Talisman

Mariane, bien habillée sortit de la chambre et marcha le long d'un couloir qui l'a mena dans la salle du trône. En entrant, elle interrompit Poséidon qui donnait des ordres à ses soldats. Celui-ci, renvoya les soldats pour accueillir Mariane.

Poséidon : Vous êtes ravissante, dame Mariane.

Mariane : Merci. Que dois-je faire maintenant ?

Poséidon : Et bien, profitez du palais et de ses serviteurs et servantes...

Mariane (rouge comme une tomate): D'accord...

Poséidon : Prenez donc place à mes côtes et observez tout comme moi l'horizon...

Mariane (s'asseyant): Y a quoi à voir?

Poséidon : Regarde devant toi. N'est-ce pas magnifique toutes ces couleurs?

Mariane (regarde la combinaison de couleur): Qu'est-ce que c'est?

Poséidon : Voilà les prières que mes sujets me louent. Chaque prière, me rends plus fort et me permet de mieux accomplir mon rôle de souverain...

Mariane : Donc vos sujets représente votre force ! Sans eux, vous n'aurez point vos pouvoirs...

Poséidon : Exactement. Et cela personne ne dois le savoir...sinon n'importe qui pourrait aspirer au titre de dieu...

Mariane : Mais, si c'est le cas. Les humains qui sont considérés comme des dieux par leurs semblables le sont vraiment ?

Poséidon : Ce n'est pas suffisant. Même si il recevait les prières de ses confrères, il ne saurai les exploiter. C'est dans la nature humaine de ne pas voir ce qui est juste sous euros yeux.

Mariane : Vous n'avez pas tort. Mais c'est cette imperfection qui fait de nous des hommes...

Poséidon : Dame Mariane, malgré le pouvoir phénoménal qui se dégage de vous, vous vous dîtes humaines ?

Mariane : Oui...

Poséidon : C'est faux...le corps humain a été conçu de telle sorte que aucun pouvoir pareil ne puis résider en eux...

Mariane : Certains d'entre eux peuvent se montrer extraordinaire...

Poséidon : Vous faites allusion aux lycans ?

Mariane : Hélas oui !

Poséidon : Hum, les lycans sont humains malgré leurs pouvoirs qui d'ailleurs découlent de leurs malédictions. Les lycans actuels ont hérités de la malédiction de leurs ancêtres...

Mariane : ...Lycaon...

Poséidon: Vous semblez en connaître suffisamment sur les lycans...

Mariane : En particulier un...et je sais qu'il remplira toutes mes attentes...

Poséidon : Ne comptez pas dessus. Les lycans sont très dangereux surtout quand ils sont en état de rage...

Mariane: Je vois de quoi vous parlez...

Poséidon : Bref, passons à autres choses...

*Ken, tour de Babylone...

Ken, ayant récupéré des forces, se leva et après s'être saisit de sa lance, il engagea une course éclair. Il filait tout droit, vers son ancien royaume, Corvus. Arrivé à destination, il se cacha et agressa un individu pour lui prendre ses vêtements. Il enfila la longue cape et en une fraction de secondes, s'introduit dans la ville. Il bougeait si vite que les passants ne pouvaient le voir. Après près de cinq minutes à errer sans but, il s'introduit ni vu ni connu dans le château. Enfin dans le château, il fit le tour et se rendit dans le dôme d'entraînement. Cet endroit lui rappelait beaucoup de souvenirs heureux comme douloureux surtout son combat contre Siegfried.
Ken, se trouvait là quand des soldats entrèrent dans le dôme pour s'entraîner. Peu de temps plus tard, Mars se pointa. Ken, eut froid dans le dos en le voyant. Malgré sa vitesse qui empêchait les autres de le voir, il s'éloigna rapidement de Mars qui semblait avoir senti une présence. Mars, surveillait les soldats qui ne présentaient pas un bon niveau de combat. Au bout d'un moment, Mars se rapprocha un peu plus de lui avec un regard suspicieux. Ken, s'éloigna encore...

Mars: Y a un truc juste devant moi, et je me demande si ce n'est pas de la vermine...

Ken, énervé se soustrait à garder son calme et disparut de la salle d'entraînement. Hors du royaume, il activa le portail et le voilà de retour dans la dimension des lycans. Il fut accueilli par Siegfried, Véronica et Tristan, qui semblait l'attendre. Tristan, subissait un rude entraînement au maniement de la lance et de l'épée.

Siegfried : Bonne arrivée...

Ken: Merci ...

Siegfried : Tu as trouvé ce que tu voulais ?

Ken: En quelques sortes oui...!

Siegfried : C'était quoi?

Siegfried : Tu n'est pas obligé d'en parler...

Ken: Je vais te le dire à toi et personne d'autres.

Siegfried : Ok...

Ken: J'ai récupéré un super talisman pour  entrer dans le monde des rêves...

Siegfried : C'est pas dangereux ?

Ken: Probable...

Siegfried : Comment t'as su pour un tel objet ?

Ken: Hypnos, le dieu du sommeil. Nous nous sommes rencontrés dans mes rêves et d'après ses dires, il ne veut plus me faire la peau mais veux que je les aide à battre un dieu.

Siegfried : Lequel ?

Ken: Zeus...

Siegfried (pouffant de rire): Impossible ...vous lycans, ne pouvez le défier...ce serait vous couper l'herbe sous le pied.

Ken: Exactement. C'est plus risqué que ça. Il paraît que Zeus possède une arme surpuissante lui permettant de tuer les dieux sans problèmes. En plus,  lui et ses frères, sont bien trop forts pour que nous puissions les battre...

Siegfried : Il fait se préparer. Mais pourquoi éliminer Zeus. Ça ne t'apporte rien?

Ken: En fait si ! Hypnos m'a promis que si je l'aidais, je pourrais faire revenir d'entre les morts un être chère...

Siegfried : Je te préviens. Il te ment. Il est impossible de ramener quelqu'un à la vie à moins...

Ken: De quoi?

Siegfried : Laisse tomber ...

Ken: Dis moi!

Siegfried : Je me suis trompé. Laisse tomber...

Ken: Ok...

Siegfried : Que comptes-tu faire maintenant ?

Ken: Je vais tester le talisman et voir de nouveau le monde des rêves...

Siegfried : Tu penses vraiment que Mariane puisse être morte ?

Ken: Pourquoi tu me dis ça ?

Siegfried : Et bien, c'est bizarre. C'est exactement au moment où tu te retrouves K.O que Mars tue Mariane et emporte son corps. Le connaissant, il aurait laisser son corps pourrir ici...

Ken: Sinon suit ce raisonnement, ça tiens la route. Il est si fier de sa divinité que prendre une humaine sur ses épaules, serait un affront...

Siegfried : Oui, et pourquoi n'as-t'il point tuer Jason et Hilde à porté...

Ken: WEP, tu réfléchis. Mars est certes bizarre mais pas stupide. Il est venu se venger et il ne tue pas son ennemie, mais disparaît avec le corps de sa bien aimée. Ça cache un truc...

Siegfried : Aussi, comme par hasard c'est Hilde seule qui semble avoir assistée à la scène...elle aurait pu être la cible mais...

Ken: Ça sent un coup foireux. Mais comment prouver toutes ses spéculations.

Siegfried : En faisant des enquêtes...

Ken: Et comment ?

Siegfried : Il suffit de faire le tour des villes fréquentées par le dieu, et de rassembler des pistes jusqu'à trouver la bonne.

Ken: T'as raison. De mon côté, je vais peut-être reprendre mon entrainement. Je j'suis un peu plus rouillé.

Siegfried : Je ferais ça pour toi ! Et je penses que je ne supporterai pas un boulet comme toi en plein affrontement.

Ken: Très drôle...

Siegfried : Là je suis sérieux ! Tu exploites très mal tes capacités. En un rien de temps, tu es fatigué. Tu forces pi je avoir la victoire et encore, niveau sort magique tu es complètement en retard.

Ken: Je ne suis pas un mage donc que faire avec des sorts?

Siegfried : Tu ne sais pas de quoi tu parles. Moi, par exemple j'en maîtrise. Il ne s'agit pas vraiment de sorts mais j'exploite le potentiel brut de ma force magique. Toi, c'est à peine si tu peux allumer une flammèche ou faire mouvoir l'énergie magique à ta guise.

Ken: Je ne vois toujours pas l'utilité de sorts magiques. D'ailleurs avec le sort de la voix, aucune personne censée n'oserai me défier.

Siegfried : J'ai dis ce que j'avais à dire...Bon je retourne à l'entraînement de Tristan...

Ken: Ok...

Ken, quitta la grande cour et entra dans le grand manoir. Dans le manoir, il prit la direction de sa chambre et aussitôt entré, il se jeta sur le lit externué. Il jeta sa lance dans un coin de la chambre, puis se déshabilla. Se trouvant uniquement dans son pantalon, il se saisit enfin du talisman et le plaça à son cou.
Le talisman, en place, il commença par somnoler. Ses yeux se fermèrent lentement et le voilà qui plonge dans un profond sommeil.

Ken ouvrit les yeux. L'endroit lui était familier car il s'agissait bien du monde des rêves. Il avança dans le vide sans savoir où aller. Ayant marché des minutes sans voir personne, il crie le nom de Morphée et de Hypnos. Cela vit sur succès car personne ne vint à sa rencontre. Ken, énervé par ce temps d'attente, regarde autour de lui cherchant son chemin mais impossible de se repérer. L'horizon était totalement blanc. Devant lui, rien ne se démarquait de l'immense vide. Ken, prit appui sur sa jambe gauche et fit un bond. Dans les airs, il scruta rapidement l'horizon avant de retomber sur ses pattes. Il venait de sauter pour rien.

Ken, continua sa route. Encore des kilomètres sans apercevoir personne. C'est bientôt exaspérant. Au moment où il pensait retourné dans le monde réel, il sentit une perturbation dans l'espace et à peine se décalat-il sur le côté, qu'une vague d'énergie lui blessa de près...

Ken: C'est froid ! C'est quoi ce truc !

Ken, avait la jambe gelée, et essayait de se libérer. Le temps de briser le bloc de glace, il fit percuté de plein fouet et recula à plus de trois mètres. Voulait-il se ressaisir de sa chute, qu'il reçu un bon coup de poing dans le ventre. Son estomac se plia en deux. Il s'écrasa au sol et cracha du sang pr la même occasion. Étalé au sol, tel un animal blessé, il leva les yeux et lorsqu'il aperçu son assaillant, l'expression de son visage se figea. Comme s'il venait de voir le diable en personne. Ce visage le terrifia tant qu'il ne réagit point et se laissa frapper par son assaillant. Celui-ci le projeta au loin encore une fois. Dans les airs, Ken planta ses griffes dans le sol et ralentit la projection. Il se releva difficilement et fixa droit dans les yeux son adversaire.

Ken: Pourquoi toi? Je te haie du plus profond de mon âme...tu ne fais que faire souffrir tout le monde autour de toi...

Inconnu : C'est normal...je suis ton pire cauchemar...

Ken: Hum, il semblerait que se soit vrai.

Inconnu : Nous sommes pareils...

Ken: Tu ment, tu dégages une aura destructrice...

Inconnu : Bien évidemment, je suis toi...plus précisément je représente toutes les pulsions destructrices en toi...

Ken: Impossible...tu n'est qu'une clone...

Inconnu : Non, je suis né de la frustration, de la colère et de la haine que tu ressent au combat. J'incarne ton Némésis...

Ken: N'importe quoi...il s'agit sûrement du monde des rêves qui me fait un tour...

Némésis : Non, je suis bien réel. Tu n'as jamais ressenti une force inexpliquée en toi?

Ken: Oui...

Némésis : Laisse moi te rappeller un truc. Entre temps, tu t'est retrouvé cerné par une légion de flèches d'argent et comme par magie, je si bien par magie, le temps autour de toi s'est ralentit et tu as pu esquiver chacune des dites flèches...

Ken: Oui, ça m'est arrivé.

Némésis : Tu vois donc que je sais presque tout sur toi...

Ken: Maintenant, finissons-en...si je te bats ici et maintenant, tu disparaîtra pour de bons...

Ken se mit en position de combat et fonça sur son Némésis. Ken, lui porta un coup de poing si puissant qu'une bourrasque le suivait. Le Némésis, para le coup de poing de son poing.
Les deux poings entrechoqués, libérèrent une forte énergie qui les propulsa tous les deux. Le Némésis, se ressaisit dans les airs, puis ayant aterri sur ses deux jambes, il s'élance vers Ken essayant de prendre son élan, puis le gela sur place. Ken, ne pu faire un pas de plus et encaissa en pleine poire, un coup de genou. Ken, saigna du visage. Némésis, souleva Ken par le col, brisant au passage, le bloc de glace. Ken, se débattu mais lorsque Némésis croisa son regard, il fut comme paralysé, dépourvu de toute volonté de combattre.

Ken(pensée): J'arrive pas à y croire. Il a réussi à me contrôler. Je ne peux plus bouger...et mon corps ne me répond plus. Je dois trouver un moyen de bouger ...

Némésis : Ça doit t'énerver de ne rien pouvoir faire...ça prouve donc que tu ne maîtrise pas toute l'étendue de nos pouvoirs... Tu es faible...

Némésis, plaqua Ken au sol avec force. Ce dernier perdit connaissance et se réveilla dans le monde réel...

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