Nous étions entrain de partager le repas avec Siegfried et Véronica quand un picotement traversa toute mon échine. Je ne savais pas ce que cela voulais dire, alors je continuai à manger. Quelques instants plus tard, la même chose se répéta. Je demande alors à sortir de table et sort de la petite maison. Au dehors, l'air frais rafraîchi mon visage et me donne envie de m'étendre au sol sans rien faire. C'est alors qu'une odeur familière titilla mes narines. Pas de temps à perdre, je m'élance vers cette mystérieuse odeur. Sur place, grand fut mon étonnement en voyant, assise dans l'herbe, Hilde. Elle me faisait dos, mais je pouvais sentir l'anxiété émanant d'elle. Un secret pesait sur elle. Je m'approche discrètement et prends place auprès d'elle.

Ken: Hilde...quel bon vent t'amène ?

Hilde : Ken, j'ai une chose à te montrer.

Ken: Quoi donc? Serait-ce en rapport avec votre fameuse sélection ?

Hilde (surprise): Comment es-tu au courant de celà ?

Ken: J'ai mes sources.

Hilde: Bref...c'est au sujet de Mariane.

Ken: Elle est morte...tu remue le couteau dans la plaie.

Hilde: Au contraire ! Elle est en vie...

Ken: Arrête de me mentir... Mars l'a tuée.

Hilde: Pas du tout. Il l'avait caché et maintenant elle a refait surface.

Ken: C'est faux.

Hilde: Si tu ne me crois pas, tu n'a qu'à me suivre.

Ken: Ne serait-ce un piège tendu par les dieux?

Hilde (souriante): Fais moi confiance.

Ken: D'accord...

La jeune louve activa un nouveau portail qui les emporta tout droit vers l'Arcadie, la dimension des lycans. Lorsque le portail s'ouvrit, Ken surgit et à toute vitesse, se plaça au centre de la table ronde. Tous les dieux levèrent les yeux vers lui afin de mieux voir qui est l'auteur d'un tel dérangement. Tous, frustrés et offensés par un tel acte brandirent leurs armes afin de riposter. Mais cela ne fut pas le cas. L'hybride fit rouler son regard sur l'assemblée. Son cœur rebondit avec une violence incomparable lorsqu'il aperçu sa mère, Stella et Mariane. Il se déplaça instantanément et les serra toutes les trois dans ses bras. Il laissa couler une larme qui dévala le long de sa joue. C'est après ça, que son visage s'assombrit. Ne voyant aucune réaction de la part de sa mère et de Stella, il comprit que quelque chose n'allait pas. Il se tourna alors vers Mariane qui peinait à soutenir son regard inquisiteur. Voulait-il sortir un mot de sa bouche quand les dieux lycans posèrent ensemble leurs mains sur son épaule. Un court frisson traversa son échine. Il se sentit comme vulnérable. Pas seulement parce qu'il est entouré de dieux, mais parce qu'il n'a pas réussir à les sentir avant qu'ils ne bougent. Ken, l'air dépité par ce spectacle des plus étranges, se retourna pour leur faire face. Les yeux de Ken changeaient déjà d'aspect, témoignant de sa colère.

Ken: Pouvez-vous m'expliquer tout ce cirque ?

Lycaon: Il ne s'agit que d'une réunion.

Ken: Je vois. Vous comploter encore contre Zeus. C'est pathétique de votre part à tous.

Van: Un autre mot de travers et je me charge de t'arracher la tête.

Ken: Ce qui m'étonne le plus, c'est Mariane. Que fait-elle ici avec vous.

Poséidon, le seigneur des mers se leva en trombe, le trident à la main. Il s'avança vers l'hybride qui dut lever les yeux pour le fixer droit dans les yeux. Ce dernier, haut de sa taille, le fixait afin de lui prouver son insignifiance. Lycaon mit fin à ce combat visuel en faisant signe au dieu de retourner s'asseoir. Mariane, suivit le dieu à la plus grande surprise de Ken qui ne comprenais toujours pas ou du moins ne voulais pas comprendre. Elle s'assit aux côtés du dieu qui lui baisa la main. La rage contenue en l'hybride monta et explosa dans un flot de chaos. Ses yeux scintillant d'un sombre éclat, il fit sortir ses griffes recouvertes par son aura magique. Il se lança ensuite sur Poséidon qui le repoussa juste en agitant son arme de gauche à droite. Le lycan fit projeter et se mangea le mur. Il se releva à temps, et en créant une horde de clones, il attaque de nouveau. Mais c'est toujours sans effet. Le dieu des mers détruit ses clones sans se gêner. L'hybride profite alors de la diversion faite par les clones et s'élançant à toute vitesse, il réussi à transpercer le dieu qui recula. Le sang de ce dernier tomba sur le sol. Ken lapa le sang sur ses griffes. Une forte montée de puissance le secoua de haut en bas. Ses yeux s'illuminèrent d'un bleu comparable à celui de l'océan. Poséidon, ne perdit alors pas de temps et souleva l'hybride par le vol puis le plaqua au sol avec fureur. Ce dernier émit un cri de douleur en toussotant énormément de sang. Poséidon le martela ensuite de coups de pieds dévastateurs lui faisant perdre connaissance. Lycaon fit ensuite signe à Hilde de l'enfermer dans les geôles. Elle s'exécuta avec l'aide de Jason qui accepta volontier. Placé dans les geôles, il y resta des heures sans pouvoir ouvrir les yeux une seule fois. Deux jours plus tard, il se réveilla enfin. Devant lui se trouvait Mariane, vêtue de ses plus beaux habits. Lorsque l'hybride posa ses yeux sur elle, une vive douleur envahit sa poitrine.

Ken(en colère): Explique moi tout ça Mariane.

Mariane (triste): J'ai fais un choix Ken !

Ken: Lequel ?

Mariane: Désormais et jusqu'à la fin de ma vie, je resterai aux côtés de Poséidon. J'ai trouvée chez lui une chose que je ne pourrai jamais avoir avec toi.

Ken: Quelle chose?

Mariane: L'aisance et la paix du cœur.

Ken: As-tu oubliée les moments que nous avons passés ensemble ? Lorsque tu as disparue, j'ai ressentie une douleur sans précédent. Je n'avais qu'une chose en tête te venger et te retrouver. Cela m'a même amené à m'allier à Hypnos afin de te sauver. Mais pendant ce temps, tu prenais du bon temps. 

Mariane: Il n'y a pas que ça. J'ai commis une chose si horrible que personne parmi nous ne le sait.

Ken: De quoi tu parles?

Mariane: Je ne sais pas comment te le dire !

Ken: Vas-y que pourrait tu me dire de pire que cela?

Mariane, hésitante serra les dents car la vérité qui allait sortir pouvait tout chambouler. Ken, le regard plein de questionnement essaya de se détendre pour ne pas forcer sur ses liens en argent qui brûlait son épiderme. En plus de cette sensation désagréable que lui procurait l'argent sur la peau, de vives convulsions commencèrent par le prendre. Il pouvait sentir un flot d'argent circulé dans ses veines. Sa vue troublée par les convulsions, il peinait à voir Mariane en pleure. Celle-ci était assise à même le sol juste devant lui. Seul les barreaux de la cage les séparaient. Dans ce tourbillon d'hésitation, elle finit par lâcher la bombe qui allait tout détruire. La preuve de son ultime trahison envers Corvus, mais surtout envers l'hybride qui s'était promis de toujours être là pour elle. Cette phrase retentit tel un écho dans sa tête, <<J'ai tué Stella>>.

Ken: C'est impossible. Elle n'a pas pu mourir de tes mains.

Mariane (en sanglot): Si...je l'ai tuée...

Ken: Explique toi...

Mariane: Lors de notre affrontement contre Neptune, j'ai dévié légèrement le trident afin qu'il la transperce, sans quoi elle serait encore en vie.

Ken (stupéfait): J'ai du mal à te croire. Pourquoi as-tu donc fait cela?

Mariane: J'ai eu peur...

Ken: Peur de quoi?

Mariane: Que tu me laisse pour elle !

Ken: Ça n'a aucun sens ce que tu me dis. Vous sembliez ne plus avoir de prise de bec.

Mariane: C'est justement là que se situait le problème. Il n'y avait plus de tension et rien ne l'empêchait d'en profiter pour prendre ma place.

Ken: Tu as uniquement pensée à toi. Crois-tu que j'aurais pu te laisser tomber? Toi, tu me laisse tomber pour une vermine de poiscaille. Ensuite, tu viens me dire que tu as tuée l'une des nôtres.

Les yeux de l'hybride s'injectèrent de sang. De puissantes griffes sortirent de ses mains et de son regard ténébreux, il dévisagea Mariane. Cette dernière se disait en sécurité avec les barreaux. Ken fit pousser des canines, des canines brillantes et d'un air lubrique il fixait le coup de la mage.

Ken : Regarde moi bien Mariane, dégage d'ici. Si je brise mes liens, je te promets que je tuerai ton chère poisson, ensuite je réduirai son domaine à feu et à sang et pour finir, j'en finirai avec toi...

Mariane (toisant): Je veux voir comment tu feras pour m'atteindre loup de pacotille. Tu n'est pas digne de moi et tu ne l'a jamais été. J'ai trouvée plus fort que toi et donc je me débarrasse de toi.

Ken (souriant): Ma petite Mariane, je t'ai cherchée tout ce temps. Tu vas me le payer. Je te fais la promesse de te prendre tout ce que tu auras de plus chère au monde. Soit juste patiente.

Mariane (tournant les talons): Essaie donc...

La mage s'éloigna de l'hybride en colère et triste. De ses yeux coulaient des gouttes de sang. Il se mordait lui-même pour ne pas céder à la folie.

Ken: Elle a osée me faire ça. C'est décidé, elle est désormais sur la liste de mes ennemis, je la traquerai et lui prendrai tout ce qu'elle possède. Parole d'hybride.

J'arrive toujours pas à croire ça. Rien ne dure donc jamais assez. Je dois me libérer et ensuite semer le chaos autour de moi. Elle m'a ridiculisée et ce sera à mon tour de jouer. Mais voilà que ces liens me privent d'une partie de ma force, à moins que je me duplique avec un seul clone. Mais il ne sera pas si fort que ça.

Ken se concentra quelques instants. Toutes les cellules de son corps se mirent à vibrer aussi vite que possible. Une silhouette sortait de son corps pour former un être le ressemblant en tout point physique. Il s'adressa alors au duplicata et lui donna un seul et unique ordre, <<Va et préviens les autres>>. Le clone disparut en une fraction de secondes, dispersant ainsi sa présence dans le vaste château, à l'affût du moindre portail et s'en aller par la moindre occasion. De nouveau seul, il fixa les chaînes qui l'empêchait de jouir de sa liberté. Le poison dans son corps l'affaiblissait énormément, au point où sa vue commença par se brouiller. Les formes devenaient de plus en plus imprécises. Il tomba ensuite dans les vapes. L'énergie qui déploya pour matérialiser une réplique de lui, vida le peu de force qui lui permettait de résister au poison.

Mariane, qui venait tout juste de sortir des geôles, croisa dans le couloir Hilde avec un panier repas dans les mains. Les deux femmes s'arrêtèrent l'une devant l'autre et se lancèrent mutuellement un regard noir. La mage, d'un air plus que arrogant dévisagea la louve de la tête au pied puis tenta de la dépasser sans dire un seul mot. Hilde, répondit alors à sa provocation et l'attrapa par le poignet, la retenant ainsi.

Hilde (retenant son bras): Pauvre fille, tu viens de me donner une opportunité que j'attendais depuis longtemps.

Mariane (tirant son bras de force): Eh bien, tu peux le garder. Je n'en ai plus besoin.

Hilde : Sous tes airs hautains, tu sais pertinemment que tu ne peux pas t'éloigner de lui mais tu le fais. De toute façon, ce n'est pas mon problème. Je vais le garder et là, sache qu'il t'oubliera.

Mariane: Louve de malheur, hors de ma vue.

Hilde, en une fraction de secondes, plaqua Mariane de sa main libre sur le mur et la souleva par le cou, l'empêchant de respirer par la même occasion. Elle se débattit un moment et riposta avec une onde magique qui fit reculer la louve. Cette dernière disparut donc sans demander son reste, laissant la mage essayant de reprendre son souffle.

L'hybride dormait dans sa cage quand, de par le frôlement d'une brise d'air, il se réveilla lorsque Hilde entra dans la salle. Cette dernière, de par son arrivée brusque réveilla l'hybride. Elle lui sourit et lui tendit ensuite le panier repas. Il la regarda brièvement et grimaça. La louve intriguée, l'interrogea donc.

Hilde: Qu'as tu?

Ken: Je mange comment avec mes liens ?

Hilde: Attends un instant, je vais te libérer.

Elle sortit une clé de sa poche et l'inséra dans le verrou de la cage. Elle le retira lorsqu'elle entendu le clic signifiant l'ouverture de la porte. Elle entra dans la cage et enleva les menottes de ce dernier en se servant de la même clé. L'hybride sortit de la cage et fixa Hilde en lui lançant un «merci» qui son joli visage. Ken s'assit donc à même le sol devant le panier repas mis à disposition. Hilde l'imita, ouvrit le panier et sortit un steak saignant qu'elle proposa à l'hybride. 

Ken: Il n'est carrément pas cuit.

Hilde : Oublie ça. Ton corps a besoin de viande fraîche pour gagner rapidement en puissance.

Ken: Pourquoi m'aide tu donc?

Hilde: Parce que je t'aime...

Ken: Hilde, je penses que le moment n'est pas bien choisi pour parler de ca.

Hilde:Je vois...et quand est-ce que ce sera le bon moment. Tu me fuis. Crois-tu que je pourrais te mordre?

Ken: Je n'ai aucunement peur de toi. Ça devrait être le contraire. Une morsure de ma part et tu mangeras les pissenlits par la racine.

Hilde: Crois moi, je suis plus forte que je n'en paraît. J'ai bien plus d'expérience que toi en ce qui concerne la lycanthropie, donc la fameuse morsure dont tu parles, je ne l'a crains pas.

Ken: Le peu de temps que j'ai vécu est suffisant pour t'infliger de terribles souffrance.

Hilde: Tu ne sais rien de moi...

Tandis que l'hybride se déchaînait sur son repas, elle se leva et se dirigea vers la porte. Mais ce dernier, lui barra la route instantanément. Ses mains posés sur des épaules, il plongeait ses yeux dans les yeux sans pouvoir les détachés. L'atmosphère autour des deux se réchauffa sans la moindre raison. L'hybride, fit remonter sa main progressivement jusque sur la joue de la louve qui ne la repoussa pas. Le contact avec sa peau, déclencha un frisson dans le dos de Ken. Ce frisson parcouru son échine telle une vive stimulation. Il pouvait entendre les battements de cœur de la louve s'accélérer avec chaque centimètre supplémentaire que sa main faisait sur son visage roussi par l'excitation et la montée du désir. De son autre main, il passa délicatement sa main dans sa chevelure. Il aggrippat ses mains et déposa ses lèvres chaudes, encore recouvertes des saveurs provenant de la viande fraîche. La louve se délecta à la fois de cette douce saveur et des lèvres de l'hybride. Ce baiser lent et hésitant devint rapidement fou et exaltant. Il l'a plaqua contre l'une des nombreuses cages qui ornaient cette pièce servant à garder captif les plus récalcitrants des loups. L'ayant plaquée, il déboutonne sa chemise afin d'avoir une vue détaillée sur sa poitrine. La louve, aux mains baladeuses, enleva la chemise de l'hybride et la jeta au sol. Elle scrutait le torse de celui-ci juste en faisant passer ses doigts un peu partout sur lui. Les deux amants dansaient dans une mélodie frénétique et endiablée. Ken, submergée par le plaisir, n'arrivais déjà plus à se contrôler. Ses yeux, sous l'effet de l'excitation s'illuminèrent pendant que de ses mains expertes il jouait avec la poitrine de son amante, qui tout comme lui eût les yeux scintillant de mille feu.

Les préliminaires plus que accompli, la louve, fit descendre le pantalon de l'hybride qui retissant au départ fini par se laisser faire. Elle attira son sexe en érection vers sa cavité vaginale. Lorsque les deux organes s'emboîtèrent, elle sursauta tandis que l'hybride grimaça. Il s'en suit donc une série de coups violents faisant vibrer les barreaux de la cage. Le bruit de ceux-ci raisonnaient en une mélodie cacophonique et s'élevant au-delà de la pièce. Tout en faisant des mouvements de vas-et-viens, les deux amants se mangeaient littéralement les lèvres. A dire que le fait que Mariane s'en aille avait déclenché une chose, non réveillé une chose dormante. Car lorsque cette dernière n'avais pas son temps, seule la louve était disposée à l'aider. Le souffle bruyant et troublé, Ken accéléra la cadence. Ses mouvements devinrent 0lus rapide, presque imperceptible à l'oeil des hommes. Hilde, par contrainte se vit bouger aussi vite que lui. Les coups devenus plus féroces, les barreaux de la cage se déformèrent, voire s'enfoncèrent vers l'intérieur. Après une bonne dizaine de minutes à bouger ainsi, il ralentit la cadence jusqu'à de retirer finalement de sa partenaire. Hilde, heureuse et fatiguée se leva, enfila ses habits rapidement et disparut comme elle était arrivée. Elle laissa allongé sur le sol l'hybride, plein de sueur et les yeux remplis d'euphorie.