Le marais des âmes troublées
Nous sommes en plein territoire ennemi et le paysage devient de plus en plus sinistre. La verdure est remplacée par un sol boueux et nauséabond. Les arbres sont si faiblent que seuls les branches sont présentes. En quelques minutes de marche, nous tombons sur un marais qui ne fait froid dans le dos. Un souffle horrible me traverse la colonne vertébrale toute entière. Mes poils s'érissent et se dressent comme des piquets. Ma respiration s'accélère et ma vision de trouble. Mon esprit sombre peu à peu dans la peur, le doute et la faiblesse. J'ai carrément perdu la tête jusqu'à ce que Siegfried me touche l'épaule droite ce qui me fait sortir de mon état.
Je reviens à moi et me met automatiquement sur mes gardes. Notre troupe avance à pas sûr et prudent à la fois. La troupe s'enfonce de plus en plus dans le marais, la brume s'épaissit et ça devient difficile voir.
Soudain, le sol de met à remuer. Les hommes perdent leur équilibre mais ne tombent pas pour autant.
Le même phénomène se reproduit deux, trois, quatre fois puis un grand bruit assourdissant raisonne. La brume s'estompe, l'air devient nauséabond. Un serpent géant pointe la tête hors du sol et provoque de violentes secousses lorsque son corps entre en contact avec le sol. Ce dernier s'attaque à une dizaine de soldats qui finissent dans son estomac. Voyant la scène, Siegfried s'élance au combat. En dégainant sa nouvelle épée (épée d'or trouvé dans le manoir) qui scintille de mille feux, il saute vers son ennemi et lui tranche la tête tel un chevalier venu délivré sa princesse. La tête du monstre tombe au sol. Siegfried célèbre sa victoire. Mais, un vieux proverbe dit de ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuer. Deux têtes repoussent sur le corps du serpent. Dans un élan chevaleresque, je dégaine mes deux épées, puis je découpe instantanément les deux têtes qui tombent net au sol. A peine je pose le pied au sol que le serpent me balaie du revers de sa queue. Je me cogne violemment au sol, je me relève et constate avec stupeur que le serpent à dorénavant 4 têtes.
Siegfried : gamin, ça va être compliqué.
Ken: trop
Roi: il s'agit d'une hydre des marais. Elle a la capacité de faire doubler sa tête lorsqu'elle en perd.
Mariane: nous devons l'empêcher de faire doubler ses têtes.
Mariane saute vers le serpent et le noir dans une vague de lave si chaude que même le sol chauffe à son contact. Stupeur, le serpent a 8 têtes et maintenant, il projète Mariane. Je saute pour la rattraper pour la déposer. J'ai pas fini de la prendre que Siegfried foncé et lui coupe toutes les têtes. Je l'a dépose puis je fais de même, on enchaine les découpes et le serpent se multiplie, 8,16,32,64,128,248,etc. Le serpent se multiplie tellement que son corps fini par exploser.
Siegfried et moi faisons à la bestiole pendant qu'elle explose.
Je me met en tête de la troupe et nous continuons notre chemin.
Moi qui pensait en avoir fini avec les monstres...
Une femme surgit de l'ombre. Elle est si belle que les soldats sont attirés vers elle et finissent par mourir mystérieusement. Leurs corps jonchent le sol et c'est là qu'un truc bizarre se produit. La femme lève les mains au ciel et les cadavres s'envolent tous. Elle les fait bouger dans tous les sens comme pour vérifier si elle les manipule bien.
Ce n'est pas bon signe tout ça. Tous nos hommes y sont restés, il ne reste plus que nous quatre.
Les cadavres nous attaques et malgré nos coups d'épée, ils se relèvent et continuent. Nous attaquons sans relâche. Chacun de nous combat de son côté, et il faut l'avouer, nous ne tiendrons pas longtemps comme ça.
J'ai vu une chose. Il y a des fils ultra fin qui dépassent des corps. Nous avons beau les tuer, ils reviennent toujours. Je ne vois pas quoi faire. Puis une idée lumineuse me vient à l'esprit, tuer le manipulateur. Nous étions tous occupé que personne n'y a pensé. Je me faufile parmi les corps en évitant les coups et en découpant certains au passage. Je me pointe devant elle puis je lui arrache le cœur si vite qu'elle continua de vivre 5 minutes plus tard.
C'est une malchance, les corps combattent toujours. Que faire ?...
A suivre dans le prochain chapitre.
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