courir le matin avant que mon cardio rejoigne ma santé mentale dans le congèle au fond de la mer méditerranée.

Je pose mon front contre la porte en savourant le vent frais qui glisse le long de ma peau. Je referme doucement la porte en savourant cette liberté.

J'observe l'entourage, et comme ce que je vis de l'intérieur le jardin est verdoyant, propre et surtout apaisant. De loin je remarque un sol pleureur et je souris tout en me dirigeant vers lui. Je fais vite pour ne pas qu'un des gardes remarque ma présence et le temps de ma course je sourit en tenant mon bol.

La je suis libre, la je suis entièrement libre alors que mes pieds nus foule l'herbe encore fraîche, que mes cheveux se balancent au gré du vent et que le pull bien trop grand pour moi me laisse faire chacun de mes mouvements.

En quelques secondes, qui me paraissent à la fois trop longues et trop courtes, j'arrive ici et me glisse à l'abri des regards pour m'asseoir contre son tronc.

Je ferme les yeux et rejette la tête en arrière avec un léger rire.

Vous voyez le rire après avoir fait une bêtise quand vous étiez enfant ? Ce rire après que la pression / tension / adrénaline soit retombé ?

Finalement c'est la fin qui le fait retourner à un état plus calme, et je commence a déguster avec délice mon bol préparé par mes propres soins. Alors que j'avais presque fini mes bouts de banane, un bruissement dans les feuilles et une masse tombant me font sursauter.

Je reprends mon souffle avec cette fois un rire nerveux et j'observe les allants tours. C'est une pomme ?

Non, ça ne peut pas être une pomme. Les pommes tombées des pommiers aux dernières nouvelles.

Finalement mon regard tombe sur deux yeux noisettes clairs, un chaton. Un chaton à l'air craintif me fixe, ses poils roux vole un peu à la légère brise qui traverse les feuilles et il semble vouloir se tapisser au fond d'un trou.

Pourtant, chaton, tu n'es pas une souris. Donc tu ne peux pas te cacher dans un trou

Lentement, pour éviter de lui faire peur, j'attrape un bout de banane et le tends vers lui. Avec ce même regard terrifié il fixe ma main, la faim sûrement plus forte que la peur il se rapproche et mange le bout. Je fais donc de même avec d'autres bout de fruit et il finit par être totalement coller à moi a manger.

O : Faudra te trouver un nom, deuxième rouquin.

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