partie 7 . promesse

La main sur la poignée de la porte, j’hésite à l’ouvrir. La porte ouverte je ne vois personne, donc je vais dans le placard me trouver de quoi manger. J’envoie en message ce que j’ai fait et ensuite elle me dit de sortir m aérer alors je prends un sac avec mes clefs, mon portable (j’ai amino sur portable aussi), une bouteille d’eau, un petit cahier et un crayon de bois. Une fois dehors le soleil m’aveugle mais ça fait du bien bon j’ai peur qu’une personne vienne. Courage il faut que j’avance sinon je le ferais jamais, je veux honorer la promesse que j’ai faite à Athéna. Où je vais aller ? Je sais au parc où j’allais souvent quand j’étais petite quand mes parents faisaient encore attention à moi.

Au parc je m’installe sur un banc, je profite d’observer, redécouvrir ce tendre paysage de mon passé. Muni de mon cahier je tente d’écrire une poésie, « écrire c’est crier en silence » cette phrase tourne dans ma tête. Une voix me sort de mes pensées :

« -garçon : Bonjour, je peux me mettre à côté de toi ?

-Elena : heu oui bien sur

-garçon : merci, on s’est pas déjà vu quelque part ?

-Elena : Je ne pense pas

-Garçon : je m’appelle Akira et toi ?

-Elena : moi c’est Elena.

-Akira : Ah oui je me disais bien je te connaissais indirectement, tu es la fille qui a été harcelée au lycée.

- Elena : Si c’est pour me parler de ça te peux partir.

-Akira : mais non je vais rien te faire, je veux t’aider.

-Elena : bon ok de toute manière je suis pas à ça près »

Je lui raconte toute l’histoire en détail jusqu’à maintenant, il n’a pas l’air méchant.

« -Akira : tu as pensé au numéro vert le 3020

-Elena : c’est quoi ?

-Akira : c’est pour parler de tes harcèlements avec des professionnels et tu as un autre numéro vert c’est le 0800 200 000 pour le cyberharcélement en plus c’est gratuit, tu gardes l’anonymat et out ce que tu dis reste confidentiel.

-Elena : je ne sais pas je n’aime pas en parler surtout à des adultes

Au loin, un homme qui tient la main d’une femme, il vient de l’embrasser sur la bouche mais c’est mon père. Je n’en crois pas mes yeux, il trompe maman. Il me regarde et semble pas me reconnaître donc m’ignore, je pleure, Akira ne comprend pas soudainement je quitte le banc en courant, Akira court après moi mais je n’avais pas vu ni entendu, ...

Tout autour de moi c’est lumineux. Mes parents à côtés de moi ont l’air heureux et me disent de venir les rejoindre. Ça formait un tableau harmonieux voire trop à mon goût. Mon épaule commence à être mouillée je lève mon visage.

« -Elena : maman, pourquoi tu pleures ? »

Elle ne me répond pas, le visage de mes parents semblait désolé. Sur mon côté droit apparu une lumière blanche et sur mon côté gauche : noire. La pancarte où il y a la lumière blanche est le chemin de la mort, l’autre autre pancarte qui indique ce chemin sombre c’est le monde réel. J’ai donc le choix entre mourir paisiblement avec cette illusion de cette famille qui s’aime ou retourner à la réalité. Je ne veux plus souffrir mais je veux pas disparaître de cette façon. D’un pas décidé, je m’engouffre dans la lumière sombre. J’ai mal, j’ouvre mes yeux lentement. Sur mes côtés, mes parents pleurent de chaudes larmes. Ça me déchire le cœur de les voir comme ça. Assis au bout de la pièce Akira avez les larmes aux yeux

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